Au port, départ pour l'Hithlum

Je fus le premier sur les lieux le lendemain de ma nuit de noces. Myria voulait encore terminer quelques préparatifs et m'avait demandé de l'attendre ici et d'attendre les autres en même temps, ce que je fis biensure. Il y eut après les responsables du port qui arrivèrent sur les lieux, puis ensuite je vis quelques visages familiers venir vers moi, dont celui de ma femme qui devait venir bientôt pour m'accompagner, car ce voyage était en fin de compte fait pour qu'elle et moi puissions profiter d'un moment calme entre nous.

*Pourvue que tout se passe bien*

Bien que la majorité des elfes aimaient bien les voyages en mer, moi je ne les aimait pas tellement. Le problème n'était pas l'eau en génértal mais les eaux de la Baie de Belfalas. Les navires ici avaient pour habitude de voyager sur ces eaux, j'avais donc toute les raisons au monde de leur faire confiance mais quelque chose me poussait à faire autrement, même si je savais que cette chose n'était pas justifiée. Au moins, tout ce que je savais, c'était que nous allions longer les côtes à distance tout de même sécuritaire. J'alla voir l'un des hommes et lui demanda:

-Combien de temps devraiet prendre ce voyage?

Il me dit alors qu'il ne devrait pas durer plus de quatre à cinq jours, si tout allait bien et que nous n'avions pas à arrêter partout pour une raison ou une autre.

Je vint rejoindre Legolas quelques minutes après que lui-même ce soit rendu au port pour nous attendre. Je voulais simplement m'assurer de ne rien avoir oublier dans la chambre et qu'en plus, j'ai tout ce dont j'aurais possiblement besoin pour le voyage, et m'assurer également que lui-même n'oublie rien de ce qui avait été mis dans la chambre. Juste quelques pièces avaient été oubliés. Nos cadeaux de mariage seraient ramenés chez nous sauf deux: les chevaux d'Eowyn. Nous voulions nous amuser un peu au galop dans les plaines bordant l'Hithlum.

-Ca va, tout va bien, nous avons tout.

J'étais toujours ainsi, à me soucier du moindre détail. J'alla vers lui et me blottis tendrement dans ses bras puis ferma les yeux doucement, respirant doucement l'odeur de mon mari ainsi que celle de l'eau qui régnait plus que beaucoup sur la Baie.

-Tu croies que tout va bien se passer en notre absence?

Eh oui, chacun des détails, rien ne m'échappait. Il y avait eu bien assez de guerre dernièrement pour que je ne me soucie pas du sort de mes royaumes ainsi que du sort de celui des autres. En nous mariant Legolas et moi, nous avions créer la plus grosse alliance de terres elfiques jamais connue et nous voulions que tout cela grossisse encore plus pour.

-Mais ou ai-je la tête, c'est certain que tou ira bien, je m'en fais toujours pour rien.

Cryldan fut le troisieme des voyageurs a arriver sur les lieux. Il devait se trouver un navire pour faire le voyage du port d'Edellond j;usqu;au cote de l'autre port pour repartir en Terre du Milieu. Il etait donc bien important de savoir que l'assassin etait bien sur les lieux, mais qu'il ne prendrait pas place a bord du meme navire que Legolas et Myria, car sa prochaine destination, le desert du nord, serait a l'autre bout de la Terre du Milieu. Il fit donc attention le pl;us possible pour se camoufler parmis les responsables du port pour que Legolas ne le reconnaisse pas. Ayant Bellerophon comme eleve, il savait que Legolas pourrait peut-etre le reconnaitre et il ne tenait pas a prendre cette chance. Il trouva des vetements de paysans qui lui permettrant bien que mal de cacher un peu son visage. Il les prit, paya avec un peu d'argent de la bourse de Targon pour ne pas se plonger dans les ennuis puis trouva un coin tranquile pour se changer. Il prit engalement de quoi coiffer ses cheveux afin que les courbes que ceux-ci avaient ne parraissent plus et puis sortit finalement de sa cachette pour se montrer au pres des autres elfes qui s'occupaient de la maintenance des navires. Il appris lequel partait pour le port simplement de l'autre coter de la Baie et s'affaira pres de celui-la, plus precisement deans la cale. Fort heureusement, personne ne pensa a lui demander qui il etait.

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Vyvial arriva peu apres tout le monde. Elle partirait elle aussi dans le navire de Legolas et Myria afin d'etre reconduite sur les terres de Cirdan que le navire verait passer a l'horizon. Cela lui eviterait bien du temps de cheval et ferait economiser bien de l'energie a la princesse qui serait prise pour deffendre le royaume un peu seule puisque sa soeur s'en allait. Elle regarda un peu partout et ne vit pas Crykldan sur les lieux. Dommage, elle aurait bien aimer lui dire au revoir puisqu'ils ne se reveraient pas avant un petit moment. Malheureusement, elle savait qu'elle devrait faire sans. La ville commencait peu a peu a se reveiller et les lanternes qui eclairaient dans la nuit sombre avaient ete eteints et le soleil fut ce qui eclairait maintenant, bien qu';il fut jeune dans la journee. Vyvial ne s'approcha pas tout de suite de sa soeur et de son nouveau mari Legolas, voulait peut-etre plus les laisser seuls pour le moment, meme si ils en auraient tout le temps une fois sur les terres de l'Hithlum.

-Grande soeur?

Elle se decvida finalement a aller les voir puisqu'elle pouvait encore le faire seule a seule. Elle constata aussi que les deux amoureux portaient son cadeau: les bagues. Meme si le reste rentrerait par les voix de cavaliers, elle etait bien contente de voir qu'il leur plaisait assez pour qu'ils les portent.

-Vous avez mis mes bagues? J'en suis toute heureuse...

Elle regarda sa soeur dans les yeux. A cet instant, elle regrette amerement de ne pas etre en mesure de lui dire la veriter sur son alliance avec Cryldan mais les deux etaient assez loin, ce n'etait pas le moment pour eux de tout gacher maintenant, et surtout que Myria ne voudrait certainement pas gacher sa sortie de mariage ainsi, a cause des erreurs de sa jeune soeur.

[Legolas, dis-moi si je me trompe ..]

Une jeune femme, presque encore enfant, était appuyée contre un mur, non loin de la zone d'embarcation. Ses cheveux brillaient au soleil comme de l'or. Sa peau si blanches, ses traits si fins .. Elle leva la tête et regarda ses parents sur le quai. Elle était venue leur dire au revoir. Seulement, en avait-elle la force ? Ses yeux étaient luisants de larmes. Elle battit plusieurs fois des paupières pour chasser ce signe extérieur de faiblesse. Ils n'auraient pas voulu que leur fille pleure parce qu'ils s'en allaient quelques jours .. Pourtant, l'idée du palais sans eux lui pinçait le coeur. Bien sûr, il y avait Laifennas, Melia, Elonnon, Kaythy et Aroden mais .. cela ne sera absolument pas pareil. Elle s'approcha doucement, sa robe d'un rose pâle comme les premières lueurs de l'aube voletant derrière elle. Elle regarda le fier navire puis Legolas et Myria. Elle leur souria doucement. Elle espérait avant tout qu'il fasse bon voyage et qu'il reviennent vivants, entiers et heureux. Vyvial s'approcha d'eux la première, Larannë attendit patiemment en retrait.

Je pris doucement ma femme dans mes bras et un magnifique sourrire s'afficha sur mon visage. Comme elle pouvait être belle lorsqu'elle agissait ainsi. C'était aussi ce que j'avais aimé chez Eamane, qu'elle se soucie de tout mais chez Myria, c'était encore plus mignon.

-Ne t'en fais pas mon amour, je m'en fais aussi. Ca fait un bout de temps que je ne me suis pas délecté des plaisirs de mon royaume. Malheureusement, je sais que ce moment attendra encore un moment, parce que j'ai choisis d'être à tes côtés, mais je sais aussi que nous avons laissé nos villes aux mains des personnes les plus reponsables que nous pouvions esperer trouver. Cependant, j'apprécie que tu aie fait un petit tour pour voir si nous n'avions rien oublier sur les lieux. Cela peut toujours nous rassurer tout les deux de savoir que nos choses sont bien là où elles devraient être, c'est-à-dire dans nos bagages.

Nous ne restames pas seuls bien longtemps. Je vis soudainement ma belle soeur venir vers nous. Un nouveau sourire se dessina sur mon visage. Elle nous fit mension des bagues et à cet instant, mes yeux se posèrent sur la mienne que je portait à l'autre main que celle de mon aliance. Je semblait soudainement perdu dans mes pensées, comme si ce bijoux avait le pouvoir de me contrôler l'esprit et de capter mon attention. Soudainement, je releva les yeux vers elle puis lui dit:

-Bien évidemment que nous les mettons, je ne suis pas pour les oublier alors qu'elles sont si magnifiques. Merci encore de nous les avoir offert.

Une jeune fille nous regardait, moi, Myria ainsi que Vyvial. J'embrassa Myria puis me détacha d'elle pour aller à la rencontre de Larannë. Je vis qu'elle semblait triste, très triste. Doucement, je me pencha vers elle et lui demanda tranquilement:

-Mais qu'est-ce qui ne va pas?

Voir une seule de mes filles pleurer, c'était comme de subir la pire des tortures au monde. Je ne pouvais pas le supporter.

Larannë essuya ses larmes naissantes d'un geste furtif. Elle était jeune mais elle avait déjà assez d'honneur pour s'interdire de pleurer en plublic et ainsi, de montrer sa faiblesse. Manque de pot, son père avait remarqué ses yeux larmoyants et s'était approché d'elle. Elle baissa le regard et ses joues rosirent un peu. La voix de son père lui fit relever la tête. Qu'est-ce qui n'allait pas ? Leur départ.

"- Euhm .. bah .."

N'ayant pas les mots pour en dire plus, elle se jeta dans les bras de son père. Ce message était un des plus équivoques. Elle ferma les yeux très fort, tout autant qu'elle serrait son père dans ses petits bras déjà bien musclés. Pour s'empêcher de pleurer, pour emporter un peu de lui avec elle. Après quelques derniers instants d'étreinte, Larannë se décolla doucement de son père et le regarda. Elle l'admirait, oui. Cet homme si fort, si doux, si juste ..

"- Y a-t-il quelque chose que je puis faire en votre absence ?"

Son ton était déjà celui d'une personne responsable. Ces paroles si dures, sans sentiments, blessaient son coeur en silence. Elle espérait que le bateau ne parte pas trop vite. Elle voulait également faire ses adieux à sa mère.

J'avais deviné que mon enfant n'allait pas bien, mais je devais avouer que je ne m'attendais pas à la voir se jetter dans mes bras comme elle venait de le faire. Je me sentit moi-même devenir plus mou. C'était comme serrer un rêve que de prendre Larannë dans mes bras, elle, si belle et si douce. Je n'aimais pas la voir pleurer et encore moins en me disant que c'était moi qui était en parti responsable de tout cela.

-Écoute moi mon ange, je ne serais parti que pour une, ou peut-être deux semaines. Je ne penses pas qu'il y a ai vraiment grand chose à faire pour le moment, si ce n'est que de t'assurer que tout va bien chez nous. De toute manière, en cas de problème, Laesonif et Eöl devraient venir vous aider, si il n'y a pas plus de personnes encore. Laifennas ne devrait pas non plus refuser de te venir en aide. Elle connait les routines et saura se rendre utile en cas de problèmes. Nous n'allons en Hithlum que pour nous reposer, et moi récupérer de mes blessures. J'ai besoin de m'éloigner des batailles pour un moment.

À mon tour, je la pris doucement dans mes bras. Même si mon départ pour l'Hithlum ne serait que brève, je savais qu'elle allait me manquer comme si je ne la reverrais pas. J'aimais chacun de mes enfants, mais elle avait quelque chose en particulier. Ils avaient tous quelque chose, mais elle dégageait déjà une certaine force que je ne tardais pas à remarquer chaque fois qu'elle faisait surface en ma présence.

-Prends soins de toi surtout, mais est-ce que tu veux parler à ta mère? Il va falloir que nous partions sous peu.

Larannë hocha de la tête gravement. Elle se dit que si jamais il arrivait malheur au royaume de son père en son absence et qu'elle n'arriverait pas à repousser l'ennemi, elle en mourrait. L'honneur pour elle, était quelque chose de fort, d'indispensable. Elle n'était pas née fille d'un grand seigneur elfe pour rien ! Elle regarda son père quelques instants, se remplissant les yeux et la tête de son image. Son père lui demanda si elle voulait parler à sa mère. Larannë acquiesca en silence.

"- Au revoir, Père. J'espère que vous nous reviendrez vite."

Elle souria à son père puis alla vers sa mère calmement. Mais ce calme la faisait souffrir intérieurement. La jeune fille se glissa derrière sa mère et attendit patiemment que Vyvial aie terminé de s'entretenir avec sa soeur afin de faire ses adieux à sa mère.

Doucement coller contre mon mari, je vis ma petite soeur arriver vers moi et venir me parler. Je lui sourit et me detacha de Legolas alors que celui-ci termina son explication pour aller voir notre fille qui venait egalement d'arriver.

-Crois-moi Vyvial, nous aurions pris les autres avec nous si nous avions pu, mais le voyage est long et nous ne pouvons les trainer avec nous. Nous nous sommes arrangés avec les elfes qui gardent deja les lieux pour nous founir une bonne garde pendant notre sejour parmis eux. Cependant, ton cadeau n'etait pas trop gros, mais juste parfait pour que nous puissions l'avoir avec nous. Il est magnifique et je ne me lasse jamais de le voir.

Je la pris elle aussi dans mes bras puis m'en separara.

-Prends soins des royaumes pendant notre absence. Tu es intendante, voila une partie de ce en quoi repose ton travail. Nous ne serons pas absent plus que deux semaines une fois arrivé la bas, donc il ne devrait pas y avoir de problemes.

Puis je senti une autre presence, juste derriere moi. En me retournant, j'ai vu ma fille Laranne qui me regardait d'un regard triste. Je lui fit un mince sourire

-Tout va bien aller Laranne, tu n'as pas a t'en faire..

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-Je suis si heureuse que vous l'aimiez bien. Je me faisait un sang d'encre a ce sujet. Toi, je savais que sa te plairait...

Elle se couvrit la bouche, pour ne pas dire autre chose de genant. Elle avait peur d'avoir dit quelque chose de deplacer. Pour changer de sujet et se diriger vers l'un qui la mettait vraiment mal a l'aise, elle lui demanda:

-Dis-moi Myria, comment tu reagirais si tu apprenais que une personne proche de toi aimait quelqu'un de l'autre camp? Je ne dis pas que c'est mon cas, mais disons que...si je connaissais quelqu'un qui...bien tu voies? Tu dirais quoi si tu l'apprenais?

Il ne fallait pas que Myris se mette a l'accuser de quoi que ce soit ou elle aurait bien de la difficulter a lui retirer tout doutes de la tete. Elle connaissait bien sa soeur et savait que lorsqu'elle avait une idee en tete, rien ne pouvait la faire partir a moins de plusieurs preuves qui pourraient bien appuyer le point, ce que la jeune princesse n'avait pas en ce moment.

-Tu peux laisser faire, fais juste faire attention a toi et a Legolas pendant le voyage. Vous venez tout juste de vous marier, il serait dommage que quelque chose de mal ne vous arrive a tout les deux en l'esp-ace si court. ne vous en faites pas pour vos royaumes, je crois que tout iras bien. Nous sommes plus nombreux maintenant a pouvoir veiller les uns sur les autres, donc il ne devrait pas y avoir les problemes majeurs qu'il y avait avant, tu ne penses pas?

(Falait bien que je ferme mon autre post Au port, départ pour l'Hithlum 826777

)

Le troisieme des chevaliers des royaumes elfes arriva au port d'Edhellond. Du navire ou il etait, il percevait facilement les deux nobles principaux des royaumes qu'il protegeait, ainsi que Vyvial et Laranne sur le port. Ils semblait de serrer dans leur bras comme si ils venaient d'apprendre que Legolas et Myria s'en allaient sur les terres immortels pour ne plus jamais revenir parmis eux, ce qui etait completement absurde. La navire qui transportait le chevalier s'arreta finalement et l'quipage le fixa au port. Les passagers purent donc descendre, enfin sur les terres de Laesonif. Cependant, Blynvan n'etait absolument pas concernee par la scene avec sa reine. Il voulait plutot trouver les deux chevaliers dont Eowyn avait fait mention quelques heures plus tot, le jour d'avant. Je m'arreta pres d'un marin et lui demanda ou je pouvais peut-etre trouver les chevaliers Belenn et Bellerophon.

-Ils devraient venir sous peu, attendez ici. Le prince part en voyage vers l'Hithlum pour plusieurs jours et ils devraient venir lui souhaiter bon voyage.

Je devais donc attendre au pres d'eux. Peut-etre que je pouvais, en attendant aller voir la princesse, mais finalement je me ravisa. Jamais auparavent mes missions ne m'avaienht permis un quelconque contacte avec elles et donc il n'aurait peut-etre pas ete adequoit pour moi d'aller la voir tout de suite, alors qu'aucun evenement ne m'y autorisait avant. J'attendis donc, adosser a un pilier du port.

(oh mais c'est mini moi Au port, départ pour l'Hithlum 826777

)

Je vis que le port commencait peu à peu à s'ouvrir. Les navires voyageaient chacun leur tour pour quitter ou entrer dans la baie Interieur. Nous devrions bientot partir si nous ne tenions pas à être pris en ces lieux, pris entre les autres navires. Pourvue que ces manoeuvres ne deviennent pas dangereuses pour les marins ou ne nous ralentissent pas. Je vis que de l'un des navires qui venait à peine d'arriver, un homme qui me ressemblait beaucoup descendait. Il me semblait bien l'avoir déjà vu à quelque part mais je ne me souvenait plus ou. Il devait être de haute noblesse, pas un prince, ca je m'en doutais, mais au moins dans les grades de chevalerie ou quelque chose dans le genre. Je n'alla pas le voir, mais resta à ma place pour veiller sur ma femme et attendre mes autres amis qui devaient arriver sous peu. Seulement, ce dont Vyvial ne se rendait peut-être pas compte, c'était que j'entendais chacun des mots qu'elle pronnoncait avec sa soeur. Je ne les espionnait pas, car en quelque sorte, j'étais pris ici à les ecouter et j'avais l'ouie necesaire pour le faire, mais je ne fis rien pour les arrêter de parler, sour pretexte que j'entendais. En fait, je percevait l'embaras de la plus jeune des deux soeurs et il m'intriguait. Avec ses mots, j'avais de gros doutes sur le fait que la personne amoureuse d'un traitre n'etait pas elle, mais je ne pouvais pas aller en parler avec elles ou elles m'en voudrait à coup sur.

-Bien je ne sais pas. Il est bien certain que je serais déçue, cela va de sois, mais j'aimerais peut-être avant savoir pourquoi cette personne s'est réfugiée dans les bras d'un homme de l'autre camp, ou d'une femme qui sait alors qu'elle aurait peut-être trouvé quelqu'un de mieux dans son propre camp.

Le fait qu'elle me pose cette question et qu'elle semble aussi distante signifiait forcémment qu'elle me cachait quelque chose. Je ne voulais pas l'accuser d'être cette personne qui fréquentait peut-être un traître. Je m'en voudrais tout le temps de mon voyage, le gachant pour des raisons qui n'étaient peut-être même pas présentes. Legolas et moi avions attendus cette occasion bien assez longtemps pour qu'elle soit gâchée pour quelque chose comme ça.

-Je sais que je peux vous faire confiance à tous. Ce n'est pas parce que je ne suis pas là que tout iras de travers. Si j'avais cette psychologie, je serais tout de suite revenue lorsque je suis sortie des catacombes dans lesquels on m'avais enfermé des siècles plus tôt. Je vais devoir y aller bientôt.

Cependant Legolas vint me trouver en m'annocant que quelqu'un voulait me voir. C'était ma fille. Tout comme mon mari, j'avais mal au coeur de la voir ainsi. Elle, ainsi que ses soeurs me brisaient le coeur lorsqu'elles pleuraient.

-Tout iras bien, je te le promets.

Mais quelque chose d'autre aussi me retint, ou retint plutot mon attention: un homme que j'arrivais à peine à reconnaitre quittait le navire qui venait d'arriver. Je me demandais bien où j'avais bien pu le voir avant. Soudainement, son image me revint en mémoire. Il s'agissait de l'un des chevaliers de mon père, plutôt leur chef que j'aurais dis. Mais qu'est-ce qui avait bien pu l'avoir poussé à venir à Edhellond. Certainement pas notre cérémonie de mariage, elle s'était terminée il y avait déjà un bon moment.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 193 Age : 32 Date d'inscription : 10/06/2007

Belenn et Merelas discutaient depuis un petit moment alors que tous les deux se dirigeaient vers le port de la ville. Belenn voulait s'assurer que tout llait bien et qu'ils avaient tout ce dont ils auraient besoin pour leur voyage. Il ne semblait pas manquer de quoi que ce soit. Finalement, l'elfe et demi-elfe arrivèrent au port de la ville. Merelas ne perdit pas de temps, selon lui contrairement aux autres. Il ne voulait même pas être à Edhellond pour cet événement au départ mais il n'avait pas eu le choix. Il ne pouvait pas nier que l'envie de partir devenait de puis en plus pressante pour lui. Belenn, lui, alla voir Myria et Legolas et leur dit:

-Votre capitaine est prêt et il dit qu'il ne vous manquera de rien pour le voyage donc dès que vos salutations sont faites, vous pourrez partir pour l'Hithlum. Il garantie un chemin sure pour Eglarest et plus court pour que le voyage soit moins long, mais ce chemin ne prend pas en compte l'arrêt aux Havres Gris pour Vyvial et les autres qui doivent s'y rendre.

Une fois son message fini, il se rendit s'assurer que les derniers préparatifs étaient faits puis revint une dernière fois vers eux, passant à deux reprises devant Blynvan pour revenir dire une dernière chose à Legolas et Myria.

-Laissez-moi vous dire à tout les deux que ce fut un plaisir pour moi que d'aider à l'organisation de votre mariage, même si certaines démarches furent longues à exécuter.

La jeune Larannë resta auprès de sa mère, refoulant ses larmes. Ses parents allaient partir dans quelques instants. Elle serra les poings, elle voulait être forte. Elle se répéta plusieurs fois les paroles réconfortantes de sa mère sans vraiment y croire. La paix ne régnait toujours pas sur la terre du Milieu et on pouvait à tout moment craindre une attaque de l'Isengard ou du Mordor. Larannë savait les forces elfiques puissantes mais elle aurait été plus rassurée si ses parents avaient été là. Elle regarda l'imposant vaisseaux ammaré au pont. Elle espérait qu'ils feraient bonne route. Et surtout, qu'il ne leur arrive rien ...

[Désolée, c'est pas bien gros ..]

Je pris doucement les mains de ma fille et trouva quelque chose sur quoi m'assoire. Un fois assise sur le baril que j'avais trouvé, je colla ses deux mains ensemble et les pris dans les miennes.

-Écoute, tu n'as pas à t'en faire. Nous allons partir en navire à partir de la Baie. Déjà ici, les chances que le Mordor ou l'Isengard nous attaque sont trop minces, les orques ne sont pas fervents de l'eau. Nous allons passer par Eglarest, un des royaumes de ton grand-père et comme je suis de la famille, je sais que je pourrais avoir une bonne garde pour le moment ou je serais sur le territoire. Ensuite, toutes les cités sur le chemin devraient être averties de notre venue parmis eux, donc si il nous arrive quoi que ce soit, ils devraient être en mesure de vous prévenir rapidement et d'intervenir aussi vite que possible. Je sais que tu as peur, je te connais et j'apprécie que tu t'en fasses pour nous, mais plus tu t'inquiètes, moins j'ai envie de partir. Tout iras bien. Sinon, crois moi que des mesures seront prises à cet effet.

Je leva les yeux vers Eöl qui devait être présent puis reporta mon attention sur ma fille en lui disant:

-Sinon, va dire à Eöl que quelqu'un a attaqué ton père, et il va agir en conséquences.

Après la nuit quelque peu mouvementée en paroles que Laesonif et Eöl avait vécus la veille, roi roi des lieux avait eu bien du mal à se lever ce matin-là. Lui qui avait d'abbord eu de la misère à trouver le sommeil, il fallait dire que cette fois, il avait enfin pu roupiller tranquille. Cependant, malgré le fait que ses envies l'auraient poussés à rester plus longtemps dans les vapes du sommeil, il se leva puis alla voir au port pour le départ de Legolas et Myria. Il trouva une bonne partie des gens là, mais il en manquait encore. Il alla voir Merelas et lui dis, sur son navire:

- Il vous faudra partir bientôt, les tours ont dis qu'il y aurait peut-être une tempête sur la baie de Belfalas dans quelques heures. Vous devriez vous en aller avant que la tempête ne vous frappe et menace de tous vous tuer.

Il en avait de droles de paroles en ce matin pourtant bien ensoleillé. Peut-être étais-ce encore les effets des tortures d'Eöl qui faisaient leurs derniers effets sur lui, il ne le savait même pas lui-même. Il se brassa un peu la tête pour s'éveiller et se corrigea:

-Les tours disent qu'une tempête approche. Je sais que tu n,aimes pas beaucoup ta cousine et son nouveau mari, mais pour moi ils restent important, tout comme contrairement à eux, comme tu sembles le penser, toi tu l'es pour moi. Je ne veux pas vous chasser de mes terres, car vous savez très bien que je ne le souhaiterais jamais ou je n'aurais jamais le courage de passer à l'oeuvre, mais si les tours disent vrais, je ne voudrais pas non plus prendre le risque de vous laisser partir dans ces conditions et ca retarderais ainsi le départ pour la voyage de Legolas et Myria et tu ne pourrais pas retourner chez toi de si tôt.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 193 Age : 32 Date d'inscription : 10/06/2007

-Je sais Laesonif, pas nécésaire de te recorriger, tu devrais savoir qu'à toi, je ne pourrais jamais en vouloir de quoi que ce soit.

Merelas donna quelques autres directives à ses matelots avant de poursuivre:

-Je suis le neveu de Cirdan, faiseur de nmavire et Myria est sa fille. Crois-moi, tu n'as rien à craindre, nous savons tout deux comment fonctionne les navires. J'apprécie cependanttes paroles réconfortantes.

Merelas regarda ensuite Myria et Legolas qui continuaient leur salutations interminables. Ils en avaient de la jasette, sa en était presque effrayant! Merelas voudrait bien partir, mais ces deux-là retardaient tout le voyage, il leur serait donc plus difficile d'arriver à leur fins dans ses conditions.

-Je voudrais bien partir, mais regarde les. Ils parlent à tout le monde comme si ils n'avaient pas l'intention de revenir, comme si ils partaient pour les terres immortels alors qu'ils ne font qu'aller en Hithlum. Je suis désolé Laesonif, je sais que tu aimes beaucoup Legolas et Myria, mais je ne leur porte pas le même respect que toi, même si Legolas t'a sauvé la vie. Pour moi, il m'a tout pris et je ne pourrais jamais le lui pardonner.

Voyant que ma fille était rassurée, je l'embrassa doucement sur la joue et me releva. Je devais partir maintenant, parce que mes oreillese fines avaient entendues ce que Laesonif avaient dis à Merelas mais aussi ce que Merelas avait dit à Laesonif. je ne pouvais pas en vouloir à notre ami de ne pas nous avoir déffendu, puisque moi-même je ne voudrais pas être prise entre deux camps. Seulement ce qui m'inquiétais le plus, c'était l'annonce d'une tempête prochaine dans la baie de Belfalas. Je ne voulais certainement pas être prise en son centre, tout comme qui que ce soit qui nous accompagnes ou pas. Sans plus attendre, étant donné que je voyais déjà mon cousin commencer à perdre patience, je pris place sur la navire en même temps que Legolas et que ma jeune soeur. Je devais y aller maintenant, tout comme eux, puisque le temps de départ avait déjà été dépassé. J'alla vers Merelas et lui dis:

-Je sais que tu ne m'aimes pas, et que tu n'aimes pas ma soeur ou Legolas non plus, mais si nous pouvions éviter de nous parler ainsi devant Laesonif, je crois que sa le ménagerais. Il n'a pas à faire l'arbitre dans tout ca.

Je lui donna deux petites tappes sur l'épaule et une fois que tout le monde fut à bord, nous pumes prendre la mer vers les terres de Beleriand, là ou nous devions aller.

Larannë se recula après avoir une dernière fois embrassé sa mère et son père. Elle ne pleurait plus et affichait une mine résolue et un sourire merveilleux. Sa façon à elle de leur souhaiter un bon voyage. Il observa le navire. Elle n'en avait jamais vu un aussi grand. Les voiles blanches étaient gonflées par le vent. La figure de proue, une magnifique sirène, surplombait l'eau majestueusement. Larannë jeta un coup d'oeil en arrière, Aethen, son étalon à la robe couleur de cendres attendait patiemment sa maîtresse. Elle reporta son attention sur ses parents qui embarquaient sur l'impressionnant bâtiment. Elle lança de grand signes pour leur dire au revoir et resta sur le quai, à regarder le bateau s'éloigner jusqu'à ce qu'il ne plus qu'un minuscule point sur l'horizon. Elle retrouva ensuite Aethen et rentra avec lui au palais de la Forêt Noire.

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