| La Forteresse Blanche |

-Comment oublier cette vois. Nessesa, depuis combien de temps ne ne nous sommes nous pas vu au juste?

La voix de Myria témoignait bien de sa douleure face à sa maladie et la tristesse au sujet de son amoureux. Tout doucement et avec le même sourrire qu'elle avait eu la dernière fois qu'elle s'étaient vues, elle tourna la tête vers Nessesa. Ne faisant pas attention à sa robe ou a ses habits, elle lui dit dans un soupire:

-Toujours aussi belle et charmante. Cela me fait plaisir de voir que tu va bien et que tu as su prendre bien soin du royaume pendant que notre père ou même moi n'éttions pas présent. Je te remercie mille fois, Nessesa.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 29/04/2007

avec un long soupire de soulagement devant le sourire de Myria, Nessesa enleva lentement son capuchon, lessant entrevoir le visage d'une elfe qui aavit embellit depuis, avec de longue tresse, des boucles d'oreiles et une petite couronne, Nessesa fesait fière allure. Avec un large sourire charmant, elle reprit parole

-Mais il m'as été déshonorable de partir en éxil, je devait faire cet exil, je ne sait pourquoi, mais au fond de moi, je devait le faire... Je m'excuse de m'avoir absenter aussi longtemps...Mais je suis très heureuse aussi de te revoir!

-Ce n'est rien, tu n'a pas a t'enfermer nulle part si tu ne le souhaite pas. Sa a du te faire du bien de voir unpeu du pays. Au moin, tu n'a pas eu a faire la guerre que nous avons fait a Forêt Noire. Par contre, je dois avouer...

Elle se mit a tousser très ort puis revint a sa soeur après qu'on lui aie donner unpeu d'eau.

-Je dois avouer que j'aurais aimer te voir dans de meilleures conditions. J'ai attaper on ne sait trop quoi et je me sens faiblir de minutes en minutes.

*Il doit certainement y avoir un remède*pensa-t-elle mais aucune solution ne lui vint a l'esprit. Elle ne voulais pas mourrir mais une solution était faisable, mais sa impliquerais qu'elle devrais perdre Legolas et toute sa famille, ce qui ne l'avancerais a rien si ce n'est du fait qu'elle serait toujours en vie.

EDIT:

Quelqun courrait dans le couloir et entra en trombe dans la chambre. Il manqua presque de crier tellement il était content mais se rappelant que la reine n'allait pas si bien que ca, il s'en abstint mais parla tout de même avec une voix excité:

-Madame la reine, les cheveux de votre amoureu et de son ami le roi son dans la forteresse. Il est possible que cela veuille dire quelque chose.
En entendant cette possibilité, cela remit beaucoup d'espoire dans le coeur de la jeune reine. Elle ferma les yeux et afficha un magnifique sourrire. Legolas lui manquait tellement que la seule idée de peut être le revoir bientôt lui soulageait toutes les peines et les douleures que cette maladie mystérieuse lui faisait endurer.

-Vous êtes certain que cela pourrait être un signe d'espoire?

Le regarda manqua de sauter sur place avant de dire:

-Nous en sommes sure votre majesté. A voir la facon majestueuse qu'ils ont eu pour arriver, nous de devrions pas avoir de doute, surtout en ce temps sombre.

¤ Comme, ayant lu le message à la bataille et aux portes, je vais poursuivre ici, avec Cìrdan et les autres. ¤

Ancalìmë regardait Cirdan. Il lui proposa chaleureusement de choisir sa chambre, désignée par un des vassals du roi. Elle ne désirait pas encore se reposer, car il y avait fort à faire. D'autant plus que le souvenir de la bataille était trop proche. Elle rejeta sa capuche bleue nuit et galopa jusqu'à la porte avec Cìrdan. Il y avait des visiteurs, insouciants peut-être des évènements précoces. Elle ne dit rien, même si elle reconaissait Meril qu'elle avait déjà aperçue à Tol Eressea. Car le départ des Noldor depuis l'île n'avait pas été très discret ou inaperçu.
La Valië avait rangée son épée dans son fourreau. La bannière de Gondolin était toujours plantée dans le sol au-dehors de la cité. Sa lance, elle l'avait fait gardée. Les Noldor érigèrent le campement. Rapidement, les corps furent deplacés. Ancalìmë demanda à ce que l'on mette les siens en haut des falaises, face à la mer qu'ils aimaient et à la montagne qui les avait toujours protégés. Elle reporta son regard sur Cìrdan. A cet instant, Ancalìmë avait dit:

- Je ne désire pas me restaurer ou me reposer dès maintenant. Il y a fort à faire, et à discuter. Certaines choses ne me laissent pas insensible. Mais nous traiterons de celaplus tard. Les choses se sont passées mieux que je ne l'espérait, bien qu'il y eut un grand mal.

A ce moment, la porte s'ouvrit, laissant passer les visiteurs. Elle se tut, attendant ce qui devait se passer. Le fracas des vagues sur les rochers couvrait le cri des mouettes, à moins que ce ne soit l'inverse, on ne saurait le dire. Les bateaux de la flotte étaient amarrés sur les quais. Le soleil était désormais à son zénith. La magie de ce lieu était son incroyable pouvoir de regénération. Quelques dizaines de minutes plus tôt, on aurait entendu le ciel et le fracas se déchaîner, le torrent gronder et la terre craquer. Mais maintenant, les mouettes criaient, la mer faisait des va-et-viens, le soleil brillait, éclairant les rochers.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 258 Date d'inscription : 09/06/2007

Guidée par deux garçons d'écurie, Meril et Orophin progressèrent parmis une centaine de corps gisant sur le sol, certain morts et d'autre souffrants en attente de traitements ou en cour de traitement. Elle du se fermer les yeux, incapable de supporter cette scène plus longtemps. Heureusement pour elle, ils arrivaient dans l'enceinte du palais et elle pouvais maintenant marcher en toute liberté, suspendue au bras d'Orophin, fidèle à son habitude. Ils furent ensuite mené dans le palais où ils furent séparés des gardes pour être mené devant Cirdan. On lui annonca que celui-ci avait une invitée avec lui. Finalement, ils purent entrer et elle constata qu'on ne lui avait pas menti. Le visage de cette femme lui disait quelque chose mais avec les événements qui ont eu lieu ces derniers temps, ca avait beaucoup ébranlé Meril qui avait quelques difficultés à mettre le doigt sur son nom. Ne laissant rien parraitre de son embaras, elle leur dit de voix claire:

-Bonjour à vous, nobles seigneurs. Nous arrivons à l'instant de Doriath et avons quelques nouvelles, tel que dit plus tôt, que nous devons vous transemettre. Certaine au sujet de la fameuse mission de Legolas, d'autre au sujet de la fille ainée de Cirdan, la princesse Myria. La seule mauvaise étant au sujet du prince Oropher ou disons plutot l'ancien prince. Vous comprendrez lorsque je vous l'aurais expliqué...

Elle tendit le message qu'on était venu lui donné à l'entrée de la ville à Cirdan et celui-ci pu y lire clairement le contenu. En gros, le message l'avertissait que le frère de Legolas, Oropher, avait trahi le bien pour se rendre dans le mal et qu'il ne fallait plus dévoiler une seule parcelle d'information en sa présence.

-Moi aussi sa m'a fait beaucoup de peine, d'autant plus que j,ai été à ses côtés pendant plus de deux mois dans cette épreuve et d'apprendre finalement qu'il avait décidé de nous trahir, sa m,a fait tout un choc mais je ne suis certainement pas la plus touché puisque je ne suis pas Legolas ou un autre membre de sa famille. C'était la seule mauvaise nouvelle que je devais vous trasmettre seigneur Cirdan...

Elle joua nerveusement avec sa main derrière son dos. Le fait de ne pas savoir le nom de la reine présente devant elle l'agacait car elle se sentait vraiment stupide en ce moment de devoir pratiquement faire semblant de ne pas la voir.

Alors qu'il étaient dans la forteresse, Ancalìme regarda d'abord Meril parler avec anxieté sans bouger. Alors la rumeur disait vrai. Oropher avait trahi Vert-bois-le-Grand pour le Mordor. Sombre nouvelle. A quels coups bas pouvait-ont s'attendre maintenant de la part de ses alliés? Des choses sombres sans aucuns doutes. Il était exclu la vaillance des hommes de Rohan et de Gondo, qui préfèrent mourir plutôt que de laisser leur pays tomber. Exclu aussi les braves nains d'Erebor et les proches amis elfiques. Mais qu'en était-il des autres, plus dans l'ombre? Rien, on ne pouvait savoir les pensées de son prochain, bien que le désir de savoir y était.
Sauron devait se repaître du doute et de l'angoisse qui planait sur le coeur des seigneurs des peuples libres de la Terre du Milieu, des terreurs nouvelles étaient lâchées, accompagnés d'ancienne forces sombres. Parmis elles était une qui surpassait tout les craintes imaginables. Alors Ancalìmë parla:

- Voilà une triste nouvelle. Mais il est des évènements qu'il faudrait relater, et surtout des choses à éclaircir. J'étais douteuse, mais plus maintenant. Mes pensées sont claires. Outre le pouvoir grandissant à Barad-Dur, se mout dans le nord de sombres choses. La trahison d'Oropher n'est pas un hasard. Je citerai peut-être un certain seigneur du nord, parti en guerre contre le Gondor. Mais mes inquiétudes sont de loin tournées vers Glaurung, le dragon. Il s'en fut fallu de peu pour que Fondcombe soit préservée. Mais maintenant, si mes visions sont claires - car elles sont très brouillées - le dragon semble décidé à s'en prendre aux nains. Où et comment? Je ne le sais pas. Mais il est une chose que l'on ne peut nier: le mal gronde et se rassemble en Tere du Milieu. L'heure de Sa revanche à sonnée. QUe se passera-t-il? Nous ne pouvons le dire précisément. Maintenant qu'Il a vu que les murs de Minas Anor ne tomberont pas, il s'en prendra surement ailleurs. Peut-être à Edoras, ou plus loin. Nous sommes tous menacés.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 258 Date d'inscription : 09/06/2007

-Bien triste nouvelle, je ne vous le fais pas dire. En plus de nous avoir trahi, il a déjà commis son premier meurtre au sein de la garde de Melian du temps où il avait le droit de passage dans la ville, maintenant, évidemment, il ne l'a plus et c'est une bonne chose. Je suis parfaitement consciente de la menace qui nous guète et jamais je ne la laisserais de côté. J'ai menti en affirmant que Oropher était le seul traitre à faire son apparition. L'un des notres, un plus ancien je dirais parmis les traitres, est apparu dernièrement. Je ne sais pas si Cirdan plus que vous très chère en auriez entendu parler mais il y a plusieurs années, probablement des siècles, Bellerophon, le chevalier de Legolas, aurait pris en charge un jeune garçon du nom de Cryldan dans ses enseignements. Une attaque nous avait laissé croire qu'il était mort...

Elle fit signe de tête que non.

-Grave erreure de notre part. Il semble être aussi revenu mais dans l'autre camp. Je le sais car mes espions me signalent qu'il est le principale responsable de la prise de Lamedon et de nombreux meurtres ont été commis chez les humains de Bree. Je ne pensait pas vous en parler, à vous...

Elle claqua des doigts comme si quelque chose, une idée, venait de la frapper.

-Ancalimë! Pardonnez-moi, je crois que votre nom m'était sorti de la tête. Comme je le disais, je crois que ce n'était pas une bonne raison pour vous en parler puisqu'il ne peux pas aller à Gondolin, il ne doit certainement pas savoir ou c'est ni à vous Cirdan car en fait...Il n'attaque pas les elfes d'après les rapports de ceux qui l'ont vu. Vous ne devez donc pas avoir grand chose à craindre de lui... Bon passon maintenant et revenons-en aux autres méchants. Je crois que j'ai une solution pour vous mais je ne suis certaine de rien... Nous étions à Doriath comme je l'ai dit et il me semble que le seigneur Legolas ainsi que le seigneur Laesonif ont signé une alliance avec la reine Melian qui leur faisait dont de ses services de voyances en échange de choses que je n'ai pas compris. Suffirait de faire la même chose non? Legolas scelle l'alliance avec vos terres Cirdan et il l'a déjà fait avec Laesonif. Il a gagné contre Eöl donc le roi des elfes noirs ainsi que son armée sont à son service. Il suffirait de grandir l'alliance? Glaurung est en train de faire à peu près la même chose en ce moment avec les membres du mal.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 116 Age : 37 Date d'inscription : 14/08/2007

Arrivé dans sa forteresse, Cìrdan ôta son armure d'argent dans une pièce jouxtant la salle du trône. Il s'y lava les mains avec un peu d'eau des sources du Golf de la Lune puis revint devant ses invités à qui il avait fait disposer deux sièges identiques au sien afin qu'elles puissent s'y assoire. Quand il fut à son tour confortablement assit sur ce qui pouvait être appelé son trône, le roi appuya lourdement son dos contre le dossier de son trône et plaça ses avant-bras le long de ses cuisses, au milieu d'une série d'étoffes allant de l'argent pure au bleu nuit. Avec une attention toute particulière, il écouta les nouvelles que la jeune reine de Tol Eressëa avait à lui donner et fut quelque peu surpris lorsqu'un parchemin scellé par l'insigne de Doriath, lui tomba entre les mains. Il y était stipulé très clairement que le prince Oropher avait trahis les peuples libres de la Terre du Milieu pour rejoindre les rangs de l'Oeil. Triste nouvelle, en effet, que celle-ci. Pensif, il écouta les paroles d'Ancalimë en fixant un point imaginaire dans le vide. Les dragons étaient revenus sur Arda, lui aussi l'avait pressentit. Nombreux et redoutables, fort et puissant à la fois, des ennemis de taille lorsqu'il n'était pas convié au cours des hostilités. L'Oeil avait testé la résistance des elfes à Fondcombe, il savait désormais les alliances elfiques inaliénables. C'est en les Hommes qu'il trouverait la faille ... cela Cìrdan le savait. Les Hommes ne cessaient de se battre pour des terres qu'ils perdaient et reprenaient plusieurs fois au cours d'une même année. Les elfes se battaient pour la survie des leurs mais les hommes avaient toujours combattu pour les terres. Par le passé, lorsque les guerres contre l'Angband mettaient en déroute les elfes, ces derniers se réfugiaient plus au sud et fondaient de nouvelles cités encore plus belles que les précédentes mais les hommes de la maison d'Hador n'avait de cesse que d'essayer de revenir dans leur royaume envahit, en vain. Il était dans la nature des hommes de préserver les terres que leurs aïeux avaient eu tant de mal à faire évoluer.

« C'est en les hommes que l'Oeil trouvera le moyen de perdurer ... aussi vaillants soient-ils, les hommes sont affaiblis par leur pensée, affaibli par leur volonté de préserver leur terre intacte. Dès qu'ils perdent un territoire, ils se regroupent chez leurs frères et quelques mois plus tard essayent de reprendre les terres anciennement conquises ... cela au prix de combien de vie ? Le royaume des hommes est faible et cela l'Oeil le sait. Il attend méthodiquement le moment où il pourra frapper ses ennemis au moment où il s'y attendra le moins. Le jeu des Alliances des hommes tourne à sa faveur car il arrivera bien un jour où les seigneurs partis défendre la cité de leurs lointains cousins verront pendant ce temps les défenses de leur propre royaume affaiblit et apte à tomber définitivement au main de l'ennemi »

Sur ces paroles funestes, Cìrdan détourna son regard vers l'arche qui s'ouvrait sur le vide et la beauté du ciel turquoise au dessus de cet océan bleu marin. Meril l'informa alors de la traîtrise d'un certain Cryldan, nom qu'il n'avait jamais entendu jusqu'ici. Elle alla jusqu'à les rassurer sur d'éventuelles craintes le concernant. A ce moment précis, Cìrdan se leva et marcha en direction de l'arche avant de s'arrêter à un ou deux mètres de son rebord.

« J'ai vu les fils de Fëanor aux portes des Falas fut un temps. Leur rage se lisait dans leur regard et pourtant moi et mon peuple nous y survécûmes. J'ai vu les armées de l'Angband fondre et se briser sur les murs d'Eglarest et de Brithombar comme une vague d'une couleur de jais. J'ai vu l'Oeil chercher l'Anneau Unique et envoyer ses sbires par delà mes terres jusqu'à tenter de prendre les Havres Gris pourtant moi et mon peuple nous y survécûmes. Aujourd'hui, un flot de barbares venus de l'est s'est encore brisé devant les portes de ma cité, qu'est ce qui vous fait croire que je puis craindre un seul instant ces individus sans honneur et sans loyauté envers leur sang. Même s'ils venaient tous deux à être pardonner de leurs pères, ils ne trouveraient de pardon auprès de moi. Leurs noms étaient déjà bannis de mon royaume au jour où ils tuèrent le premier homme ou elfe des peuples libres au nom de l'ennemi ... je n'aurai de place dans mon coeur pour ces traîtres que la peine de les savoir à jamais condamné à vivre avec la mort de tous ces innocents »

Les mains croisés à hauteur de la taille, Cìrdan fut heureux d'entendre Eöl revenu à la raison et l'entreprise de Legolas et de Laesonif réussite. Cette histoire d'Alliance était toutefois d'un tout autre ressort.

« M'allié au royaume de Doriath ? Je ne le peux très chère ... ne voyez pas là une haine quelconque envers la noble Melian et son époux, mon illustre ami, car je les porte en plus haute estime dans mon coeur. Non, je ne tomberai dans le rouage des Alliances pour une simple et bonne raison : connaissant les Alliances l'ennemi sera à même de savoir qui rejoindra une cité assiégée avant même que la bataille ne commence et par conséquent, qui affaiblira les effectifs de ses propres cités pour porter secourt à ses amis. Libre de cette Alliance, il y aura toujours un doute qui subsistera ... à savoir si mes armées attaqueront par surprise ou non, et si oui avec combien d'elfes ? Vous voyez, autant d'informations que l'ennemi ne pourra jamais connaître et qui le gardera craintif à l'idée d'attaquer une cité sans craindre pour ses arrières. La reine Ancalimë devrait en faire autant, à mon humble avis. 450 000 elfes libres et capables de frapper à n'importe quel instant ... quelle plus belle arme que celle-ci »

P'tit Nouveau Nombre de messages : 258 Date d'inscription : 09/06/2007

(Il se peut que je dise quelque chose qui soit faux et tu me le dira, je le corrigerais ou si quelque chose parrait mal, là aussi je peux le changer Wink

)

Meril posa sa main sur son visage, ne sachant que dire. Cirdan était oui un grand roi, mais là, elle trouvait que son raisonnement sur les forces ennemies ressemblait à ceux d'un homme prétencieu. Jamais il ne fallait sous-estimer la force d'un ennemi. Arthor en avait fait de même avec Cryldan et les hommes d'Idrahil et il en avait résulté qu'il avait perdu ses trois villes, soit Umbar en une seule journée et Lamedon et Pélargir alors qu'il ne faisait pas attention. Par contre, ce qu'elle devait accorder à Cirdan, c'était que lui avait de meilleures raisons de ne pas les craindres, leurs ennemis: d'après ces dires, car Meril ne venait pas souvent à sa rencontre, il les avaient de nombreuses fois affrontés et vaincus donc lui, elle trouvait maintenant plus sencé qu'il parle ainsi mais il ne fallait pas exagéré. Son embaras était visible mais pas la raison de celui-ci.

-Vous êtes le roi de ces villes Cirdan, vous faites ce que vous voulez. Personnelement par contre, je n'aurais pas aimé qu'un dragon tente de s'en prendre à mon peuple. Mon hypothèse concernant la prise rapide des villes repose sur un facteur que je trouve assez important: le manque de renseignements. Nous commencons peu à peu à être de plus en plus désorganisés. Lorsqu'on m'a informé de la prise de Lamedon, on m'a dit qu'ils s'étaient arrangés pour détruire les feux d'alarme à proximité pour qu'ils ne puissent pas être tenus au courant de la progression de l'ennemi ou encore qu'ils ne puissent envoyer un message d'aide. Je sais que Melian et Ancalime ont des visions mais elles ne peuvent pas informer tout les peuples à chaque fois que quelque chose ne va pas. Alliance pas alliance, je suis certaine qu'Ancalimë ne laisserait pas mourrir un autre peuple, pas plus que vous d'ailleurs et faire la navette pour les messagers, surtout pour ceux de Melian qui partent parfois du Beleriand pour se rendre jusqu'à Edhellond, ce n'est pas quelque chose qui leur plaise. Le seul autre moyen que je puisse voir, c'est la fauconnerie et là aussi nous avons un certain problème car votre fille Vyvial est la seule à exercer cet art.

Elle fit une pause et termina:

-Je ne suis pas ici en train de vous convaincre de faire quoi que ce soit que vous ne voudriez pas. J'essaie seulement, puisque vous ne voulez pas le faire, de trouver un moyen plus facile pour que les royaumes puissent communiquer. J'espère que vous comprendrez tout les deux qu,avec les temps qui courrent, même si mon royaume est parfaitement à l'habrit, je tiens à ce que les autres le soient et j'essait de trouver un moyen pour leur faciliter la vie.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 116 Age : 37 Date d'inscription : 14/08/2007

Son regard argenté toujours tourné vers l'océan, Cìrdan écouta les répliques qui lui était adressé. Son visage semblait figé dans une expression étrange. Le temps lui paressait bien long soudainement. Un temps étonnement long quand on se savait attendu sur les rives d'Aman. Une paix de courte durée était retombée sur la Terre du Milieu mais il savait mieux que quiconque qu'elle ne durerait pas. Soudainement, sa voix retentit avec toujours plus de délicatesse en réponse à la reine de Tol Eressëa.

« Vous êtes encore bien jeune, Dame Meril. Cette jeunesse se découvre dans chacune de vos paroles mais viendra un temps où vous comprendrez les subtilités de la guerre. Peut-être comprendrez-vous d'avantage de choses à ce moment là. Pour l'heure, sachez qu'il demeure une communication absolue entre les trois possesseurs des Anneaux de Pouvoir, ce qui lie plus que jamais trois cités comme Fondcombe, les Havres Gris et la Lothlòrien. Pour ce qui est du restant de cités elfiques situées au Bélériand, il est certain qu'une communication plus aboutie devrait être réfléchie. Refuser une Alliance ne veut pas dire que je refuse de m'entretenir avec celui qui me l'a proposé, gente Dame, ce n'est qu'une simple stratégie dont vous constaterez très bientôt l'intérêt premier. Peut-être à ce moment là, reviendrez-vous sur votre vision de la situation »

Cìrdan se retourna ensuite vers ses deux invités et ajouta ceci:

« La faiblesse des elfes réside en le doute. Ne soyez prompte à juger les temps qui courent comme délicat, Dame Meril, c'est commencez à perdre espoir avant même que notre monde n'ait eu à souffrir. L'attaque de Fondcombe et des Havres Gris n'était qu'un prélude ... un maigre prélude, je vous le dis, en comparaison de ce que l'ennemi peut réellement déchaîner. Ce n'était là qu'une manière de tester la vigilance de notre peuple. L'Oeil convoite autre chose, il cherche la faiblesse, c'est pourquoi nous ne pouvons la lui montrer. Nous devons nous montrer fort et résistant, Sauron craint cela. Les Hommes ont figés leur moyen de communication dans la terre, une erreur à la hauteur des nombreuses erreurs qu'ils ont commises au fil des Ages de notre monde. Les elfes du Bélériand communiqueront différemment avec ceux de la terre du milieu. J'arrangerais un de mes navires de guerre à la première heure, demain, de manière à ce qu'il soit aussi rapide sur l'eau qu'un feu en pleine forêt. Il sera à la disposition des peuples elfes de toute horizon. Tous nos royaumes sont bordés par des fleuves ou l'océan que j'ai mainte fois parcourut par le passé. Mes marins seront à même de conduire les messages de royaume en royaume avec une rapidité plus accrue qu'un messager à cheval. Si cela répond à vos attentes, ce bateau sera prêt dès demain »

Ancalìmë écoutauit tou avec une trsè grande et profonde attention. ELle restait de marbre. Que de tourments... Un prélude à ce qui allait arriver certes, mais ce prélude n'était aussi que sanglant, et enterré sous les braises. Tant de forêt qui brulaient dans la forge, tant de vies qui étaient perdues. Ancalìmë parla alors, le deséspoir ne la rongeant pas, mais plutôt une amertume inexplicable, un regret peut-être d'être venue en Terre du Milieu. Mais Manwë avait été clair. Si il avait envoyé sa fille ici, cela n'était pas pour des broutilles. D'abord avec les Istari, dont certains avaient échoués...

- Vos paroles sont sages Meril. Il ets vrai que les chevaux nous ont longtemps -et assez bien je dois dire - servis dans nos messages et requête. Mais il ets une autre force que j'ai souvent déployée. La voie des airs -usée par Thorondor, Gwaihir et leurs compagnons - est utilisée. Comment pensez-vous que j'envoyais des informations à mon père, en restant ici, comment ais-je pus écouter les échos de la mer? Par des voix sinistres, enterrées dans votre plus profonde conscience. SOuvent inaudibles pour les mortels, bien qu'elle leur parle et les pousse à agir.
Le sang de Numénor est presque éteint - ou corrompu -. La race des hommes n'a pourtant pas failli. Il en est qui peuvent y besogner. Elessar a déjà fait plus qu'il ne le dois, et pourtant, il poursuit. Théoden de Rohan sait faire gagner ses hommes. Les Dùnedains se battent dans l'ombre, contre les serviteurs de la Tour. Nous ne pouvons pas affirmer que la fin des hommes est proche, mais elle ne doit pas arriver.
Si le pouvoir des Trois faillit, si l'épée d'Elendil tombe, si l'Unique prend le dessus, alors le monde sera perdu et la fin viendra, Morgoth reviendra. Mais alors que dans la profonde abîme devra apparaitre Manwë qui teressera le monstre et fera disparaitre les terres de l'est. Nous ne pouvons échouer.
Hélas, les Palantiri sont perdues ou prises, hormis celles d'Anor et d'Annùminas. Mais elles sont bien inutiles à elles seules.

Elle marchait, autour de la table d'un pas lent. Le soiseaux gazouillaient, la mer chantait. Les mouettes criaient dans le ciel. Le midi était passé.

- Je me souvient de la douce chaleur de l'été, du doux son clair du luth dans le sud, de la lumière du Lune, dans les profonds jardins de Beleriand. Ces temps sont révolus.
Le doute ne nous a que trop rongé. Les nains auront besoin d'une aide qui, par de profondes rancoeur, ne sera pas apportée. Des milliers d'orques jaillissent chaque jour des trous de boue du Mordor, des centaines d'hommes corrompus partent en guerre et marchent sur des places-fortes, des hommes tuent, des elfes font de même. Où allons-nous?
Sauron ne déploya qu'ue infime partie de sa force sur la cité blanche par le passé. Il a été pris de vitesse, par un geste maladroit. Maintenant qu'il a recouvré ses pouvoirs, il va continuer. Le geste d'Isildur fut vain, et celui du hobbit aussi. Que faut-il faire alors pour détruie l'Oeil?
Même les portes de Narvi ont succombé, même le coeur d'Orophin et de Saroumane l'ont rejoint.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 258 Date d'inscription : 09/06/2007

Meril fut prise d'une énorme envie de les frapper tout les deux, mais du à leur pouvoir et sans compter le fait qu'elle se ferrais sans aucun doute jetter aux cachots des Havres Gris si elle s'en prennait à Cirdan, elle du s'en abstenir. Mais pourquoi ne l'écoutaient-il pas? Ils ne semblaient pas porter attention à une seule de ses paroles. Puis comment Ancalimë pouvait-elle rendre les aigles de Gwahir ainsi? Ils étaient pas nés pour servire de messager, ils étaient là pour protéger sa ville. Si elle voulait utiliser des oiseaux pour faire les messagers, elle devait apprendre la fauconnerie.

-...

Sa colère devenait de plus en plus visble par le poing de sa main droit exécutant plusieurs mouvements secs qui ressemblaient surtout à un resserement de jointures. Mais Cirdan ne s'était pourtant pas gêné pour l'insulter d'une certaine manière en affirmant qu,elle ne connaissait pas les suptilités de la guerre. Oui peut-être qu'il était plus vieux qu'elle et probablement plus expérimenté, même certainement mais cela ne lui donnait pas le droit de la traiter ainsi. Elle était reine tout autant qu'eux.

-Ne pas les juger délicat? Je n'en reviens pas...

Elle se leva, marcha unpeu et leur dit:

-Je n'ai même pas à m'en soucier moi car mon royaume n'est pas menacé et ne peut pas l'être, je crois que vous le savez mieux que quiconque Cirdan. Je suis inquiète pour vous et c'est ainsi qu'on répond à ma crainte. En l'espace de quelques mois, pas plus que huit, les cités de Lamedon, Pélargir, Edoras ont été prises, la Comté a été pratiquement détruite de même que Fondcombe et Minas Tirith a également subis de graves dommages. Et après vous ne voulez pas que je m'inquiète? L'ancien prince OropHER! pour vous Ancalimë qui venez à peine d'accuser mon fiancé de traitrise(Orophin) viens de nous trahir, Cryldan, un assassin qui fait courir mainte craintes apparait et vous voulez que je reste calme?! Je ne sais pas comment vous faites mais moi qui ne devrais pas être inquiète le suis alors que vous Cirdan faites comme si de rien étant en me disant de ne pas prendre ses temps-ci comme durs. J'essaie de rester calme mais je ne puis faire face à ces remarques. De plus, je suis reine tout autant que vous et même si mon peuple ne part que très rârement en guerre, sa ne veut pas dire que je ne comprends rien à ces choses là. Je suis reine tout autant que vous deux, pas plus bas...

Elle tenta de se calmer mais rien à faire, sa ne lui servirait à rien.

-Au lieu de mettre de la tention entre nous, car je suis loin de m'être exprimée clairement, je crois que je ferrais mieux de ne pas rester plus longtemps. Par ailleurs, vous avez vos pouvoirs, moi je n'en ai pas. Vous seriez certainement plus tranquille à vous parler ensemble plutôt que de devoir faire semblant de m'écouter, car c,est ainsi que je me sens en ce moment...

Elle leur fit dos et marcha tout droit vers la porte pour sortir et les laisser tranquille sans qu'aucun des deux n'ai eu le temps de lui répondre quoi que ce soit.

Ancalìmë resta impassible devant ces paroles. Il se passait en cet instant exactement ce que l'Ennemi voulait. Diviser les peuples libres, au point que même les elfes et les nains se haïssent, queles hommes soient dits faibles que... Elle ne pouvait entendre cela. Comment les elfes pouvaient-ils en cette heure de crise, se diviser au point de se détester?

- Ne pas les juger délicat? Je n'en reviens pas... Je n'ai même pas à m'en soucier moi car mon royaume n'est pas menacé et ne peut pas l'être, je crois que vous le savez mieux que quiconque Cirdan. Je suis inquiète pour vous et c'est ainsi qu'on répond à ma crainte. En l'espace de quelques mois, pas plus que huit, les cités de Lamedon, Pélargir, Edoras ont été prises, la Comté a été pratiquement détruite de même que Fondcombe et Minas Tirith a également subis de graves dommages. Et après vous ne voulez pas que je m'inquiète? L'ancien prince OropHER! pour vous Ancalimë qui venez à peine d'accuser mon fiancé de traitrise(Orophin) viens de nous trahir, Cryldan, un assassin qui fait courir mainte craintes apparait et vous voulez que je reste calme?! Je ne sais pas comment vous faites mais moi qui ne devrais pas être inquiète le suis alors que vous Cirdan faites comme si de rien étant en me disant de ne pas prendre ses temps-ci comme durs. J'essaie de rester calme mais je ne puis faire face à ces remarques. De plus, je suis reine tout autant que vous et même si mon peuple ne part que très rârement en guerre, sa ne veut pas dire que je ne comprends rien à ces choses là. Je suis reine tout autant que vous deux, pas plus bas...
Au lieu de mettre de la tention entre nous, car je suis loin de m'être exprimée clairement, je crois que je ferrais mieux de ne pas rester plus longtemps. Par ailleurs, vous avez vos pouvoirs, moi je n'en ai pas. Vous seriez certainement plus tranquille à vous parler ensemble plutôt que de devoir faire semblant de m'écouter, car c,est ainsi que je me sens en ce moment...

Elle crut bon de ne pas prendre ces paroles en mal. Mais comment pouvait-on affirmer que Tol Eressea ne serait pas renversée, lorsque la marée aura prit la Terre du Milieu. Elle murmura, plus pour elle même que pour Cìrdan.

- Des temps délicats... Qu'était la Guerre de la Grande colère lorsque le monde sombrait dans l'ombre, qu'étaient les chutes d'Elendil, de Numénor et de Fingolfin? Qu'étaient les courroux des dragons, des balros et de Morgoth lorsque Gondolin tombait... Qu'étaient les...
Comment peut-on dire cela? Comment dire que je ne me soucie pas de la Terre du Miolieu, alors que moi même je fus envoyée ici afin de remedier à la chute du monde? N'aurais-je pas préféré rester à Valinor, plutôt que de venir ici, voir des elfes mourir, le mal renverser les hommes, les citadelles tomber et le feu ravager les arbres!? Des temps délicats, répéta-t-elle. Moins que lorsque les forêts de Lorien burleront, que la cité blanche sera en ruine et que les montagnes seront infestées de créatures immondes, et que cette... Abomination s'empare de tout ce qui fut beau et joyeux en ce monde, afin de les faire pourir!

Elle baissa le ton de sa voix, alors qu'il portait dans les cris. Mais ses paroles à cet instant, furent plus ironiques qu'autre chose.

- Cryldan? Dangereux... Et les spectres de l'Unique ne sont pas dangereux? Gorthaur ne l'est-il pas aussi? Les armées du Mordor, sont, semble-t-il de simple pantins, que l'on peut aisément terasser d'un coup de vent, et que le feu qui ravage les arbres est une simple vague de feuilles?
Quant aux aigles... Quelle parole inconsidérée d'insinuer que je les traites de simple messagers... J'ai plus de respect envers mon vieiel ami Thorondor qu'envers la plupart des êtres de ce monde.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 116 Age : 37 Date d'inscription : 14/08/2007

Installé silencieusement sur son trône, Cìrdan écouta les différents point de vu qui allaient et venaient dans la vaste salle. Son regard perdu dans le vide, il assista à la colère de la reine de Tol Eressëa sans y ajouter le moindre mot. Las d'un tel comportement en sa demeure, il la laissa s'en aller sur un coup de furie d'une manière qui offusqua plus qu'elle ne convainquit. Si les elfes se laissaient envahir par la crainte, peut-être était-il temps pour eux de quitter la Terre du Milieu pour Aman. Bien heureusement, il en était que la crainte ne gagnait pas. Cìrdan savait pertinemment comment il devait agir dans les temps à venir. Si Meril, de Tol Eressëa, ou encore d'autres ne réussissaient à le comprendre, il continuerait contre vents et marées, seul, comme il l'avait toujours plus ou moins été jusqu'ici.

Epuisé par la bataille et par tant de paroles craintives, le roi se leva dans un bruissement d'étoffes et joignit ses deux mains à hauteur de sa ceinture. Là, il se courba respectueusement devant la reine Ancalimë et lui présenta ses voeux les plus sincères.

« Veuillez excuser cette situation, Dame Ancalimë ... je crains que le pouvoir des elfes faiblisse. Certains font preuves de traîtrise, d'autres commencent à perdre espoir, tandis que certains résistent tant bien que mal à cet age de souffrances et de malheurs. Je nous croyais encore loin de cette faiblesse mais je me suis malheureusement trompé. Il me faut désormais prendre un peu de repos et consulter Ulmo car les temps à venir seront sans doute plus sombres encore après tant de mauvaises nouvelles »

Ses étoffes bleu nuit traînant derrière ses pas, Cìrdan se dirigea vers les grandes portes blanches qui ouvraient sur la salle du trône. Arrivé devant elles, il se retourna momentanément vers sa dernière invitée et ajouta à son intention:

« Peut-être devriez-vous vous accaparer un peu de repos également. Vous serez bientôt appelé à parcourir les Terres du Milieu de long en large, c'est un fait au vu de ce qui vient d'être découvert. Je vous remercie une nouvelle fois pour votre aide plus que précieuse et laisse libre cours à votre séjour sur mes terres. Puissions-nous, nous revoir en des temps moins instables pour notre peuple, Dame Ancalimë »

Puis sur ces mots, Cìrdan s'éclipsa de la salle du trône en direction de ses appartements d'un air totalement absent.

» Regarde du haut de la forteresse
» Attaque sur la forteresse de thranduil.
» Prepare des armement pour la forteresse.