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(Dsl de mon retard...)

Sheehy, étant épuisée, dormis très bien cette nuit. Lorsque Kaërm alla réveiller Elbarâd, elle se réveilla. Bien sûr, elle resta au lit, yeux fermés, pour se reposer. Lorsque les hommes partirent, elle sentit Syria se lever. Sans trop savoir pourquoi, elle avait un très grande confiance envers cette jeune femme. Elle ouvrit les yeux et apperçue Syria au bord d'une fenêtre.

Bonjour Syria. Avez-vous bien dormis? Je suis désolée de me lever tard, habituellement, je suis aux cuisines vers 5h30. Je crois que ça fait du bien de dormir aussi longtmeps pour récupérer.

Elle enleva les couvertures sur elle et elle s'asseoya sur le lit.

Bonjour Syria. Avez-vous bien dormis? Je suis désolée de me lever tard, habituellement, je suis aux cuisines vers 5h30. Je crois que ça fait du bien de dormir aussi longtmeps pour récupérer.

Syria s'approcha lentement, incertaine de l'attitude à adopter. Mais, mise en confiance par l'ouverture de Dame Sheehy, Syria alla s'asseoir à côté d'elle, sur le lit. Elle repensa à ses dernières paroles.

-Alors, ainsi, vous avez tout comme moi l'habitude de vous lever tôt ? Moi qui croyais que les gens de la noblesse profitait au maximum de leur nuit de sommeil...Elle sourit avec malice, puis rougit, se rendait enfin compte de ce qu'elle venait de dire malgré elle. Je...Je suis désolé si j'ai insulté...Je suis vraiment confuse...

*Je crois que j'ai été trop confiante en moi-même... Je dois faire attention à ce que je dis...*

Syria poussa un long soupir gêné en attendant la réaction de Dame Sheehy, espérant de tout son soul qu'elle le prendra bien.

Sheehy trouvait amusante la remarque de Syria. Elle aussi avait longtemps pensé cela, mais avec ses propres expériences de vie, elle pouvait en tirer plusieurs autres conclusions. Sheehy mit sa main sur l’épaule de la jeune femme, pour la mettre en confiance et pour qu’elle ait plus confiance en elle-même.

Je ne prends pas votre remarque comme une reproche, mais surtout comme une remarque amusante. J’ai souvent pensé cela, mais j’ai vécu longtemps dans la nature. Je suis donc habituée de me coucher tard le soir et de me lever aux petites heures du matin. Ma famille également se lève assez tôt. Je ne sais pas pour les autres, mais je crois que plusieurs personnes ne sang royal profitent de leur titre pour dormir quelques heures de plus.

Sheehy ria de bon cœur. Cette question l’avait toujours intriguée. Elle sentait en elle et Syria une bonne communication et une complicité. Elle ne se sentait pas traquée et à peine quelques heures de cela, elles ne se connaissaient même pas. Sheehy se leva pour ajouter :

Que dites vous d’un bon déjeuner. Je crois bien que nous le méritons. Nous irons rejoindre les hommes par la suite.

Elle plaça sa robe de nuit et attendit une réponse de Syria.

Syria se détendit lorsque Sheehy posa une main sur son épaule. Elle sentait qu'elle venait de franchir la barrière imaginaire entre elles deux. En manquant de tact, elle s'était inconsciemment rapprochée de cette noble femme. Syria écouta Sheehy parler, trouvant bien des points communs avec sa propre vie. Quelle chance de rencontrer, comme premier gout de la noblesse, une gente femme qui avait déjà vécu, comme elle, dans la nature. Elle connaissait la rudesse de cette vie. Syria sentit qu'elles pourraient bien s'entendre. C'était la personne idéale avec qui découvrir ce monde qu'elle ne connaissait pas, car elle semblait ouverte d'esprit et tolérante. Lorsque Sheehy ria, Syria se mit elle aussi à rire. C'était si bon de rire à deux, comme des amies de longues dates. Syria se sentit si détendue qu'elle oublia ses blessures et son inquiétude. Elle acquiesça lorsque Sheehy l'invita à aller manger. Son ventre criait au désespoir et elle avait une grande envie de découvrir le château. Elles sortirent donc. Pendant qu'elles descendaient les escaliers de la tour, Syria prit la parole :

-Après nous être repue, il faut vraiment que j'aille à l'écurie. C'est là-bas que j'y ai laissé ma jument et...Elle hésita, puis voyant le visage ouvert et incitant de Sheehy, elle continua : ...et mon serpent. Syria se prépara à la surprise de la jeune femme, mais enchaîna : Il est blessé et j'ai peur pour lui...

Pendant qu'elle descendait les marches, son pied fit un écart. Elle réprima du mieux qu'elle put son cri de douleur, qui s'échappa quand même. Sa blessure à la cheville avait choisit ce moment pour ressurgir.

Sheehy écouta attentivement Syria. Elle était captivé par tout ce qu’elle racontait. Elle sentait que quelque chose la tracassait et elle voulait que la jeuen femme se sente en confiance. Lorsqu'elle prenonça le mot serpent. Bien sûr, elle avait déjà vu des serpents, elle avait dû en fuir. Par contre, elle n’avait jamais entendu parler de quelqu’un qui avait un serpent comme animal de compagnie. Cela captiva tout de suite Sheehy qui voulut en savoir plus.

Wow ! Tu as serpent ! J’ai appris à les craindre. Je serais intéressée à ce que tu me fasse changer d’idée. Crois-tu que je pourrais le voir ? Je pourrais l'examiner. Peut-être qu'à deux, nous pourrons l'aider!

Lorsque la Syria tribucha, elle tenta tant bien que mal de la rattraper.

Qu'y a-t-il? Assis-toi. Laisse-moi voir.

Sheehy attendit que Syria repose son pied pour qu'elle puisse l'examiner. Par la suite, elle verrait ce qu'elle pouvait faire pour le serpent de sa nouvelle amie.

À sa propre surprise, sa "révélation" eut un effet plus captivant que surprenant sur sa nouvelle amie. Syria lisait l'intérêt dans ses yeux. Cela la rassura, car les serpents n'avaient pas bonne réputation en général. Elle écouta la tirade que Sheehy débita à toute allure, lui souriant. Ainsi, elle avait appris à craindre les serpents, mais restait ouverte à un contre-exemple de leur méchanceté. Elle remercia du fond de son cœur son amie de lui proposer son aide. Cependant, elle trébucha quelques secondes après et une douleur aiguë lui parvint de sa cheville encore en convalescence. Heureusement, Sheehy l'aida à tenir sur place, sans quoi elle aurait sûrement déboulé les marches de l'escalier en colimaçon. Elle souffla "merci" à Sheehy en se remettant de sa frousse.

Qu'y a-t-il? Assis-toi. Laisse-moi voir.

Syria obéit, s'installant sur une des marches. Elle prit son pied sur sa cuisse et commença à inspecter sa blessure, en espérant qu'elle ne se soit pas ouverte comme celle de Kaërm, la veille. Ce n'était pas la première fois qu'elle ressentait se genre de douleur, elle la gérait donc facilement. Elle détendit ses traits et se força à le plus ressentir cette douleur. Syria avait fait cela des millions de fois. Lorsque son calme revint, elle se concentra et enleva une partie de ses bandages. Elle arriva bientôt à une partie complètement rouge de sang. Mais pas de sang séché. De sang frais. Heureusement, seulement une partie de la cicatrice naissante s'était rouverte. Mais cela n'était pas bon. Elle pouvait manager la douleur, mais il fallait remplacer les bandages et appliquer un onguent. Syria se tourna vers Sheehy à côté d'elle.

-C'est une vielle blessure mal cicatrisée qui décide de ressortir... Il faut au moins que je change les pansements. Aurais-tu des bandages ? Je ferai ça vite, ne t'inquiète pas, et après nous irons manger...

Sheehy regarda Syria et pensa. Où pouvait-on trouver des bandages? CHEZ LA GÉRISSEUSE! Un gros sourire apparût sur les lèvres de Sheehy. Elle sauta de joi et se leva d'un bond.

Syria, je sais où nous devons aller: chez la guérisseuse. Elle a tout ce qu'il faut pour te soigner. Je suis sûre que tu pourrais lui demander de soigner ton serpent et qu'elle le ferait sans aucune crainte.

Sheehy tendit la main à Syria, espérant qu'elle accepte son aide ainsi que celui de la guérisseuse.

Elle répondit calmement, le visage le plus impassible possible, malgré la douleur :

-Très bien. Allons voir la guérisseuse d'abord. Je te suis.

Elle continua donc à marcher avec précaution, pour ne pas fatiguer sa cheville meurtrie. Le temps lui parut passer plus lentement, et le château lui paressait plus grand maintenant qu'elle ne pouvait se déplacer aussi aisément qu'elle voulait. Mais elle s'appliqua à ne pas ralentir Sheehy et à suivre la cadence, coûte que coûte. Elle ne devait faiblir, elle ne devait ralentir. Elle réussit et ils arrivèrent finalement à bon port.

Suite :

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Sheehy souria aux gens présents dans la pièce et sorti. Elle tremblait. Elle savait qu'elle devait se calmer. Elle monta une à une les marches menant à sa chambre puis, elle ouvrit la porte. Elle entra tranquillement dans sa chambre et ferma la porte. Le feu mourrait dans l'âtre et elle seplaisait à le regarder. Elle n'avait plus faim et c'était une bonne chose. Habituellement, elle était une femme forte, mais la peur déchirait ses entrailles. Elle se jetta sur son lit et fondit en larmes.

(Désolé pour le double-post, la situation l'oblige.)

Sheehy se leva, les yeux rouges. Elle ne pouvait plus le cacher. Depuis plusieurs jours, elle avait mal au coeur et son humeur lui joue des tours. Elle n'est pas folle, elle a tout deviné. Elbarâd lui avait dit qu'il ne voulait pas d'enfants avant le mariage et le mariage n'était même pas encore planifié. Elle ne pourrait pas lui cacher longtemps. Son ventre allait grossir à vu d'oeil et elle se sentirait mal. Elle aimait Elbarâd et ferait tout pour lui faire plaisir. Elle ne voulait gâcher un si beau moment et sa présence dérangerait, elle en était certaine. Peut-être pas aujourd'hui, mais cela allait venir. Elle ne pouvait pas rester. Ayant vécu toute sa jeunesse et même plus dans la nature, elle savait que c'était là qu'elle y trouverais un certain réconfort. Elle se mit à écrire une lettre pour son époux pour qu'il la fasse lire à toute sa famille et à ses amis (es).

Cher Elbarâd,
Ce que je dois te dire est tellement difficile que j’en pleure. Je ne peux pas rester plus longtemps dans le château. Je pense que nous avons fait une erreur, même si cela ne me dérange pas vraiment, c’est à toi que je pense. Tu n’avais dit pas avant le mariage, mais ce n’est pas moi qui décide. J’ai vécu une grande partie dans la nature et c’est là que je suis bien. Je ne veux pas commencer à planifier le mariage si je sais que je ne pourrais le continuer tout de suite. Mes souvenirs du passé me hantent et je ne peux les mettre de côtés encore une fois. Ne cherche pas à me trouver, vis ta vie comme il se doit et ne te rends pas malheureux par ma faute. Je t’aime tellement… Je vais revenir un jour et si quelqu’un venait à me dire que mon époux est mort par ma faute, j’en mourrais. Dit à ma famille que je les aime et que je les retrouverais. Je t’aime et ne m’oublie pas.

Sheehy
P.S. Je ne reviendrais pas seule.

Sheehy déposa la lettre en haut du foyer, déposa un baiser, pris son manteau ainsi que quelques effets personnels. Elle laissa sa chaîne en or pour qu’il ne l’oublie pas, puis sortie.

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