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Le Seigneur Des Anneaux
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Le Seigneur Des Anneaux

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 La salle du trône

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Thròr
P'tit Nouveau
Thròr


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Localisation : Dans les montagnes grises
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MessageSujet: La salle du trône   La salle du trône Icon_minitimeVen 7 Mar - 8:53

L'Ered Mithrin était une chaine de montagnes très étendue, au nord de la terre du milieu. La cité du roi était située en plein centre, entre le fleuve de l'Anduin et la rivière de la fôret. Il s'agissait d'une immense forteresse, mais située et construite de telle façon que ses habitants n'y voyaient aucun inconvénient. Seule la porte principale était visible, et il en était ainsi pour chaque cité des montagnes grises.

La cité du roi était une grande cité. Grande, car elle accueillait normalement, en plus des milliers de nains, des marchands de toutes les races et de toutes les contrées. Voici une manière de la décrire:

Les montagnes grises étaient hautes, très hautes. Et, dans la cité du roi, où se retrouvaient tous les voyageurs voulant traverser la fôret ou voulant aller au nord, tout était colossal.

La porte à elle seule devait peser des dizaines de tonnes, voire plus encore. Son âme en chêne massif était assez épaisse pour à elle seule tenir contre une horde d'ennemis enragés. Mais la cité avait connu pire: les dragons. Ainsi, la porte était couverte (à l'éxtérieur) d'une épaisse couche d'un alliage Titane-Bore, dont le point de fusion dépassait les 3 000 °C. De plus, un mécanisme TRÈS complexe la bloquait rapidement, mais encore mieux: solidement. Jamais elle n'avait été défoncée, et elle avait survécu à l'attaque de 7 dragons.

Depuis la cinquième attaque, huit balistes étaient encastrées dans les murs épais, de chaque côté de la porte. Spécialement placés pour protéger les artilleurs du feu ou des flèches, les balistes tiraient de longs carreaux, contrairement aux balistes normales qui ne tiraient que des boulets de plomb.

Évidemment, toutes les montagnes étaient sillonées par de longs couloirs et de hautes galleries permettant aux archers ou aux balistes d'avoir un point très avantageux sur n'importe quel ennemi. Mais bon, revenons en à la cité du roi.

En entrant, au niveau 0, on devait passer au travers d'un immense hall, qui servait de foire aux marchands ou de salle de spectacle géante. Il avait un autre rôle: celui de retenir les créatures, quelles que soient-elles, qui traverseraient la porte et les lignes de gardes des portes. Le hall pouvait aisément être barricadé grâce aux trois seules grandes portes qui permettaient d'aller ailleurs dans la cité, et au système d'explosifs basiques pouvant condamner la pièce à jamais, au besoin.

Bien entendu, tout était prévu pour que les soldats ne manquent pas en cas d'attaque, et l'on comptait toujours au moins 25 000 soldats prêts à combattre à toute heure.

Du reste, la ville serait bien trop longue à expliquer.
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Gandalf le Blanc
P'tit Nouveau
Gandalf le Blanc


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Date d'inscription : 07/03/2008

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MessageSujet: Re: La salle du trône   La salle du trône Icon_minitimeSam 8 Mar - 13:44

Au matin du premier jour, une lueur nacrée quitta la chaleureuse Comté en direction des Monts Brumeux. Un vieillard sur le dos d'une jeune monture à la robe aussi blanche que ne l'était la barbe de son cavalier, disait-on du côté de Bree. Dans l'après-midi du second jour, la lueur traversa la Fourrés des Trolls, à l'est des Terres Solitaires, et emprunta la Grande route de l'est jusqu'aux gués de la rivière Bruinen. Au delà de cette rivière, la lueur disparut, dit-on caché par le pouvoir des elfes. Quand le cinquième jour s'éveilla sous un soleil rouge, la lueur réapparut à l'est des Monts Brumeux, comme par magie, et suivis la Grande route jusqu'aux anciens gués de l'Anduin, prêt de Carrock. Là, le vieillard et sa monture longèrent la rive est de l'Anduin en direction du nord. Ce ne fut qu'au coucher du sixième jour, qu'il arriva à l'embouchure de Langwell et du Greylin. Ce ne fut alors qu'aux aurores du septième qu'il rallia enfin l'Ered Mithrin et la grande cité de Thròr, l'un des sept grands seigneurs nain de la Terre du Milieu.

Surnommé Tharkûn par le peuple de ces montagnes pointées vers le ciel comme autant de crocs prêts à pourfendre la voûte céleste, Gandalf ressentit une joie incommensurable à l'idée de revoir le peuple si accueillant qui s'y terrait en nombre. Descendant du célèbre Grispoil, dont il caressa l'encolure pendant de longues minutes avant de le remercier de l'avoir mené si loin, Gandalf lui murmura une vieille comptine dans la vieille langue des Eothéod puis se courba poliment en prenant appuis sur son bâton. En réponse, le Mearas abaissa son museau et le logea contre le bras droit de l'Istari. Dessinant un sourire bienveillant aux coins de ses lèvres, Gandalf passa sa main légère et délicate le long de la crinière avant de lui confier le loisir de retrouver les plaines verdoyantes du Rohan ou de la Comté, comme bon lui semblerait. Le Mearas hennit, se cabra, puis partit vers le sud avant de disparaître dans l'horizon de Gandalf.

Son sourire toujours aussi vivace, l'Istari s'avança vers les immenses portes d'entrée du royaume nain des Montagnes Grises qu'il contempla d'un oeil toujours aussi admiratif malgré le nombre de fois qu'il les avait déjà croisé du regard. Les nains étaient des maîtres dans l'art de l'architecture et n'avait pour ainsi dire rien a envier aux elfes. De si grandes demeures pour si petits êtres qu'ils étaient. Une splandeur à jamais gravée dans la pierre et habilement dissimulée de l'Ennemi sous d'abruptes parois rocheuses. Prenant toujours appuis sur son bâton, Gandalf marcha d'un pas lent jusqu'aux immenses portes et s'arrêta à deux mètres d'elles. Connaissant les nains comme personne, il ôta son chapeau pointu et éleva sa voix comme un flot de courants venteux s'envolant vers les cieux.

« Salutation à vous, nobles descendants de Durin. Je reviens auprès de vous en cette heure paisible pour apporter conseils et nouvelles à votre roi. Prévenez le seigneur Thròr que Tharkûn se tient à ses portes en ami de longue date »
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Ancalìmë
P'tit Nouveau
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Localisation : Si ce n'est en Tasarinan, peut-être dans les jardins de Lorien ou dans des terres vierges du mal
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MessageSujet: Re: La salle du trône   La salle du trône Icon_minitimeSam 8 Mar - 14:49

Ancalìmë, de Gondolin, avait fait envoyer un chevalier, qui se nommait Gilithinion. Gilthinion avait prit un cheval, et par ordre de la reine, partit vers le sud. La reine avait eut des visions concernant les nains... Des visions qui ne pouvaient être laissées secrèetes. SI l'avenir des nains était en jeu, celui des elfes, des hhommes et des peuples libres de la Terre du Milieu y était aussi. L'elfe, vêtu de mailles blanches et d'habits bleu, portant un bannière blanc et bleu nuit, représentant l'étoile de Fëanor parti dans les profondes forêts, entourés de grands arbres. Il en ressorti, non sans péril. Il arrivait bientôt dans les montagnes d'Ered Mithrin. La terre des vers... Les routes étaient, outre la présence des dragons, tellement dangereuses que des centaines d'orques sillonaient les terres, et brulaient tout ce qu'ils pouvaient. Avec en plus les escapades des dragons, la terre était stérile, sèche et brulée. La désolation n'était pas belle à voir, et des chansons sombres et tristes avaient été faites dessus, dans la cité de Gondolin.

Gilthinion poursuivait sa route dans le pays désolé, lorsqu'il rencontra aux abords de la route une troupe d'une vingtaine d'orques. Il s'élança au galop, évitant les flèches qu'on lui tirait. Maudissant la traitrise et les choses mélafiques, il galopait maintenant vers la cité des nains. Il déboucha alors sur un plateau, et fut ébahi de sa vision. Les bois de la Lorien, la vallée de Rivendell et les maisons de Gondolin étaient peut-être beaux et merveilleux, mais peu d'elfes avaien un jour vus ce spectacle, aussi majestueux que les pilliers de Cavenain et les portes de la Moria. Seuls les elfes de Celebrimbor de Houssaye avaient un jour pus pénétrer dans la Moria. L'ambassadeur poursuivi son chemmin, vers les hauts murs nacrés, et la grande porte imprenable. Elle était ancrée dans la montagne, surement faites de prodondes galeries dorrées. Il frappa de sa bannière à la porte d ela cité. Il dit:


- Ouvrez maître nain! J'apporte la parole d'Ancalìmë, princesse de Valinor et reine de Gondolin. Ouvrez!


Dernière édition par Ancalìmë le Dim 9 Mar - 8:04, édité 2 fois
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Thròr
P'tit Nouveau
Thròr


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MessageSujet: Re: La salle du trône   La salle du trône Icon_minitimeSam 8 Mar - 16:35

[HRP: Ok... D'abord, je précise: ici on est dans l'Ered Mithrin, pas dans Khazâd-Dum. Ensuite, Gandalf est encore devant les portes, qui ne sont toujours pas ouvertes. Pourrais-tu éditer, juste pour éviter les anachronismes? (n'empêche, quel beau post vous faites!)]

Devant les lourdes portes de la cité se tenaient deux êtres, un elfe et un istari. Cependant, on aurait pu croire, du haut des portes, qu'il s'agissait d'un vieillard et de son écuyer. Ainsi, On envoya trois gardes prévenir le roi tandis que le capitaine de la garde, un nouveau, répondait aux étrangers:

"Hola, vieillard! Tu es devant la porte d'entrée du royaume d'Ered Mitrhin, devant l'une des plus puissantes portes de la terre du milieu, et tu oses demander qu'on dérange le roi pour ta venue? Qui es-tu donc, pour mettre à tes pieds les rois?"


Quelques secondes plus tard, avant même que le noble magicien puisse répondre, une voix puissante tonna, audible clairement même pour les voyageurs devant la porte.

"GLÒRIN, CHEF DE LA GARDE, tu fais honte à tes frère. Cet homme n'est autre que le célèbre Gandalf, qui plusieurs fois déja a sauvé notre race par ses sages conseils. C'est grâce à lui que le mont solitaire nous appartient à nouveau. Je t'ordonne de lui faire tes excuses, après quoi tu seras démis de tes fonctions."

Puis, après un court silence durant lequel le souverain grimpa la volée de marches qui menait à une meurtrière au haut de la porte, on entendit:


"Messire elfe, vous êtes le bienvenu chez nous. Maitre Gandalf, je suis vraiment désolé de tout ceci. Cet homme ne vous a pas reconnu, pardonnez-moi."

Après quoi le mécanisme des portes fut enclenché. De lourdes châines se tendirent, des engrenages tournèrent, des poutres rentrèrent dans les murs, une autre bascula, puis finalement la porte s'ouvrit de toute sa grandeur, montrant aux étrangers le grand hall. Le souverain vint rejoindre les étrangers après avoir supervisé la manoeuvre de fermeture des portes.


"Ha, gandalf, comme je suis heureux de vous savoir parmi nous! Permettez moi seulement de régler ce petit contre-temps avec les elfes."

Ensuite, se tournant vers l'émissaire:

"Messire elfe, je veux que vous sachiez que vos paroles ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd. Depuis quelques mois nos patrouilles abattent sans arrêt de nouvelles créatures, et vous avez vu comme la désolation touche la plaine. Cependant, nous sommes prêts pour combattre le grand ver. Qu'il vienne et nous l'attendrons. Maître Gandalf est justement venu pour nous conseiller, sans doute le fera-t-il dans cette affaire aussi. Sachez aussi que je serais honoré de combattre le dragon aux côtés des êtres immortels à nouveau, et je suis prêt à venger l'attaque de votre demeure. Cependant, il faut prendre le temps de se préparer. Permettez que l'on en parle avec Gandalf."

Puis, s'adressant à ses deux visiteurs:

"Messieurs, je vous offre mon hospitalité, et vous devez savoir que l'hospitalité naine est fort agréable."
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Gandalf le Blanc
P'tit Nouveau
Gandalf le Blanc


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MessageSujet: Re: La salle du trône   La salle du trône Icon_minitimeDim 9 Mar - 11:11

Le nez en l'air, Gandalf attendit une réponse de ses hôtes. Le vent était léger à cette heure, aussi léger qu'une brise doucereuse. Ses longs cheveux blanc oscillant à la moindre impulsion du vent, l'Istari tourna le visage lorsqu'il vit fondre un cavalier elfe vers les gigantesques portes de l'Ered Mithrin et y donner quelques coups de bannière. Il avait connu plus grande courtoisie de la part des Noldor mais peut-être était-ce là un message de la plus grande importance pour le peuple nain des Montagnes Grises. Toujours appuyé contre son bâton, Gandalf esquissa une expression étonnée lorsqu'un garde de la porte l'interpella du haut de sa cavité rocheuse. Pourtant, il ne dit rien et ne lui répondit rien qui pût compromettre la raison de sa venue. Acte qui s'avéra des plus justes quand, quelques courts instants plus tard, un brouhaha s'éveilla derrière les portes comme autant de cris tapis par l'épais versant de roche.

A peine eut-il le temps de dessiner une prémisse de sourire sur son visage qu'il distingua une petite ombre logée dans l'entrouverture d'une meurtrière taillée à même la pierre de la montagne. La silhouette s'exprima d'une voix noble et désolée à son encontre. En cela, Gandalf reconnut celle du roi Thròr qu'il salua d'une courbette délicate avant de lui répondre d'une voix grondante:

« Il fait déjà si longtemps que je n'ai plus foulé la terre de ce royaume que je ne puis en vouloir ni à vous ni à vos gardes, mon seigneur »

Les grandissimes portes de l'Ered Mithrin s'ouvrirent alors dans un grondement de rouages et de chaînes. La terre trembla et contraignit le magicien à se cramponner plus vigoureusement encore à son bâton. Quand ce véritable tremblement de terre s'acheva, il reposa son chapeau pointu sur le sommet de son crâne et s'avança dans la cité naine d'un pas aussi lent qu'à son habitude. Le hall d'entrée était si haut et si long que même la lumière naturelle ne réussit à l'éclairer dans sa totalité. L'oeil observateur, Gandalf s'avança en jetant des regards ici et là pour repérer ce qui avait bien pu être construit depuis son dernier passage. Le tintement de son bâton en bois sur la pierre s'évaporait en écho dans tout le hall jusqu'au moment où l'Istari se stoppa net devant une silhouette à peine plus haute que la distance qui séparait ses pieds de sa ceinture. Cette longue barbe blonde, ces yeux aussi noir que le jais, Thròr n'avait pas changé d'un poil depuis la dernière fois qu'il avait eu l'honneur de le rencontrer. Se courbant respectueusement devant le roi tout en ôtant son chapeau de la main droite, Gandalf répondit à sa salutation comme il était d'usage entre amis.

« Que je suis moi même comblé de vous revoir, Thròr, fils des Montagnes Grises. Tout autant que je suis heureux de constater votre bonne mine et celle de votre royaume »

Ces paroles prononcées, Gandalf reporta son accessoire sur sa longue chevelure blanche de manière à ce que seul le bleu de ses yeux put être distingué dans l'ombre projetée par le chapeau. Sa main gauche cramponnée à son bâton blanc et la droite désormais cachée sous un pan de sa la longue cape grisâtre qui le recouvrait des pieds jusqu'au cou, l'Istari adressa un sourire bienveillant à l'émissaire elfe et le laissa traité de ses affaires en compagnie du roi pendant qu'il s'avançait de quelques pas vers un pilier haut de plusieurs dizaine de mètres. Sa main droite se découvrant à nouveau pour caresser la pierre polie, Gandalf contempla cette oeuvre surréaliste qui s'élevait en nombre dans tout le hall. Impressionné, oui, il l'était. A juste titre d'ailleurs.

N'écoutant pas ce qui ne le regardait pas, l'Istari ne se retourna vers son ami que lorsque celui-ci lui offrit l'hospitalité de sa demeure. Un sourire vivace dessiné dans sa longue et broussailleuse barbe blanche, il accepta son offre puis y répliqua:

« Agréable quelle que soit la situation, en effet, roi Thròr. J'ose espérer qu'en l'échange de votre hospitalité je serai à même de vous offrir une aide précieuse pour les temps à venir »
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