Pippin, avait bien eu du mal a dénicher deux autres hobbits. Mais étant donné l'influence qu'il avait, il était parvenu à en convaincre même un de plus qu'espéré : Ils étaient maintenant tous, les six hobbits, dans la vielle forêt à attendre Eledor et à guetter les éventuels ennemis. Pippin dit d'un air joyeux à ses camarades :

" _ Eh bien mes amis ! L'herbe à pipe me manque déjà ! Et puis, rien n'est mieux qu'un bon pichet de bière ! "

Les autres hobbits acquiescèrent en silence, malgré l'atmosphère tendu, Pippin réussissait à maintenir une certaine ambiance joyeuse fidèle aux Hobbits. Pippin attendait. Il ne voyait toujours pas venir l'elfe et commençait à s'inquiéter. Que faisait-il ?

Eledor avait établi son campement plus loin dans la forêt, protégé des regards indiscret. Cette forêt lui rappelait vaguement celle de la forêt noire, bien que les arbres soient plus vieux dans cette forêt. Eledor était caché dans un arbre, attendant les hobbits et guettant l'arrivée de quelconque visiteurs inatendus. Après avoir attendu plusieurs minutes, Eledor vit arriver six hobbits dont Pippin, qui semblait être le leader. Il ne descendit pas tout de suite pour surveiller si quelqu'un les avait suivi. Au bout de 5 minutes, Eledor descendit de son arbre, et se dirigea vers les hobbits. Il leur dit :

Bonjour mes amis. Suivez moi, on sera plus tranquille à mon campement.

Eledor devait être sur que personne n'allait les espionner, il fallait donc aller dans un lieu sûr. Il marchèrent 10 minutes en pleine forêt, et arrivèrent enfin au campement. Il y avait juste un feu, une tente, et son cheval qui l'attendait. Il allait enfin pouvoir parler tranquillement. Il se tourna, leur fit signe de s'asseoir, et leur dit :

Notre action devra se faire en deux temps. Tout d'abord, il faut faire circuler une fausse information. Parlez vous entre vous, à côté des gobelins, d'une grande armée qui ferai route vers la comté pour la libérer, et qu'elle arriverait du nord. Si ils mordent à l'appât, le gros des troupes iront vers le nord, et seulement, une petite faction restera ici. Et c'est là que nous agirons. Je pourrai neutraliser facilement quelques gobelins, mais il faudra m'aider, donc si vous avez des arcs, frondes, ou tout autres armes de jets, cela pourrait nous aider. Sinon, je pourrai vous fabriquer des arcs, mais cela me prendra un peu de temps. Les gobelins sont entrainer, et le corps à corps est fortement déconseillé avec ses créatures là, donc voilà pourquoi, il faudrait priviligier les armes de jets. Voilà, c'est tout. Vous avez des questions ?

Pippin répondit aussitôt à Eledor :

"_ Oui, j'ai compris ! J'espère cependant, que je pourrais me remettre à boire de la bonne bière après cette guerre " dit-il comme dernière plaisanterie, avant de reprendre son sérieux.

Il s'apprêtait à relancer la discussion au niveau du peu d'armes qu'eux, les Hobbits, avaient, lorsqu'un bruit vibrant et sourd fit tressaillir la forêt toute entière. Puis, les arbres s'agitèrent. S’animaient-ils pacifiquement, ou était une menace ? Pippin, ainsi que ses confrères, ne sachant que dire, s'adressa à l'Elfe en toute hâte :

"_ Eledor ! Qu'est-ce que sa veut dire ? Les Ents, ici ? " le Hobbit n'était pas sûr, et demandait confirmation.
Soudain, en s'agitant autour du feu de camp, Pippin ne se rendit pas tout de suite conte, qu'il venait d'embraser, par erreur, la tente d'Eledor.

Eledor avait réussi à faire passer le message. Cela pouvait peut-être marcher, mais le problème de l'expérience au combat des hobbits posait problème. Mais son attention fut détournée par un bruit indescriptible. On entendait des branches mortes se casser, des secousses régulières qui faisaient trembler le sol. Eledor vit que les arbres bougeaient, mais ils fermaient petit à petit le passage par lequel ils étaient venu. Le problème était le feu, car les ents avaient horreur du feu destructeur, et cela s'aggrava quand Pippin m'y le feu à sa tente. Eledor courut vers son cheval qui commençait à paniquer, et prit deux couverture. Il en donna une aux hobbits et prit l'autre pour essayer d'étouffer le feu. Il leur dit :

Essayer d'éteindre le feu le plus vite possible, nous ne sommes pas les biens venus en ces lieux !! Les arbres protecteurs nous prennent pour des menaces, il faut faire vite, pour essayer de discuter.

Aragorn arriva avec son armée au grand galop dans la Comté...

Il déscendit de cheval arrivé à destination puis salua le peu de personnes présente, bien entendu il y avait Pippin , se sacré Pippin

-Bonjour à vous...

Aragorn regarda les lieux vides....

Le feu gagnait en importance et les hobbits tentaient avec peine de le réduire à néant. Alors que les braises ardentes s'embrasaient de plus en plus vivement, Pippin éclata de rire : Face à lui, la fière armée du Gondor. Il avait envoyé un messager et n'en espérait pas tant, si bien qu'il ignora et le feu, et les arbres, afin de saluer chaleureusement son compagnon d'arme : Aragorn :

"_ Bienvenue à toi, ami ! Je t'offrirais bien un peu d'herbe à pipe, ce n'est pas le feu qui manque ! dit-il d'un ton plaisantin. entre nous, si tu pouvais m'aider à me débarrasser de ce feu, j'en serais ravi. Et bien entendue, de ces huruk, orcs et gobelins qui se disputent la comté ! Je n'ai pas très bien compris, d'ailleurs, pourquoi il l'a voulait tant : c'est un lieu de fête et non de guerre ! Quand tout ceci sera terminé, je t'emmènerais dans la meilleure auberge de Hobbitbourg ! Le dragon vert ! ah, quelles belles sornettes ais-je pu conter ! "

Pippin était réjoui de l'arriver d'Aragorn et de son armée.

[HJR : Merci pour l'aide mais tu aurais pu au moins prendre en compte l'action qui se passait, mais bon c'est pas grave, on va faire avec]

Eledor avait enfin pu maîtriser le feu, et l'avait étouffé, mais les ents étaient encore là, et il fallait à tout prit les calmer. Eledor était pris de cours, et les hobbits ne savais pas quoi faire n'ont plus. Mais il se passa quelquechose auquel il ne s'attendait pas, et au plus grand bonheur des hobbits et de lui même, Plusieurs cavaliers arrivèrent dans leur direction. Mais il n'étaient pas seul, plus loin à la lisière de la forêt se trouvait le reste. L'un deux portait l'étendart du Gondor, et Eledor reconnu brièvement le roi du Gondor : Aragorn. Les ents s'étaient calmés, mais leur colère s'était intensifié, et Eledor allait devoir leur parler pour essayer de les calmer, et peut-être de leur faire comprendre qu'ils avaient besoin d'eux. Eledor s'agenouilla quand le roi arriva devant eux. Mais il fut assez surpris de voir que Pippin le connaissais, et l'avais appelé par son prénom. Ce hobbit vraiment de plus en plus intriguant. Eledor se leva et alla vers le roi et lui dit :

Excusez-moi, votre altesse, mais je voudrais aller parler avec les ents, pour les calmer d'une part, et leur proposer de nous aider d'autre part. Je vous expliquerai ensuite, ou Pippin pourra le faire, ce pourquoi vous êtes ici. Je vais donc me retirer et je vous retrouverai plus tard.

Sûr ses paroles, Eledor Prit son cheval à la main et s'engouffra dans la vielle forêt épaisse et froide, pour essayer d'apaiser les gardiens de la forêt.

(juste pour précision, les arbres dans la vieille forêt ne son pas des ents. Elles ne ressemblent pas à un homme arbre mais bien à un arbre, ses juste qu'ils bougent d'une manière bizzare.)

Fëagil arriva avec sa troupe de neuf rodeurs Dunedains, qui accouraient à cheval vers Pippin.

"_Bonjour, Pippin, je reviens vers vous, en ce moment décisif ! Je propose de poster mes rodeurs dans les arbres, de façon à ce qu'il deviennent invisibles à la vue des ennemis.
Quand à moi, je veux bien combattre à votre côté et à celui d'Aragorn, pour qui j'ai une grande admiration..."

Pippin regardait s'éloigner Eledor. Il tapota alors le dos du chevalier qui se présentait à lui et déclara d'un ton solennel :

" _Bien ! très bien ! En ces temps troubles, j'accepte volontiers votre aide fructueuse ! Ensuite, quand cette guerre sera terminée, je préparerais une fête inoubliable ! J'ai un ami magicien, qui j'en suis sûr, acceptera aimablement de me prêter un de ses artifices ! "

Pippin avait rencontrait Fëagil lors des batailles contre Saroumane pour délivrer la comté.
Apparemment, les évènements récents jouaient en sa faveur. Pippin avait hâte que cesse ce conflit vain. Il aimait ripailler, et ces belligérances le dépassaient de loin, lui le petit hobbit de la comté, contrée habituellement reculée de ces hostilités.

Fëagil salua le messager d'Arthor et le remercia pour cette aide bénéfique au sort de la Comté.
Il posta ses rodeurs dans les arbres, de façon à ce qu'ils deviennent invisibles aux yeux de leurs ennemis.
Il avait relégué le commandement de la troupe à son second, et rejoignit l'armée d'Aragorn.

"Ainsi sera décidé le sort de la Comté", dit-il, solenellement, devant les soldats Gondoriens.

Puis il sortit son arc, qu'il prépara, aiguisa son épée forgée en Rohan, et se prépara psychologiquement à la bataille...

Fëagil s'avança solennelement vers Arthor, lui serra la main, sourit, et lui dit :

"Je vous remercie, mon ami, nous avions vraiment besoin de cette aide !"

Puis il invita ce dernier à visiter ses neuf rodeurs, les élites des Mercenaires Dunedains.

Fëagil "inspecta" les soldats d'Arthor, passa dans les rangs, puis s'avança devant, monta sur une estrade, qui était en réalité une souche d'arbre, et dit :

"Soldats ! Vous êtes la fierté de votre commandant Arthor ! Vous avez là une grande tâche, qui est de libérer la Comté du joug de l'Isengard et des Gobelins ! Ne décevez pas votre capitaine, et il vous en sera reconnaissant !"

Puis, se tournant vers Arthor :

"Ils sont bien prêts, ils peuvent décider par eux même du sort de la bataille qui s'annonce."

Pippin donna l'accolade à Arthor, réjoui de cette merveilleuse venue ! il gloussa puis déclara décidément amusé :

"_ Merci Arthor pour votre aide cruciale ! Finalement, nous allons les chasser, ces orcs et gobelins ! "

Avec l'arrivée d'Eledor, puis celle d'Aragorn et celle de Fëagil, et enfin celle d'Arthor, si Pippin ne parvenait pas à délivrer la comté, ce serai que les Gobelins ou les orcs surclassent de loin tout autre forme de vie des terre du milieu dans l'art du maniement des armes. Il pensa alors à haute voix :


" _ Ah, Gondoriens et soldats de Pélargrin, puisse l'énergie des photons animer votre courage et alimenter votre force. Il rajouta toujours souriant, après quoi, si vous tenez toujours sur vos deux pieds, je vous offrirais à tous une tournée de la bière de ma préparation personnelle. A l'occasion, il y aura évidemment une fête exemplaire ! "

Le Thain, conscient de ses responsabilités scruta les visages et y discerna un soulagement malgré l'appréhension des combats à venir.

Pippin sourit à son tour et dit :

"_ Oui pourquoi pas, malgré ma petite taille, qui sais si je ne peux battre trois trolls d'un coup ! "

Pippin éclata alors de rire, puisqu'il savait qu'il venait de dire là la plus grosse ânerie des terre du milieu.

"_ Si nous y allions alors, donner l'accolade à ces orcs ? après nous les ferons rôtir et je vous les servirais lors de l'une de mes fêtes champêtres. "

Pippin répondit alors :

"_ très bien ! Parfait, même ! "

Le hobbit regardait s'éloigner la grande armée d'Arthor. Il contempla ensuite l'immensité de celle d'Aragorn, et porta ensuite son regard vers les neuf cavaliers de Fëagil. Oui, il pouvait être fiers, la comté serai probablement libéré du joug des ennemis.

Fëagil envoya trois de ses rodeurs voyager camouflés parmi les arbres, dans le but d'espionner l'eventuelle avancée de l'armée adverse.
Fëagil attendit un bon moment, impatient, et inquiet du retard de ses "troupes".
Finalemment, les trois rodeurs arrivèrent, et firent le point de la situation :

"L'armée ennemie avance d'un bon pas... Elle devrait être ici d'ici deux heures, tout au plus, nous devons se préparer !"