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Myria, nerveuse comme tout, commenca à se ronger les ongles. Après quelques minutes, elle s'arrêta. Elle n'en avait pas arraché et ne voulait pas que sa commence. Un homme vint la chercher et lui dit:

-Je suis ici pour vous informer que tout le monde est en place. Il ne manque maintenant que vous pour la cérémonie.

Il offrit son bras à Myria qui l'accepta. Ses pas étaient un peu saccadés et son coeur battait de plus en plus vite à mesure qu'ils avancaient. Lorsqu'ils furent dans la salle précédant les jardins. Elle fut confiée à Cirdan pour être emmenée en avant au près de Legolas. Ce ne fut plus son fiancé qui occupa ses pensées à cet instant, mais sa mère. Comme elle lui manquait! La princesse prit une grande inspiration puis avanca au rythme de son père. Une superbe musique commenca, pas comme celle qu'on avait pour habitude d'entendre dans les autres cérémonies. Elle était un peu plus douce mais en même temps avec un meilleure rythme: une superbe symphonie dont elle se souviendrait toute sa vie. Elle parvint à lever les yeux pour les poser sur Legolas et à cet instant, elle senti tout doute l'abandonner. Elle se sentait prête et se dit que cette décision ne pouvait qu'être la meilleure de sa vie. Myria gravit seule les escaliers qui la menaient vers Legolas et tendit sa main au prince pour qu'il la positionne devant l'autel.

Lankâa était l'une des quatre que Bellerophon avait positionnés à l'entrée du grand tunnel. Elle considérait la scène d'un oeil attentif, prête à réagir au quart de tour si le moindre problème se présentait. Elle était persuadée qu'il ne se passerait rien, mais on est jamais à l'abri d'un accident, malheureusement. Tout avait l'air de se passer comme prévue, les époux aussi nerveux qu'heureux et leur convives ravis d'être invités à partager le plus beau jour de leurs vies. Les conditions étaient idéales, un grand ciel bleu veillait calmement sur l'assemblée, garant de tout nuage qui aurait pu déverser sa pluie sur les jardins, le soleil était à son zénith, étincelant dans le ciel, tout le monde était heureux, riait, parlait .. Les mariés n'aurait pas pu envisager meilleures conditions pour leur mariage.

Laesonif regarda Myria avancer avec un large sourrire et Legolas de la même manière. Il n'avait pas vraiment l'habitude de célébrer des mariages donc lui aussi était en quelque sorte nerveu face à cette situation. Lorsque Myria arriva finalement auprès de Legolas, Laesonif leva la main en signe de silence addressé aux dernières personnes qui faisaient encore la jasette.

-Mes très chers soeurs, mes très chers frères, nous sommes réunis en ce lieu, en ce jour pour unir le couple Legolas Vertefeuille et Myria par les liens sacrés du mariage.

Laesonif se sentait bête de dire ça. C'était sans cesse la même phrase qu'ils répétaient encore et encore et qui selon lui était totalement ridicule mais bon, c'était le texte à dire.

-Parce quie l'amour présente de nombreux risque, il est difficile d'emprunter cette voie. C'est donc un grand plongeon pour notre couple ici présent. Si quelqu'un dans l'assemblée s'oppose à cette union, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais...

Comme il n'y eut aucune opposition(j'espère en tout cas), Laesonif continua:

-Que le prince Legolas et la princesse Myria échangent désormais leur voeux d'alliance...et leur alliances du même coup.

Le silence se fit. On attendait plus que je commence l'échange de voeux. Seulement, en ce moment, j'étais un peu pris au dépourvue. Je ne savais pas tout des cérémonies de mariages apparament parce que sinon, j'aurais eu le temps de me préparer un petit quelque chose. Je pris une grande inspiration puis une illumination me vint(non pas avec la tite lumière). Je pris ensuite la parole et dit à ma femme.

-C'est pas rien tout ce que nous vivons en ce moment et les événements peuvent échapper à notre contrôle. Il n'y a pas si longtemps, nous n'étions qu'amis, les meilleurs amis certes mais je n'aurais jamais envisagé que notre relation se transformerait ainsi. Pourtant, en l'espace de quelques mois, nous sommes passés d'amis à fiancés. Bien que notre route jusqu'à maintenant n'ai pas toujours été facile, je suis prêt à la continuer si je peux le faire à tes côtés. Je t'aime Myria, et je resterais avec toi quoi qu'il puisse arriver..

Ce fut un tel soulagement lorsque je me rendit compte que j'avais finalement terminé. Toujours à mon grand soulagement, je n'avait pas déparlé comme je pouvais parfois le faire en situation de grande nervosité. Je prit la bague que j'avais demandé et la passa au doigt de Myria. Le sourrire aux lèvres, j'attendis qu'elle pronnonce ses voeux à elle.

Myria prit de grandes inspirations en entendant les voeux d'alliances de Legolas. Une larme timide se montra au coin de l'oeil de la mariée. Lorsque Legolas eut terminé, elle aurait bien eu envie de l'embrasser mais elle s'en abstint. Elle aurait tout son bonheur après la cérémonie, mais pas tout de suite. Pour le moment, Legolas avait pronnoncé ses voeux, il était maintenant temps pour elle d'en faire de même.

-Je ne te remercirais jamais assez pour tout ce que tu as fait pour moi Legolas. Il y a longtemps, tes actions si douces envers moi m'ont fait tombé amoureuse de toi. Même avant que nous ne soyons ensembles, tu as su prendre soin de moi comme si j'étais déjà ta femme ou en tout cas quelqu'un de plus qu'une simple amie. C'est certain que nous avons déjà beaucoup affronté tout les deux, et des épreuves bien pires nous attendent surement mais une chose est certaine, je ne pourrais faire autrement que d'affronter le reste avec toi. Je t'aime Legolas.

Elle prit l'alliance et la passa à son tour au doigt de son nouvel époux. Une fois choses faite, les deux amoureux n'avaient plus qu'à attendre que Laesonif termine la cérémonie.

Déjà sur place, nous voyions les invités affubler, de nombreuses connaissances mais aussi des têtes inconnues se présentaient à moi, j'avoue que j'étais un peu perdue dans la foule sans pour autant être dépassée. Je me rappelais de mon mariage, ce souvenir se refoulait souvent aujourd'hui dans mon esprit mais quoi de plus normal ?
Je regardais avec intérêt les invités, les placements des choses et des gens, et j'observais l'organisation avant que la cérémonie elle-même ne commence. C'était charmant, romantique et magnifique. Comme pour changer, la mariée se fit attendre quelques instants avant de ne paraitre au fond de l'allée de chaises disposées face à Leasonif et Legolas accompagnés des témoins, demoiselles d'honneur etc ...
Le ciel était pur, le soleil réchauffait notrer peau sans la brûler et l'odeur des fleurs était très douce et ravivait l'ambiance romantique de l'endroit. Il y avait beaucoup de blanc en présence ainsi que des couleurs calmes, telles que le rose, rouge et encore le blanc des fleurs, la verdure des bouquets et des feuilles, des arbres et arbustes disposés de façon à faire un endroit rengorgeant de plantes.
J'avais un sourire béat aux lèvres, la mariée s'avança jusqu'au marié et la cérémonie commença, comme il était beau d'entendre retentir les douces paroles de voeux de Myria et Legolas et entendre les paroles d'union de Leasonif, ces paroles coulaient comme de l'eau cristaline dans leurs bouches, paroles pleines de sincérité et d'amour, de compassion et d'amitié. La belle robe blanche de Myria me fit cligner des yeux à un moment et me fit reporter mon regard sur son père, Cirdan, le fameux Cirdan. Je me souvins de notre brève rencontre dans les bois et je baissais la tête, cette situation me mis mal à l'aise. Fichu Nazgûls ! Même lorsqu'ils ne sont pas là, ils arrivent à me faire frissoner et à me dégouter au plus haut point. A mes côtés ma fille, à ses côtés Peregrin Touque et de l'autre côté Turgon, à ses côtés Guillemot. Je le remerciais du fond de mon âme pour ce qu'il avait fait pour moi, je réfléchissais, regardant dans le vide à la suite des évènements, et je pensais déjà à ce que j'irais dire aux mariés lorsque j'irais leur apporter leur cadeau de mariage, je frôlais d'une main fébrile le paquet à mes pieds, à nouveau le sourire aux lèvres. Un sentiment de plénitude et de bien-être remplit mon âme, j'étais heureuse, d'une façon dont je n'avais pas été depuis longtemps et le calme règnait sur mon coeur. Je profitais du beau temps et du calme de l'instant, du silence momentané ... le bonheur parfait ne dure que trop peu de temps, saisissons les occasions tant qu'on en a encore la possibilité.

Laesonif qui s'était retiré sur le côté pour laisser la chance à Legolas et Myria de dire leur voeux, revint en place pour conclure le tout. Les alliances avaient été mises au doigt de chacun et les voeux avaient été dits, il ne manquait plus que cette fameuse conclusion qui à chaque fois se ressemblait mais qui provoquait toujours un sentiment different.

-Legolas, Myria, vos voeux maintenant échangés, vos alliances enfilés et vos promesses faites, je suis autorisés à conclure ce que vous avez tout les deux attendus depuis longtemps. Legolas et Myria, par les pouvoir qui me sont conférés par la cité d'Edhellond et en tant que seigneur et ami, je vous proclame maintenant maris et femme. Vous pouvez embrasser le...oups pardon, vous pouvez embrasser la mariée..

Laesonif s'éloigna à nouveau, le tout étant finalement achevé. Laesonif ainsi que la plupart des amis de Legolas et Myria n'avaient pas cessé de leur pousser dans le dos pour qu'ils s'aiment enfin et une fois qu'ils étaient tombés amoureux, ils les avaient poussés pour qu'ils se marient. Aujourd'hui, tout objectif possible pour le couple avait été atteint. Maintenant pour les héritiers, sa ne le regardait pas alors il ne s'en mêlerait pas.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 41 Date d'inscription : 17/08/2007

La cérémoni fini,il mit son bras autour du cou d'Elenwë et lui dis.

-Sa me rapelle de beau souvenir ...

Il regarda autour de lui. Et il penssa au cadeau qu'il avait fait faire par ses forgerons une épée Elfique magnifique.Transluside.Par contre Turgon l'aiamit mieu dans son foureau que dans la peau d'un orc.Partir en guerre lorsqu'ont n'est marié est difficil Turgon en à eu l'expérience et ne désire pas la revivre.Soudain ont entendu le. Vosu pouvez embrasser le mariage. Sa lui fit chaud au coeur comme si il revenait à son propre mariage.

Je fus si heureu d'entendre mon ami pronnoncer ces mots qui me signalaient que je pouvais maintenant embrasser ma femme. Oh mais bien sure, j'avais trouvé son discour à mon sujet super beau. J'espérait aussi que le mien lui avait fait autant d'effet que le sien m'en avait fait, même si, nous connaissant tout les deux, je suis certain qu'elle pouvais le deviner autant que je le pouvais. Je ne me le fis donc pas dire deux fois avant de l'embrasser et posa mes lèvres sur les siennes comme nous l'avions fait si souvent auparavent. Il y eut soudain dans la foule, les cris de joie de mes amis et des représentants de nos deux peuples qui acclamaient comme des fous la nouvelle de notre union à tout les deux. Doucement, je pris la main de ma femme. Quelle drôle de sensation que de me dire qu'elle et moi étions finalement ensemble, pour de vrai, que je pouvais l'appeler ma femme après tout ce que nous avions traversés tout les deux: la menca de mariage forcé, l'adoption et les crises de Laifennas, l'enlèvement de Laesonif ainsi que mon combat avec Eöl qui avait faillis me couter la vie et le sien contre le temps pour m'aider. J'allais presque oublier sa maladie qui l'avait frappé et qui avait faillis la tuer quelques mois plus tôt. J'en devais beaucoup à Melian et Vyvial pour l'avoir soigné.

Myria arrivait à peine à le croire elle aussi. Finalement, ce qu'elle avait tellement espérer depuis que Legolas lui avait annoncé qu'il partait vennait d'arriver: elle était désormais sa femme et lui son mari. Ce qui l'avait effrayé au départ était maintenant ce à quoi elle avait le plus hâte. Legolas lui prit doucement la main et l'entraina vers le bas des escaliers sous les applaudissements de leurs amis. Elle s'accrocha à son bras et addressa un magnifique sourrire à son père et à sa soeur, toujours présents à l'assemblée. Myria suivait le pas de Legolas alors qu'ils se dirigeaient tout les deux vers le fond où avait été organisé les lieux de festivités. Toutes races du bien que composaient nos amis pouvaient maintenant se désaltérer et manger à leur guise de ce magnifique buffet que les organisateurs avaient pris soin de leur concevoir. À peine les gens avaient-ils quitté le podium que des servants commencaient tout de suite à nettoyer. Il y avait beaucoup de monde sur les lieux et la plupart en étaient même entassés alors ils devaient liberer d'autres places. Myria et Legolas furent invités à ouvrir la danse étant donné qu'ils étaient le couple à l'honneur. Myria n'avait pas dansé depuis longtemps mais elle repris vite la main lorsqu'elle fixait les yeux de son mari, se laissant guidé par celui-ci.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 146 Date d'inscription : 07/01/2007

Legolas et Myria entammaient maintenant leur descente vers les fonds du jardins et plusieurs autres, partant du podium où ils étaient en progressant peu à peu vers l'arrière les suivirent. Baie d'Or et Maedhros étaient plutôt dans le milieu de tous. Les deux étaient bien assez grands pour les voir passer. Ils les suivirent une fois que les autres arrivèrent à leur niveau pour se diriger dans le fond des jardins avec eux. Il y avait une superbe harmonie qui jouait de très belles musiques pour les circonstances. Baie d'Or, bien que déjà mariée, était au bras de Maedhros pour les circonstances. Le but de tout ceci n'était pas que les deux êtres dansent ensemble mais que Maedhros ai une bonne couverture pour venir aux festivités.

-Vous voulez danser?

La voix du seigneur fit sursauter la femme mais elle accepta avec joie. Les gens commencaient peu à peu à encercler Legolas et Myria pour se joindre à eux pour la danse. Baie d'Or n'avait guère l'habitude de danser avec Tom alors qu'elle vivait dans la vieille Forêt avec lui alors ses pas bien que gracieux semblaient saccadés. Maedhros qui n'avait jamais eu de partenaires avant elle n'avait guère l'aire bien plus à l'aise qu'elle en plus que sa grosse armure le bloquait parfois dans ses mouvements. Maedhros n'avait qu'une main, ce qui rendait Baie d'Or très mal à l'aise. Elle l'aimait bien Maedhros mais sa main manquante provoquait une drôle de sensation dans son dos.

Lorsque Turgon passa sa main dans mon cou, un frisson me prit, cela faisait longtemps que je ne l'avais pas caliné ... de plus c'était un phénomène assez rare vu que ces derniers temps nous ne nous voyions guère souvent. Je souriais et posais ma tête sur son épaule.

- Tu l'as dit ! Je n'arrête pas de me remémorer notre mariage aujourd'hui, ça me parait si lointain c'est tellement particulier comme sensation.

Je profitais de chaque instant passé avec mon mari, de loin je vis Idril et, encore une fois un sourire s'afficha sur mon visage reposé ... quelle belle époque. J'aimais à me prélasser dans les bras de mon intentionné mari mais l'alentour ne jouait pas en ma faveur. Les mariés s'embrassèrent et de joyeux applaudissements se firent entendre, on aurait dit un joyeux tonnerre tellement les gens applaudissaient avec force. La foule se dirigea vers le buffet mais la faim ne guettait pas mon ventre et je préférais m'éloigner un peu pour respirer mais je revenais rapidement, voir les mariés ouvrir la danse, par tradition. Puis un autre couple s'engagea dans la danse. Je m'approchais de Turgon, en lui prenant le bras.

- Fais moi voir si tu connais encore les pas ... cela fait bien longtemps je parie que tu n'as pas dansé ! Allez viens donc !

Je savais qu'il ne pouvait me refuser cela, la musique était douce et coulait à nos oreilles et je le savais bon danseur ... dumoins ma mémoire me le rappelait. Je regardais mon mari dans les yeux

- Quelque chose te préoccupe ? Tu me le dirais n'est ce pas ?

J'espèrais seulement que tout allait pour le mieux pour l'homme que j'aimais je n'aurais pas apprécié de beaucoup s'il m'avait caché ses sentiments que je savais purs.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 41 Date d'inscription : 17/08/2007

-ah...tous va bien! je suis juste un peu inquiet tu sais Idril avait aimé un jeune homme eu.. à ou Tuor.. et il est parti je me demande si elle à eu un choc émotionnel mais bon passon et dansson les mariage sont fait pour s'amuser un peu voyons!

Il se laissa bersser par la musique dansser une petite dansse.Il était plutot pas mal.Mais pas comme autre fois.Quand ont est roi ont na pas beaucoup de temps pour nosu ses un très lourd fardeaux.

-Elenwë je me demande quand donné mon cadeaux .. car en faite. .il n'est même pas encor arriver!j'avait demander au forgerons d ela fabriquer et de l'amene rpar bateau mais... bon elle serait sensser en se moment être dans les amins de Legolas et aucun navire n'est dans les environs sa me... stresse sa n'a aucun sens .. mais.. il comprendera si il n'arrive pas.. aller j'arrête de parler et dansson.

Les violons jouait leur magnifique musique.Les pas de Turgon n'avait aucune éssitation.Il ni avait quel peu de couple à dansser et quelque minute après tous danssait autour de Myria et Legolas.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 388 Age : 31 Date d'inscription : 30/01/2007

Vyvial, petite soeur de la mariée, avait assissté à la cérémonie à partir de l'une des meilleures places pour voir le déroulement: au lieu des demoiselles d'honneur. Savoir que sa soeur irait bien, qu,elle serait finalement heureuse la comblait de bonheur. Elle le méritait bien. Ce fut le comble lorsque sa soeur pronnonca ses voeur envers Legolas et que tout deux s'embrassèrent, signe qu'ils étaient tout les deux enfin mariés. Elle fut la seconde à les suivre et à se diriger près du lieu de danse mais comme elle était venu sans cavalier, ou en tout cas, c'était ce à quoi sa avait l'aire, elle s'assoya sur une chaise et ne fit que profiter de la musique. Voir tout le monde aussi heureu alors qu'elle ne pourrais jamais faire ce genre d'activités étant donné le rang de son amant commenca à la pomper. Elle s'en alla donc un peu plus loin, dans une rue vide pour pleurer.

*Pourquoi c'est à moi que ca arrive ces choses là?*

Bien évidemment, elle avait choisis de l'aimer Cryldan, mais elle se disait toujours que tout serait plus simple si elle avait aimé un homme du bien ou si lui n'avait jamais été capturé par les orques et n'avait pas perdu la mémoire. De l'autre bout de la ruelle, Vyvial voyait les gens qui dansaient et qui semblaient heureux. Elle préféra se retourner vers l'autre bout ou il n'y avait qu'une simple fontaine de souhait qui coulait d'un doux son calmant. Elle s'en approcha puis prit une pièce dans son petit sac. Elle savait que le souhait ne marcherait forcémment pas.

*Je souhaite que lui et moi puissions être ensemble sans trop d'encombres*

Puis d'une pichenette, elle jetta la pièce dans l'eau. Lorsque l'onde qu'elle avait produit se dissipa, Vyvial s'assoya sur le rebord de la fontaine et commenca a jouer du bout des doigts dans l'eau.

Idril discuta de nombreuses questions avec Peregrin sur le chemin menant à la ville et celui-ci, de bonne humeur, lui raconta même l'histoire du Balrog, qui aurait pu être tragique si Gandalf ne s'en était finalement pas sorti. Elle lui raconta sa vie à Nevrast et le récent changement dans sa vie depuis qu'elle avait pris la route avec sa mère et lui, en échange, lui expliqua la mélancolie dont il avait été victime à Minas Tirith. Ils marchèrent côte à côte jusqu'aux jardins dans lesquels les parents d'Idril commencèrent à se caliner pour célébrer leurs retrouvailles tandis que la cérémonie débutait. La jeune princesse et son compagnon hobbit s'assirent quelques rangs plus en avant pour ne rien rater du mariage. Lorsque les voeux furent prononcer et que Legolas et Myria s'embrassèrent, une véritable explosion d'applaudissement et de cris de joie retentit. Pippin se joignit à la réjouissance général en hurlant presque deux fois plus fort que les autres tandis que la jeune elfe applaudissait avec un peu plus de modération. Ensuite, tout le monde se dirigea vers les buffets, ce que firent Idril et Pippin, ou vers la piste de danse. Idril éclata de rire en voyant ses parents commencer à danser, aussi rouillés qu'une épée n'ayant plus servie depuis longtemps, mais après quelques pas, ils retrouvèrent toute leur noblesse et leur grâce. Pendant ce temps, Idril et Peregrin restèrent sur le bord à regarder les gens dans la foule.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 91 Date d'inscription : 13/10/2007

Pippin discuta longtemps avec Idril en écoutant attentivement l'histoire de sa nouvelle amie et en ne l'interrompant pas. Ensuite, il lui raconta son existance dans la Comté, son voyage avec la compagnie de l'Anneau et ses dernières années passées dans la Cité Blanche. Ils avancèrent peu à peu des jardins, entourés de convives impatients de voir la cérémonie d'union. Le jeune hobbit, en voyant la beauté des jardins, se crut de retour le jour où Bilbon avait fêtait ses 111 ans tellement les moyens déployés pour rendre la cérémonie incroyable étaient titanesques, du moins pour un Touque. Il alla s'asseoir auprès d'Idril à une vingtaine de rangs de l'estrade, c'est-à-dire considérablement près, pour vous dire le monde qui s'était déplacé. Pippin fut très heureux de revoir Legolas, bien qu'il n'avait pas a possibilité de lui parler et trouva fort étrange de le voir en costume alors qu'il l'avait toujours connu habillé de ses habits de voyages avec son arc et son carquoi dans le dos. Le changement lui allait certes très bien, mais faisait une drôle d'impression à Pippin. La cérémonie débuta enfin et pendant celle-ci, le hobbit chercha des gens de sa connaissance dans la foule, sans pour autant pouvoir reconnaitre qui que ce soit. Découragé, il se retourna vers le centre de l'attention au moment où l'union des deux elfes était scellé. Peregrin monta sur sa chaise pour pouvoir avoir à peu près la taille des autres car même grâce au breuvage que les ents lui avaient offert, il n'étit pas aussi grand que les elfes et hurla de toutes ses forces pour acclamer son ami. Ensuite, lui et la princesse elfe se rendirent aux buffets et s'installèrent pour dévisager les danseurs. En fin de compte, pris par une soudaine envie de danser à cause de la musique joyeuse ayant des ressemblances avec celle des hobbits, Pippin invita Idril à danser en s'inclinant devant elle de manière comique.

- Oh ... non, ne t'inquiète pas pour Idril. C'est une jeune fille forte, comme son père, si jamais elle en aura besoin je sais qu'elle viendra m'en parler.

Comme la sensation de retrouver un être aimé pouvait être bizarre ! Pourtant lorsqu'une séparation ne dure pas si longtemps que ça et que l'on est habitué à être séparé de son mari ... hélas oui, lorsque l'on occupe une place comme nous, on est souvent à l'autre bout du monde tandis que l'autre nous attend, patiemment, et on se retrouve pour être séparé quelque temps plus tard.
Mais bien heureusement pour nous, de temps à autre il se trouvait que nous nous retrouvions pour plus longtemps que d'habitude.
Turgon parla de cadeau ... ah oui ! J'avais complètement oublié ça. Je le regardais avec amusement

- Ne t'inquiète pas pour cela non plus ! Tu sais bien que nos forgerons sont des meilleurs et qu'une parole est une parole. Tu l'auras ton épée et avant ce soir. Si tu veux j'enverrais un oiseau prendre des nouvelles.

J'entendis un léger rire au loin, je tournais la tête et vis Idril avec Pippin, souriant, je comprenais tout à fait sa réaction, difficile de dire si je n'avais pas eu la même à sa place ! Je la regardais d'un coin de l'oeil et j'avoue que j'eus du mal à me rendre compte que c'était mon enfant, en y réfléchissant bien, je la considérais encore comme ma petite fille la petite elfe blonde avec des tresses dans les cheveux et qui tournait autour de moi en courant alors que moi je regardais revenir mon mari du la guerre avec une certaine palpitation au coeur. La petite fille toujours souriante et qui avait grandit et un jour était partie par ma simple demande faire un stage avec un bout de mon armée. Pouvait-on regretter le passé ?
Je me souvenais d'elle petite, s'endormant dans mes bras alors que j'étais en plein conseil d'état. Je me souvenais du bébé dans son berceau. Savoir profiter du temps présent, voilà ce qu'il fallait savoir faire lorsqu'on est Roi, Reine, Prince ou Princesse.
Turgon me ramena sur terre en me faisant tournoyer avec rapidité, il n'avait rien perdu d'autrefois. On passait juste à côté du couple marié et je vis Pippin qui invita Idril à danser. Quelle gentille épreuve que celle-ci ! Une Reine-Princesse ou autre ne se refuse jamais à une invitation ... voyons comme elle réagira, je ne doutais aucunement d'elle, bien au contraire. Mais je vis une jeune femme fuir la douce compagnie joyeuse, je ne réfléchis pas à deux fois, je quittais les mains de mon mari lui demandant de m'excuser pour suivre la jeune femme. Je la trouvais quelques pas plus loin effleurer du vout des doigts l'eau coulant dans une fontaine, l'air mélancolique qu'elle avait me fit frissonner. Je m'approchais.

- Une telle tristesse en un jour si merveilleux ...
Excusez moi, je vous ais vu quitter précipitamment l'assemblée, je n'ai pu m'empêcher de vous rejoindre.
Puis-je vous tenir compagnie ? Peut-être me direz-vous ce qui vous préoccupe ainsi ?

Je savais qu'en pareilles occasions les gens n'iraient pas forcément se vider et raconter ce qui les préoccupe mais je me savais de temps en temps de bon conseil. Et en pareils chagrins une présence ne pouvait être de trop.

Idril regardait tranquillement la foule en compagnie de Pippin lorsque celui-ci l'invita à danser. Amusée par cette brusque demande, elle accepta en hochant joyeusement de la tête et suivi Pippin sur la piste. Ils firent quelques pas sur les bords de la piste le temps que le hobbit apprenne la danse elfique puis ils se joignirent à la foule de danseurs. Le hobbit et l'elfe attirèrent l'attention de certaines personnes car leur couple semblait plutôt insolite. Mais le plus amusant de l'histoire fut quand Pippin alla demander aux musiciens de la musique hobbit. Les elfes furent étonnés de cette demande mais lorsque la musique originaire de la Comté retentit, Pippin monta sur l'une des tables du buffet et commença à danser une danse traditionnelle de son pays. Les danseurs formèrent un cercle autour de la table et Idril, au premier rang, applaudissait son ami qui chanta un chant joyeux sur la bière et le plaisir de fumer la pipe. Les paroles arrachèrent un fou rire incontrôlable à la princesse de Nevrast qui à la fin de la musique, alla se rasseoir dans un coin tranquille avec le hobbit totalement essoufflé au visage rouge. Un serveur approcha et tandis une bière au hobbit en se retenant de rire car il avait vu la démonstration de Pippin. Il se permit cependant de faire remarquer au Touque qu'il dansait très bien puis retourna à ses occupations. Idril continuait d'observer son nouvel ami avec un magnifique sourire aux lèvres. Elle regarda sa mère partir rejoindre une femme dans une rue déserte mais cela sortit rapidement de ses pensées.

Kalim qui avait plus ou moins bien vu le mariage fut quand même heureuse de revoir Legolas! Le soleil était déjà haut dans le ciel et aucun nuage ne viendrait gâcher la fête! Dans le jardin organiser elle n'était même pas assit sur un banc elle était debout accoter contre le mur derrière près des gardes qui surveillait la fête. Quand venut le moment du '' Vous pouvez embrasser la marier'' s'était le moment touchant pour tout monde, s'était charmant de voir un couple s'unir par les liens du mariage, malgré tout se qui pouvait se passer à l'extérieur ils avaient réussit a tomber amoureux l'un de l'autre. Elle regarda les deux mariés se mêler à la fête et les gens aller les voir pour les féliciter. Elle n'osait même pas encore aller voir Legolas pendant qu'il était avec la mariée, elle ne voulait pas le déranger dans se moment si joyeux, alors elle attendrait son tour! Même si il y avait beaucoup de gens qui dansait elle préfèra se trouver un banc pour s'assoir et regarder les autres danser. Elle n'était pas de famille royale, loin de là, alors se mêler à ses gens la gênait un peu, elle s'imaginait qu'il était surement tous et toute de grand roi et reine ou prince et princesse, il était tous merveilleusement habiller de robe ou de tenu royale, alors que elle, elle portait quelque chose que n'importe qu'elle paysanne portait, alors a regarder tout les autres lui faisait sentir que rester assit était la meilleur des choses, quand elle verrait Legolas libre elle irait le féliciter, si elle aurait le courage de se lever de son banc.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 388 Age : 31 Date d'inscription : 30/01/2007

Vyvial faisait toujours glisser ses doigts sur la surface de l'eau lorsqu'un visage se refleta dans la fontaine. Elle ne reconnu pas tout de suite de qui il s'aggissait mais elle l'avait vu dans ses nombreux voyages commerciaux. Il s'agissait de la reine Elenwë de Nevrast. Elle se retourna, la toisa puis reposa son regard sur les quelques pièces au fond de la fontaine. Elle ne pouvait pas lui dire la vrai raison mais elle devinerais surement qu,elle mentait si elle essayais d'en donner une autre version, Elle essaya un petit quelque chose:

-La vrai raison, je ne peux vous la dire. Mais je suis seule et le resterais longtemps. Ma soeur est heureuse et je ne voulais pas l'inquiéter avec mon visage triste. C'est son jour de gloire, pas le mien. Par ailleurs, je ne peux pas vous dire ce qui me met vraiment triste, vous me prendriez pour une traitresse.

Elle ne connaissait pas assez la reine pour avoir confiance en elle. Et par ailleurs, elle était amie avec son père et ne se generait certainement pas pour lui dire qu'elle aime un homme qui est ici considérer comme un traitre alors qu'il n'avait pas choisis son sort. D'autres larmes vinrent innonder ses yeux. Voir son reflet dans l'eau ne devait certainement pas l'aider. On dit que se voir quand ont pleure n'améliore pas les choses.

-Vous pouvez me tenir compagnie mais ne dites rien à ma soeur. Mais votre mari? Ne risque-t-il pas de se sentir mal de ne pas vous voir réaparaitre.

Le mariage prenait depuis la fin de la cérémonie une allure de fête gigantesque. Un hobbit dansait sur une table, encerclait d'invités hilares, les nains chantaient des chansons de leur pays natal, le visage rouge et les chopes de bière empilées autour d'eux. Les connaissances se regroupaient autour du buffet pour discuter entre elles mais la majorité des personnes présentes dansaient au rythme des différentes musiques jouées par l'orquestre au centre des jardins, sur une estrade entourée de barrière pour que les danseurs ne viennent pas piétiner les musiciens par inadvertance. Et moi, en tant que chat, je restais perché sur un mur à observer les réjouissances sans pouvoir en profiter. Haussant les épaules, le sourire au bout des moustaches, je sautais du mur pour aller me promener. Comme beaucoup de gens, je suis arrivé ici par bateau, une expérience fort peu agréable lorsqu'on est un chat, croyez-moi. Mais comment rater un tel évènement alors que la moitié des personnes importantes au sein des peuples libres étaient présentes. Je m'étais donc faufilé à l'intérieur d'un navire marchand rempli de marchandises en provenance de Vinyamar en route vers Edhellond. Je suis resté dans la cale, ballotté par les vagues avec une déplaisante envie de vomir tout ce que j'avais volé dans les marchandises. J'ai finalement débarqué au port principal de la ville une semaine avant le jour des festivités et je suis resté sur le port pour éviter de continuer de voler à manger et de plutôt débarrasser les marins elfes des rats qui grouillaient sur les quais. J'ai passé le reste de mon temps à me chauffer au soleil en attendant de voir les gens arriver. J'ai reconnu beaucoup de personnes parmi les invités, entre autre Peregrin Touque, que j'avais épié dans la Taverne du Poney Fringant, quelques années plus tôt, lorsqu'il avait rencontré le Roi Aragorn, qui était alors un rôdeur ( Souvenez-vous du chat noir, dans le film, c'est moi ! ^^ ). Je me suis ensuite rendu en ville où j'ai regardé la cérémonie en retrait. Un peu plus tard, une elfe blonde partie dans une rue déserte, un peu plus loin, bientôt suivie d'une autre elfe blonde. Ce fait insolite fut surement ce qui me fit sauter de mon promontoire en me donnant l'envie de savoir ce qu'il se passait. J'ai longé le mur et j'ai suivi l'elfe qui n'était autre qu'Elenwë, la reine de Nevrast, jusqu'à une fontaine où la première elfe pleurait toutes les larmes de son corps. J'ai donc préféré rester en retrait pour le moment et passer à l'action si ma présence se révélait nécessaire.

Je comprenais bien la situation et elle me peinait, je déteste voir des gens tristes et ça rien n'y fait. Mais je m'étais promise de ne pas laisser la jeune femme dans cet état très longtemps.

- Je respecte tout à fait votre décision, moi-même je n'arrive à faire confiance aux gens de suite et c'est normal. Et vous savez il faut prendre les gens comme ils sont, on ne peut pas et on n'a pas le droit de les considérer comme des traitres si notre sentiment n'est pas fondé sur quelque chose de certain. Les gens que je considère comme traitres sont peu nombreux et pour que je sois sûre de leur traitrise il m'a fallut maintes réflexions. Je ne me pourrais me permettre vous blâmer sans vous connaitre davantage.
Et sachez jeune princesse que vous pourrez toujours compter sur moi. Je vous promets ne rien dire à votre soeur et mon mari ... mon mari il comprendra, il sait que lorsque je quitte ses bras c'est toujours pour une raison bonne et bien fondée.

Je vis les yeux de Vyvial se remplir de larmes, cela me fit tellement mal au coeur de la voir ainsi, elle ne pouvait me parler mais j'aurais tant voulu l'aider.

- Ces larmes dans vos yeux indiquent une grande tristesse ... il est si difficile dans "notre" monde de ne pas lâcher prise. Si difficile de tenir toutes les émotions dans notre coeur et ne jamais devoir les montrer - en public.
Quand j'étais plus jeune j'admirais ma mère, froide, patiente, impassible, dans aucune situation je ne la voyais perdre son sang froid. J'en fus tellement impressionnée qu'un soir je lui avais demandé si elle pleurait quelques fois. Elle me raconta alors que lorsque la nuit tombait elle sortait sur le balcon et regardait les étoiles mais surtout elle admirait les étoiles filantes et quand mon père venait la rejoindre, ils s'asseyaient tous les deux et se racontaient ce qu'ils avaient sur le coeur. C'étaient les personnes que j'admirais le plus au monde et grâce auxquelles je suis encore vivante aujourd'hui.
J'ai appris plus tard seulement que ma mère avait des chagrins sur le coeur comme personne n'en avait jamais eu et comme vous, elle s'asseyait sur le rebord d'une fontaine et pleurait ses tristes moments, elle s'assurait d'être seule mais quelques fois des servants la croisaient mais ne la dérangeaient pas.
Seules les larmes guérissent de nos peines et de temps à autre il nous faut nous vider de celles ci alors on pleure et c'est ce qu'il y a de plus normal et de plus sain.
Mais j'ai comme l'impression que votre tristesse à vous n'égale pas celle des autres.

J'avais mal pour la demoiselle, noyée dans son chagrin, elle regardait l'eau de la fontaine couler avec mélancolie. Assise aussi sur le rebord de la fontaine je regardais le bout de l'allée et soudain un souvenir me vint à l'esprit.

- Je connais une personne qui, quand elle a quelque chose sur le coeur chante. Au début j'ai trouvé cela particulier mais finalement, je me suis reprise à plusieurs moment d'en faire autant alors maintenant lorsque j'ai un poid sur le coeur je chante et moi, ça m'aide, ça me libère presque.

Je regardais la jeune fille avec un faible sourire, je sentis de fines gouttes d'eau sur mon visage et je fermais les yeux. Ah ... quel calme ! Quelle sérénité ! Mais pourquoi donc cette tristesse si grande ? Quel acte, quelle pensée, quelle affaire pouvait rendre la soeur de la mariée si chagrinée ? Je vis du coin de l'oeil une ombre noire longer le mur remontant l'allée vers nous. Je me demandais ce que c'était mais je préférais seulement croiser les jambes et montrer ainsi étincellant un poignard à ma ceinture ... qu'on essaye seulement de faire du mal à une créature si frivole et peinée que Vyvial. Je tournais la tête et vis un chat, mes suspiscions envolées je souriais et décroisais les jambes ravie que ce ne soit qu'un chat ...

J'ai écouté la discution depuis le départ et j'ai grandement apprécié le raisonnement de la reine, une femme de bon sens à ce qu'il semblait, une qualité qu'elle semblait tenir de sa mère, si ce qu'elle racontait été vrai. Elle expliquait donc à cette jeune femme qu'elle pouvait avoir confiance en elle mais qu'elle n'était pas obligée de se confier à elle, mais aussi qu'elle ne la jugerait pas trop vite. Je me suis alors posé la question de savoir qu'est-ce qui mettait cette jeune fille dans cet état. Ma mission dans ce monde étant de seconder les Istari et la mission des Istari étant d'aider les peuples libres, je m'étais décidé depuis mon arrivé, plusieurs siècles plus tôt, à aider les gens ayant des ennuis. Il me fallait donc deviner ce qu'il arrivait à cette princesse elfe sinon, j'allais me ridiculiser. Elle disait qu'elle allait se faire accuser de traîtrise, avait-elle tuée quelqu'un ? Ou avait-elle aidé l'assassin, volontairement ou pas ? En observant l'expression de l'elfe, j'ai balayé l'hypothèse du meurtre car son problème semblait plus... personnel. Ceci n'étant guère mon domaine, en tant que chat, je me suis dit qu'il faudrait peut-être s'approcher pour en savoir un peu plus sur elle. Je me suis donc redressé, car pendant ma réflexion, je m'étais assis sur mes pattes, enroulant ma queue autour de celles-ci. J'ai commencé à avancer vers un appui de fenêtre quand Elenwë détecta ma présence sans savoir de qu'il s'agissait. Elle laissa volontairement apparaitre le poignard pendant à sa ceinture mais dès qu'elle me reconnu, elle reporta immédiatement son attention sur l'elfe en pleure avec sur le visage un rictus qui pour moi, signifiait : "- Ouf, ce n'est qu'un chat sans importance !". Bien sûr, elle ne pouvait pas deviner que j'étais un chat parlant, serviteur des Istari et capable de comprendre tout ce qu'elles disaient, comme presque toutes les personnes qui me voyaient pour la première fois. Cependant, je ne pouvais pas supporter cette expression qui laissait suggérer que je n'étais qu'un simple chat de gouttière. J'ai donc changé de trajectoire et je me suis dirigé vers la fontaine, sur laquelle j'ai sauté et je me suis rassis, entre les deux elfes qui étaient espacées de deux mètres chacune. Je ne me suis pas mis à parler tout de suite mais j'ai fait comme si elles n'étaient pas là, un fait déjà peu ordinaire pour un chat de l'époque, car ils étaient très craintifs. Mais la chose qui devait leur paraitre la plus insolite, c'était que le chat noir tapotait le marbre de la fontaine avec les griffes de sa patte avant gauche.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 388 Age : 31 Date d'inscription : 30/01/2007

(Revan, tu ne devrais pas savoir que je parle d'un assassin, je n'en avait pas encore fait mention)

-Cette histoire est tres touchante, mais je doute que nos deux contes soient vraiment comparables. Je ne doute pas que votre mere a du avoir de la peine et je ne dis pas que votre histoire est fausse, seulement, j'ai peut-être, il y a quelques jours, fait la plus grande bêtise de toute ma vie. Je ne la considererais pas comme tel moi, mais mon père et toute ma famille, c'est possible que oui.

Elle se regarda a nouveau dans l'eau mais détourna tout de suite son regard pour ne pas faire couler d'autres larmes sur ces joues.

-Grande tristesse? C'est le ca de le dire. Je ne sais pas si je peux vous faire vraiment confiance chère reine. Ne le prenez pas mal et je ne douterais jamais de votre si bonne parole seulement je ne vous ai vu que trop rarement pour vraiment avoir confiance. Seulement, sachez que je n'ai pas fait de mal a qui que ce soit dans cet aventure, du moin pas a ma connaisance, sauf a moi-même.

Vyvial fixa le chat qui venait de les rejoindres sur le bord de la fontaine. Quel étrange chose considerant le fait que jamais les chats ne s'approchent si près des gens et sans compter le fait qu'il n'y en avait pas tant que ca a Edhellond.

-Je...Enfin votre fille, toutes ces femmes sont superbes, elles ont toutes les choses qu'elles peuvent bien vouloir mais moi, je n'ai rien. Je ne suis qu'une princesse qui n'a que peu d'interet qu'aux yeux des hommes. En tout cas, je ne l'etais pas avant il y a de cela un mois je crois. J'ai revu un homme. La derniere fois, il m'avais un peu fait mal aux bras, juste deux bleus mais apparament qu'ils etaient involontaires. Il ne fait pas parti de notre camp malheureusement et si c'etait l'inverse, qu'il l'etait, je crois que tout serait bien plus simple. Enfin, je l'ai revu il y a un mois. Il etait blessé et je n'ai pas eu le coeur de le laisser tomber. Je l'ai emmener dans la cabane qui me sert a ma fauconnerie et je l'ai soigné. Je vous jure que si j'avais su ce qui allait se passer, je n'y serais jamais allé. Je suis tombé amoureuse de cet homme. Depuis lors, nous nous sommes vus seulement deux fois mais deux fois vraiment superbes. Je l'aime mais mon pere n'acceptera jamais que j'aime un homme de l'autre camp. Il ne m'ecoute pas et ne veut rien savoir des choses qui ne sont pas avec lui.

Elle fit une pause et continua:

-Il etait avec nous avant, mais une caravane dans laquel il voyageait a ete attaquée et il a été capturé. On l'a torturé a un tel point qu'il en a perdu la mémoire et qu'on lui en a donné une nouvelle dans laquelle on lui disait qu'il était notre ennemi. C'est ca qui me procure l'impression qu'on me traitera comme une traitresse.

( Tu as mal compris, Revan essayait de savoir pourquoi tu étais triste et il a pendant un instant pensé que tu avais tué quelqu'un par erreur ou aidé involontairement un assassin quelconque à tuer quelqu'un, mais il a repoussé l'idée en trouvant que tu n'avais pas l'air d'une meurtrière. Voilà ! )

Toujours assis sur le rebord de la fontaine, j'ai continué à feinter l'indifférence de ces dames et j'ai ainsi pu continuer à écouter leur discussion sans le moindre problème tout en épiant leurs faits et gestes. La jeune elfe en pleure qui semblait retissante à révéler l'objet de son chagrin fini par tout dire à Elenwë à qui elle venait juste de dire qu'elle n'était pas sur de pouvoir lui faire confiance. Ainsi donc, elle avait aidé un homme du Mordor amnésique. Tout comme un serviteur des Istari sous forme de chat parlant, c'était peu banal... Les paroles contradictoires de la princesse * "- Bah ouais ! Elle dit d'abord qu'elle n'a pas entièrement confiance en la reine puis elle vide son sac ! Faut savoir !" * et l'idée étrange de cet homme amnésique convertit par le Mordor m'arrachèrent un ricanement. A moins que qu'elles aient déjà vues un chat qui rit, la vision d'un chat noir assis à moins d'un mètre d'elles en train de miauler à voix basse en continu, faisant effectivement penser vaguement à un ricanement quand on y faisait vraiment attention. Conscient de ma gaffe mais sans m'en soucier outre mesure, j'ai décidé qu'il était temps de dévoiler ma véritable identité. Je me suis une fois de plus levé et je suis sauté sur la statue d'une bête mythologique, au centre de la toute petite fontaine. Après m'être assis encore une fois, je me suis mis à parler pour la première fois depuis 2 semaines avec ma voix pausé et calme avec une pointe de moquerie comme à mon habitude :

"- Des choses étranges et des histoires insolites, j'en ai entendu beaucoup, mais alors celle-là, je dois avouer que c'est la meilleure ! Quoique ces nains que j'ai voulu prévenir du danger du Balrog dans la Moria étaient pas mal non plus dans leur genre !"

Ravi de l'effet que j'avais provoqué, je me délectais de leurs visages stupéfiés, de leurs yeux grands ouverts et de leurs bouches entrouvertes. Il est vrai que quand l'on est qu'un chat qui parle, ce genre de chose est vraiment plaisant. Evidemment, ces deux elfes n'avaient sans doute pas entendues parler des aigles capable de parler peuplant les sommets des Monts Brumeux à moins qu'elles soient très cultivés, alors un chat, cela devait leur paraitre surnaturel. Avant de se présenter, Revan préféra voir la réaction de la reine et de la princesse.

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Jardins de la ville: Cérémonie de mariage