RP commun bourré Arendil/Varsha
Voyant que la surenchère était de mise, Arendìl enchaina:
-3 de mieux pour moi aussi, Aubergiste, bien tassés, et 2 de mieux pour l'apéro!
L'Amiral se lâchait, ce soir. C'était jour de fête!
Il avala ces 5 les uns après les autres, réprimant une quinte de toux, et commençant à rougeoyer.
Plissant les yeux, Varsha dévisagea son désormais... Rival. La tension était palpable, et deux bandes noirs seize neuvième tombèrent sèchement, encadrant son visage dans une musique symphonique intégrant des sifflements mélodieux... Les habitués retinrent leurs souffles, appréhendant la réaction du variag. Celui-ci déclara, après quelques secondes de silence pesant :
Patron... Deux suicidres! Eeet wouaaala! Ha! J'veux vous voir surenchérir là d'ssus moi! Hic!
Le suicidre portait bien son nom, il était déjà... Complètement cuit!
Arendìl vit le jeune Variag surenchérir... et le défier.
Le son lointain d'un harmonica se fit entendre. Le duel semblait inévitable! Dehors, un coyote hurla, un ballot de paille roula dans la rue... poursuivi par le docker qui l'avait malencontreusement laché.
-Je rench... je rench... je payes plus, quoi: 2 suicidres pour moa auzzi!
L'ambiance dans la salle se détendit très nettement : le suicidre évitait bien des conflits! En effet, bien avant que les deux concurrents ne cherchent la bagarre, ils seraient dans les pommes. Car le suicidre contenait de la pomme, enfin... Surtout de la pomme!
Ha ça veut faire l'malin pass que c'est un avarié! Trouas sucide d'pluche!
Les avalant cul sec, le fier combattant arriva à ses limites. Un variag c'est résistant mais... L'acier aussi, et le suicidre ronge l'acier en moins d'une minute. S'affalant par terre tel un arbre abattu par un joyeux bucheron canadien, il commença alors par chanter une chanson populaire :
Par la Lorien avec mes naboooooots...
L'Amiral regarda le Variag s'effondrer. Encore un qui sombra devant sa toute puissance!
Il tituba et zigzagua jusqu'au jeune guerrier et dit:
-Meuuh... meuviette! 2...2 suicidres de mieuuuuh!
Il en but un, mais face au dilemme qui se posait devant lui, il hésita: il était censé rester un seul suicidre, mais il y avait 2 verres!
Il s'avança avec détermination vers l'un qui s'avérait être une illusion. Il s'effondra sur le comptoir, puis, péniblement, se tourna vers son adversaire:
-D..dis! Varan, T...tu zais chander les chhhh... les chants dradizionnels?
Levant un bras, tel les rois des chutes de Rauros (en moins sobre), Varsha tendis un doigt vers l'amiral, et déclara de manière péremptoire :
-Bisooooooon.... Futé! Meuuuh le bisoooon! Il a l'air futéééé le bison. Futé de bière! C'est para... Para... Paraplexophile! Un chant drizazionel?
Yorg le bourraaiiiin étaiiiit un ruuustreuuuh il frappait fort et trooop souveeent.... Mais c'est pas graaave on luiii rendaaaait.
C'est en bouffant les entraaaailleuhs que les variags moooontent à l'assaut.... Heuu... Ouais au début on marchait dedans, mais la matrone voulait pas qu'on joue avec la nourriture!
-Un quoi? Demanda Nimwë
-Un enmuleur de... de couches! Expliqua l'Elfe. Elle comprends rien, z'est une Elfe!
Chuchota-t-il, enfin, le croyait-il, oubliant sa nature elfique quand il était carpette cartable.
Allééé! On va chhhh... chander la zé... la zéré... la janson rhum antique à Jha'!
Allez, debout!
L'Elfe voulut aider le Variag à se relever, et la garde du corps du aider l'Elfe qui aidait le Variag.
Tous trois sortirent, dont 2 péniblement, de l'auberge, rassurant les clients dont certains avaient le souvenir cuisant de solides coups de poing que distillait Varsha, et se dirigèrent vers le palais grâce à l'aide secourable de Nimwë.
En effet, si l'un comme l'autre étaient doté d'un excellent sens de l'orientation, cela ne fonctionnait pas quand ils étaient en état d'ébriété avancée... comme maintenant..