Syria eu à peine le temps de regarder son serpent se faufiler au loin, ventre au ras du sol, que le sol commençait à trembler sous les pas lourds des orcs. En quelques secondes, ils étaient sur eux. Syria leva vivement sa sarbacane à sa bouche et tira en rafale, d’une précision typique de se type d’arme. Un, deux, trois...Des dizaines d’orcs tombèrent ainsi, une fléchette d’abord insignifiante au cou, mais qui les faisaient vite chanceler, puis tomber dans un coma (très peu) réparateur…et mourir.
Puis, lorsque les orcs et les wargs furent si proches qu’elle aurait pu les toucher s’il elle avait daigné tendre le bras, elle changea de style de combat et se lança au corps à corps. Elle sortit d’abord son long bâton, effectuant de larges et fluides mouvements, frappant plus un ennemi à la fois. Elle attaquait d’abord toutes les parties du corps de l’adversaire, exploitant au maximum l’avantage d’une arme dite « double lame ». Les extrémités de son arme semblaient frapper partout au même moment. Puis, elle utilisait des coups de pieds, de genoux et de bâton pour déséquilibrer son adversaire. Puis, elle dégaina sa longue dague et finissait le travail en finesse…et dans une effusion de sang. Elle était habituée au combat, sa méthode tant de fois répétée, améliorée, était efficace et unique.

Une grande et inexplicable joie s’empara d’elle lorsqu’elle s’aperçut que Kaerm revenait de son escapade mystérieuse. Est-ce parce qu’elle était contente d’avoir un allié en plus pour combattre ou pour une autre raison ? Elle fut interrompue dans ses réfexions par le retour de son serpent, qui sur un signe d’elle-même, se lança dans la mêlée mordant, fouettant de sa queue, étouffant de ses anneaux ses ennemis.

Après avoir légèrement dégagé une zone de quelques mètres de diamètre autour d’elle, Syria porta toute son attention sur les wargs montés par des orcs. Un plan se forma rapidement dans son esprit. Elle s’élança sa dague à la main. Un champ de bataille était un des meilleurs endroits où trouver des coins d’ombres. Même si celles-ci étaient mouvantes, qui sait les exploiter n’aura pas de difficulté.

Elle se faufila dans la mêlée en tachant de se pas se faire remarquer. Elle atteint ainsi un warg dont le « cavalier » s’acharnait sur l’homme nommé Elbarad. Le semblant de loup ne bougeait pas trop, ce qui allait lui faciliter la tâche. Lorsque l’occasion se présenta, Syria se lança sur le sol en dessous la créature, s’accrocha sous son ventre avec ses jambes puis planta le plus profond la lame effilée de sa longue dague dans la poitrine du warg. Elle devait l’enfoncer jusqu’aux organes vitaux. Elle appuya de toutes ses forces et le rentra jusqu’à son poignet, sans se soucier du liquide chaud et vermeille qui coulait sur son bras, et tira fermement vers le bas, transperçant le ventre de la créature grise de part en part. Puis, sentant que le warg chancelait, elle lâcha soudainement prise et roula sur le côté. Elle se releva péniblement, tout son bras couvert du sang de sa victime puis lança à Elbarad en désignant l’orc encore sonné qui tendait de dégager sa jambe d’en dessous de sa monture :
-Tu t’en occupes, d’accord ?

Sans attendre la réponse, Syria se fraya un chemin dans la mêlée. Puis, un grand orc lui barra la route. Il essaya de l'attraper mais elle fila entre ses jambes et lui planta sa longue dague dans le dos. En même temps, un autre attaquant arriva par derrière et brandi sa dague vers elle. Une douleur à l'épaule lui arracha une plainte. Elle se retourna vivement et, dans un excès de rage, transperça du fil de sa dague le crâne du malheureux.
Elle du prendre un instant pour reprendre ses esprits. Elle avisa la tête encore empalée sur sa lame, dégoulinante de sang. Avec une expression de dégout, elle la retira et continua sa progression.

Puis elle se donna quelques secondes de repos, haletante et toute en sueur. Elle regarda autour d'elle...Devant : Un orc, derrière : un autre. À droite, à gauche, partout ! Elle était cernée. Qu'elle mauvaise combattante, elle faisait ! Elle avait été prise au piège comme une vulgaire débutante !
Elle leva son épée et bondit. Elle atterrit au pied d'un orc, qui lui lanca un regard de haut, remplie de mépris. Elle allait lui montrer de qu'elle bois elle se chauffait ! Syria lui rendit son regard et attaqua. Un coup, elle le blessait au bras, laissant une entaille sur l'armure de métal bosselée qui était sensée protégé son propriétaire. Un autre, elle le rendait boiteux et finalement le coup final : Elle se concentra, repéra une faille dans la garde de l'orc, ramena sa dague à l'horizontale, tendit à l'extrême ses muscles et pointa. Son arme se planta dans le torse de l'humanoïde, au niveau du coeur. Syria, qui s'attendait à une moindre résistance, fut projetée en avant, contre l'orc, qui tomba lourdement, l’entrainant à se suite. Elle se releva, tachée de sang, mais vivante. Elle appuya sa botte contre la poitrine de sa victime et tira de toutes ses forces sur son sa dague.

(J'adooooore les récits de combat !)

Nolofiriel s'était éloignée de le scène où se propagaient les combats au corps à corps à présent. Son bras lui faisait terriblement mal, elle s'était faite une entaille plus profonde qu'il ne lui avait semblé. Elle se fit un bandage avec feuilles et ficelles trouvées. Elle regarda à travers les fourrés et les arbres les combats, ses oreilles pointues et sensibles tressaillèrent sous le cri de la jeune femme. Elle possédait un serpent, chose bizarre il lui obéissait au doigt et à l'oeil, elle vit un autre homme qui apparemment connaissait assez bien Kaërm. Nolofiriel frissonna un autre plan s'échaffaudait dans sa tête un peu plus diabolique cette fois ci. Il se retira du camp, l'occasion se présentait, il ne fallait pas faillir. Elle s'approcha sans le moindre bruit de l'homme et sortit sa double lame et la mit sous sa gorge, dépourvu, prit par surprise, Nolofiriel prit une voix étrange, mystérieuse, mélodieuse et même émouvante.

Ne fais pas de gestes trop brusques, je ne te ferais aucun mal.

La beauté non-dévoilée de l'elfe la rendait encore plus charmante. Le jeune elfe le laissa décider de son sort, se demandant si elle ne ferait pas mieux de lui trancher directement la gorge mais non, elle ne pouvait pas.

[j'ai édité]

Elbarâd s'étant éloigné du combat, se faisait pas attention à ce qui se passait. Il sentit une présence derrière lui mais n'y fit pas attention. Ses pensées troublantes le préoccupaient trop. Son épée glissa même de sa main.
Soudain, sans qu'il ait eu le temps de comprendre, Elbarâd se retrouva avec une lame froide collée sur la gorge et avec le choix de se débattre et mourrir ou rester calme et analyser la situation. Il choisit la deuxième option et respira tranquillement. Son agresseur semblait être une fille et elle était très belle. Sa voix avait quelque chose d'envoutant. Elbarâd se resaisit et lui répondit:

" Vous croyez me faire peur? Ce n'est pas une pauvre lame qui va m'arrêter!..."

Tout en disant ces mots, il avait ramssé une pierre de sa main gauche et la fracassait sur l'épaule de l'elfe et put s'échapper de son étreinte. Il se releva plus rapide que l'éclair et reprit son épée qu'il pointa vers son agresseuse. Elle était vraiment très belle mais il préféra ne pas y penser, de peur de faire revenir ses sombres pensées. Il la scruta dans les yeux le plus profondément qu'il put. Sa réaction pouvait être très rapide...

Elbarâd ne cillait pas. L'elfe noire, malgré son air pervers et menacant ne lui faisait pas trop peur. En revanche, le sourire qu'elle arborait avait quelque chose de dérangeant. Elle était assez inquiétante.
Elbarâd préféra ne pas y prêter attention et reporta son attention sur son visage bestial et tendu. Elle se tenait l'épaule, ce qui pourrait donner l'avantage à Elbarâd dans un éventuel corps à corps. Mais elle prononca des paroles qui surprient Elbarâd.
Elle parlait de Kaërm, son ami. Elle paraîssait le connaître et Elbarâd se rendit soudain que ce devait être elle la raison de l'éloignement de Kaërm du combat tout à l'heure.
Elbarâd tenait toujours son épée fermement quand il marcha vers elle, la faisant reculer.

" Qu'avez vous à me demander? Et je vous previens... s'il s'agit de faire du tort à Kaërm, même si vous me torturez, vous vous mettez le doigt dans l'oeil!!"

Elbarâd avait rabaissé son épée et son visage était à présent très près de celui de l'elfe noire...

(Bon, vous faite tous un bon Rp pis s'trop long relire le tout ) Des Cavalier apparu un peux plus loin, ils regarda autour pour remplire leur mission, selon les sources qu'ils avaient eu, leur cible se trouvait a etre a Fornost, en regardant le combat, les cavaliers, du a leur petit nombre resta a l'écart puis tira une fleche un fois de temps en temps, au monde qui s'avancait vers eux, les Cavalier portait leur bannier de leur pays, leur ville, qui etait nul autre que Dol Amroth, le Capitaine avec sont second s'avanca en demandant

d'apres vous..Elbarad se retrouverait dans le coin?..

-Nous devrons commencé par allé voir avant tout chose, au pire..nous irrons voir dans la ville par apres..

Il Cavalier commenca leur formation de combat, puis desendit par apres, en regardant et surveillant les allentours il commenca leur recherche au sujet d'Elbarad, au Galop a travers le reste du monde qui se trouvait contre eux, et les attaquais. puis quelque instant plutard, le Capitaine de la Cavalerie se retourna puis vis Elbarad, avec quelque probleme...(Pas sur de la situation elle en demande des chose ma belle soeur ) puis il se placa derriere, a quelque metre d'Elbarad en demandant

General Elbarad?!...

Il se tue par la suite en regardant l'elfe noire, la main sur sa lance en attendant une reponce et une reaction de la dame

(J'espere que je me suis pas tromper nul part )

(Bon je vais tenter de donner un sens à tout cela, des actions menés de toute part et l’arrivée des cavaliers de Dol Amroth à quelque peu rendus l’histoire bien étrange je vais faire un message d’ensemble pour voir.)

Le temps s’était figer, les rôdeurs accompagnaient de leurs alliés d’un jour attendait fixant les bosquet entourant le sommet de la verte colline. Chacun des souffles de ses compagnons raisonnaient dans sa tête. Soudain Beren vit Kaërm l’Elfe noir rompre le rang. Il hésita un moment à s’élancer à sa suite pour tenter de lui faire reprendre le chemin de l’esprit lucide car c’était folie de partir ainsi. Mais à peine avait il eu le temps de poser sa main sur une caisse afin de bondir par-dessus celle-ci que le serpent de Syria s’élança à la poursuite de Kaërm. Il soupira toujours debout. C’est alors qu’une flèche faillit l’atteindre en plein visage. Il se jeta à couvert alors qu’une pluie de flèche vint frapper le retranchement des héros du bien. La riposte ne tarda pas, les quatre rôdeurs tirèrent après s’être assurer du tir. Quatre orcs s’effondrèrent. Le tour des wargz vint, en un hurlement commun ils chargèrent. Leur de l’épée avait sonner. Beren se redressa tirant deux flèches, deux wargz s’effondrèrent dans leurs élans.

Amoth –« Attendez !!! »

Nul ne bougea et les wagz furent arrétés par les barricades. Dégainant leurs épées les rôdeurs bondirent à l’assaut criant en cœur.

-« POUR L’ARNOR ET LES PEUPLES LIBRES !!!! »

Les brillantes épées forgées dans le nord frappèrent à maintes reprises alors que les autres compagnons avaient rejoint le combat. Les ennemis tomber les uns après les autres la gorge tranchée, le ventre éventré et les membres taillés en morceau. Les compagnons semblaient comme saisis d’une transe guerrière. Beren lui jouait de l’épée avant de profiter d’un temps de pause pour jouer de l’arc faisant mouche à chaque tir en vue de la proximité des cibles. Mais bientôt l’épée à la main il chercha à regarder la situation. Le combat faisait rage et encore personne de ses compagnons n’était mort. C’est alors que Kaërm et une Elfe noire inconnue bondirent or des bois pénétrant un groupe d’orc avec rage. Les fils du mal ne tardèrent pas à être tous réduit en cendre. Le combat encore de nombreuses minutes. Beren n’avait plus de flèches. Un wargz s’élança vers lui, d’une roulade il esquiva la charge avant de se relever et de percer le flan de l’animal qui s’effondra dans une longue plainte. Le cavalier se leva d’un bond lance braquée vers Beren mais une flèche siffla avant de percer la gorge du monstre. Amoth venait d’aider son petit frère. Les deux se joignirent bientôt aidés de Aromir et Erolosth ils formèrent un carré dos à dos nul ne parvenait à les abattrent. C’est alors que certains orcs commencèrent à hésiter. Mais Beren cherchant du regard les autres membre de la compagnie il vit que la mystérieuse Elfe qui avait accompagner était aux prises avec Elbarâd. Il s’apprètait à rompre le carré pour venir percer de son épée l’assaillante quand un cor sonna, l’étendard au vent et jaillissant des bois sûrement avertis par le bruit du combat et les cris, une cavalerie enfonça les lignes orcs les poussant à la fuite. Beren reconnut Dol Amroth. Les orcs prirent la fuite poursuivis par Erolosth, Aromir et Amoth alors que Beren s’avançait éssouflé par le combat, il regard les cavaliers de Dol Amroth qui venait visiblement quérir Elbarâd qui faisait encore face à l’Elfe..

(Je pense que c'est un peu mieux si nous partons sur cette base la maintenant ^^)

Nolofiriel avait esquivé de peu quelques flèches étant venues de nulle part, elle regardait les yeux assassins dans la direction d'où elles venaient. Les arbres cachaient la lune qui à présent n'allait pas tarder à se coucher à son tour. La nuit était claire, en partie grâce à cet astre si rond et si lumineux mais l'astre étant, Nolofiriel ne s'en préoccupait guère, son esprit était fort bien préoccupé par son interlocuteur ... Elle fixait le jeune homme avec de plus en plus d'avidité jusqu'au point où elle ne put détacher son regard du sien. Ils avaient tous les deux un regard déconcertant ... il s'approcha dangeureusement de son visage, il tenait son épée dans une main, Nolofiriel reculait tandis que lui reculait. Son visage sombre, mystérieux et inconnu faute de son capuchon abbatu sur sa tête, l'elfe noire sentit le souffle d'Elbarâd sur soi lorsqu'il fut proche d'elle. Avant qu'un garde n'apparaisse un cor sonna et Nolofiriel glissa à l'oreille d'Elbarad avec grande douceur ...

Je ne ferais jamais de tord à Kaërm, il est trop proche d'une personne à laquelle je tiens énormément mais je ne veux rien vous demander, je veux simplement ...

Les yeux de Nolofiriel, s'éclairèrent, la voilà face à deux Gondoriens et le garde demandait à voir le général Elbarâd ... elle connaissait son nom ce qui était fatal pour l'homme ... elle pourrait le tracer sans plus de problèmes. Un sourire de satisfaction se dessina sur son visage, que seul Elbarâd vit, geste peu habituel Nolofiriel enleva son capuchon, sa cicatrice, aurait pu en surprendre plus d'un mais l'ambiance n'y était pas, elle regardait le garde qui avait une lance à la main ... Elle fit les yeux ronds et le défia diaboliquement, elle savait qu'il n'avait aucun espèce de pouvoir sur elle, trop entrainée pour tuer elle le ferait sans même qu'il ne comprenne et ne puisse réagir, un jeu trop facile cependant très séduisant, elle passa sa langue sur ses dents aiguisées, toujours le rictus glacial aux lèvres. Elle regarda Elbarâd, puis s'approcah à son tour de son visage, et étant assez près de lui pour que lui seul entende ce qu'elle allait dire, elle lui chuchota à l'oreille :

J'ai ton nom, ton grade, j'en sais beaucoup sur toi, bien plus que tu ne le penses en plus ton odeur est ancrée à présent dans mon nez ... Mon flair est infaillible, s'il le faut je saurais te retrouver, ce ne saura que trop facile ... je te promet qu'on se retrouvera. Même Kaërm n'aura pas le temps de t'expliquer qui je suis ... lui qui me connait si bien !

L'air était frais, l'ambiance reposante et pourtant toujours tendue par la présence de Nolofiriel, elle respira un grand coup comme pour s'apprêter à dire quelque chose mais elle rigola, d'un rire doux et presque mélodieux. Elle fit un quart de tour, siffla son cheval qui apparut de nulle part et s'en alla en lançant un clin d'oeil au général.

*Je te retrouverais, toi et ton ami ... bien plus tôt que tu ne le crois !*

Elbarâd admirait Beren en train de se battre. Il se débrouillait vraiment bien et avait l'air d'en avoir subi beaucoup plus qu'on pourrait l'imaginer.
Le Général reporta son attetion sur Nolofiriel qui, bien que bléssée à l'épaule et au bras, pouvait se révéler très dangereuse. Les paroles qu'elle lui sussura à l'oreille était assez mystérieuse. Cette elfe noire avait l'air d'en savoir énormément sur Kaërm et elle devait être la seule personne à l'inquiéter.
Tout en fixant toujours Nolofiriel d'un regard d'acier, Elbarâd remarqua les cris d'agonie des orques. Cela voulait dire qu'on les achevait. Ils avaient pris la fuite donc la bataille était finie. Tant mieux, Elbarâd ne riquait plus de se voir poignarder dans le dos pour une de ces viles créatures.
Soudain, une présence se ressentit dans son dos. Elbarâd se retourna et tomba nez-à-nez avec un garde portant les couleurs de Dol Amroth. Le garde, à la grande surprise d'Elbarâd, prononça son nom et son grade! Mais que pouvaient faire en pleine forêt une délégation entière de Dol Amroth venir chercher Elbarâd? Il répondit

" En effet, je suis Elbarâd, Général des Forces Armées de Minas Tirith. Je suis brulant de curiosité sur votre venue ici. Aurai-je fait quelque chose de mal à Dol Amroth?"

Elbarâd n'avait pas ce genre de souvenir, il pense même ne jamais avoir mis les pieds à Dol Amroth. Cette venue l'intriguait beaucoup.
Soudain, Nolofiriel lui parla. C'était une sorte de menace de sa part. En effet, elle pouvait le pister. Alors elle appella son cheval d'un sifflement, sauta lestement dessus et s'en alla, adressant au passage un clin d'oeil à Elbarâd. Vraiment intriguante cette elfe noire.
Elbarâd se retourna alors vers le garde de Dol Amroth.

" Expliquez moi donc votre venue, mon ami!! Je suis vraiment préssé de la connaître!!..."

Ces mots dits, Elbarâd reforma machinalement sa queue de cheval d'un blond presque blanc. Ses cheveux tachés de sang lui retombait devant les yeux, ce qui est assez genant.

Nolofiriel partie, Kaërm surgit soudainement d'un buisson, fit quelques pas entre les arbres et rugit des menaces envers Nolofiriel. Ces menaces firent frissonner Elbarâd. Kaërm paraissait hors de lui.

""-C'est une partie de mon passé que j'aurai préféré oublier.""

Quand Kaërm prononca ces paroles, Elbarâd se dit qu'il aurait des explications à lui donner quand il aurait le temps. Mais ce n'était pas le cas pour l'instant. Kaërm partit à la recherche de Syria. Elbarâd esperait qu'il ne lui est pas arrivé de malheur.
Elbarâd interpela Kaërm:

"Mon ami!! Attends un peu!! Je vais sans doute partir pour Dol Amroth. Donc nous allons devoir nous séparer maintenant, après ce combat."

Elbarâd lut la deception dans le regard de l'elfe noir.

" Je suis désolé... Nous nous reverrons de toute façon... c'est obligé...Mais je crains que mon séjour à Dol Amroth ne soit très long. Je t'enverrai une missive pour te faire venir en temps voulu.
Bon courage mon ami."

Ne pouvant maîtriser ses émotions, Elbarâd serra l'elfe noir contre lui dans une grande accolade. Il était assez rare de voir une amitié aussi encrée entre un elfe noir et un gondorien. Elbarâd relacha Kaërm qui s'éloigna.
Elbarâd se tourna alors vers le garde.

" Vous voulez parler de l'elfe femelle? C'est une elfe très dangereuse qui connait mon ami, l'autre elfe noir. Celui-ci, c'est Kaërm, un ami de longue date en qui j'ai une très grande amitié. Nous avons bataillé ensemble des dizianes de fois. Ne croyez pas que vous me contraignez à m'en séparer... Je le reverrai..."

Sur ce ,il siffla lui aussi son cheval Eltaras et sauta dessus... Il était prêt à gagner Dol Amroth...

Syria combattit longuement, jusqu'à ce que le dernier orque s'écroule ou prenne ses jambes à son coup. Elle avait répété sa méthode sur les quelques autres wargs et tuer beaucoup d'orques. Le sang noir des orques et le sang écarlate des wargs se mêlaient sur ses bras nus, encore chauds. Elle avait dû se retirer dans les fourrés pour tenter de trouver une plante à appliquer sur sa vilaine blessure à la cheville, qui lui arrachait bien malgré elle des plaintes qu'elle se forçait à étouffer. Elle vit enfin les feuilles facilement reconnaissables de la petite plante. Syria s'agenouilla à côté d'une grosse pierre lisse, y plaça la racine beige brunâtre et, après s'être reposée un peu, elle commença à la broyer avec le pommeau de sa dague. Puis, elle la mélangea patiemment avec de l'eau de sa gourde et s'apprêtait à l'appliquer sur la profonde entaille lorsqu'elle fit alerter par un léger bruit à côté d'elle.

Elle recula dans l'ombre et s'y fondit, scrutant dans la direction du bruit. Elle vit une silhouette qu'elle reconnut.

HRP : C'est Kaerm en passant ^^