| Le port : Quai des Navires Blancs |

P'tit Nouveau Nombre de messages : 116 Age : 37 Date d'inscription : 14/08/2007

Second quai des Havres Gris, le quai des Navires Blancs est comme son nom l'indique celui qui accueil la grande flotte de Cirdan. Ce quai est bien plus long que celui qui attend les voyageurs pour Aman puisqu'il peut voir cinq navires amarrées en même temps. La flotte du seigneur des Falas est considérable. Jamais personne ne l'a vu entièrement réunit sur les eaux mais on parle de pas moins de 500 navires blancs ( occupant ainsi 50.000 marins ) capable de naviguer sur toutes les mers et fleuves d'Arda. Aujourd'hui, ces navires sont répartis entre les Havres Gris, Forlond ( port de Forlindon ), Harlond ( port de Harlindon ), Elostirion et Eglarest en Bélériand et se tiennent prêt au moindre appel de leur roi.

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P'tit Nouveau Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 12/11/2007

Arÿa venait d'arriver dans la région mais elle n'était pas encore venue ici, vers les Havres gris. Elle avait pourtant parcouru une majeur partie de la terre du milieu mais ce lieu lui restait inconnu. Elle sentait une sorte de gêne par rapport à ce lui qui s'ouvrait à elle car, son père de coeur lui avait souvent parlé de cet endroit. Il lui racontait qu'ici la vie d'un elfe s'arrêtait et qu'il en commençait une autre ailleurs. Elle se disait qu'elle ne voulait pas venir ici de peur de mourir sur place mais, bien des années plus tard cette peur était partie complètement et elle voulait découvrir ce lieu qu'il n'avait jamais pu voir. Elle allait découvrir le port avec ces yeux et lui transmettrait ses sentiments par la pensée. En regardant le Quai ou elle venait de s'arrêter elle ressentit une sorte de paix. Il n'y avait pas de vent ce jour là, même pas de brise et le jour était encore bien trop nouveau pour suspecté un couché de soleil. Pourtant il semblait que les couleurs du ciels lui faisaient cadeau d'un spectacle magnifique qui la rendait encore plus calme. Face à la mer qui était calme presque comme une mer d'huile, elle respira un peu. Elle portait cette même tunique que son père de coeur avait confectionner et maintenant elle lui allait parfaitement. Elle tourna la tête sur la droite t vit une jeune et belle elfe brune aux cheveux longs tout ondulés pleins de grâce. Cette dernière inclina la tête et Arÿa en fit de même par pure politesse. Elle recentra son attention sur l'horizon alors que la demoiselle venait de finir son petit tour et avait déjà disparu. Elle dit alors en regardant la mer

-Athar tir lyë menel! (Père regarde ton paradis!)

(PNJ)

La passerelle du navire tomba doucement sur le sol du grand quai de pierre et Arya pu mettre le pied a terre. Les dalles lisses du sol refletaient la douce lumière du soleil levant. Ces pierres n'entouraient que l'espace du quai. Plus loin se trouvait des dalles de granit blanc sur lesquelles reposaient des bacs a fleurs et quelques torches que les habitants commencaient a allumer. Les pêcheurs mettaient déjà leur embarcations à la mer et la ville commencait a peine à se réveiller. Alors que les visiteurs progressaient pour quitter le quai, un elfe vint les trouver. Ce dernier était vêtu d'une simple protection de cuir sur le torse, et d'un habit simple sur le bas de son corps. Ses cheveux avaient étés coiffés à la manière traditionelle elfique et semblait encore unpeu endormit malgré le magnifique sourire sur son visage. D'un ton harmonieu, il s'addressa au quelques passagers qui se trouvaient a bord du navire:

-Bienvenue aux Havres Gris. Je me nomme Galdor et serais a votre disposition tout au long de votre séjour parmis nous.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 116 Age : 37 Date d'inscription : 14/08/2007

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L'astre de feu brûlait d'une pâle lueur au-dessus de l'horizon. La journée en était à ses premières heures. Des heures sombres pour les Falathrim des Havres Gris. Une bataille s'était achevée la veille et une autre commençait déjà. Une bataille pour la survie. Une bataille pour la paix à laquelle tous aspirait. Le peuple de Mithlond était sortit dans les rues et se faufilait maintenant en un long cortège funéraire vers le quai des navires blancs. Les femmes portaient de longues robes du blanc le plus pur qui put être vu; les hommes de longues étoffes partagées entre le bleu nuit et l'argent. Tous tenaient une petite torche entre leur main comme pour accompagner les morts vers la lumière d'Aman. Quand le peuple tout entier s'eut réuni sur le quai et la colline qui y menait, des chants elfiques retentirent dans tout le golf. Ces chants pleuraient la mort des défenseurs des Havres et leur souhaitaient la meilleur des vies dans les cavernes de Mandos. Pendant une heure toute entière, le peuple chanta encore et encore des mélodies toutes plus douces les unes que les autres. Lorsque le temps de la musique s'estompa, le peuple s'écarta en un long chemin jusqu'au quai. Chemin que le souverain des lieux emprunta suivit de prêt par les deux gardiens de la cité.

Vêtu de longs habits blanc nacré par dessus lesquels il avait enfilé une interminable cape bleu terminé d'un capuchon, Cìrdan s'avança lentement jusqu'au quai où était amarré d'innombrable petits voiliers blanc. Dans chacun de ces navires de fortune, deux corps meurtris par la bataille étaient allongés l'un à côté de l'autre comme deux frères à jamais liés, même dans la mort. Vêtu d'habits nobles, ils reposaient tous à côté de leur lance et de leur épée, les bras croisés sur des branches de Mallorn. Ils étaient morts pour défendre les Havres Gris et jamais leur nom ne serait oublié de leur peuple. Tous furent inscrits sur un long parchemin d'or qui trônait désormais en plein milieu du temple construit en l'honneur d'Ulmo. Ils demeureront à tout jamais dans les consciences et pendant encore longtemps on inventerai des chansons à leur honneur.

Coiffé de sa couronne d'or et d'argent à l'orée de ses longs cheveux blancs, Cìrdan ôta son capuchon et éleva sa voix délicate au milieu d'un silence de plomb.

« Ils étaient frères, époux, cousins, amis parmi le peuple ... ils étaient également de vaillants et fidèles défenseurs de notre cité. Ils n'ont donnés leur vie pour ces pierres, ces murs, ces maisons ou encore ces palais et ces temples. Ils ont donnés leur vie pour préserver le peuple, préserver ceux qu'ils aimaient. Ils seront toujours héros dans mon coeur et frères d'armes dans mes pleurs. Puisse-t-ils trouver la paix et le repos éternel en Aman où Mandos les attendra. Puisse-t-ils se souvenir des hommes et des femmes qu'ils auront laissés sur cette rive de l'océan. Puisse-t-ils se souvenir qui ils étaient de leur vivant car nous, nous ne les oublierons jamais ... »

Sur ces paroles, Cìrdan abaissa sa nuque en fermant ses yeux. Le signal ainsi promulgué, les familles en deuil détachèrent les cordes qui retenaient les petits navires à quai et ainsi embarquèrent-ils vers leur dernier voyage; celui qui les conduirait à Aman. En l'espace de quelques minutes, un millier de ces navires s'élancèrent vers l'ouest et son horizon lointain. Un millier de navires qui de loin, rayonnèrent une dernière fois comme autant de cygnes partis pour l'inconnu.

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» Au port, départ pour l'Hithlum