Bellerophon arriva dans la salle avec quelques effets de ses compagnons. Il y avait des vêtements pour Legolas et un baton pour Laesonif. dans un sac, il y avait l'inverse. Il les déposa sur la table et regarda la reine.

-Deux servantes sont passés dans les chambres et ont demander a ce que Elie et Eöl viennent ici. j,ai demandé si vous vouliez me voir aussi mais elles ne le savaient pas mais comme Legolas et laesonif seront déménagés ici, je croyais qu'il serait bon pour moi de venir tout de même.

Il pensa ensuite:

-*Je dis vraiment trop de choses moi...*

Puis il alla s'assoir avant de se relevr subitement.

-Je penses plutot que je vais aller escorter le cortège. J'avais au moin besoin de mon cheval.

Il s'en alla après avoir fait un salut a la reine puis alla chercher sa monture. Il grimpa ensuite dessus et se dirigea vers le cortège de Legolas, déjà en route pour le palais.

Laifennas fut trouver par l'infirmière. Dès qu'elle la vit, elle se leva du siège ou elle s'était assisse et se dirigea vers la chambre de Laesonif, avant même que l'infirmière est pu dire quoi que ce soit. Elle marchait rapidement, sans tout de fois courire, même si elle aurait bien voulu. Alors qu'elle entra dans la chambre, elle sentit tout de suite que quelque chose se passait. Elle s'apporcha du lit. La princesse eut un lèger hoquet de surprise, si ce ne fut aussi de tristesse, mais elle repris assez rapidement ses esprits, quelque chose qu'elle arrivait très bien a faire lorsque quelqu'un avait besoin d'elle. Elle se retourna, l'infimière à peine arriver près de la chambre et elle lui demanda de l'eau tiède. Ensuite, elle entrepris d'émiété une feuille d'Aurath, une forme très puissante d'antipoison, mais qui ne fesait qu'aténué les symptôme. Puis, quand l'infirmière arriva avec l'eau, elle en mouilla une bande de tissu et nettoya les plaies de Laesonif. Aussitôt, elles se remirent à saigner, si ce n'est pas couler,car on ne pouvais affirmé que ce n'éais que du sang. Délicatement, pour ne pas blésé Laesonif, elle déposa la pate formé par l'Aurath et un peu d'eau.

Exténuée, elle s'assit près du lit, elle se tourna vers l'infirmière:
-C'est tout ce que je peux faire pour le moment. Informez-moi dès que vous aurez des nouvelles de la troupe partie chercher l'antipoison.

Puis, ce tourna vers le blessé, en chuchotant:
-Vous verez, vous serez sauvé...je ferai tout pour que vous soyez sauvé...

Sous le choc, Laifennas ne put qu'ocher la tête.

*Evidemment...toute les personnes que j'ai pu aimer sont parties..Toutes..*

Une larme coula le long de sa joue. Elle l'essuya rapidement puis prit la main de Laesonif.

-Il faut rester forte, je suppose. N'y a t-il vraiment rien que je puisse faire. N'importe quoi qui pourrais, du moins, atténué ses douleurs? demanda-t-elle, tristement, a Eöl.

Elle fesait pitié avoir. Le voyage, l'épuissement dû à l'attention qu'elle donnait a tout le monde et, maintenant, de la nouvelle d'Eöl. Malgré tout, elle gardait toute la grâce qu'une princesse se dois d'avoir.Peut-etre est-ce l'espoir ou bien ses années en forêts qui lui imposait que ne pas renoncer, de reste courageuse et de sembler fière du rang qu'elle occupée. Seuls ses yeux trahisait un véritable désespoir.

-Je suis désolé Laifennas, mais pour le moment, plus rien ne peux l'aider. Je lui ai donné de ce que j'avais apporté à deux reprises mais si je lui en donne une autre, se serait de le gaspiller. Le poison doit progresser à son rythme maintenant. Tout ce qui est bien, c'est que je suis certain qu'il ne peux pas aller plus vite. Je m'en suis deja servi et j'ai fait des tests...c'est pas vraiment à mon avantage ca...

Il s'avanca et regarda Laesonif. Il répondit ensuite a Laifennas:

-Non malheureusement pour vous, il n'y a rien de plus a faire. Ce que nous pouvions accomplir pour lui et votre père a déjà été fait, il ne vous reste plus qu'a espèrer que votre mère ainsi que Thingol, Orophin et Meril si elle devait revenir n'arriverons pas trop tard. Tout ce que je peux vous conseiller, c'est de lui dire ce que vous avez à lui dire avant qu'il ne perde l'ouie. Il y a quelque chose entre vous deux, je le vois bien. Vous passez plus de temps avec lui qu'au chevet de votre père qui est dans le même bateau. Je ne penses même pas me souvenir vous avoir vu près de lui.

Il fit une drôle de grimace puis dit à Laifennas:

-Je devrais peut-être me mêler de ce qui me regarde dans le fond mais j'aimerais que vous sachiez une dernière chose avant tout. Mes archers sont muni du poison qui le ronge en ce moment. Je leur avais clairement ordonné de me l'ammener conscient et j'ai appris qu'on s'en étais servi malgré mon interdiction. Je suis responsable de ces autres blessures mais seul le poison qui ronge Legolas est de ma faute en tout point. Soyez heureuse d'apprendre que cet archer ne causera plus jamais de mal à qui que ce soit, je déteste qu'on me désobéisse. Je vais vous laisser, je ne crois pas avoir ma place ici.

Puis il sortit.

Laifennas écouta attentivement tout ce que Eöl venait de lui dire.

-Je veux que vous sachiez que je ne tenterai rien contre vous ni que je vous haisserai le reste de mes jours. Je crois maintenant au pardon. Seulement, je ne peux pas dire que je n'espèrais pas que justice soit rendu....

Ce fut les dernières paroles qu'elle prononça et elle ne croyais pas possible de pouvoir faire autrement. Une douleur aigue l'empli toute entière et elle réalisa soudainement tout ce qui c'étais passé duran ces derniers jours, ces dernières heures. Si la troupe ne pouvais revenir à temps, ou revenir seulement, plus jamais elle ne reverrait son père ou Laesonif. Eöl n'avait pas tort. Il aurait fallu que Laifennas fasse ses adieux à celui avec qui elle aurait voulu passe chaque instants de sa vie.Mais elle en était incapable, au point où plus rien n'importait autre que ce débarrasser de cette douleure si violente, de ce désespoir si intense. Elle en perdit la voix. Comme un voyant qui devint aveugle suite a un tromatisme. Ou une oreille qui ne veux plus entendre.

Pour seuls adieux, elle resta au chevet du malade, se laissant mourrire avec lui, épongeant son front ou tenant sa main pour lui donner courage.

Dans ma chambre, seul, je demeurait toujours à peine conscient. Je n'était pas encore rendu à un stade aussi avancé que mon ami mais je savais que je n'allait vraiment pas bien et que j'allais suivre son chemin, aussi douloureu soit-il. J'entrouvrit mes yeux et tenta de voir les alentours: rien à faire. J'avais les yeux embrouillés. Mes oreilles ne percevaient plus en ce moment que des cillement énervant et quelques paroles distinctes seulement. Depuis combien de temps Myria était partie, je ne le savais pas mais comme ma chambre était juste à côté de celle de Laesonif, je pu entendre le roi noir dire à ma fille que notre prochaine étape d'ici une semaine étaitle trépas.

*Je regrette Myria...*

Je regrettais en enfet de ne pas lui avoir demandé sa main alors que j'en avais l'occasion mais le voyage de Tol Eressea jusqu'ici devrait durer une semaine en supposant qu'ils partent maintenant et qu'ils n'aient pas d'inconvénients. Une larme coula sur mon visage alors que je tentais de l'enlever, je vit Eöl au passage.

-A...Ap...approche E...Eöl...

J'allais bientot tomber dans le coma et je le savais mais j'avais besoin de lui dire quelque chose, aussi longtemps cela prendrait. Une fois qu'il fut assez près de moi, assez pour que je puisse distinguer son ombre parmis toutes les autres, j'essaya de lui dire:

-Me...merci...d'être...ve...venu...je...je l'app...récit beau...beaucoup...On...dirait que...j...je n..ne m'en...sortirais...pas...

Je prit une grande respiration et poursuivit:

-Dit....dit a Myria...que...que je...suis désolé...de...de ce... qu'elle a dut...endurer et...que j'aurais...aimé être près...d'elle...

J'ouvrit les yeux, enfin c'était bien ce que je croyais mais la personne que je vis juste au dessus de moi ne semblait pas le remarquer. Je me sentais soudainement très léger, encore plus que la légerté normale de mon peuple. C'était comme si je n'avais plus rien qui me retenais sur la terre et que je flottais. Mais comme j'étais bête, mon esprit flottais mais mon corps ne semblait pas le savoir car il ne suivait pas. Je n'étais pas morts, je le savais car je ne pouvais me détacher de mon corps mais je n'étais plus tout à fait de ce monde. En entendant les paroles de mon chevalier et peut-être plus fidèl ami, je n'avais qu'une envie, celle de lui crier qu'il n'avait rien fait de mal mais je ne le pouvais pas, aucun son sortais de ma bouche et de toute manière, j'avais la certitude qu'il ne m'entendrais pas, vu mon état.

*Tu n'a rien fait de mal, arrête!*

Toujours rien. Visiblement, je devrais entendre ca encore longtemps. Mais en même temps, j'en étais heureu car je n'avais recus aucune visite à part celle d'Eöl. Évidemment, je ne pouvais blâmer ma douce Myria, je l'avais envoyer se changer les idées ailleurs et Laesonif était dans le même bateau que moi, même dans un pire. J'aurais au moin aimé que Laifennas vienne, ne serais-ce que pour me regarder du cadre de la porte de ma chambre mais je ne pouvais même pas y penser.

Eöl regarda unpeu partout. Tout se passait trop vite à son gout qu'il aurait eu envie d'intervenir avec un sort mais n'en fit rien. Il ne trembla pas non plus devant le regard de Bellerophon et ne plia pas non plus sous les yeux de la reine. Pour lui, il n'y avait plus rien à faire et chercher les les aiderais pas.

-*Vous êtes tous ridicules que je dis*

Lui savais ce qui arrivait mais n'avait pas eu le temps d'en faire part aux autres, ils s'étaient sauver dans differentes directions trop vite pour lui laisser le temps d'agir. Il prit les nerfs et dit:

-Ah mais vous êtes vraiment ridicules! Legolas et Laesonif n'ont pas accélérer dans leur processus. Legolas ratrappe Laesonif car on l'a touché plus près du coeur que Laesonif. Dans son cas à lui, c'est parce qu'il est touché depuis plus longtemps que son "père" qu'il est devenu bleur. La il ne devrais plus y avoir d'autres changements physiques. Franchement, je suis le créateur de ce poison, je sais ce que je fais. Calmez-vous unpeu bon sang ou si ce n'est pas Legolas qui meurt, sa va être l'un d'entre vous à cause d'une haute pression.

Les poigts serrés, il sortit sur le balcon et siffla, sans qu'on puisse en voir la raison. Quelques minutes plus tard, son harfang arriva et se déposa sur le bras d'Eöl.

-Va trouver celle dont je t'ai enseigné le nom, Myria qu'elle s'appele. Tu sais qui c'est j'en suis sure puisqu'elle est la seule que tu pourrais facilement trouver et reviens me dire ou elle se trouve.

L'oiseau s'envola immédiatement et quitta la frontière.

Myria galoppait depuis plusieurs heures maintenant. La route à partir d'Eglarest n'avait pas été de tout repos. Repos? Quel mot apaisant pour elle en ce moment mais l'heure était grave. Il y avait maintenant près de deux semaines, près parce qu'il ne restait que deux jours, qu'ils avaient quitter Doriath pour se rendre à Tol Eressea. Deux semaines approximatives de torture en pensant à Legolas et ne pouvant pas se procurer des nouvelles de sa part. Comment allait-il? Est ce qu'il allait toujours la reconnaitre. N'en pouvant vraiment plus, elle fit arreter son cheval et descendit. La blessure sur sa tête qui n'était que superficiel commencait vraiment à lui faire mal, elle continua tout de même à marcher pour ne pas perdre de temps et accéléra le pas pour être rendu le plus loin possible une fois qu'elle serait en mesure de remonter. Autour d'elle, il n'y avait que des plaines et une mince bande indiquant une colline ou une montagne à l'horizon. Elle remonta en selle et continua sa course. Le soleil allait bientot se coucher et il y avait souvent des créatures maléfiques qui rôdaient dans les alentours. Elle repartit au galop, ignorant tout à fait sa douleure et finit par changer de décor. Elle se retrouva près d'une forêt qu'elle ne pensait pas être celle de Doriath jusqu'a ce qu'elle s'en approche et que la magie qui protege la ville ne la repousse.

-*J'ai réussis! Enfin j'espère...*

Elle s'avanca vers le devant de la barriere puis formula:

-Je suis Myria, envoyée de la reine et je reviens avec ce pourquoi je suis partie. Je demande droit de passage.

D'abbord, il ne se passa rien mais après un instant, un passage assez large pour elle s'ouvrit dans la barriere puis elle continua son galop, evitant les souches d'arbres au passage et se retrouva devant le palais. Elle entra en enfoncant la porte avec son cheval.

-On va finir par couter cher...Toujours est-il que j'ai ce que vous m'avez demander. Les autres arriverons bientot mais je voulais partir en premier, j'avais l'avantage de vitesse. Il faut agir vite je vous prie.