J'avais demander à des soldats où je pourrais me procurer un fourneau. Ils m'indiquèrent une vieille forge, le propriétaire était mort de vieillesse.
Je m'installais donc dans cette batisse et commencais à la restaurer. Quand toutes les réparations furent terminées, je mis le fourneau en marche. Il était encore en bon état et pourrais me servir aisément. Je me fis une enseigne provisoire et commencai la fonte de métal. Je voulais faire une surprise à Aldor en lui fabriquant une épée courbe, mon père en avait fait une une fois. Ce fut la seule fois que je vis une telle lame, un tranchant parfait, très maniable et très légère. Parfaite pour Aldor.
Le métal étant chaud je commencais à le battre, Je n'avais resenti pareille sensation depuis longtemps. Le son du marteau sur l'enclume se repercutait dans toute la citée et deja des curieux se pressaient. Mais aujourd'hui mon enseigne était fermée, jour de repos pour certain travaux personnels pour moi. Cette arme serait dédié au dieu Tempus de la guerre et des barbares, maitres incontestés de la guerre.
La lame prenait forme, restait alors l'affinage, le plus dur et enfin le manche avec incrusté dedans mon onyx en forme de dragon. Tueuse de dragon, voila le nom de cette lame, la meilleur de ma vie et mon oeuvre, que certain nain aurait jalousement gardé dans le salle de trésort. Non cette lame avait soif de sang et mort, elle voulait prendre la vie plus particulièrement de monstres maléfiques...
ô père perdu, regarde cette arme, toi qui sous la roche repose et dis moi, est-elle assez bien pour un homme tel qu'Aldor, sera-t-elle le prolongement de son bras??
Enfin je fis le teste suprème de l'arme, frapper de toutes mes forces sur le bord de l'enclume avec le tranchant de la lame. Si la lame tenait bon, alors elle serait l'accomplissement de 300 ans de dur labeur.
Le moment fatidique était arrivé, je pris la lame dans mes deux mains, je la sentis vibrer, impatient tout comme moi de savoir sa valeur.
Je frappais, tellement fort que le son m'etourdissais. La lame resta dans l'enclume, la coupant en partie... Parfaite, elle était parfaite, aucun autre mot ne pouvait mieu la qualifiée. Je la dégageais et la mis dans son fourreau.