Le maitre Hobbit s'était calmé, les larmes qui avaient été séchées et à présent il était prêt à tout pour retrouver sa famille, cette situation embarrassa quelque peu la jeune guerrière mais elle ne pouvait pas contredire Sam. Elle soupira. Regarda en l'air, le ciel était bleu, clair et la mi-journée n'allait pas tarder à sonner.
Bien, nous partons juste après le déjeuner, à une heure précise je vous retrouverais près de la porte en bas. Soyez prêt à temps, je déteste les retards, j'ai quelques courses à faire.
Kir-Thelassis quitta une heure durant son nouveau protégé. Elle admirait son courage, elle ne savait pas quelle aurait-été la situation, sa réaction si elle avait été à sa place. Mais qui sait peut-être qu'un jour elle retrouvera son père bien-aimé partit pour Valinor ... Elle trainassait dans les ruelles depuis trois quart d'heure. Son estomac ne criait pas famine, elle n'avait aucune envie de manger depuis deux jours déjà. Elle prit par précaution des lembas et attrapa un jeune garçon par le coude. C'était un jeune voleur.
Ecoute jeune homme, voler n'est pas une mince affaire, si tu veux à manger demande, fait l'aumone mais ne t'acharne pas à voler. Je te pardonne mais tu dois faire une missive pour moi, file voir le conseiller du roi dis lui que sa fille lui a laissé un message dans sa chambre.
L'elfe avait impressionné le jeune homme qui détala comme un lapin dès qu'elle lui lacha le bras. Mais il prit garde et transmit au conseiller ce que la dame elfe lui avait dit. Kir-Thelassis prit la direction de la porte de la cité, chantonnant à son habitude pour que son cheval la retrouve. Il vint, blanc et fier comme un coq, beau et étincellant comme il se le doit. Elle arriva à la porte où Sam, l'attendait toujours sur son cheval. Souriante et valeureuse, Kir demanda aux gardes l'ouverture de la porte, celle-ci s'ouvrit laissant passer deux cavaliers pour une mission très spéciale.
Maitre Hobbit, nous partons pour l'Isengard, le chemin est difficile, rude et je ne m'arrête que très peu durant les voyages. Aurez vous donc l'obligeance de m'arrêter lorsque vous en aurez besoin.
Les deux jeunes gens sur leur chevaux, partaient en direction de la terre les plus sombres qui soient.