Glaurung ne s'était caché que trop longtemps depuis son retour sur la terre du milieu. Qui aurait pu soupçonner que le grand ver, père de tous les dragons eut pu être toujours vivant ? Toutefois, le seigneur Morgoth n'avait eu qu'un seul dernier ordre à son égard. Que Glaurung patiente dans les entrailles de la terre durant des siècles si il le fallait, et qu'il ne réapparaisse que lorsque les elfes et les hommes soient une fois encore à l'apogée de leur force.
C'est ce que le dragon fit. Il laissa sa descendance s'éteindre, sur que le moment venu, il la ferait renaître dans toute sa splendeur.3 Durant 50 siècles de plus, il mûrit, sa force et sa puissance toujours grandissante. Jusqu'à ce qu'enfin, il sentit que le moment était venu pour lui de se révéler à la face du monde. Glaurung mit 7 ans pour sortir de sa tanière au plus profond de la terre, non loin du magma brûlant. Lorsqu'il sortit, plus rien n'était pareil. Toutefois, il parvint après avoir massacré quelques mortels et en avoir tiré bon nombre d'informations, à savoir où il trouverait Sauron, sur que le lâche avait du trouver à fuir et à survivre au lieu de suivre son maître.
Maintenant, il voyait enfin les portes noires qu'on lui avait décrite. Elles étaient moins impressionnantes que ce qu'on lui avait décrit. Leur hauteur ne dépassait pas celle des murailles d'Angband, du temps de la naissance du seigneur dragon. Il survola celle-ci, entendant les hurlements et les cris de peur des orcs. Puis, après quelques minutes de vol rapide au dessus de la sombre nappe de fumée âtre et pourpre qui s'extirpait du cratère de la montagne, il descendit à quelques lieues de la tour sombre de Barad-Dur et demanda à voir le seigneur de ces terres, ou du moins l'un de ses envoyés. Et qu'il fut annoncé comme Glaurung, le grand ver, revenu du fin fond du premier âge pour répandre mort et destruction dans le rang de ses ennemis.
Glaurung attendit là, plusieurs heures, massacrant tout orc passant à sa portée, sauf un seul qui partit transmettre son message.

"Lorsque je vous aurai adressé la parole et autorisé à me tutoyer, ce qui en outre n'arrivera jamais, peut être alors pourrez-vous adoptez ce ton en ma présence. Quoi qu'il en soit, peut-être n'est-il pas nécessaire de jouer au jeu auquel vous jouez. Je me suis quelque peu renseigné et je pense que cette guérilla pour Edoras, Isengard et toutes les autres broutilles de ce genre est idiote, d'autant que jusqu'ici, ça ne vous a pas trop réussi.
Voilà comment je vois les choses. D'abord vous me donnez votre réponse, ensuite je vous expose mon plan."

//PS : Ne le prend surtout pas mal Nzagul, mais bon, j'incarne glaurung et vu qu'en dehors de Morgoth, celui-ci se prend pour le meilleur et que les dragons sont vantards et ont la grosse tête, je joue mon rôle, j'espère que tu comprendras... //

Glaurung garda son calme, ce n'était pas le moment de gâché sa tentative de rapprochement. Il tenait à accomplir la volonté de son maître et il savait que si il voulait réussir, il devait pouvoir compter sur l'appui de Sauron.
Toutefois, avant de se retourner sur celui-ci pour avoir sa réponse, il pensa en lui même :
**Prie pour ne jamais recroisé ma route, tout spectre que tu sois, je te rôtirai encore et encore...**

//La discussion entre nous est terminés, Grishnak est partit, le nazgul et moi aussi. Ceci est une lettre qui arrive bien plus tard dans Barad Dur pour Sauron.//

Un orc entra dans la tour et transmit son message à un autre orc, qui le transmit à un autre orc, qui pour finir, l'amena au seigneur Sauron.
Celui-ci était mal écrit car Glaurung l'avait fait rédigé par un barbare très peu lettré. Il disait ceci :

"Seigneur Sauron, depuis notre première entre vue, il y a de ça un mois et plus, j'ai parcouru une grande partie des monts de l'Ombre. J'y ai trouvé à peine 3000 orcs et 1000 montagnards, ainsi que 25 trolls. Toutefois, ce nombre est infime, mais je n'avais pas le temps de m'attarder. Je vous les envoie, avec un butin obtenu par quelques petis pillages dans l'Harondor. Sans conséquences. Ce butin pourra vous servir pour former ces troupes. Je vais maintenant dans les monts cendrés. Vous n'avez jamais u y envoyer vos recruteurs pour chercher ceux qui pouvaient s'y trovuer, mais je suis capable de franchir cette barrière de montagne sans problème et je compte y trouver bien plus que dans les monts de l'ombre que vous avez si souvent ratissés. J'espère aussi trouver là bas quelques-uns de mes congénères. Je m'en vais à présent bien plus au nord, porter main forte à votre général orc.
A bientôt pour de meilleures nouvelles je l'espère, Glaurung."