Le Seigneur Des Anneaux
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Le Seigneur Des Anneaux

Forum RP ou on joue un personnage du seigneur des anneaux
 
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Elenwë -- Thuringwethil
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Elenwë -- Thuringwethil


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MessageSujet: Imprévu   Imprévu Icon_minitimeMer 12 Déc - 15:32

Cela faisait plusieurs jours que Nioviel et moi même étions arrivées à Nevrast, mon mari fut bien étonné de voir que je ramenais une jeune fille avec moi qui se trouvait être elfe mais qui ne savait rien de cette civilisation discrète. Il m'avait beaucoup fait rire et ces retrouvailles me firent le plus grand bien, l'automne arrivait peu à peu et déjà les feuilles dans les jardins devenaient rouges, orangées, jaunes et dorées. Ces couleurs chaudes ravivaient une flamme de désarroi en moi, je me sentais si légère et pourtant un poid énorme pesait sur mon coeur, mon âme n'était pas libérée d'une chose mais je n'arrivais pas à comprendre quelle était-elle ... Je me balladais tous les jours pendant des heures regardant de mon balcon l'horizon, je m'évadais, rêvassant des pays lointains qui abritaient mes amis, mes connaissances et mes ennemis. Je frissonnais devant la fenêtre grande ouverte et Turgon rentrait me plaisantant disant que je n'étais pas à ma place ici. Je souriais pour le rassurer en le prenant tendrement dans mes bras et l'embrassant, j'étais si heureuse, j'avais tout ce qu'il me fallait, l'amour, le rêve mais il y avait toujours cette ombre qui empêchait mon âme de s'épanouir pleinement. Etait-ce un présage ? Mes amis allaient-ils tous bien ?
Mon visage était de plus en plus blanc et la fatigue me creusait les joues, que se passait-il donc ? Je n'avais plus humeur à rien, ni gout à la vie, quelque chose se tramait. Je suis tombée gravement malade un jour, les médecins les plus expérimentés vinrent sans trouver de remède à mon mal-être. Je vivais pourtant bien qu'expirant peu à peu, un peu plus tous les jours je me laissais emporter par morphée puis par la faucheuse. On pleurait sur mon lit, mais rien ne venait.
La nuit était noire et l'air était lourd, je me remettais de ma maladie bizarre, je dormais à poings fermés à côté de mon bien-aimé, encore cette sensation, encore ces cauchemars, des cris, des images, tout se chamboulait dans ma tête et finalement je me réveillais en sueur, la peur au ventre, je mis à pleurer sans faire de bruit. Je ne voulais ni mourir ni rester dans cet état pitoyable, je me levais allant à la fenêtre pour pouvoir respirer. J'ouvrais la fenêtre et une bourrasque fit voleter quelques feuilles dans ma chambre, je me sentais beaucoup mieux, l'astre de la nuit était si clair que les plaines qui s'étendais à mes yeux étaient claires et ... un cavalier arrivait. J'observais avec curiosité quel était l'imprudent qui pouvait bien se promener ainsi la nuit sans escorte et sans peur. Je souriais, je savais maintenant ce qu'il me fallait, de la vie, des disctractions ... J'allais me recoucher après avoir doucement refermé la fenêtre, j'étais tout à coup frigorifiée mais je passais la plus douce nuit que je n'avais pas eu l'occasion d'avoir depuis des lustres !
Le lendemain, j'étais la première sur pieds, les affaires battaient son plein au château quand mon mari se decida enfin à apparaitre, j'étais levée depuis l'aube et il était déjà neuf heures passées. Je vis Nioviel passer en coup de vent, n'y prêtant attention que trop tard, je n'eus pas le temps de l'arrêter. Elle avait déjà beaucoup appris de moi, la médecine n'était qu'un jeu d'enfant pour elle, l'elfe apprenait avec avidité et à une vitesse folle, je m'étonnais de ses progrès à chaque fois. L'amour que je lui portais était semblable à celui que porte une mère à son enfant, mais je ne pouvais pas prendre la place de a mère et je m'en rendais bien compte ! J'apprenais à mon élève la langue elfique à présent, je ne lui parlais qu'en elfique en lui expliquant de temps à autres les termes qu'elle ne comprenait pas, encore une fois, Nioviel apprenait rapidement et les expressions de base n'étaient plus secrètes pour la jeune fille.
Les servantes courraient de partout, s'activant, des bouquets par là, des bouquets par-ci, nettoyage, questions diverses et variées. C'est de cela dont je me nourrissais, de cette vie active, de ses paroles lancées par-ci par là, de cette organisation absolument phénoménale dont je dirigeais les rênes pour qu'elle se tienne et tout cela n'était qu'un engrenage de faits et gestes, d'ordres et d'exécutions qui m'émerveillaient à chaque instant.
Je décidais de m'échapper de cette vie active et magnifique pour consacrer quelques heures à mon ouvrage, j'écrivais comme un journal que je veux passer de génération en génération, pour que l'on puisse s'instruire et avoir les faits relatés de l'histoire de son ancêtre, je m'étais enfuie dans la bibliothèque, je le faisais souvent d'ailleurs ces derniers temps, ce que Turgon me reprochais vivement, il disait ne plus me voir, il me faisait tellement rire ! Les étagères étaient vieilles, du temps de mon enfance elles étaient pareilles, elles n'avaient pas changé, ni de place ni d'élégance innée. J'adorais regarder, toucher, frôler ces ouvrages qui avaient fait le tour des terres, qui avaient été écrits dans ma jeunesse ou même encore durant mon existence entière ... Je me dirigeais vers l'étagère la plus éloignée, dans le coin le plus sombre et le plus poussiéreux de la bibliothèque, mes yeux pétillaient de plaisir avant même que je ne l'ai atteinte. Je m'avançais tranquillement vers cette fameuse étagère, pleine de livres divers mais les plus anciens, et les plus interressants. J'en prenais un au hasard et je listais le papyrus avec précaution, je sentais cette odeur si particulière cela sentait si bon, c'était à chaque fois une nouvelle sensatuion qui envahissait mon corps et qui faisait mon bonheur. Les pages étaient très vieilles et l'écriture se faisait fade, les pages étaient jaunies et ternies par le temps qui les avait rattrapé et je regardais la première page :
" A Elenwë, mon enfant adorée.
Papa"
Je me souvenais du jour où il me l'avait donné, j'étais tellement contente lorsqu'il me l'eut offert, je le croyais perdu mais non, il était bien là. J'étais folle de joie. Je le posais avec délicatesse sur une table derrière moi, table aussi poussiéreuse que les livres autour. Et avec la même ténacité je prenais un autre livre, mais là, j'ai faillis lacher le livre de surprise. Une fois encore j'avais regardé la première page, celle où l'auteur écrit à qui il adresse son livre mais je ne m'attendais pas à voir :
" Ma Kir chérie, je t'aime de tout mon coeur et jamais je n'oublierais ce que tu as fait pour moi, ce livre t'es destiné,
Ton amour"
Alors c'était donc cela ! Kir-Thelassis avait bien un amant ?! Surprise et toute tremblante j'emmenais les deux livres dans ma chambre pour mieux les observer. Une fois dans ma chambre, je rangeais celui qui m'étais destiné dans le tiroir de ma table de chevet quand au second recueil, je me mis à le lire. Il ya avait maintes illustrations, les unes plus belles que les autres et parmi l'une d'elles je reconnus mon amie, c'était bien elle. Elle avait les joues rebondies, un regard apaisant, étincellant, amoureux presque et son sourire n'était pas le même que celui que j'avais pu observer. La dernière fois que je l'avais vu, ses joues étaient creuses, ses yeux ainsi que son sourire étaient tristes. Je me demandais qui était donc ce fameux "amour" ... que c'était-il passé pour que la jeune femme change subitement de comportement, de regard, d'attitude ? je refermais le livre avec un léger claquement, de la poussière s'en échappa, et je tournais ma tête vers mon balcon sans entendre la porte qui s'ouvrait.
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Nioviel
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MessageSujet: Re: Imprévu   Imprévu Icon_minitimeDim 16 Déc - 3:15

Nioviel commençait à se faire à la vie elfique, bien qu'elle ne voyait pas assez souvent Elenwë à son goût. Contrèrement aux ruelles de Minas Tirith où de nombreux enfants jouaient par groupe, ici, à Nevrast, Il n'y en avait pas un seul de son âge. Cependant, la demi-elfe se fit de bons amis sur le terrain d'entraînement lorsqu'elle surpris deux elfes qui parlaient tranquillement en elfe quand elle défia l'un d'eux, dans leur propre langue. Amusé, l'intéressé accepta le duel et fut surpris de la vivacité avec laquelle la fille de l'intendant du Gondor lui sauta dessus, se servant de sa dague comme d'une épée courte, un peu à la manière des hobbits. Le combat, dont l'issue était connue de tous avant même le commencement, étonna tout de même quelques elfes qui vinrent observer l'échange. Le premier coup de Nioviel fit reculer son adversaire, qui repoussa tout de même l'attaque avec sa longue lame dont la garde, magnifiquement sculptée, ressemblait à un animal forestier que la jeune fille ne vit pas distinctement. A peine le premier coup porté, elle revint à la charge avec une redoutable détermination, héritage de son père et une agilité digne de sa défunte mère. L'elfe, qui pensait d'abord seulement pouvoir se débarrasser de Nioviel avec une parade enfantine, dut se rendre à l'évidence, elle était très forte, malgré sa taille.

Nioviel s'entraînait depuis sa plus tendre enfance à se battre, un enseignement que tout le monde recevait en Gondor. Depuis qu'elle savait qu'elle était une elfe, elle s'entraînait tous les jours, seule, ou avec Kir, à Minas Tirith, ou encore avec Elenwë, depuis, quand elle n'était pas trop affaiblie. Mais pour le moment, la jeune fille donna du fil à retord à son adversaire, car' bientôt, le visage de celui-ci était sérieux et c'est alors que Nioviel commença à perdre le rythme face aux attaques rapides de l'elfe. Enfin, le combat s'arrêta quand la dague de Nioviel tomba à terre. Une attaque particulièrement forte de son adversaire sur la lame de son épée, l'avait désarmée. Les quelques elfes présents applaudir la prouesse de leur camarade mais félicitèrent tout de même la jeune fille, lui apprenant qu'elle avait tenu un petit quart d'heure face à son adversaire, qui s'appelait Findolir. Heureuse, elle se lia vite d'amitié avec lui et son ami, Sonëlir et ils s'entraînèrent le reste de cette journée. Le lendemain matin, quand Elenwë vit passer la demi-elfe comme une flèche, celle-ci se dirigait vers le terrain d'entraînement...
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Elenwë -- Thuringwethil
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MessageSujet: Re: Imprévu   Imprévu Icon_minitimeDim 16 Déc - 16:45

Il faisait froid et un garde se présenta dans ma chambre, j'étais tellement plongée dans cette histoire, probablement biographique, du livre qui était destiné à Kir que je ne l'avais pas entendu entrer. J'en ris profondément aujourdh'ui mais sur le moment, les nouvelles qu'il m'apportait n'étaient pas pour les meilleures.

Ma reine ...

Je me retournais surprise, je fermais en vitesse le livre et le mettais dans mon tiroir. Je regardais l'elfe, il était boulversé, il me tendit un papier. Je le lisais et le relisais, mon regard se perdait, je le relisais maintes et maintes fois.

Bien, préparez moi un cheval et des soldats. Ammenez moi Nioviel et l'oiseau qui a ammené ce message.

Je donnais les ordres et lorsqu'il sortit en faisant un révérence maladroite, je me retournais vers mon lit. Je faisais les cents pas dans ma chambre en m'habillant de façon un peu plus appropriée à un voyage. Je passais à côté d'une table et d'un mouvement de colère je pris le vase posé dessus et l'envoyais à l'autre bout de la chambre, lorsqu'il se fracassa bellement contre mon armoire, mon mari fit irruption. Je lui fis part du message que Saresh m'avait envoyé et de mon intention de pénétrer le mordor avec des élites espion qui pourraient sortir les deux jeunes gens des terres maudites. Il ne broncha pas, il me prit seulement dans ses bras en me suggérant de rester et laisser faire les professionnels. Je l'embrassais pour ne pas lui répondre, je sortais de ma chambre et je tombais nez à nez avec ma protégée. Je la pris dans les bras.

Nioviel ! Comme je suis contente de te revoir ! Écoute, j'ai quelques services et conseils à te demander.

Je lui tendais le mot envoyé par Saresh, elle le lit rapidement.

Je ne sais pas quoi faire, il faut que tu m'aides. Ils sont peut-être déjà morts. Turgon ne veut pas que j'aille au Mordor récupérer les deux jeunes gens mais ... je dois y envoyer des hommes pour qu'ils vérifient au moins, qu'ils les ramènent. Oh ! je sais que c'est difficile ce que je te demande mais dis moi ce que tu ferais à ma place ! s'il te plait ...
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Nioviel
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MessageSujet: Re: Imprévu   Imprévu Icon_minitimeLun 17 Déc - 3:49

Nioviel, quand elle avait reçu le message par l'intermédiaire du garde qui avait lui-même lu le mot avant de le donner à la Reine, fit un signe d'adieu à ses compagnons d'entraînement puis fonça aux écuries desquelles elle sortit deux magnifiques chevaux elfes taillés pour la rapidité. Les quelques semaines passées en compagnie d'Elenwë depuis son départ de Minas Tirith lui avaient apprise au moins une chose d'importance capitale : anticiper ! Si Kir-Thelassis était en Mordor, Elenwë ira la sauver à coup sûr, et évidemment, elle laisserait Nioviel derrière elle comme font tous ceux qui la prenaient pour une pauvre jeune fille sans défense. Et bien non ! Nioviel, fille de l'intendant du Gondor, ira se battre ! Elle chargea chaque cheval de trois paquets de "Lembas" ainsi que d'une couchette et d'une outre pleine d'eau. Puis la jeune fille les laissa à l'entrée de la ville et se rendit chez l'armurier du Seigneur Turgon, à qui elle avait demandée s'il pouvait lui forger une épée. Quand elle arriva, il lui tendit avec un sourire une lame elfique dans toute sa splendeur. Elle était très réussite, car sachant qu'il s'agissait de la protégée de la Reine, le forgeron ne voulait pas décevoir Nioviel. Elle le remercia, ceigna le fourreau de la lame à sa ceinture et mit sa dague dans sa botte, comme elle avait vu certaines elfes le faire. La demi-elfe ne savait pas tirer à l'arc et donc se rendit jusqu'à chez Elenwë, déjà habillée en habits de voyage vu qu'elle aimait cette tenue pour l'entraînement. Elle fit tut cela en un petit quart d'heure et tomba sur Elenwë, elle aussi en tenue de route. Celle-ci lui demanda d'un air soucieux ce qu'elle devait faire. Nioviel eut un sourire sauvage digne d'un humain sur le point de charger une compagnie d'orques et déclara, toute excitée :

"- Personnellement, je ne pense pas pouvoir te conseiller sur quoi que ce soit, c'est à toi de décider ce que tu vas faire, Elenwë. Mais moi, je ne laisserais pas Kir mourir entre les mains du Seigneur Ténébreux. Je suis en tenue de voyage et deux chevaux attendent à l'entrée de la ville, je m'y rends de ce pas pour chevaucher jusqu'en Mordor, le deuxième t'es destiné, à toi de voir !"

Nioviel pouffa de rire puis dégaina sa nouvelle lame elfique et s'en alla en courant jusqu'à l'entrée de la ville en courant...
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MessageSujet: Re: Imprévu   Imprévu Icon_minitimeLun 17 Déc - 9:04

Je m'étonnais sérieusement de la réaction de Nioviel, elle m'avait impressioné, son anticipation, son discours. Un garde vint alors que je regardais disparaitre le demi-elfe dans les couloirs sombres de mon château. Il était trapu, non rasé, habillé d'une simplicité extraordinaire, je ne l'eus pas reconnu tout de suite, il s'avéra être l'un de mes amis qui était devenu commandant d'une petite armée d'élites espions, prouesse oblige, il était excellent tireur à l'arc.

alors ! ça ! Je ne m'attendais pas à te voir ! Écoute, j'ai besoin de tes hommes, j'ai deux hommes -une elfe et un dunédain- au Mordor, ils sont en très mauvaise position. Il faut faire vite, je sens qu'ils sont encore vivants et je ne peux pas les laisser là-bas, savior qu'ils se font abbatre par nos ennemis. Pénètre les terres du mal, trouve les et ramène les moi. Ils sont à barad-Dûr, j'y vais aussi, en compagnie de la jeune demi-elfe que tu as du guetter partir.

L'elfe buvait mes paroles, il s'éxécutait après m'avoir tendrement serré dans ses bras, probablement en signe de reconnaissance. Je rentrais dans ma chambre, prenais mes armes : mon arc et son carquois, mon épée, et un poignard que je glissais dans mon dos. Une fois prête j'embrassais Turgon et partais rejoindre Nioviel qui m'attendait impatiemment sur son cheval. La compagnie de mes élites était déjà partie, arrivant en courant, je sautais sur mon cheval et partais en vitesse avec la demi-elfe.
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MessageSujet: Re: Imprévu   Imprévu Icon_minitime

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