Tigor venait de terminer de rallier les tribus du Khand. Il s'était trompé en fait. Tous les semis-trolls appartenait au Mordor. Il ne restaient plus que dans le pays des hommes, bon archers et épéeistes. En une année de temps, il avait bâti des forteresses, des avants postes et des tours de garde. Le peuple du Khand était devenu bon dans la forge, et ne ressemblait plus aux villageois nomades se nourrissant de pillages et des fruits de leurs chameaux. Lui, qui avait sauvé ce pays de la ruine. Lui qui avait appris aux gens à dresser et monter les chevaux robustes et sauvages, venant pendant l'hiver dans le sud, ici. Et la plèbe était très reconaissante...
Un jour il passa dans un village fortifié au nord. Il ne le savait pas mais les petites populaces étaient souvent razziées par des orques. Cela le mit en fureur et interdit l'accés au orques dans ce pays florrissant. Le Seigneur des Ténèbres semblait avoir trèvé contre le Gondor, et traquait au nord les peuples elfiques, nains et hobbits.
Puis un jour le roi fit un rêve. Il voyait le royaume détruit à sa mort, le sang couler sur le sable, le peuple se mourir et les rats peupler les ruines des cités.
Cela le troubla beaucoup. Il construisit un capitale. Ragh-Ar-Phanduilïon, en honneur à la langue des Numénorééns du nord, sa terre qu'il chérissait tant... Les maisons et les remparts avaient été taillés dans du roc très dur. La cité grise claire resplendissait dans l'éclat du soleil éternel.
Il refit un nouveau rêve. Cette fois, le pays de Mordor, jalou du florrissement du Khand envoyait des légions détruire le pays. Le roi se réveilla en sueur. Si il laissait les choses dans cet état là, cela avait de grandes chances de se produire. Il décida de rompre son allégence au Mordor, sans le lui annoncer. Ce dernier semblait avoir chassé le Khand de ses esprits. Avec lui, et 100 hommes de son élite, ils partirent pour la cité des rois du Gondor. Car une ère nouvelle apparaissait. Durant sa chevauchée, ils campèret. Alors pour la première fois depuis tant d'année, il ôta son masque.
Il alla se regarder dans l'Anduin. Son visage jeune n'avait pas changé. Ses traits de jeune et beau garçon n'avaient pas bougés. Il renaissait, et le peuple de Khand aussi.