Retrouvailles peu agréables.

La pièce était froide, les murs sombres et seule une petite table accompagnée de deux chaises la garnissait. Nolofiriel fut jetée dedans puis séparée de ses armes qu'elle regardait se défaire avec beaucoup de regret, ses mains furent déliées et elle s'assit. La porte se referma, elle était lourde et faite en bois de chêne, la fenêtre était fermée et des barreaux la bloquaient, de l'eau coulait sur les murs, l'humidité regnait sur la pièce et Nolofiriel commença à faire les cents pas. La table était poussierreuse et beaucoup de felures étaient dessus, la table intrigua la Drow, elle s'en approcha doucement comme redoutant quelque chose. Elle passa la main dessus, s'essuya sa main pleine de poussière puis tapa la table. Elle ne remua même pas, Nolofiriel sourit, ne pas se fier aux apparences ... ce petit bout de bois qui semblait tellement fragile était en fait vraiment très solide. L'elfe s'amusa à monter sur la table par l'intermédiaire des chaises puis à sauter dessus pour vérifier sa solidité. Au bout de quelques minutes ce jeu l'agaça et elle se mit à observer la vue qu'elle avait. Aucun intérêt, elle avait vue sur un jardin puis au loin sur la ville par contr le ciel était beau à voir grisatre avec des bouts de ciel bleu-rose ça et là. Un vent faisait frémir les nombreux arbres ce qui rajouta une ambiance un peu morne mais qui ravissait Nolofiriel. Quand la vue l'agaça, c'est à dire très vite, elle commença à écouter au dehors à travers la porte, elle ne faisait que distinguer des voix et des pas lourds mais les conversations n'étaient pas nettes parce que la porte était trop grosse. Nolofiriel fit une mine dépitéeet s'assit sur une chaise dans un coin sombre où il n'était pas facile de la distinguer, tout ce que l'on pouvait voir c'étaient ses cheveux blancs. Des éclats de voix se firent entendre et la Drow plissa les yeux ... un bruit sec se fit entendre, un clé tourna dans la serrure ... c'est bien ce qu'elle croyait.

Vous en avez mit du temps jeune homme, je commençais juste à m'ennuyer.

Sa voix sortait d'outre tombe et surprit un peu son interlocuteur surement mais il ne fit rien paraitre, trop fier de sa prise. Nolofiriel ne bougeait pas, elle observait d'un oeil très curieux les faits et gestes d'Elbarâd.

Nolofiriel était ravie de l'effet qu'elle produisait, tout ce qu'elle attendait c'était de mettre Elbarâd hros de ses gonds et petit à petit elle y arrivait, c'est en tout cas ce qu'elle pensait. Elle croisa le regard flamboyant de rage du jeune homme, tout sourire elle s'apprêta à lui répondre et à commencer le récit d'une belle histoire mais le seigneur de la cité fit irruption. La drow savait que c'était le seigneur de la cité car elle l'avait déjà épié une fois, une seule lui suffisait pour savoir que le pouvoir de l'homme était grand, qu'il était respecté et honorable.
L'enjeu de sa venue devint de plus en plus interressant, elle frémissait de plaisir, savoir que sa rencontre avec Lanaac allait peut être aboutir à quelque chose d'interressant et voir ainsi tant de gens montés contre elle la mettait dans un état d'excitation extraordinaire. La tension montait d'un cran, Nolofiriel se souvint alors de cette guerre Noire, massacre. Ses yeux se remplirent de haine et s'allumèrent de sous sa cape. Elle regarda les archers les défiant du regard, malheureusement pour elle, ses armes lui avaient été confisquées. Elle se tourna vers Elbarâd et lui dit en murmurant.

Décidez vous vite, c'est vous qui connaissez mieux que moi la situation ... je m'embrouille, pardon.
Je pourrais vous être bien utile, bien plus que si vous me livrez à ces hommes qui risquent de me tuer. Bien évidemment je comprends que vous voudriez me voir morte plutôt que vivante. Sachez que tout ce que je vous demande c'est de voir Kaërm, j'ai des choses à régler avec lui et vous, son passé ... êtes vous sur de bien le connaitre ?!

Elle se retourna vers le seigneur sur son cheval. Puis d'une voix très forte elle leur dit :

Vous, Seigneur de ces terres, vous qui connaissez la situation de mes terres natales mieux que moi. Je n'ai pas de lien direct avec la forêt noire, croyez moi, vous n'avez rien à craindre de ma part. Je venais ... je venais visiter ... - elle désigne Elbarâd et songeant longtemps avant de continuer, poursuit d'une voix moins forte et plus mystérieuse- ... un ancien ami que je n'ai pas trouvé. Je vous demande pardon de mon intrusion préoccupante. Je suis une ... amie.

Nolofiriel fit un pas en avant, les archers sur leur garde et les soldats tinrent leurs épées cramponnés dessus. Aucun détail n'échappait à la jeune femme, elle souleva sa cape montrant son visage cicatrisé. Elle s'approche du seigneur et à quelques pas de celui-ci, tandis que des soldats s'apprêtent à lui barrer le chemin, elle s'arrête. La Drow regarde par terre puis annonce au Seigneur.

Homme du Gondor ... Rendez moi service je vous en prie, expliquez moi donc ce que les elfes, créatures sages, vous ont fait pour que vous ne les autorisiez à pénétrer chez vous ? Les autres terres je n'en parle pas bien évidemment mais ... Permettez moi un court séjour chez vous. Quelque affaire à régler et je vous promet de me tenir à carreaux.

L'elfe s'inclina respectueusement, elle ne pouvait pas s'empêcher d'avoir une terrible envie de lui sauter dessus mais, ce n'était politiquement pas correct. Elle sourit bêtement, ne voulant pas d'ennui sans avoir ses armes, elle préférait jouer le plus finement possible pour savoir ce qu'elle voulait. Elle regarda par dessus son épaule voir la réaction d'Elbarâd et lui fit un signe de tête comme pour dire oui. Elle n'avait jamais voulu lui faire du mal et ce signe de tête était là pour le "réconforter", ses yeux étaient pleins de respect envers cet homme.

( HRP: Imarhil, on est dans une salle sombre, dans les murs^^, dans les geoles... )

Elbarâd était resté muet durant le dialogue entre Imrahil et Nolofiriel. Tout ce qu'Imrahil raconta, il ne l'avait pas connu, c'est pourquoi il l'écouta avec beaucoup d'attention. Elbarâd voyait très clair dans le jeu de l'elfe. Elle voulait des informations sur Kaërm, où il se situait et voulait absolument le retrouver. Il devinait que ce n'était pas pour parler tranquillement donc Elbarâd resta sur ses gardes. Il ne divulguerait des informations sur Kaërm que si il les juge pas très importantes. Elbarâd s'adressa à l'elfe.

" Bien sûr que je connais Kaërm. C'est un ami de bataille que j'ai rencontré il y a longtemps durant une guerre. Et entendez bien que je ne vous livrerait rien de bien important sur lui."

A présent, Nolofiriel implorait presque Imrahil afin qu'elle reste dans la Cité. Elbarâd devinait que c'était pour son mariage. Mais celui-ci se passerait à Cair Andros. D'ailleurs, Elbarâd et Sheehy allait bientôt partir pour la Ville. La Drow lui lanca un léger signe de la tête. Elle voulait qu'Elbarâd lui permette de rester à Dol Amroth. Dure décision. Imrahil était contre.
Elbarâd s'avança vers l'elfe noire et dit à Imrahil.

" Je sais que cette elfe ne fera rien de mal en plein Dol Amroth. Elle est bien consciente qu'elle m'aurait sur le dos au moindre faux pas. Son dessein est dans une toute autre affaire, qui concerne un ami elfe noir, justement, qui m'est très cher. Je vous avoue, mon Seigneur, que je ne sais pas quoi dire. Aussi ,elle s'est introduite dans la Cité sans que personne ne s'en rende compte. Elle était dans les rues avec un Haradrim à parler. Des gardes l'ont amené ici."

Elbarâd était dans un grand embarras. Si son jugement penchait en défaveur de l'elfe, elle lui serait très rancunière et cela pouvait mal finir, il le savait. Au contraire, si il disait qu'il acceptait que l'elfe reste à Dol Amroth, c'est Imrahil qui ne serait pas d'accord. Cette situation allait plus l'énerver qu'autre chose. Mais les conséquences de son énervement pourraient lui être très désagréables. Il l'avait déjà vécu ailleurs. Sheehy restait muette mais elle ne tarderait pas à se prononcer, Elbarâd le sentait.
Il posa une main sur une épaule de l'elfe qui faisait la même taille que lui. Il était assez grand pour un humain. L'étreinte discrète mais puissante sur l'épaule de la Drow la fit s'assoir sur la chaise bancale. Elle serait moins dangereuse assise entourée de breteurs très expérimentés. Elbarâd voulait la mettre dans une situation qui la rendrait mal à l'aise. Pour une fois, elle pourrait peut être parler sincèrement.
Il demela ses cheveux blonds, réflexe qu'il avait depuis toujours.

La jeune elfe se sentait de plus en plus menacée, ses yeux virèrent au rouge et s'illuminaient encore et toujours. Elle avait écouté les paroles de Imrahil en les buvant fort interressée par ce différent entre son peuple et celui de la terre où elle se trouvait. Captivée par l'être et le paraitre du seigneur elle répondit à l'insu de la dernière phrase prononcée de manière très mystérieuse.

Je ne dépend pas de la forêt Noire ni des elfes ... Ce n'est pas à cause de moi qu'une guerre se déclenchera, d'ailleurs si elle se déclanche ce ne sera que contre moi. Et le Gondor contre ma personne ... le survie risque d'être difficile mais c'est une situation qui me plairais bien ...

La drow toussote un peu de manière à prouver son embarras pour ses paroles. Elle écouta ensuite attentivement, les oreilles doublement tendues ce que disais Elbarâd. Elle faillit éclater de rire à plusieurs reprises ... un compagnon de combat ... non mais vraiment, on entend des choses bien absurde de notre temps. Quoique, cela faisait longtemps et les choses changent, Kaërm se serait-il finalement rangé et remit dans la bonne pente ? Nolofiriel ne pouvait le croire. Une main toucha son épaule mais elle réfléchissait et n'y prêta pas grande attention, se laissant conduire sur une chaise elle ne broncha pas. Kaërm ... quel lointain souvenir pour elle, une partie de sa vie s'était passée presque à ses côtés, son amant lui avait tellement parlé de cet elfe et le temps passé en sa compagnie ... Tant de choses avaient changé, les couleurs, les esprits, les intentions et les sentiments. Pourquoi ne s'était-elle rendue compte de rien ?
Nolofiriel secoua la tête pour chasser toutes ces idées qu'elle ne voulait ni entendre, ni entrevoir, n'osant plus penser de rien. Elle se releva et les gardes la rattrapèrent pour la rasseoir, elle leva un sourcil puis croisa les jambes regardant d'un air hautain ces imbéciles qui l'empêchaient de bouger. Tournant la tête elle sentit une odeur familière sur son épaule, la Drow regarda son épaule avec étonnement puis l'époussetta en regardant Elbarâd d'un air mauvais. Sa voix cristaline s'émit dans la pièce telle une douce mélopée ()

Très bien je partirais ... seulement je tiens à avoir une conversation des plus magnanimes avec Elbarâd ...

Elle continua pour soi *on ne croirait même pas qu'il soit véritablement général, il ne connait pas les antécédents de son ami ... à moi de tout casser*
Fière de cette pensée plutôt machiavélique, elle afficha un sourire de satisfaction haineuse. Puis se levant et cette fois ci ne se laissant pas faire par les gardes en leur mordant les poignets elle s'approcha d'Elbarâd près duquel se tenait la demoiselle Sheehy et en face l'humble seigneur. Son visage devenu froid et sérieux à souhait s'harmonisait à sa voix devenue tout autant froide.

Seigneur Imrahil ... veuillez accepter mes excuses, mon intrusion dans votre magnifique cité fut plus forte que moi. Il me semble que j'en ai assez appris pour ne plus revenir sans autorisation ni invitation, je ne m'aventurerais plus ni chez vous ni dans les environs qui sont hostiles aux elfes de mon espèce ... je préfère ne pas créer de compromis, ce serait trop bête.

Son oeil brilla, elle se tourna vers Elbarâd et avec le même ton arrogant leur annonça.

A toi de voir cher ami ... Mes informations se pourraient utiles, d'une façon ou d'une autre j'espère ... baissant la voix pour que seul Elbarâd l'entende assister à ton mariage ... où qu'il soit j'y serais et j'espère y voir mon ancien ami !

Plus de compromis, Nolofiriel se dirigea vers les gardes et leur glissant quelques mots, ils firent des mouvements de tête, elle devrait donc chercher ses armes seules, dans un palais qui lui est inconnu et sans l'aide de personne. Près de la porte, le mur froid, l'elfe se tenait appuyée et attendait une réponse réactive de ses interlocuteurs.

Imrahil regarda l'Elfe noir sans rien dire, apres tout les regles sont les regles, mais semblerait qu'elle ne le savait pas, il écouta Elbarad parlé puis continua par la suite

En fait, j'ai aucune misaire a vous croire, si se n'était pâs que nous savons pas de quel porte elle est passer, si elle ne ses pas fait attrapper par les gardes de la porte principal, se qui rend Dol Amroth plus vulnérable..

Il deposa sont regard sur l'Elfe noir, savant que Elbarad la connaissait mieu que lui, mais le Seigneur de Dol Amroth ne souhaitait pas faire la meme erreur que dans le passer de faire confience aux Elfe noir, alors il s'exclama

Parfait, vous pourrez terminé votre discution avec le Général de Minas Tirith a deux condition,

1) que vous ne dite comment vous ete rentré quand mes gardes ne vous ont pas vue

2) vous rapporter votre Haradrim cher vous. sinon Lui serra tué a la vue compris?

Et en passant, comme je vois que vous ne semblé pas trôp connaitre les regle du Gondor, les Elfes noir ne sont pas admis a Cair Andros, et Anfalas suivit de Belfalas, pour la simple et bonne raison que ces terres ont eu le probleme du passer comme je vous l'avait dit plutot, et que ces le meme Seigneur a Anfalas que Cair Andros, seulement, sont plus..agressif si on veut qu'ici..

Il s'écarta de la conversation mais resta toujours dans le couloir avec 4 gardes autour de lui, observant la Drow et les deux Gondorien parlé

Oh et avant que j'oublie, vous quittez le Gondor a la suite de votre conversation, sans vos arme

(Rah! moi qui voullais que se soit a l'entré de ma ville! )

La Drow écouta sagement Imrahil, sans aucun doute elle ne reviendrait pas ! Tssk ... De toute façon la meilleure des choses à faire était de partir. Par contre ses armes, elle y tenait ! Comment allait-elle persuader ces gens apparemment têtus de lui rendre ses armes ?
Nolofiriel hocha la tête d'avant en arrière elle n'allait surement pas leur dévoiler son secret pour pénétrer les villes impénétrables mais elle y fit mine. Le seigneur s'en alla dans le couloir accompagné de quatre de ses hommes, l'elfe suivit ce convois des yeux, puis clignotant trois fois de ceux là, elle s'en retourna à son occupation. Regardant Elbarâd et Sheehy avec embarras.

Fichus Hommes ! Bien je n'ai visiblement pas beaucoup de temps, en plus je dois retrouver mon ami le Haradrim. Je ne vous dois rien et vous ne me devez rien et surement pas la vie MAIS ... je tiens à vous dire que Kaërm n'a pas toujours été un gentil homme ... pardon ! quel labsus ! un elfe bien sur !
Si je tiens tellement à le retrouver c'est pour des raisons qui me sont chères, chères à mon coeur. Oui, ça peut paraitre anodin de votre côté de m'entendre dire cela et pourtant la vérité est telle qu'elle est ... J'ai un coeur, impénétrable sauf par votre ami parce qu'il me connait bien. Sur ce ... bon vent, et c'est regrettable que je ne puisse pas rester plus longtemps ! A bientôt mes amis !
Ah ! J'oubliais ! Si je ne pourrais pas paraitre à votre mariage, ne vous inquiétez pas, j'y ferais paraitre un de mes hommes ! et dites bien à Kaërm ce que je vous ais dit en lui précisant que je le retrouverais qu'il le veuille ou non, il le sait très bien, ces explications il me les doit.

La jeune femme tourna les talons aux jeunes gens restés dans les geôles et avant qu'ils n'aient pu se tourner les pouces la Drow disparut, à la recherche de ses armes. Qu'elle ne trouva pas facilement, un soldat les avait en main. Elle décida en connaissance de cause de ne prendre que sa cienture en précisant au soldat d'aller transmettre ce message à Imrahil :
Seigneur Imrahil, j'espère que vous comprendrez bien que les armes ne sont pas faciles d'accès de nos jours, ainsi je me suis permie en prenant toutes les précautions possibles de reprendre ma seule ceinture, vous laissant libre le choix de disposer à votre guise de mes autres armes. Une épée et un arc ainsi que deux poignards, j'espère que cela vous va.
Aussi, comme je vous le dois humblement, je vais tenir ma parole et emmener mon Haradrim avec moi hors des murs de votre cité, et, il est facile pour quelqu'un comme moi de pénétrer l'enceinte de vos murs. Vos gardes faisant de temps à autre des rondes, ils ne sont pas constament face aux murs, si cela est, je vous en félicite, je possède des qualités que les humains n'ont pas et donc, je me sers souvent de ma cape elfique.
Adieu et peut-être auront nous la chance de nous rencontrer une autre fois ... l'elfe Moriquendi.
Marchant en direction de la sortie du palais, Nolofiriel avait rabbatu sa capuche de façon à ne pas se faire prendre, maintenant qu'elle était affichée, aucune erreur ne lui serait permise.