- Seigneur Altahir, je vous prie de me pardonner mais les soldats sont impatients de connaitre vos projets et notre destination finale. Nous commencons à manquer de vivres et si nous ne trouvons pas moyen de nous réapprovisionner ...
- Nos reserves seront bientôt pleines à nouveau, ne t'inquiête donc pas tant.
Le seigneur observait depuis une dune la construction du campement elfique qui les abriteraient jusqu'à l'offensive.
- Tu vois, reprit-il, nous venons d'arriver sur le territoire de Khand ! Sous peu, ce grand desert ne sera plus sous le commandement de ces affreux orcs que nous combattons depuis toujours !!
Le second, les yeux ecarquillés, regardait son superieur comme si il était fou.
- Vous ne croyez pas que nous arriverons à prendre cette contrée tout seul, quand même !! Les habitants de Khand sont des créatures robustes et bien entraînées, nous ne disposons pas d'assez d'hommes !
Le seigneur talonna son cheval et descendit de la dune. Après avoir mis pied à terre, il mis ses mains sur les épaules de celui qui l'avait suivi jusqu'au campement maintenant terminé.
- D'abord, je te rapelles qu'il n'y a ici que des soldats d'élites qui valent peut-etre dix fois des soldats normaux, ensuite je n'ai pas dit que nous occuperons le territoire, mon ami, j'ai dit que les orcs ne l'occuperont plus. Le mordor rassemble ses troupes et ses territoires, affaiblis, deviennent des proies faciles pour nous. Jarek est revenu de Minas Tirith pour m'annoncer qu'une armée était en route. Notre rôle dans cette affaire sera juste de preparer un peu le terrain et peut-être nous joindrons-nous aux Gondoriens quand ils arriveront. Tu peux transmettre aux troupes que bientôt le sable sera rouge du sang de nos ennemis !!
Le second partis apparemment satisfait et Altahir, confiant sa monture à ses troupes, rentra dans la tente que des hommes avaient montés pour lui.