Arriver. [Libre]

Kir-Thelassis aimait voyager et en particulier en bonne compagnie, leur voyage se passa sans encombres et cela ne déplut pas à la jeune femme qui avait grandement besoin de se sentir en sécurité mais aussi avoir un entourage plus calme.
Il traversèrent tout d'abord des terres jusqu'aux Monts Brumeux, cette partie du voyage qui aurait pu s'avérer plus que dangeureuse fut calme mais Kir ne baissa pas pour autant sa garde. Quelques fois elle jetait un coup d'oeil en arrière pour s'assurer qu'ils n'étaient pas suivis mais elle remarqua rapidement que deux Hommes se détachaient du groupe et restaient en arrière pour surveiller l'endroit. Elle souriait, excellente technique mais elle pouvait parfois défaillir, alors l'elfe se tint plus avant restant aux côtés de Revan ainsi que d'Isoriand. Lorsque quelques fois les Hommes du Nord se riaient de Thirit, son visage s'assombrissait, il était que trop malin pour ne pas envoyer ses Hommes, il ne les envoya peut-être pas mais elle savait que si jamais elle recroiserait sa route, il ne l'écoperait pas. Il rassemblait ses effectifs pour mieux repartir et puis, elle ne lui était d'aucune utilité, c'est en tout cas ce qui lui semblait. Elle se reposait grandement et lorsqu'on lui proposait de la nourriture très souvent elle se rétractait, elle n'aimait pas beaucoup manger et cela avait le don d'étonner beaucoup de monde. Elle disait, pour excuse que ses années d'exil lui avaient apprit à ne manger que quand cela lui était réelllement nécessaire et encore, dans la mesure du possible elle ne mangeait guère.
Lors d'une belle matinée, le soleil levé depuis à peine une heure probablement, Isoriand lui montra un cours d'eau non loin du campement mais protégé de tous regards. Elle le remercia du fond du coeur et alla se détendre un peu dans l'eau avant de reprendre la route. Alors qu'elle se baignait dans l'eau elle put remarquer quelques traces sur son corps de blessures. Elle soupira, puis retourna auprès du campement laissant place aux hommes, en route elle ne s'arrêtait que très rarement et le fait qu'elle se promène pieds nus étonnait tout autant ces rodeurs mais elle, au contraire en riait davantage. En route, elle s'arrêtait, jamais très longtemps pour cueillir quelques herbes, certaines lui servaient à guérir quand à d'autres pouvaient être très nocives pour son entourage, une fois celles-ci correctement préparées.
C'est donc à ce moment qu'ils avançaient le mieux et le plus rapidement, elle s'était peu à peu attachée à la compagnie de ces Hommes dont elle apprenait beaucoup et qu'il d'elle aussi tiraient beaucoup d'enseignements ; ils approchaient peu à peu de Fondcombe et lorsqu'elle entrevit la creu où se trouvait la maison d'Elrond, Kir frissonna. Elle s'était trouvée ici il y a peu de temps, elle avait rencontré son amie la reine de Nevrast et avait combattu en compagnie de Thirit, Hanna et son fils. Elle vit quelques traces de leurs pas incrustés à jamais dans cette terre, et son visage à nouveau s'assombrit.
Ils passèrent près d'un Homme allongé dans l'herbe, il était endormit, son cheval était près de lui docile, il broutait quelque herbe aux alentours. Alors Kir qui ne lui avait prêté grande attention ouvrit des yeux ronds, se retourna et regarda derrière soi. Elle murmura un nom incompréhensible et courut vers l'homme allongé. Elle avait un large sourire aux lèvres et quand elle fut près de lui, elle lança un clin d'oeil au cheval qui semblait la connaitre. Et, l'elfe sortit son épée et la mit sous la gorge de l'Homme qu'elle connaissait bien et triomphante elle brisa le silence.

- Quand on est bon guerrier on ne se dispose pas ainsi à une horde de soldats sauf si l'on veut mourir. Surtout par les temps qui courent.

Le rodeur ouvrit les yeux et Kir, le visage illuminé par son sourire rangea son épée.

- Quel bon vent nous fait nous croiser notre route !
Avec l'aide de ces hommes du Nord je m'en suis allée de la Compagnie Noire, laissant derrière moi rien que mon fils. Pardonne ma bêtise, voici Revan, Chat Parlant serviteur des Istari, un grand ami et là-bas Isoriand, ce sont ses Hommes, un grand ami aussi.
Mais dis moi ce que tu fais là ?!

L'elfe avait montré le Chat en compagnie de l'homme de l'autre côté en les invitant à s'avancer. Sa figure maigre laissait percer les rayons du soleil, Kir avait ses yeux verts largement ouverts et montraient un enthousiasme énorme à la vue de son ami. Elle avait vécu bien des choses avec lui et cela lui faisait un bien fou de le revoir. Elle baissa son regard et son visage terne refit surface, quelque chose pourtant la préoccupait et personne ne pouvait se douter de ce que c'était. Le regard un peu hagard mais contrôlé et ayant l'air joyeux, Kir regarda ses amis l'un après l'autre. Attendant une réaction quelconque.

-Euh ... je fais comme d'habitude, je voyage... tous les Licans sont à Minas Thirit ils prennent du repos ... et ben moi je profite de leur absence pour voyager... je suis très heureux de te revoir!.

Il fit quelques pas vers l'avant et dis de nouveau avec un ton plus calme.

-Alors Revan et Isoriand ... je me présente Saresh Idden rodeur du nord chef des Licans. Et hum.. j'aimerais savoir chat parlant connais tu Malif ??? c'est un vieille ami à moi, un Istari.

La brise frappait les arbres et les décombres au sol. On aurait dit que toute vie avait disparu plus de petit animaux, mais... il y avait toujours des elfes sur les remparts.

-Bon c'est dommage que vous m'ayez tiré du sommeil aussi radicalement, car là, j'ai extremement faim... je pêcherais tout à l'heure, alors maintenant ou allez vous ??? j'ai repris le gout de l'aventure à la place de la guerre.

il y avait un soleil de plomb ici. C'était assez rare, car Fondcombre est asser isolé par les montagne et tous ses arbres.Mais Saresh passa ce détail il attendit la réponse de Revan.

(Désoler d'un si petit post (aucune inspiratio nse matin.) et al faut que je parte encourager ma soeur ou cheerleader. Vive saint-Charle Garnier (et suicidons nous avant de partir XD...))

(J'ai pas eu le temps de relire j'ai éditer mais bon il reste quelques fautes.)

Nevrast ??? ah.. oui , Le royaume de Turgon et de Elenwë.Un souvenir le prit soudain, oui, il se rappela le jour où Kir et lui étaient en mordor et que Elenwë était venue avec des centaines d'hommes les aider en même temps il se rappella de ses blessure faite par les Ulairës. Il dit finalement après une courte reflextion.

-Ah.. oui Nevrast... puis-je vous accompagner ??? j'en profiterais pour dire un petit bonjour à Elenwë.

Des craquements dans les bois se fit entendre ont entendit un hurlement.

-SARESH!!!

-Ah... bon sang quoi Boris!

-Eu... Mazal est tombé dans la rivière!

-Et...

-Il ne sait pas comment nager...

-Et ben sort le de l'eau abruti!

Il se retourna vers Kir de nouveau.

-Oui il ont insister pour venir avec moi... Pf... quelque fois je me suiciderais avec eux...

Il siffla puis Belefor se leva. Il attrapa la bride et avanca encore un peu.

-Vous penser rester à Fondcombre longtemps ???


Il avait demandé car il ne s'était pas beaucoup reposer.Il semblait fatigué mais il ne le laissait pas paraitre. C'est sur que avec l'entrainement qu'il avait, il pouvait tenir 5 jours sans dormir. Le vent lançait de nouvelles rafales encore plus fortes. Soulevant la cape de Saresh. Il sentit que Revan ne lui faisait pas totalement confiance.Par la façon qu'il avait répondu.

Saresh voyait très bien que Isoriand le prenait pour un coeur de glace qui pense uniquement à lui. Mais c'est normal avec la vie qu'il avait eu. Boris était un fier combattant pouvant passer des semaines semaines dans les bois. Tous les Licans (en passant ce n'est qu'un nom le seul homme-loup c'est moi.) Avaient été former par Saresh d'une durée de 45 ans ensuite 20 ans de batailles.Il les prenait jeunes comme son père adoptif lui avait appris à manier les armes à survivre des semaines et même des mois dans les pires endroits et avec tous ses sens de loup il pouvait détecter casiment n'imorte quel monstre à des kilomêtres.Mazal était lui aussi un bon combattant un grand général de Saresh son seul défaut l'eau... et à la taille de boris et à la force de ses bras il savait s'occuper de Mazal alors Saresh n'avait rien à s'inquieter.Et il ne laisse jamais passer un sentiment dans son visage le seul défaut qu'il a qui est vraiment grand il est colérique à un point! À Minas Thirit l'ancienne demeure de tous les Licans il pouvait s'occuper d'eux il vivait là-bas autrefois ! 5000 licans se connaissant tous il avait peu de chance qu'il leur arrive quelque chose.


- Faites vous un voyage discret ? car si c'est le cas, seulement 45 licans viendraient. nous sommes une grande famille et avons de la misère à gérer tous ça. Après toutes les guerre que nous avons faite il faut les laisser se reposer mais moi j'ai le gout de l'aventure c'est pour ça que je suis la... il y a seulement mes 45 capitaines que je connais depuis l'enfance qui partagent le même amour de la nature et du voyage, je vous passe les détails.

(bon je suis attendu pour aller voir dans une galaxi près de cher vosu 2 je corige tous à leur bye!)

Kir-Thelassis était restée silencieuse, elle voulait observer les réactions des Hommes du Nord et de Revan avant de parler. Elle comprenait tout de même la méfiance de ceux-là envers Saresh.
Elle sourit largement quand elle entendit qu'il avait pris goût pour l'aventure et non plus la guerre, bien que n'y croyant pas vraiment l'elfe savait qu'avec Saresh on ne manquait pas d'action.
Son visage s'illumina un peu lorsqu'elle entendit le nom de Nevrast, elle allait revoir sa chère amie ! Et puis elle était sûre de rester en sécurité là-bas alors non, aucun problème pour y aller.
C'est alors que débarqua de derrière quelques arbres un Homme, un soldat bourru de Saresh vu la façon dont il lui adressa la parole, Kir-Thelassis le connaissait, de vue. La jeune femme rit de bon coeur en écoutant ce qu'avait à dire Boris et sourit malicieusement à la remarque du jeune Lican. Mais elle ne poussa once de voix, toujours silencieuse elle écouta ce qu'avaient à dire ses nouveaux amis.
Ainsi Isoriand comptait partir dès le lendemain matin et cela plus à l'elfe, plus tôt ils y seraient mieux ce serait pour eux. Alors une brise se leva, elle espérait que la pluie ne tomberait pas le jour suivant car il n'y a rien de pire que de marcher dans la boue surtout lorsqu'on est pieds nus. Le froid et l'eau combinés au vent, cela déplaisait fort à Kir-Thelassis lors d'un voyage. Elle approuva d'un signe de tête le rodeur (Isoriand) pour lui annoncer qu'elle serait du voyage et qu'elle n'avait aucune suggestion.
Chacun des Hommes semblaient pensifs et Kir brisa enfin le long silence dont elle avait fait preuve.

- Bien mes chers amis, oui je serais du voyage. Elenwë est mon amie et je pense qu'elle voudra bien nous accueillir et qu'elle le fera avec joie même.
Si cela ne vous dérange pas je pense que plus tôt nous irons nous coucher mieux ce sera, je suis étrangement fatiguée.

Elle sourit, non pas d'un sourire joyeux mais de celui que l'on fait lorsque l'on se sent mal à l'aise et que l'on ne sait plus quoi ajouter, et regarda Revan. Elle lui avait fait confiance et elle savait qu'elle pouvait continuer d'en faire autant et cela de même pour son ami Isoriand qui s'était montré très généreux envers elle. Qu'en était-il d'elle maintenant ? Elle se posait des centaines de questions et bien que ravie de la rencontre qu'elle venait de faire, celle d'un ami, elle voulait se retirer pour réfléchir. Le visage assombrit depuis la veille Kir avait perdu ce sourire constant qui autrefois illuminait sans cesse son visage, il avait fait place à une figure mature et sérieuse, peut-être un peu trop ...
Elle se tourna vers Isoriand, observant ce rodeur du coin de l'oeil sans lui adresser pour autant la parole, l'elfe avait ce défaut (ou pas) de regarder les gens avec insistance et de n'en décrocher le regard que lorsqu'elle apprendrait ce qu'elle saurait. En l'occurence ce regard tenace ne dura pas longtemps et attendant une réponse de sa requête, elle fit un pas en arrière. Il lui fallait aussi se retrouver seule pour s'entrainer.

- Pas un chat un loup... l'animal de conpagnie de mon ami Malif un Istari comme je l'avais dit tout à l'heure.Et je parle à n'importe quel animal je comprends leur langue. Et quand je me réveille je suis un moulin à parole mais ensuite je ne parle plus quand j'ai vécu quelque choses hors du commun je le dis sinon je me tais... Et je doute que Isoriand était né quand les Licans ont été formés ils ont été recueillis il y a 80 ans.Tous des dunedaìns comme moi. Et à la tonne de choses étranges que j'ai vues un chat parlant n'est pas extraordinaire. Sur cela bonne soirée car je vais rattrapper quelques heures de sommeil.

Il se retourna et partit dormir. Le soleil commençait à descendre il s'endormit rapidement de nouveau avec Belefor. Il reva à un rêve basique il marchait près d'un cours d'eau et c'est tout.

Le serviteur des Istari fit sourire l'elfe, ainsi, il trouvait Saresh simplet ? Kir-Thelassis riait intérieurement en suivant la discussion entre les deux êtres si différents. Elle regarda Isoriand s'éloigner d'un oeil distrait, puis elle se retourna vers ceux qui parlaient encore.

- Soit, Saresh, puisque tu es du voyage, je te fais confiance, demain dès l'aube sur le qui-vive. Nous faisons, certes, un voyage des plus discrets pour éviter que quiconque ne nous retrouva facilement.
Revan ... non rien.

La jeune femme avait semblé songeuse, elle avait fait une courte pause après avoir prononcé le nom du félin, visiblement elle voulait lui dire quelque chose mais rien n'en sortit et finalement elle se renfloua.
C'était un trait de caractère typique de l'elfe parler et finalement ne rien dire mais son regard habituellement en disait plus long qu'elle ne le faisait paraitre.
Saresh se retira, Kir sentit alors la brise, elle frissona soudain glacée et s'en alla dans le sens contraire de son ami. Elle avait baissé la tête et s'éloignait dans la direction d'un réhaussement plat dans les montagnes qui entouraient Fondcombe. Après une courte durée d'escalade, l'elfe finit par trouver l'endroit qu'elle avait repéré. Autour d'elle des roches mais en-dessous un simple plat d'où elle voyait l'horizon. Elle s'asseya par-terre sur la bande de cailloux et regarda au loin. Le coucher de soleil était magnifique, les reflets rouges orangés dans le ciel étaient incroyables. De l'autre côté, le ciel était violacé et à l'Est le ciel était déjà de ce bleu nuit profond avec des étoiles parsemées dans celui-ci. Le spectacle était charmant et l'elfe bien qu'habituée à ce genre de tableau était charmée. Le vent avait dégagé son visage pâle, de ses cheveux dorés et bouclés et le soleil perçait ses yeux verts et les rendait encore plus éclatants que d'habitude. Elle prit une profonde inspiration et commença à chanter un chant elfique des plus anciens, celui qu'elle aimait le plus. Ce chant s'éleva dans les airs et son coeur aussi, il traversa l'horizon, les forêts et les montagnes, les lacs et les mers pour retrouver son fils. Elle le gardait dans son coeur et sa pensée était constamment tournée vers lui. De chaudes larmes coulèrent sur ses joues, elle les essuya mais ses yeux se remplissaient au fur et à mesure que le chant avançait. Mais son regard restait le même, celui d'une personne qui avait vécu et vu des horreurs et qui essayait de les oublier sans pour autant y arriver, celui d'une personne au coeur déchu et déchiré mais qui essayait de le reconstituer. Une personne triste et terriblement seule. La guerrière était sage et se détachait toujours d'un groupe si elle sentait qu'elle allait faillir et pleurer soudainement, et encore une fois c'est ce qui se passa. Elle ne voulait pas que l'on voit ce qu'elle éprouvait car trop souvent cela lui manquait de risquer sa vie.
Elle chantonna longtemps encore, ne pouvant dormir, son esprit préoccupé par des questions. Elle songeait au voyage du lendemain, à sa nouvelle rencontre avec son amie.

Les yeux fatigués et la voix échauffée, Kir-Thelassis s'arrêta de chanter, elle avait cette impression bizarre que quelqu'un ou quelque chose l'observait. Alors qu'elle était en train de penser, ses soupçons s'avérèrent vrais, en effet elle entendit un bruit de pas nus de quatre membres contre les pierres dures. Elle connaissait ce bruit car elle même marchait pieds nus ... La jeune femme se retourna et comme le soleil avait disparu derrière l'horizon, elle était plongée dans le noir et elle vit des yeux s'illuminer, des yeux bleus globuleux. La guerrière avait pris peur mais ne cria pas, elle se leva et avala de travers sa salive. Ces yeux à l'air si désemparé lui firent palpiter le coeur à grands coups, ses yeux d'elfe lui dessinèrent la forme frêle de l'ancien hobbit.
Elle se calma, ne dégainant pas sa lame elfique qui pendait et vacillait dangeureusement sur sa ceinture de cuir. Trop loin pour être touché, la créature parla. Elle (la créature) avait une voix particulière et qui changeait de temps à autre comme si elle avait une seconde personnalité cachée sous soi, un double de son esprit. La voix parlait et Kir-Thelassis demeurait immobile de crainte de se faire attaquer par celle-ci si jamais elle faisait un faux mouvement. Mais lorsque Sméagol parla d'avoir mal, la jeune femme frissonna, ah oui ... oui, elle avait mal.
Alors, d'une voix assurée mais méfiante, l'elfe dit à l'encontre de la créature.

- D'où est-ce que tu sors ?
Pourquoi est-ce que je te dirais la raison pour laquelle je pleurais et chantais ? Oui ... oui j'ai mal mais pourquoi te dévoilerais-je mes sentiments ?

Le regard ténébreux et sévère de Kir-Thelassis n'étaient pas très voyant mais ses yeux s'illuminèrent quelque peu, de sorte qu'une faible lueur les faisaient entrevoir dans cette nuit sombre.
Éprise de pitié pour la maigre créature, elle se radoucit mais resta que le qui-vive, les mains tremblantes elle farfouilla dans son sac et y trouva un reste de nourriture qu'elle gardait avec soi.

- Tiens, mange. C'est bon, ne t'inquiète pas !

Après un moment, la créature se décida à prendre ce qu'elle lui tendait et Kir regarda la "chose" manger goulument la viande qu'elle lui avait tendu. Curieuse et à la fois distante, l'elfe se rassit sur un caillou les coudes sur ses jambes et les mains croisées, elle avait l'air d'un garçon avec de longs cheveux. Ses armes brillèrent sous l'éclat de l'astre de la nuit et l'elfe se remit à parler mais doucement

- Qui es-tu ? Tu sembles perdu ... viendrais tu de loin ? Je n'ai jamais vu de créatures en ton genre !

Elle se tut, laissant place à ce silence que la nuit vous réserve, calme et pourtant si dangeureuse, la seule chose que pouvait espérer l'elfe s'était de ne pas être attaquée. Car bien que frêle la créature pouvait être très violente, mais ça, elle ne le savait pas.

Kir-Thelassis après avoir donné la bout de viande au Hobbit maigrelet le regarda manger sa viande, il ne faisait aucune preuve de civilité mais cela n'inquiéta pas l'elfe. Elle sortit une gourde lourde et en cuir aussi et but quelques gorgées avant de ne se reprendre à regarder Sméagol. Oui, c'est ainsi qu'il se nommait lui même, il jurait constamment sur le précieux, Kir pouvait aisément deviner de quoi est-ce qu'il parlait mais elle préférait prendre l'histoire de l'anneau comme une légende. Mais pourtant ... Elle entrevit des dents aiguisées qui déchirèrent la viande, et de cela elle frissonna à nouveau. C'était une créature qui la rassurait peu, et étrangement, elle restait sans cesse sur ses gardes, mais à la façon des elfes c'est à dire qu'elle faisait mine de ne pas craindre Sméagol et de détacher son attention de lui.
Alors qu'il finit de manger, il se jeta aux pieds de l'elfe qui se leva d'un bond regardant la créature avec effroi, elle se calma rapidement et rit même de sa bêtise. Il fallait l'aider et non pas le craindre !
Il recommença à parler mais cette fois-ci, Kir entrevit sa seconde part : Gollum, il prononçait ce nom en crachant à moitié et cela ne rassurait pas moins la guerrière. Et il raconta son histoire triste et qui ramena l'elfe à avoir pitié de cette créature, mais ce n'était pas pour autant qu'elle lui fit entièrement confiance, elle se promit de ne jamais avoir à rencontrer l'Anneau ... le précieux dont parlait Sméagol. Et il se mit à sangloter avant de terminer l'histoire de son triste sort. Alors Kir-Thelassis aussi parla, plus brièvement mais avec grande douceur et la sagesse dont elle faisait preuve de temps à autre se ressentait dans sa voix.

- Bien, tu es excusé, si on est amené à se rencontrer de nouveau, jure moi de ne pas avoir à te surprendre.
Oh, et puis tant pis.
Je ne pense pas pouvoir t'aider mais je ne te tuerais pas si tu fais preuve de droiture et que tu ne me trahiras pas.

Kir était assise à nouveau, observant toujours ces grands yeux pâles qui se dressaient devant elle. Elle ne savait pas trop comment s'y prendre avec Sméagol mais elle considérait avoir fait un juste choix.
Alors elle se releva et dit à Sméagol :

- Sméagol ... ou Gollum je n'en sais trop rien. Je dois rejoindre les miens, descendre et aller dormir car demain je m'en irais.
Viens donc avec moi.

Kir-Thelassis voulait en effet aller dormir, ses traits étaient tirés et la fatigue lui faisait piquer ses yeux et si elle ne réapparraissait pas en bas, vers le campement d'Isoriand, ils pouvaient penser que Thirit avait retrouvé sa trace. Cette pensée serra le coeur de la jeune femme et son regard devint d'autant plus sévère.
Elle était là, debout, face à la créature qui ne faisait pas le poid, elle était grande et armée et Sméagol était petit, le dos recourbé, frêle mais pourtant si agile ... et elle en attendait la réponse.

Kir sourit en voyant le petit être danser de joie, il était resté au sol accroupit presque, la regardant de ses yeux globuleux et l'approuvant à ses demandes. Ainsi naquit une certaine confiance envers Sméagol de la part de l'elfe, il lui annonça qu'il lui obéirait mais Kir n'avait aucune envie d'avoir quelqu'un à ses ordres mais elle ne dit rien, s'il lui obéirait, cela lui sauverait peut-être la vie. Alors elle laissa faire sans mot dire, ravi de pouvoir accompagner l'elfe, le joyeux Gollum sauta de joie mais se ravisa bien rapidement supposant la mort si on le trouvait.
Kir tant bien que mal dit à l'être

- Ils ne te tueront pas si tu ne voles pas et si tu resteras près de moi. De toute façon, je ne vais pas à l'intérieur de la ville, mais seulement aux alentours. Tu resteras de toute façon près de moi, il faut que l'on sache que tu es avec moi. Ne fais rien à personne, ce sont tous mes amis.

Oui, des amis. Peut-être que certains êtres étaient plus que des amis pour l'elfe mais rien ne le laissait paraitre ... oui, pour quelle raison ?!
Alors commença cette escapade nocture avec Sméagol. Quelle étrange couple descendait des rochers de la montagne, une elfe, vanyar accompagnée d'un être frêle, maigre, maudit et pourchassé mais cela n'importait pas à la jeune femme, elle préférait ne pas se fier aux apparences bien qu'elle resta sur ses gardes.
Ils descendirent les masses caillouteuses avec agilité et rapidité et arrivèrent quelques minutes après avoir marché sur de l'herbe au camp d'Isoriand, le rodeur du Nord. Kir-Thelassis rechercha sa tente avec Gollum dans ses pieds, elle lui avait dit de ne pas la quitter. La créature frêle et peureuse probablement n'oserait la quitter ... à moins que ...
Kir regarda aux alentours cherchant à tâtons dans la nuit sous l'éclairage de la lune ainsi qu'à l'aide d'indications de la part de rodeurs et trouva ... trouva l'endroit où était censé dormir Isoriand.
Comme par habitude elle entra sans frapper, dumoins sans avertir et se rendant vite compte de son erreur, elle baissa la tête. Et dit en murmurant mais de façon étrangement distincte :

- Pardonnez moi ... question d'habitude.
je viens ... j'ai ...
En fait j'étais dans la montagne plus haut et voilà que cette créature est venue me trouver, j'espère que vous ne voyez d'inconvénients à ce qu'il reste cette nuit au moins parmi nous. Il semble un peu désemparé.
C'est Sméagol.

Alors l'elfe releva sa tête montrant son visage sous un faible éclairage et ses yeux écarquillés étaient encore rouges sans qu'elle ne le sache, elle qui avait longuement pleuré, cette trace ne s'effaçait guère facilement ni rapidement de son visage mais son sourire vint illuminer le tout. Elle porta un doux regard vers son protégé et attendait une réponse du chef de ce campement.

Isoriand descendit dans la vallée où ses hommes montaient leurs tentes tandis que les elfes s'approchaient d'eux en chantent des chants dans leur langage. Il enleva lui-même son sac de son dos et sortit sa tente roulée en boule qui prenait presque toute la place, près de ses provisions et de sa gourde. Il la monta en une dizaine de minutes puis s'approcha du feu de camp le plus grand où il prit un repas avec ses amis. Il se dirigea ensuite vers sa tente dans laquelle il s'assit pour commencer à aiguiser son épée, quand tout d'un coup, Revan rentra en lui disant qu'il partait en avance à Nevrast. Isoriand hocha de la tête et promit de prévenir Kir-Thelassis de son départ puis salua le félin qui parti. Il enleva ses armes et ses bottes, puis il commença à enlever sa tunique lorsque Kir débarqua à l'improviste, accompagnée d'un être maigre et presque totalement nu. Il se dépêcha de remettre sa tunique et fit un grand sourire à l'elfe. Il appréciait vraiment la présence de cette elfe qui avait le même état d'esprit que lui et il se demanda qui pouvait bien être ce petit être. Fronçant légèrement les sourcils, il s'accroupit pour être à la hauteur de Sméagol. L'elfe s'excusa d'être entrée directement sans déclarer sa présence et Isoriand lui dit que ce n'était rien avec un autre sourire amical puis écouta attentivement les paroles de son amie. Elle lui expliqua qui était le nouveau venu et comment elle l'avait rencontré. Il se redressa et continua de sourire en saluant Sméagol amicalement, puis s'adressant à Kir, il dit :

"- Il n'y a pas de problème ! J'ai entendu beaucoup de choses sur Gollum, mais s'il se comporte bien, j'accepte de le garder parmi nous. A présent, au lit !"

Tout le monde alla se coucher et le lendemain, ils partirent vers Nevrast.


[ Maintenant, il faut poster à Nevrast dans le sujet de Gildor. Nous dirons que Kir-Thelassis a décidé de s'occuper de Gollum en dehors de la ville pendant que nous serons dans le palais. J'ai parlé à Gollum et il est d'accord pour attendre Kir avant de poster à nouveau ! ]