Le Seigneur Des Anneaux
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Le Seigneur Des Anneaux

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 Attaque sur Mithlond

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Wulf
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Wulf


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MessageSujet: Attaque sur Mithlond   Attaque sur Mithlond Icon_minitimeJeu 21 Fév - 14:28

Les barbares partis du Rhudaur arrivèrent au port elfique. C'était une cité qui possédait peu de défenses ou de murs et face à 50.000 hommes, les elfes auraient bien du mal à résister.
Wulf mit en place ses 50.000 soldats en les mettant dans une position classique. Piquiers précédaient archers et arbalétriers tandis que les 15.000 fantassins formaient un bloc compact, juste à côté des 10.000 cavaliers.
Les 5000 guerriers d'élites bardés de 15 balistes à répétitions étaient à la droite des archers. Enfin, les 10 catapultes furent amenées encore derrière ceux-ci et Wulf se prépara à lancer l'assaut.
Mais avant ça, il demanda à parlementer et reçut le chef elfe de la cité, loin de chaque armée pour discuter.

//Je ne sais pas qui est "le chef" mais si c'est personne, s'il vous plaît, quelqu'un peut-il me répondre ? Et pis s'il vous plaît, ne mettez pas 3 jours Very Happy//
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Lurtz*
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Lurtz*


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MessageSujet: Re: Attaque sur Mithlond   Attaque sur Mithlond Icon_minitimeVen 22 Fév - 13:04

Lurtz huma l'air marin en exprimant une grimace de dégout .
Il lança un rugissement sinistre qui se répercuta dans toute l'immensité de la plaine . Ses soldats cessèrent leur marche, obéissant aveuglement a l'ordre qui venait d'être donner ...La silhouette des murs gracieux de la cité elfique se dessinait à l'horizon, le soleil se couchait déjà, ses rayons lumineux doraient les voiles des rares vaisseaux qui quittaient la côte .
L'ourouk Hai sourit, découvrant ses crocs pourris se retourna et jeta un regard lourd sur ses troupes .

Ils avaient voyagé depuis Isengard, sous ordre de Glaurung, pour lancer un assaut inattendu sur le royaume de Cirdan, afin de couper court a toutes tentatives d'évasion des premiers nés . Lui et ses hommes s'étaient préparés à tenir un siège de grande envergure : des balistes avaient été acheminées, des trolls avaient été capturés dans les grottes environnant l'Etat de Saroumane, et étaient équipés pour massacrer les civils : de lourdes masses pendaient de leurs bras, d'épaisses plaques d'armures couvraient leurs corps gras, tandis que certains transportaient de gigantesques pavois, ou des heaumes rouillés, tatoués des insignes du Magicien Blanc .Les fantassins étaient équipés de lourds boucliers et de lames épaisses, protégés par de larges armures lourdes, des arbalétriers accompagnaient les compagnies, afin de faire pleuvoir la mort sur les eldars .Les légions de wargs se profilaient a l'est, ils n'interviendraient que lorsque les portes seront tombées, ou si jamais des renforts se manifestaient .

L'orque posa sa main implacable sur son fer, tira l'épée et la leva au ciel, ses troupes l'imitèrent bientôt, et tous déclarent un rugissement sauvage alors qu'il se préparaient à assiéger la ville ...
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Wulf
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Wulf


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MessageSujet: Re: Attaque sur Mithlond   Attaque sur Mithlond Icon_minitimeVen 22 Fév - 13:21

Wulf vit les renforts arriver...
Des Uruks ! Wulf savait de quoi ils étaient capables et entre les montagnes et la mer, les Uruks se profilaient comme une condamnation pour les ports gris ! En dehors des hommes d'élite de Wulf, chacun des Uruks qui étaient présents valait deux de ses soldats. Les elfes auraient du fil à retordre.
Wulf s'approcha du Lurtz avec le visage dur. Il connaissait la force de l'orc mais savait aussi mesurer l'étendue de la sienne. Ni l'un ni l'autre n'avait intérêt à combattre l'autre. Les deux colosses se rejoignirent et Wulf, dépourvus de toute convenance le regarda droit dans les yeux et lui annonça qu'il attendait qu'un émissaire se montre hors de la ville, que si cela ne se faisait pas d'ici la fin de la journée, l'assaut serait donné.

"Vous êtes enfin venu ? J'ai cru que vous seriez assez couards que pour ne pas obéir aux ordres du dragon ! Quoi qu'il en soit maintenant que vous êtes là, je comprends mieux ce qu'à voulu dire Glaurung dans son message en parlant de l'une des armées les mieux appuyés et les plus qualifiées de cette terre. Ces trolls sont impressionnants !
Il nous faudra nous coordonner si combat il y a. Nous n'avons guère le choix. Il nous faut à tout prix savoir nous entendre sans quoi nous courons à la catastrophe."
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Lurtz*
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MessageSujet: Re: Attaque sur Mithlond   Attaque sur Mithlond Icon_minitimeVen 22 Fév - 13:50

Lurtz considéra le nouvel arrivant avec dédain en grognant légèrement .
Il lança un rugissement gutturale et répliqua avec sa voix sourde .

"J''applique la volonté du seigneur de l'Isengard, qu'importe l'obstacle qui se dresse entre moi et l'objectif que Glaurung m'a confié ... Mes troupes sont inexorables, nous ne craignons aucun ennemi ."
L'ourouk parlait tout en dévisageant l'homme qui se tenait devant lui, il n'appréciait pas d'être tenu pour un simple allié, L'orque était certain d'être une créature supérieur, qui accomplissait la volonté du Ver il n'appréciait pas être soumis a la collaboration ...
"Je n'ai aucun ordre a recevoir de toi, humain, mes soldats n'attendront pas qu'un diplomate elfe se montre pour attaquer la cité, Glaurung espère la voir tomber au plus vite, des renforts ennemis sont susceptibles de débarquer d'un instant à l'autre, attendre est risqué, et mes hommes ont faim !"
Lurtz cessa de parler un instant et jeta un regard emplit de haine droit devant lui, il observait le port, et se promettait de le mettre a sac,emproit aux flammes et aux ténèbres, avant que l'aube ne se lève .
"Combien de compagnies as tu sous ton commandement ?"
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Wulf
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Wulf


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MessageSujet: Re: Attaque sur Mithlond   Attaque sur Mithlond Icon_minitimeVen 22 Fév - 14:02

"Pour l'instant j'ai 50.000 hommes mais mon armée n'est pas aussi organisée que la tienne, je n'ai pas de compagnies. Mais 50.000 autre de la même composition arriveront très bientôt. Dès que les elfes se montreront, ils seront pris en étau..."

Wulf rit et empoignant sa hache, il attendit près de ses troupes toute la journée que les elfes se montrent... A la fin, ce fut Lurtz qui intervint pour faire état de l'impatience des troupes !
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Cìrdan
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Cìrdan


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MessageSujet: Re: Attaque sur Mithlond   Attaque sur Mithlond Icon_minitimeVen 22 Fév - 15:18

Les portes des Havres Gris étaient scellés devant la menace ennemi. Les dômes qui composaient la muraille épaisse autour de ce haut port elfique, étaient en ce jour le refuge de nombreux archers. D'autres étaient restés en retrait des murailles, dans les ruelles de la cité, de manière à tirer par dessus les murailles sans que l'ennemi ne put les viser. Car si les elfes avaient à côté d'eux les maisons du peuple pour se réfugier, l'ennemi était en terrain découvert ... un peu trop découvert pour des Hommes qui ne connaissaient rien de cette région et de ce pays. 50.000 elfes tenaient la cité elfique des Havres Gris sous le commandement d'Etanël, en l'absence de leur roi Cìrdan. Tous étaient armés d'un arc et d'une épée elfique en cas de combat rapproché. Mais le combat rapproché n'aurait jamais lieu car une force secrète grondait au loin, sans que l'ennemi ne l'eut entendu. Une force qui se révélerait le moment voulu. Eux étaient 50.000 mais ils ne savaient pas que l'armée du Roi comptait 250.000 soldats au total. Mais pour l'heure, un diplomate sortit par une poterne et se présenta devant la horde de barbare. Ses cheveux étaient longs, d'un blond doré. Vêtu d'un habit noble bleu marin, l'elfe se courba respectueusement devant le chef des assaillants et leur dit:

- Partez pendant qu'il en est encore temps humble Roi. Nous comptons autant d'elfes que vous comptez d'Hommes à l'intérieur de ces murailles. A ceci prêt que ce sont là les soldats du roi Cìrdan, de vaillant archers plus précis encore que la mort. Le temps que vos catapultes s'abattent sur nos murs, 10.000 des vôtres auront eut le temps de tomber sans que peu des nôtres ne soient touchés. Vous devez en plus de cela réglez vos balistes avant de pouvoir toucher nos murailles, combien seront morts sous le joug de nos flèches ? Nous qui connaissons ce pays mieux que quiconque. Partez et vite ... car le Roi Cìrdan est sortit avec 50.000 cavaliers, une telle charge vous serait certainement fatale, s'il venait à réapparaître. Combattez et vos forces seront anéantis et vous, mon seigneur, emprisonné et jugez par les elfes. Partez et votre sang ne coulera ici ni ailleurs.
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Wulf
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Wulf


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MessageSujet: Re: Attaque sur Mithlond   Attaque sur Mithlond Icon_minitimeVen 22 Fév - 15:41

// En fait tu ne peux posséder que 50.000 elfes comme tout roi d'ailleurs ! Donc tu n'as pas le droit d'user de 250.000 hommes !
Edit Thirit: Si puisqu'il possède plusieurs "régions" donc il peut avoir plus d'hommes Wink //

Wulf s'approcha et ricana.
-Vos armées sont entérinées dans votre cité et nous aurons tôt fait de pilonner vos positions et une fois sortis de vos murs, vous serez condamnés !
Sachez mon bon elfe que mes troupes ne sont pas toutes ici et que j'ai plus de ressources que vous n'imaginez. J'espère que vous êtes capable de grands prodiges pour pouvoir nous vaincre car vous n'avez ici aucune magie et vos elfes sont plus que minoritaires. Vous mourrez alors changez de ton et si vous voulez passer par une voie diplomatique, je vous conseille fort de mettre des arguments qui pourraient nous donner envie de parlementer plutôt que de me menacer.
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Legolas
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Legolas


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MessageSujet: Re: Attaque sur Mithlond   Attaque sur Mithlond Icon_minitimeVen 22 Fév - 18:37

(En fait, c'est encore pire que ca. Cirdan a droit à 300 000 et Vyvial, les armées de Myria ainsi que les miennes sont toujours sur les terres. En poassant Lurtz, tu n'as rien a faire ici, ton attaque n'a jamais été acceptée)

Un des hommes que Legolas avait placé en ces lieux monta sur les remparts avec Cirdan. Legolas avait du passer en coup de vent et l'avait intercepter en chemin. Il se rendit vers le roi et s'inclina:

-Mon seigneur, le prince Legolas m'a donné comme mission de vous redonner ceci...

Il lui tendit l'anneau que Cirdan avait confié à Legolas peu de temps avant qu'il ne part accomplir sa mission.

-Il n'a pu venir mais il veut que vous sachiez que votre fille Myria vas bien et que leur mission a été un succès.

Il regarda ensuite le roi, médiocre devant eux. 50 000 hommes seulement ne faisaient pas le poids devant plus de 250 000 de Cirdan. Il s'abstint cependant de dire quoi que ce soit. Cirdan était seul roi de ces terres et savait très bien ce qu'il aurait à faire pour proteger ses hommes et sa ville. Il alla ordonner à quelques hommes de se mettre en position et fit de même. Plusieurs archers étaient positionnés et des catapultes furent mises en place pour faire face à ces hommes hideux.
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Ancalìmë
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MessageSujet: Re: Attaque sur Mithlond   Attaque sur Mithlond Icon_minitimeVen 22 Fév - 19:53

~ 450 000 elfes se dressent devant toi, bonne chance EDIT: c'est même pire que cela, je n'ai pas compté Legolas et Myria ~

Valinor était grandement ensoléillée, comme à son habitude. Protegée par les grands océans, Belegear et Ekkaia. La Vala regardait le lointain, accoudée à la fenêtre de ses appartements à Avallonë. Le soleil se couchait derrière elle, mais elle ne le voyait pas d'ici. Néanmoins, il produisait une douce lueur orangée sur la mer. Elle regarda de ses yeux profonds le fond de la mer. On ne voyait de Tol Eressea qu'un fragment de rocher, vestige de Numénor. Tandis que derrière elle, se chantaient des chansons en quenya, venant de l'extérieur, elle était face à la mer. Elle s'alongea doucement sur son lit dans un sourire. Elle s'endormit doucement, une douce brise marine lui caressant les joues. Des échos de bataille résonaient dans sa tête. Des elfes agonisant, des orques affamés et des épées s'entrechoquant. Elle se réveilla en sursaut. Elle n'attendit pas. Elle passa par le rideau qui la menait à l'extérieur dans la voie. Elle marcha rapidement en montant les escaliers. Elle monta jusqu'à une haue tour, où des faucons étaient en train de dormir, tête enfouie dans leurs plumes. Elle attrapa l'un d'eux, lui disant en elfique:

- Va voir Manwë. Dis-lui que des armées marchent sur les Havres et qu'un dragon s'en prend à Imladris. Vole à Sulimon!

Le rapace déploya ses ailes et partit comme une flèche. Quelques heures plus tard, Ancalimë était en armure, à la proue d'un navire de guerre, avec les insignes bleues de alinor sur elle. Cent cinquante mille Noldo, la plupart ayant déjà affronté Morgoth à la guerre de la grande colère ou encore des plus jeunes. De beaux arcs en bois blanc, des armures dorées aux fins ciselages. Ses yeux bleus semblait glacer du regard la mer. Les mouettes criaient, les vagues frappaient les coques de l'armada. Les navires rapides eurent tôt fait de parvenir. Une douce mélodie semblait accompagner le bruit des vagues. Sa lance en main, et son épée rangée sur le côté dans son fourreau. Son bouclier en argent lançait des lumières dans le lointain, reflet des étoiles. La bénédiction d'Elbereth les accompagnait, si bien qu'ils n'eurent pas à réfléchir de leur chemin. Le visage dur de la Valië semblait s'empresser d'aller jusque là bas. Vint le matin. L'aube faisait briller de mille feux les boucliers de bronze des elfes. Les Havres leur vinrent à la vue, précedant la visin du Lindon. Un longue sonnerie de cor mélodieux d'émana de la flotte. On se retourna chez les elfes. Alors apparurent dans la brume de l'aube mille vaisseaux de guerre, aux insignes bleues nuit. Alors des Havres ont dit: "Gloire à Valinor! Vive Manwë Sulimon!". Les bateaux accostèrent au port. Ils ne se vidèrent pas. Ils repartirent quelques minutes plus tard, remontant vers le Forlindon. Ils descendirent près des montagnes bleues. Les Noldor tous munis de montures galopèrent aau triple galop. Le cor ressona encore un fois, mais cette fois plus curel et coléreux. Ils étaient sur le flanc nord 'ou droit) des armes de Wulf. Et quand cinquante milliers d'elfes arrivèrent de Gondolin, prévenus par le faucon, ils s'ajoutèrent à l'armée de Valinor. Deux cents milliers de Noldor étaient en haut de l'armée sauvage, et deux cent cinquante mille derrière les murs des havres. Un total de plus de quatre cent cinquante mille elfes (confirmé pa Legolas) se dressaient devant à peine soixante milliers d'ennemis. Ancalimë était sur son cheval, plus majestueux que les Mearas. Elle s'avança devant l'armée. Les cors resonant dans une musique, semblant chanter. La magie de Valinor...
La Valië ne voulait faire aucuns cadeaux aux Dudenlings. Les montagnards, apeurés de voir tant d'armées s'élevant devant eux et obnubilés par des pensées floues ne se rendirent pas compte que d'autres renforts arrivaient. Ancalimë ne laisserait jamais les montagnards survivre, même si il fallait les traquer jusque dans les sombres cavernes des monts brumeux. Alors, lorsque les chvaux s'élancèrent, déjà au pas, puis au trot, se mirent à galoper vers les dudenlings, leur destin était déjà sceller. Le chevaux étaient à cinq cent mètres d'eux, tandis que les portes du Mithlond s'ouvraient, un diplomate sortit. La Valië fronça les sourcils. Elle ordonna aux elfes de rester où ils étaient. Elle galopa vers le centre de discussion, écoutant ce qui se disait. Le Dudenling prétendait qu'il gagnerait. La Valië le regarda attentivement. Elle prit alors la parole, avant le diplomate:


- Bienvenue aux Havres roi des hommes, dit-elle sur un ton ironique. Je vous sommes de vous en allez, car une défaite et ue mort plus que certaines vous guettent. Vos guerriers ne tiendront pas, même si votre volonté y est devant quatre cent cinquante milliers d'elfes. Il en est de votre choix de décider, autrement nous vous ferons des adieux. Ne perdez pas la vie inutilement, ne gaspillez pas celles de vos hommes.

La bannière de Valinor flottait dans le vent, au bout de sa lance. Ses yeux étaient doux même en cette heure sinistre. Les mouettes criaient depuis les havres. L'homme de Cìrdan le charpentier la regarda alors, et tout d'eux s'échangèrent un regard soucieux. Il ne plaisait pas aux elfes de tuer des hommes, ni de guerroyer.


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Cìrdan
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Cìrdan


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MessageSujet: Re: Attaque sur Mithlond   Attaque sur Mithlond Icon_minitimeVen 22 Fév - 22:10

| Ne lisez pas les posts de travers s'il vous plait, il n'y a pour l'instant que 50.000 elfes aux Havres Gris, les 200.000 autres sont répartis sur la totalité de mes territoires merci de bien comprendre ça, je ne vois pas pourquoi on mobiliserait 450.000 elfes pour 50.000 barbares .... c'est un peu ridicule donc gardons un peu de réalisme dans tout ça s'il vous plait parce que ça n'a aucun sens .... pour tout autre message Hors Jeu, utilisez les Messages privés, ça sert à ça, merci d'avance et place au RP |


Les Falathrims étaient emplis d'allégresse car leur lointains cousins étaient apparus par-delà les mers pour leur apporter une aide précieuse dans ce conflit naissant à leurs portes. Les 50.000 soldats de la cité bandèrent leurs arcs et préparèrent leur première volée de flèches en attendant l'ordre de l'abattre sur leurs ennemis. Mais l'ordre ne vint pas car il était une chose qui répugnait les elfes plus que les orcs : la guerre et le sang d'autres peuples coulant sur leur pelouse d'émeraude. Concient de ce fait, le diplomate demeura humble et silencieux malgré la réponse qui lui fut faîte par le chef des barbares ou Dunlendings, comme ils étaient appelés dans le langage des Hommes. Les portes de Mithlond s'ouvrirent alors dans un cliquetis comparable à un grondement de tonerre. Une lumière aussi blanche que l'aube naissante se faufila dans la maigre ouverture. A la lumière du jour, une silhouette montée sur une monture blanche s'avança jusqu'au chef des assaillants. L'elfe était grand et majestueux comme l'était le reflet des Premiers-Nés d'Arda. Dans sa main droite, il tenait l'étendard de la maison de Cìrdan, représenté par un cygne blanc sur un fond bleu marin encadré de blanc. Dans sa main gauche, il retenait délicatement les reines de son destrier. Lui, était en armure d'argent au-dessus de toiles blanches recouvrant son corps pur. Un casque sur la tête, coiffé d'une crête en métal surplombé de plumes de cygnes. Seul son regard était visible sous ce casque. Un regard profond et intense qui ne manqua pas de se poser sur le Roi des Dunlendings sans craindre la moindre hérésie de sa part. Parmi les Falathrims, il était appelé Etanël, le protecteur du Port Sacré des Elfes d'Arda. Il était connu de maintes légendes elfiques et son courage l'avait conduit dans de nombreuses batailles aux côtés de son roi. En ce jour, il se tenait là devant l'ennemi. Ôtant son casque pour le coincé sous son bras gauche, il révéla son visage finement sculpté et le bleu intense de ses yeux. Une longue chevelure blonde tombait dans son dos et miroitait d'une lueur dorée dès qu'un rayon de soleil la caressait. Humble, même devant ses profanateurs, il s'exclama à l'intention du chef de troupes ennemi.

« Le roi de cette terre approche mon seigneur. Les hommes ne peuvent entendre l'écho de la terre aussi bien que les elfes et pourtant, je vous le dis, les renforts approchent. Le galop des montures font vrombir la terre et voilà que nos alliés se trouvent désormais à nos côtés. Notre humble roi ne souhaite la guerre ici et nul part ailleurs sur ses terres. Vous n'êtes nullement en position de force dans cette situation et vous ne le serez jamais en ce royaume car notre roi fut l'un des Premiers-Nés qui demeura en ce monde pour le bien des elfes. Il a vu et traversé chaque âge d'Arda. L'art de la guerre est une chose qu'il méprise mais qu'il sait manier à la perfection depuis des millénaires quand encore la vie de votre plus ancien aïeux n'était même pas encore chose faîte. Et détrompez-vous, l'anneau de feu, Narya, repose ici et protège chacun de nous de sa flamme éternelle. Il y a plus de magie en ces terres que vous n'en verrez jamais ailleurs ... aussi, avec tout ceci en tête, venez à reconsidérer votre position et acceptez dors et déjà votre défaite car votre désir d'attaquer cette cité est une insulte que notre Roi ne saurait tolérer ... »

Sur ces quelques paroles, le héraut adressa un regard au diplomate et lui tendit sa main afin de l'aider à se hisser sur sa monture. Quand se fut chose faîte, il fit reculer son cheval de quelques pas et ajouta ceci en s'adressant à toute l'armée de Dunlendings :

« Vous étiez des Hommes d'une grande valeur autrefois, je le sais car j'ai vu votre peuple naître et grandir plus loin à l'est. Aujourd'hui vous avez été corrompu par l'ennemi et de sa magie ensorceleuse vous souffrez éperdument. En vous présentant ici avec l'intention de tuer des innocents vous avez fait le pas de trop ... »

Le héraut s'arrêta car un cor lointain sonna comme le fracas d'une vague sur les rochers. Loin au nord, par le seul passage qui permettait à l'ennemi de fuir, une nuée blanche et argentée se présenta au plus haut d'une colline. Là, se tenait pas moins de 50.000 cavaliers commandé par un cavalier avancé à la chevelure de feu. Plusieurs étendards identiques à celui que portait Etanël flottaient dans les airs au-dessus de cette nuée. Cìrdan était revenu de la Forêt Noire à la tête de sa compagnie. 50.000 lances se tenaient prête à pourfendre l'ennemi et à le réduire en miette mais Cìrdan se détacha de sa cavalerie et galopa seul vers Mithlond. Sa longue cape d'un bleu marin flottait dans son sillon comme une vague lointaine. Son destrier blanc semblait aussi beau que le plus beau des chevaux du Rohan. Vêtu de son armure argenté et coiffé des plumes de cygnes royaux, il s'avança jusqu'à la ligne de cavaliers du Gondolin et s'arrêta aux cotés de leur reine pour lui adresser ses plus grands respects. Cìrdan était encore jeune et beau de visage, de corps et d'esprit; son regard d'argent était l'unique de tout Arda. Dans son infini bonté, il subsistait néanmoins une haine envers ceux qui osaient menacer son peuple. Lui n'avait que faire des guerres et les évitaient autant qu'il le pouvait mais il était une chose qu'il ne pouvait pardonner : la traîtrise. Hors les Dunlendings en étaient marqués des pieds à la tête jusque dans leur propre sang. Bafouer leur race pour servir celle des orcs était la pire d'entre elle. De ce fait, Cìrdan fit résonner sa voix majestueuse et douce à la fois sur l'armée qui avait osé le défier.

« Quelle idiotie a put vous conduire si loin de vos terres, Dunlendings ? Quelle folie a put vous duper à un tel point que vous n'aillez réaliser le risque qui vous attendait ici ? Je pleur votre ignorance et pleur votre traîtrise envers les peuples libres. Vous êtes encerclés et quoi qu'il advienne, vous êtes condamnés. Mais il est un acte qui rachèterait votre folie à mes yeux ... celui de reprendre votre place première, celle qui fut la place de vos aïeux en ce monde, aux côtés des Hommes. Servez de nouveau la cause qui fut la votre en des temps lointains ou bien périssez tous ici et maintenant. Cela sera la seule proposition qui tiendra lieu ici, en ce jour, et je n'accepterais aucune autre proposition de votre part car nul ne négocie avec la vieille âme que je suis. Ainsi ais-je parler, quelle est donc votre réponse ? »

Au terme de ce discoure, Cìrdan leva son bras droit en l'air, tenant prêt 250.000 cavaliers Noldors et Falathrims confondues à détruire l'armée de Dunlendings. Plus qu'un seul choix s'offrait à eux ... s'allier aux peuples libres ou bien périr ici et maintenant.
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Ancalìmë
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MessageSujet: Re: Attaque sur Mithlond   Attaque sur Mithlond Icon_minitimeVen 22 Fév - 22:56

Ancalimë, fille de Manwë, regarda ave une profonde amertume le roi des Dudenlings. La bannière flottait dans le vent. Tout comme le vieux Cirdan, l'art de la guerre lui avait toujours déplu, mais l'avait souvent appelée par nécessité envers son peuple. Comme lorsque Ungoliant, l'araignée géante détruisit les deux arbres, comme lorsque Gondolin fut en flamme. Elle prit une lente inspiration. Elle parla alors dans l'esprit de Wulf, tout d'abord des paroles elfiques qu'il ne comprenait pas, et ensuite, il crut comprendre:
*Votre tache a été de détruire le monde des hommes. Ces instants peuvent être révolus. Vous le savez Dudenling. Vous n'êtes pas de cruels barbares, mais des êtres de la Terre du Milieu. Ne reniez pas votre bonté, car ce n'est pas un mal. Les jours du roi sont arrivés. Les rejoindre serait sage. Vous êtes cerné Wulf, et vous le savez au plus profond de votre esprit. Ne mettez pas votre vie en cause. Car voici venir les armées de Cirdan le charpentier. Vous savez qui je suis et quels guerriers je porte ici, ceux de Valinor. A vous de m'écouter, je vous aurait prévenu. A Elbereth Gilthoniel! Silivrien pen ar miriel.*
Elle regarda alors le héraut parler, prévenant le Dudenling de partir au plus vite, avant que sa mort ne s'ensuive. Alors que le roi ne régissait pas, elle dit:


- Wulf vous avez été prévenu. Voici venir Cìrdan.

Elle regarda son cheval bouger sa queue avec excitation en se fouettant le dos avec. Elle retourna sa tête. Un cor lointain couvert par le fracas des vagues sur le rochers. Elle sourit. Son cheval s'ébroua. Ce fut alors qu'arriva Cìrdan le charpentier, à la chevelure rouge et à la tête de cinquante mille cavaliers. Ils finirent d'encercler les hommes sauvages. Le falathrim Cirdan s'approcha du roi et dit:

- Quelle idiotie a put vous conduire si loin de vos terres, Dunlendings ? Quelle folie a put vous duper à un tel point que vous n'aillez réaliser le risque qui vous attendait ici ? Je pleure votre ignorance et pleure votre traîtrise envers les peuples libres. Vous êtes encerclés et quoi qu'il advienne, vous êtes condamnés. Mais il est un acte qui rachèterait votre folie à mes yeux ... celui de reprendre votre place première, celle qui fut la place de vos aïeux en ce monde, aux côtés des Hommes. Servez de nouveau la cause qui fut la votre en des temps lointains ou bien périssez tous ici et maintenant. Cela sera la seule proposition qui tiendra lieu ici, en ce jour, et je n'accepterais aucune autre proposition de votre part car nul ne négocie avec la vieille âme que je suis. Ainsi ais-je parler, quelle est donc votre réponse?

Ancalimë avait un avis partagé sur la question posée à Wulf. Il serait certain que pour sa survie il accepterait le contrat proposé, pour ne pas dire imposé. Mais le tenir était d'une toute autre chose. Il serait d'une folie de penser que les Dudenlings lorsque repartis dans leur sombre contrées tiennent leur serment. Ancalimë regarda la soleil qui se levait de plus en plus haut. Le lune disparaissait de plus en plus, noyé dans la lumière du matin et n'était qu'une pâle lueur blanche. Les cavaliers de Valinor et de Gondolin ne semblaient eux aussi qu'une ombre dans la brume, mais menaçante quoi que l'on puisse dire et prête à attaquer tout mouvement traitre. La reine dit alors:

- Wulf! Je vous sommes de ne pas combattre. La mort n'est qu'une dure épreuve pour un être ancré dans le mal. Manwë ne vous pardonnerais jamais. J'ai pitié de votre peuple, et d'avec qui il... combat.

Elle jeta un regard rapide et soucieux aux ourouks-haïs, dépassés par les évènements. Les créatures du traître Curunir qu'elle avait pourtant apprecié dans sa jeunesse à Valinor étaient marqués à la main blanche. Leurs face noire et croûteuse était recouverte d'un lourd casque. Ils montaient de mauvaises créatures, des wargs. Leurs étendards étaient noirs, avec au centre, une main blanche immaculée ou encore ocre. Jamais on telle créature si maléfiquement crée ne pourrait devenir bonne. Elle ne savait pas ce que Cirdan avait pensé de faire d'eux, car les laisser aller librement en Eriador était une chose impensable. Les orques ne méritaient peut-être pas la mort, mais ils la répendait sur leur chemin, jusqu'à ce que la leur arrive.
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MessageSujet: Re: Attaque sur Mithlond   Attaque sur Mithlond Icon_minitimeLun 25 Fév - 22:08

| Pour quelqu'un qui voulait pas qu'on mette 3 jours à lui répondre ... voilà que 3 jours sont passés et voilà que tu n'as toujours pas répondu ( tu es passé samedi donc pas d'excuses ) je considère donc que Wulf ne répond rien et qu'il n'accepte donc pas la proposition que je lui ai faîte |


Le crépuscule était désormais tenace et la visibilité bien réduite pour qui ne possédait pas la vue des elfes. L'astre du jour avait disparut depuis bien une demi-heure sous le trait de l'horizon. Plus aucun envol d'oiseaux ne traversait le ciel du Lindon. Tout était si calme et si paisible que le bruit lointain des vagues eut été à lui seul capable d'endormir le premier venu qui l'aurait écouté trop longuement. Son regard argenté toujours plongé dans l'obscurité et fixant attentivement les milliers de barbares qui se tenaient en contrebas de sa position, Cìrdan laissa sa main gauche glisser le long de la crinière de sa monture. Wingë, c'est ainsi qu'elle se nommait en Quenya. Dans le langage des Hommes, Wingë voulait dire écume car le bel étalon était pourvu d'une robe d'un blanc aussi pure que l'écume et sa longue crinière ressemblait de loin à une vague déferlante lorsqu'il galopait au pas de course. Cìrdan avait chevauché tous ses pères depuis la création de Brithombar où par une nuit de printemps un couple de chevaux s'était présenté à lui sur le rivage. Ils étaient grands et beaux, de lointains cousins de la lignée de Nahar, la monture d'Oromë. Il les traita avec respect comme s'ils étaient ses plus grands invités alors le couple s'installa dans les écuries royales et devinrent les premiers parents de la longue lignée de chevaux des Falathrims. Mairumë, tel fut le nom que porta leur lignée dans le coeur des elfes des Falas.

Le temps passait et aucune réponse ne venait du roi des Dunlendings. Le regard du roi dévia alors vers la magnifique elfe qui se tenait à sa gauche. Les traits de son visage resplendissaient même dans l'obscurité. Ils lui rappelait les lointains rivages des Falas et les premières femmes de Cuivenen. Pourtant, il ne sut dire avec exactitude qui elle était. Il avait rencontré tant de gens dans son existence qu'il lui semblait perdre toute notion de souvenir par moment. Hors ce n'était présentement pas le cas. S'il l'avait déjà croisé par le passé, alors il aurait du ressentir une vague impression de déjà vu en croisant son regard mais se ne fut le cas. Intrigué, il entrouvrit ses lèvres et s'exclama à son intention:

« Il est des beautés en ce monde que je ne serais oublier pourtant la vôtre échappe aux profondeurs de ma mémoire. Serais-je sous le joug d'un enchantement, je ne le crois pas. Derrière vous se tienne les valeureux Noldor dont certains tinrent place d'amis dans mon coeur alors que d'autres y trônaient en ennemis mais ces elfes là ne sont d'aucun de ses deux sangs. A voir leur jeunesse et leur beauté, je doutrais qu'ils eussent longuement traverser les terres du milieu comme moi. Se pourrait-il que mes vieux voisins de Nargothron ou de la cité cachée mais néanmoins célèbre de Gondolin soient venus apporter l'aide au seul vivant des Premiers-Nés d'Arda ? »

Cìrdan perça le regard de la belle reine puis le dévia de nouveau vers l'armée qui menaçait les portes de sa cité. Les dés étaient jetés et les barbares ne semblaient à même de traiter de ce qui était convenu. Las, la voix de Cìrdan s'éleva par-dessus la terre et les murailles de la cité comme un puissant et doux vent d'est.

« Hado i philinn ! » ( lachez les flèches )

Un souffle s'éleva et une nuée argentée quitta Mithlond et fendit l'air sur un courte distance avant de retomber lourdement au milieu des Dunlendings. 50 000 flèches venaient d'être tirées par les arches des Havres Gris. Les rangs avancés de piquiers et d'arches ennemis n'eurent le temps de plisser leurs oreilles que les projectiles vinrent leur ôter la vie sans demander leur reste. Etanël tira sur les rennes de sa monture et partit au galop se placer derrière la compagnie du roi, au nord. Une bonne partie des premiers rangs de l'ennemi tombés, Cìrdan donna quelques instructions à la reine des Noldor de manière à coordonner efficacement la charge.

« Conduisez vos cavaliers sur leurs arrières et tuez les balistaires et troupes d'élites qui les protègent. Je chargerais avec ma compagnie sur le flanc droit de manière à décimer les derniers piquiers et archers. Nous nous réunirons ensuite au centre pour attaquer leur cavalerie. Donnez l'ordre de ne jamais stopper la cadence de course des chevaux de manière à disperser leurs troupes »


Après quoi, Cìrdan courba légèrement l'échine devant la reine Noldor et abaissa son bras droit, donnant l'ordre à ses 50 000 cavaliers de charger l'ennemis. Tirant sur les rennes de Wingë, il rejoignit sa cavalerie au galop et tira ses deux épées elfiques, Leithia et Gruitha ( respectivement Libérer et Terrifier en Sindarin ). Les Falathrims se déplacèrent avec une telle célérité que leur charge fut presque aussi rapide que le fracas d'une vague sur la roche. Des éclats de fer retentirent dans tout le Golf de Lune. Les 50 000 lances pourfendirent l'avant garde barbare et continua sa chevauchée au milieu du troupe pour atteindre le bloc des fantassins qu'elle dispersa par la puissance de sa charge. Les cavaliers elfes tirèrent alors leurs épées et tranchèrent tout ce qui put passer à leur portée. Du haut des murailles et dans les tours qui la constituaient, une centaine d'elfes tirèrent avec leur précision proverbiale sur la cavalerie ennemie, espérant en faire tomber autant qu'il le pourrait.
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MessageSujet: Re: Attaque sur Mithlond   Attaque sur Mithlond Icon_minitimeMar 26 Fév - 3:51

//En fait je n'avais pas été plus loin que le message d'Ancalime, et puis ... Bah c'est une incompréhension ! //

Wulf comprit trop tard qu'il avait été abusé. Pourquoi le grand dragon lui avait-il donc dit que si il s'attaquait au port elfique, il trouverait une cité vide alliée des Rohirrims et de grandes richesses pour nourrir son peuple ?
A présent il venait de voir 15.000 des siens mourir dans une seule charge. Malgré tout, il lui fallait réagir et ses archers derrière ses lanciers vinrent sur le flanc des cavaliers et les brisèrent en un petit lieu. Ses barbares d'élites combattaient avec rage mais ne valait pas plus que les Noldo. Il fit tirer ses catapultes, ce qui eut pour seul effet de faire tomber quelques cavaliers. Puis il comprit trop tard que c'était déjà perdu. Il jeta toutes ses troupes dans la mêlée, attendant la mort dans l'honneur et la rage.
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Ancalìmë
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MessageSujet: Re: Attaque sur Mithlond   Attaque sur Mithlond Icon_minitimeMar 26 Fév - 9:33

La Vala comprit avec tristesse que le roi des Dudenlings avait refusé la proposition de Cìrdan. Elle crispa sa main sur les rennes de son cheval. Le vieil elfe venait de parler, tout proche d'elle. Elle eut un large sourire, mais en dit rien. Il était évident qu'elle n'avait jamais rencontré Cìrdan, ayant passé la majeure partie de sa vie à Valinor, à Gondolin ou encore dans les profondes combes des forêts tels que Fangorn ou Vert-bois-le-grand. Aussi, les elfes qu'elle tenait en lignes derrière elle étaient de Valinor, de ceux qui quittèrent le Beleriand à sa fin il y a longtemps. Honteux de Fëanor, ils s'en furent sans leur roi. Elle s'arracha de ses pensées. La bataille venait d'être lancée.
Elle vit virer de direction à son cheval puis galopa à toute vitesse. Elle planta la bannière dans le sol en signe de ralliement. A cet instant, la brume disparut et les armées elfiques étaient entièrement présentes. Sous les yeux écarquillés des Dudenlings et des ourks-haïs, il s'avancèrent doucement, au pas. le cor retentit une dernière fois, cette fois couvrant le fracas des vagues. Cette fois menaçant et avertisseyr. Il ne leur plaisait pas de tuer des hommes ou même des orques, mais lorsqu'il fallait défendre leurs terres ou celles de leurs alliés, ils étaient maître en cela. Le sabots des chevaux frappèrent le sol, les chevaux s'ébrouèrent. Dans un grand bruit de métal, toutes les épées sortirent de leur fourreau. Aucun trait ne tomberait de leur côté aujourd'hui. Les cavaliers galopèrent vers le flanc de l'armé, opposé aux falathrims. Il virèrent de cap, frôlant les premières lignes. Ils galopèrent jusqu'à l'arrière de l'armée et reduisirent en miettes deux catapultes. Ils foncèrent sur les manoeuvreurs, les menant à la mort. Déjà quinze milliers étaient tombés dans la seule charge de Cìrdan. Les Noldor, contrairement aux Teleri ne s'achrnèrent que sur les ourks-haïs. Les lances se brisaient dans les plastrons de fer noir, les têtes tombait. La reine était restée en arrière de son armée, près de la bannière. Dasns un geste de la main, elle ordonna à ses guerriers de se retirer. Ce qu'ils firent facilement. Ils encochèrent une unique flèche. Une vollée de vingt mille passa des premières lignes jusqu'au Dudenlings. Puis le deuxième ligne, jusqu'à la dernière. Cette manoeuvre permettait d'économiser plus de traits que dans une unique vollée. Les armées des Dudenlings étaient bientôt défaites. Alors la reine retira son casque et le jetta au sol. ELle prit sa lance et son épée. son cheval rua ses pattes avant. Un grondement de tonerre retentit, signe de l'arrêt de mort des Dudenlings. Peu d'entre eux étaient tombés.
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MessageSujet: Re: Attaque sur Mithlond   Attaque sur Mithlond Icon_minitimeVen 29 Fév - 22:00

| Je suis desolé Wulf, mais je trouve qu'on attend trop et j'ai envie de RP alors je met fin à tout ça, tu pourras continuer ailleurs avec le peu qui te reste de barbares sous la main |

Les charges combinées des Falathrims et des Noldors furent terribles. Nombreux furent les barbares qui tombèrent alors que le maigre restant de leurs frères fuyaient aussi loin qu'ils le pouvaient de la bataille. Les épées elfiques tranchèrent et ôtèrent la vie au trois quart de l'armée. Cìrdan aurait très bien put demander à ses troupes de suivre à la trace l'ennemi et de le supprimer quand il se serait crut loin du danger mais le roi de Lindon n'était pas un de ces elfes dont la rage entraînait une soif de sang inébranlable. L'affront avait été lavé et son armée avait assez enduré jusqu'ici. On comptait 4 000 elfes tombés dans ses rangs ... une perte irremplaçable au plus profond de son coeur. Du haut de sa monture, Cìrdan galopa jusqu'au roi barbare retranché au milieu d'un petit groupe d'hommes. Une seule de ses deux épées en main, il fixa son ennemi de son regard si profond et si intense qu'il semblait à même de trancher le coeur et l'esprit de celui qu'il regardait.

« Partez, vous et le restant de vos hommes. Trop de sang a déjà coulé en ces terres et je ne tolérerai qu'il n'en coule d'avantage ici ou ailleurs. Emportez avec vous ce que vous pourrez des morts de votre camp, les autres seront brûlés avec l'honneur qu'il est dû à n'importe quel être de ce monde. Partez et ne reposez plus jamais le pied dans mon royaume ou bien revenez seul pour pleurer et vous faire pardonner du mal que vous aurez apporter au gré de cette folie sans nom »


Ces nobles paroles prononcées, le restant de la cavalerie se regroupa devant les portes de Mithlond. Etanël revint alors au galop auprès de son roi et lui adressa ses plus humbles salutation. Cìrdan y acquiesça et fit suivre ses directives à ses généraux de manière à ce que les corps d'elfes tombés au combat soit emmenés dans la chapelle dressée en l'honneur d'Ulmo, prêt du port, que les engins de sièges de l'ennemi soit démontés et le bois acheminés dans l'entrepôt du port ( probablement pour l'entretient futur de la flotte ) et que les 50 000 archers de la cité soit placés sur les tours et les murailles du mur d'enceinte des Havres Gris pour le restant de la nuit. Une fois les tâches urgentes réparties et son peuple à l'oeuvre, le roi lança Wingë au trot jusqu'à la reine Noldor face à qui, il mit le pied à terre et se courba respectueusement en guise de remerciement.

« Votre aide fut plus que précieuse en ce lieu, je vous en suis redevable. Si aucune affaire ne vous retient, permettez-moi de vous offrir l'hospitalité de ma demeure aussi longtemps que vous le désirerez aussi bien à vous qu'aux humbles Noldors qui vous accompagnent. Je ne puis toutefois rendre la monnaie de cette aide sans connaître votre nom, gente Dame .. »


Sa longue cape d'un bleu nuit devenu noir sous le joug du crépuscule, Cìrdan se courba une nouvelle fois et joignit ensuite ses deux mains à hauteur de sa taille tout en contemplant le regard de son invitée.

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Ancalìmë
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MessageSujet: Re: Attaque sur Mithlond   Attaque sur Mithlond Icon_minitimeLun 3 Mar - 12:39

Ancalìmë resta sans voix. Ses troupes n'avaient perdu que 2000 soldats d'entre eux. Cela pouvait n'être que peu, mais c'était une perte intolérable et irremplacable. On eut dit qu'en terre du millieu de ces jours, on ne se souciait pas des pertes qui pouvaient parvenir aux armées, car on eut l'impression que la devise coutimière était "Ce n'est pas grave, nous en aurons bientôt d'autres et nous irons de nouveau au combat!". Elle chassa cette sombre pensée de son esprit et prit conscience de ce qui l'entourait. Des cadavres depecés, estropiés et piétinés gisaient sur le sol dur de Mithlond. Tandis que les armées des Duidenlings étaient en déroute, laissant tout ce qu'il pouvait derrière eux à la colère des elfes, elle les regarda. Quel mensonge avait-il put les amener si loin de leurs terres? Quelles fourbes paroles ont pu les convaincre de s'attaquer aux ports elfiques? Elle n'en savait pas, mais devinait bien. ne sombre terreur ancienne avait dupé leur coeur, les poussant à sa cause: allez tuer et combattre le plus de personnes. Hélas ou fort heureusement, les attaquants furent défaits. Le soleil venait juste de se montrer entier. Elle planta sa lance dans le sol, essuyant s amain ensanglantée sur son plastron. Tandis qu'un beau cheval monté de Cìrdan s'approchait d'elle, elle leva la tête. Cìrdan lui parla alors:

- Votre aide fut plus que précieuse en ce lieu, je vous en suis redevable. Si aucune affaire ne vous retient, permettez-moi de vous offrir l'hospitalité de ma demeure aussi longtemps que vous le désirerez aussi bien à vous qu'aux humbles Noldors qui vous accompagnent. Je ne puis toutefois rendre la monnaie de cette aide sans connaître votre nom, gente Dame...

Elle le regarda quelques secondes puis dit d'une voix douce, dans la lumière du matin:

- J'accepte votre hospitalité, qui est la bienvenue. Je me nomme Ancalìmë, ou encore selon le langage des hommes "la plus brillante". Mais ne parlons pas de cela. Me bateaux, étant inutiles vous sont donnés, il me serait impossible de les trainer dans la végétation et les rocs jusqu'à Gondolin. Je crois moi connaître le votre. Cìrdan le "faiseur de bateaux" si ma mémoire ne me trompe?

Elle soupira, puis ordonna d'une voix faible à ses troupes de se rallier. Ils camperaient plus au nord dans le Forlindon. Les havres étaient peu être grands mais pas assez pour autant d'habitants.
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Cìrdan
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MessageSujet: Re: Attaque sur Mithlond   Attaque sur Mithlond Icon_minitimeMar 4 Mar - 14:55


Cìrdan fit quérir deux des maîtres de sa forteresse. Quand ceux-ci furent enfin à ses côtés, le roi les salua dignement et donna au premier pour instruction de conduire Ancalimë là où elle le désirerait pour se reposer elle et les fiers Noldors qui l'accompagnait. Quant au second, il lui demanda de bien vouloir soulager Wingë et de le ramener dans l'écurie royale pour qu'il y prenne tout le repos mérité. Une fois ces quelques instructions établies, il se courba salutairement devant les paroles de son invité et lui répondit de sa voix douce et mélodieuse:

« C'est bien le nom que je porte depuis Cuivenen, Dame Ancalimë, bien que parmi les Noldor on m'appela Nowë »


Un messager s'approcha du roi et se courba poliment devant lui. Quand cette salutation lui fut rendu, il se redressa et informa le roi que la grande reine des Vanyar et des Eldar se tenait devant les portes de la cité. Cìrdan fut premièrement surpris de savoir une telle personne auprès de lui mais l'exceptionnelle journée qui venait de s'écouler lui rappela que bon nombre de surprises attendaient encore le monde et sa longue existence. De ce fait, il congédia son messager et se tourna une dernière fois devant sa première invitée pour lui adresser ses plus humbles remerciements.

« Que les Valar vous bercent de leur grâce infinie pour le don et l'aide que vous m'avez porté. Je n'oublierai aucun de ces deux actes, sachez-le. Cet haut représentant de ma Cour vous conduira où vous le désirerez, vous n'aurez qu'à le lui demander, il est à votre service le temps de votre séjour parmi nous. Je dois maintenant m'éclipser, veuillez m'en pardonner mais des funérailles sont à préparer et j'ai ouïe dire qu'on m'attendait en un autre lieu. Que les Falathrims demeurent à jamais en votre coeur, eux qui demeureront vos alliés »


Sur ces paroles, Cìrdan posa une main contre son front et la leva ensuite vers le ciel dans l'antique salut des terres du Bélériand. Tournant ensuite sur ses talons dans la houle virevoltante de sa longue cape bleu nuit, il prit la direction des portes de la cité pour y accueillir comme il se devait une reine dont il n'avait entendu que les chants conter sa beauté.

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