Le terrier : Repère de la Compagnie Noire [RP réservé]

Je m'étais détaché de mes animaux pour aller discuter avec des mercenaires de ma division, ils avaient l'air content de trouver une nouvelle recrue, ils m'apprenaient beaucoup de choses. Il faut toujours se renseigner auprès de plus âgés que soi pour pouvoir mieux apprendre. Tilbio s'était défait de moi étant allé manger quelque chose je crois, je ne me préoccupais plus du vétéran étant donné que j'étais occupé à retenir les noms des gens m'entourant. Le soleil commençait à baisser sa fière allure, j'avais toujours un oeil discret sur la tente de la prisonnière, Thirit en sortit avec un air faché ou fatigué peut-être aussi, je n'avais pas assez eu le temps de l'observer. Plus tard une femme apparut sur le seuil de la tente, elle avait les cheveux blonds, bouclés retombant joliment sur ses épaules, la scène me prêta à sourire lorsque je la vis entourée de deux gardes qui la surveillaient. Celle qui me sembla être une elfe en était en effet une, mes sentiments débordaient, j'avais l'impression de l'avoir déjà vue quand elle rentra dans sa tente mes compagnons durent me taper par plusieurs fois sur l'épaule pour me reposer une question à laquelle je répondis vaguement.
Je le vis sortir à nouveau, toujours accompagnée de ses deux gardes, elle me semblait si familière ... la voilà qui s'arrêtait et regardait dans notre sens, je ne pus m'empêcher de sourire mais je me rendis compte trop tard que l'elfe ne nous regardait pas nous. J'aurais tellement voulu qu'elle me regarde, moi ! je pensais être tombé amoureux, un coup de foudre, qui sait vraiment ce que l'on ressent lorsqu'on en est victime ? et bien, je ne le savais pas. Elle avait une allure douce d'ange tombé sur terre et emprisonné par des humains qui ne voulaient plus la relacher, ce que je comprenais totalement. Je la vis s'arrêter et ramasser quelque chose par terre. Le sol était garni de tant d'herbe que je tardais à comprendre ce qu'elle pouvait y trouver de véritablement interressant. Je ne résistais pas longtemps à la tentation, très vite je me détachais du groupe, allant vers la jeune femme.
Plus je m'approchais plus je me sentais vulnérable, je me sentais eprouver le plus grand des bonheurs qui soit et lorsque je découvris son visage de près mon coeur s'arrêta net. Ce visage, cette douceur, cette beauté qu'elle incarnait, tout était si beau, si parfait chez elle comment n'aurais-je pas pu l'aimer ? Son visage était pensif lorsque je le vis, il vira très vite à la stupéfaction mais je ne m'en rendis pas compte, je regardais ses yeux, grands ouverts, ils transmettaient une émotion très peu ordinaire, sa bouche rosie et bombée avait du connaitre les tourments de l'amour, mais aussi ceux de connaitre trop de choses, elle avait un sourire à tomber. Je craquais sous son charme et son visage qui transmettait énormément de choses à la fois. D'une voix pleine d'émotions je me présentais en elfique à cette elfe Vanyar.

Je me prénomme Artahrys, je viens à peine de me faire engager dans cette compagnie. Je ... j'espérais connaitre votre nom ! J'avoue que votre beauté m'a ébloui, je ne comprends pas comment une créature si douce que vous puisse être emprisonnée ici.

Je m'enfonçais en réalité, je savais que quelque chose nous liait sans oser ouvrir les yeux sur la vérité, ayant seulement trop peur de celle ci. Je ne pouvais dévier mes yeux de l'elfe, toute mon attention lui était accordée buvant le moindre de ses gestes.

Kir se retourna brusquement, elle se sentait observée, un jeune homme s'avança vers elle. Avec la plus grande des politesses il lui commença à parler, mais le visage de l'elfe se décomposait, elle avait face à elle le portrait craché d'un homme qu'elle avait aimé autrefois. Elle ne supportait plus ce poid, à peine eut-il terminé sa phrase qu'elle lacha du fond du coeur.

C'est fou ce que tu ressembles à ton père ! on dirait de vrai jumeaux

Ses yeux commencèrent à ses remplir de larmes. Ils parlaient elfique, Kir était chamboulée ... qui l'eut crut ... mère et fils de nouveau ensembles.

Je te remercie pour tes charmants compliments, ton père m'avait dit la même chose à peu près lorsque je l'ai connu. Dites donc alors.
Je suis désolée Artahrys, je suis ... oh ... je crois que tu l'auras compris.
Dis moi plutôt pourquoi est ce que tu t'es engagé ici, ce n'est pas une compagnie vraiment fréquentable. Surtout le capitaine à vrai dire.

Elle réprimait un sourire, gênée de se retrouver face à son enfant qu'elle n'avait jamais vu et dont elle n'avait connu l'existence que le matin même. Kir se retourna allant vers la direction opposée de celle d'où venait Artarhys. Elle continua, renfoulant toute son émotion

En fait, Thirit, ton chef maintenant s'est mis la bonne idée de me capturer. Oh, je l'avais cherché -elle rigole- non c'est vrai, je me suis introduite dans son campement précédent en ayant suivi l'un de ses informateurs. Il a décidé de m'emprisonner avec Saresh, un grand ami ... je lui dois la vie en fait, à plusieurs reprises même. Donc, j'ai réussi à marchander la libération du rodeur, sous maintes contraintes dont mon emprisonnement à moi. Jusqu'à présent cela ne m'avait pas trop dérangé, je peux me ballader sur des terres, bon je suis entourée mais je collecte des herbes que je ne trouverais pas forcément sur le sol elfe. Aujourd'hui j'ai appris que tu t'étais engagé pour la compagnie, j'ai eu un véritable choc en apprenant que tu étais vivant, on m'a dit à ta naissance que tu étais mort. Voilà, c'est un bref résumé de mes derniers jours sans compter -elle sourit comme ayant une arrière pensée, ou une idée- oui donc sans compter mon empoisonnement. Rien de grave bien sur. Sauf que Thirit me garde dans l'enceinte de son campement et être prisonnière ne m'enchante pas. Surtout que ... ne le prend pas à coeur surtout ... il veut m'embaucher mais j'ai refusé catégoriquement. je ne peux pas travailler pour celui qui m'a emprisonné et celui qui détient une part de moi.

Kir avait longuement parlé, le soleil était très bas et le ciel prenait des couleurs de plus en plus violacées, l'elfe admira le ciel se délectant du grand air.

J'avais visé juste ... c'était bien de l'amour qui me portait à elle mais pas celui qui m'étais venu à l'esprit en premier.
Tout d'abord, ma mère, me dit que je ressemblais à mon père, tout s'éclaira dès cette phrase dans mon esprit, je l'avais su ... je le savais et en était sur à présent. Lorsqu'elle se présenta j'ai failli rire, mais c'était de plaisir, il était si charmant de voir ses yeux courir dans tous les sens puis se fixer sur moi, des yeux si clairs et si beau que j'en reste toujours ébahis. J'avais hoché de la tête pour affirmer le fait que je savais qui est-ce qu'elle était, j'avais observé sa façon de parler, elle était si charmante, je m'amusais à regarder ses lèvres bouger et entendre les sons qui en sortaient étaient comme des mélodies pour moi. Je suivais tout chez elle, lorsqu'elle mis une légère colère dans sa voix et une haine lorsqu'elle parla de Thirit j'éprouvais la même chose, j'étais transporté par cet ange descendu de nulle part. Je l'écoutais attentivement et plus elle expliquait la façon dont elle s'était fait capturée plus je me disais que ce que j'avais fournis à mon capitaine comme information lui avait permi de faire pression sur ma mère. Pourrais je lui pardonner ? Je me sentais trahis, on s'était servis de moi comme d'un pantin. J'en eus des larmes aux yeux, pourquoi ? Je savais que ma mère avait enduré des tourments plus difficiles que celui que je traversais en ce moment, je n'osais pas craquer devant elle. J'étais, certes, plus jeune et moins compétent qu'elle mais je ne permettais pas pleurer devant elle. Je détournais donc le regard et je ressentis un mouvement, Thirit était sorti de sa tente, je me mis dos à ma mère le regardant avec un visage qui transmettait toute mon émotion, j'espérais lui faire regretter son geste. Nos regards se croisèrent et restèrent longtemps en suspens, mais il du détourner la tête lorsque son "bras-droit" apparut.
J'avais entendu parler des duels je ne savais pas trop si je devais m'y engager, après tout je venais à peine d'entrer dans la compagnie et je ne m'étais pas entrainé à combattre depuis beaucoup de temps. Je regardais ma mère perdue dans ses pensées, je fis un mouvement en avant et finalement je me retins de la prendre dans mes bras. Je la regardais, me plongeant dans la profondeur de son regard et ne pouvant m'en empêcher je la pris dans mes bras. Des larmes coulèrent sur mes joues, c'était des larmes de bonheur. Je la lachais m'excusant, le devoir m'attendait, je lui murmurais à l'oreille en la lachant, sentant la bonne odeur de ses cheveux et la chaleur de sa peau au contact du soleil pesant mais doux maintenant

Je t'aime ... je t'ai cherché pendant tellement longtemps ! Je ne t'abandonnerais plus maintenant - je souriais, lui rajoutant - tu ne te débarrasseras pas de moi si facilement !

J'avais pris un pas de course pour rejoindre le groupe. Arrivant devant l'assemblée se tenant devant le capitaine, je me glissais au devant des rangs, je voulais le regarder de plus près ... Je l'étais mis en avant de la lance portant le fanion de ma division, je lançais un regard remplit de froideur envers mon chef, je me posais encore la question de savoir si j'allais le défier ou pas, à vrai dire je n'en n'avais pas vraiment l'envie. Par contre je savais intérieurement qu'une certaine personne n'hésiterais pas une seule seconde ...

Kir regardait son enfant avec amour, elle n'avait jamais pensé qu'elle pourrait ainsi aimer sans connaitre la personne. Elle sourit de cette pensée, et continua à regarder Artahrys, elle remarqua un signe sur sa main qui ne la choqua pas, le père du garçon avait la même. Lorsqu'elle eut fini de parler, elle vit toute l'émotion de son enfant, elle comprit qu'il ne voulait pas pleurer devant elle. Kir lui tint la main lorsqu'il se tourna regarder Thirit, elle avait peur de leur affrontement, elle ne faisait que trop bien connaitre les hommes, leur sang s'échauffait rapidement. Son fils se retourna et après avoir hésiter la prit tendrement dans ses bras ; le sentiment qu'éprouva l'elfe à se moment fut indescriptible, surtout lorsqu'elle entendit son fils lui dire qu'il l'aimait et qu'il ne l'abandonnerait plus. C'est elle qui l'avait abandonné le croyant mort ... c'était une faute impardonnable et c'est ce qui rendit Kir encore plus aimante. Elle laissa partir son gamin avec appréhension lorsqu'une idée vint à traverser son esprit. Murgen, un des officiers du mercenaire vint l'appeler pour assister à un discours suivit puis les combats commencèrent.
Kir s'avança juste au bon moment, le combat de Thirit venait de débuter et elle observa avec une grande curiosité. une fois le combat fini elle regarda l'homme, il aimait sa place, il avait une fierté, elle eut alors un grand respect pour cet homme. Encore faible pour se déclarer en état de combattre Kir s'avança et lui dit.

Je suis faible, j'ai avalé un poison pour te faire la misère, j'avais espéré que tu m'abandonnerais.
Tu es perspicace, je te félicite, tu as gagné beaucoup dans mon estime, j'avoue que je te dois un grand respect.

Contre toute attente et surtout pas de la part du mercenaire elle lança haut et fort.

Que l'on m'apporte une épée et un poignard, allons dépêchons.

Je t'avoue Thirit, que je ne suis pas de taille, mais me dégourdir les mains me fera le plus grand bien. Je te défie. Si tu gagnes, je rejoins ton armée. Si je gagne ... tu devras me libérer et et défaire d'un de tes hommes ... pas n'importe lequel tu t'en doutes ... je veux la libération de mon fils.
Ce combat ... n'a pas de règles. Je ne te tuerais pas ... le sang pourra être versé à moins que tu n'y vois un inconvénient !

Un sourire apeuré pendait sur les lèvres de la jeune femme encore abasourdie de ses paroles.
On lui apporta une épée qu'elle eut du mal à contenir mais elle fit des mouvements avec d'arrière en avant marchant un pas d'un côté puis de l'autre ne laissant pas tomber son regard de Thirit. Allait-il accepter ? On lui apporta enfin un poignard qu'elle prit à pleine main puis rangea dans sa ceinture. Elle s'échauffait les épaules, son jeu de jambes, attacha ses cheveux avec une fine lanière de cuir, enleva son sac remplit d'herbes, échauffa sa nuque puis ses chevilles. Elle sentait tous les regards tournés vers eux, tout dépendait à présent du mercenaire, Kir était prête et se tenait droite sans donner l'impression d'être prête au combat. Un seul coup d'oeil significatif du capitaine et elle attaquerait.

*Hanna était entré dans la tente et le capitaine lui fit signe de s'assoir, elle refusa poliment. Son regard était brillant de curiosité elle avait écouter les paroles de son supérieur sans le couper. Puis lorsqu'il eut terminer... Elle s'approcha de lui déposa sa main sur sa joue, il lui rappelait le dùnédain qui a une époque lointaine avait été son premier amour. Elle ouvrit la bouche pour lui demander si il allait bien. Il semblait exténué, il semblait ne pas tout lui dire, quelque chose l'énervait. Mais alors au même moment, un jeune homme entra dans la tente, elle se tourna pour le regarder laissant retombé son bras. Il sembla légèrement surpris durant un quart de seconde peut-être puis il déclara que c'était le soir des duels. Elle roula les yeux, elle n'avait pas envie que Thirit combatte il n'était pas en grande forme...

Elle le suivit docilement hors de la tente mais le quitta presque aussitôt pour aller récupérer ses armes. Elle prit son épée qu'elle rangea soigneusement dans son fourreau, ses sais qu'elle adorait, le poignard de la prisonnière il pourrait lui servir et bien sur elle rattacha ses cheveux en arrière. Elle alla rejoindre le Capitaine et son sous-officier. Tout deux échangèrent des regards inquiet. Hanna n'avait certes pas envie de combattre, elle était fatigué, elle avait oublié cette soirée et c'était épuisée toute au long de la journée. Les duels commencèrent... Elle hésita à combattre son chef mais se fut Kir qui s'avança, elle était SA proie. Elle était à elle et à personne d'autre!

Kir s'avança donc et se mit à parler, ''Que l'on m'apporte une épée et un poignard, allons dépêchons.'' À se moment Hanna dégaina sa propre épée, elle protègerait Thirit parce qu'il la protègerait toujours elle en avait la conviction. Elle allait faire un pas en avant pour prendre sa place, mais elle se retint au dernier moment puisqu'elle s'aperçut que l'elfe n'avait pas terminer. Elle sourit, les nouvelles règles lui plaisait beaucoup... Lorsqu'elle eut terminer, Hanna s'avança au milieu de l'arènes improvisé. Elle se tint droite et fière. Un homme donna un poignard à Kir. Hanna lança un regard noir à Thirit et lui dis simplement;*


~ Elle est a moi, tu me l'avais promis...

*Puis elle regarda son adversaire et déclara d'une voix assez forte pour que tous l'entende, toute en rengainant son épée et en prenant ses sais, de façon à protéger ses avants bras et pouvant facilement bloquer toutes les attaques*

~ Si tu veux te battre pour ta liberté tu le fera contre moi, car si tu perds tu sera sous mes ordres. Tes règles serons miennes... Es-tu prête ?

*Elle retint un ''pour ta défaite'' mais ses mots lui brulait la langue... Elle se mit en positions défensive. Elle n'attaquait que très rarement la première elle préférait parer les coups ainsi elle découvrait plus vite le point faible de ses adversaires et elle était assez rapide pour évité toutes les genres d'attaques et selon la position de départ elle savait a peut près qu'elle coup ses adversaires ferait. Il n'existait pas mille feintes...*

Kir fut troublée lorsque Hanna se présenta pour combattre, le jeu risquait d'être encore plus difficile que ce qu'elle avait prévu à la base ... Les tourments allaient être moins soutenables, elle réfléchit un instant, elle devrait changer de tactique de combat, les elfes sont difficilement combattables. Elle attrapa au vol la phrase d'encouragement du capitaine à Hanna, ses yeux parurent pleins de colère mais son visage ne fit rien transparaitre.

J'ai une dernière requête ... j'aimerais que l'on m'apporte encore deux poignards et encore une épée, et oui, lorsque l'on change d'adversaire ... -elle regarde Thirit et le voyant préoccupé continue plus fort-. Lorsque l'on change d'adversaire, la tactique change aussi.
Mais ... j'ai demandé à ce que si le sang est versé, que l'on continue le combat. Est-ce que tu acceptes, Thirit, et ... toi, Hanna, cette condition ?

L'elfe se replaça, elle était sur le bord du terrain délimité, attrapant agilement les autres armes que l'on lui apporta. Son sourire s'effaça rapidement, l'adrenaline et sa joie de vivre lui revenait peu à peu ; elle regarda le capitaine mercenaire, sa réponse ne lui serait pas nécessaire, il était obligé d'accepte ; de l'autre côté, elle regarda Artarhys pétrifié par l'action de sa mère, tout sourire Kir lui fit un clin d'oeil.
le combat allait commencer, l'elfe fut déçue, très déçue de se faire attribuer ainsi un autre adversaire, Thirit avait eut de la chance, elle n'aurait pas donné cher de sa peau, ni la sienne, ni celle du mercenaire.
Kir toucha le sol, prenant un poignée de terre dans sa main puis la refaisant tomber elle prononça pour soi une des complaintes qu'elle connaissait en changeant un peu le discours pour l'accorder à sa position.
*Que les Vanyar me viennent en aide, que la grâce des elfes ne nous fasse pas tomber. Choyez l'une et l'autre, que la meilleure gagne, je suis peut-être à peine en état de combattre mais j'ai le sentiment que le combat m'apprendra beaucoup de choses.*
L'elfe fit un pas de côté en se relevant, s'approchant ainsi d'une des lances ou batons qui délimitait le terrain. C'était vraiment fait à la va-vite. Une épée dans sa main droite, placée dans son dos, l'autre dans la main gauche prise à l'envers et tendue vers le bas ; les poignards pendus sur sa ceinture, deux au niveau de ses hanches, un autre sur l'extérieur de sa cuisse, sous ses habits. La jeune femme se demandait quelle était la façon de combattre de Hanna, elle allait en découdre mais cette idée lui plaisait à mourir ... elle ne la perdait pas des yeux, elles se défièrent ainsi jusqu'au moment où d'un pas très rapide Kir passa très près de Hanna, faisant élever un nuage de poussière, ses épées frôlèrent celle(s) de l'autre elfe. Des cris d'encouragement s'élevèrent dans les airs, le combat allait être promettant.
Kir s'éloigna un peu voir la réaction de Hanna, elle ne faisait que se dégourdir, la sourire toujours aux lèvres mais cette fois ci c'était un sourire haineux.
Elle dégaina ses épées encore une fois, se soulevant en l'air, Kir attaqua de haut son adversaire esquiva les coups avec précision. L'elfe aimant chanter durant les duels commença à entonner un célèbre chant connu de tous les elfes, elle ne prononçait pas les paroles et chantait avec difficulté, la respiration lui était nécessaire pour se concentrer sur son combat.
Prise de court, Kir se retrouva au sol, voyant son adversaire arriver avec certitude sur elle, l'elfe attendit le moment opportun afin de pouvoir se relever portant tout son poid sur ses poignets et passant ses jambes au dessus de sa tête, elle se retrouva deux pas en avant de Hanna avec une possibilité plus aisée d'esquiver un nouveau coup.

J'observais avec grand étonnement les différents combats que les soldats menaient, c'était une véritable guerre pour prendre la place d'un autre. Les mercenaires semblaient prendre cela à coeur, je sourias et félicitais mon supérieur direct, Tilbio qui venait d'emporter avec succès son rang d'officier. J'en fus d'autant plus ravi que cela c'était passé avec grâce et élégance, cela se distinguait de tous les autres combats aussi impressionants soient-ils. Soudain un murmure séleva, j'allais voir en direction d'un des terrains. Ce fut Thirit qui s'en allait combattre, la tactique du capitaine était très étonnante et me fit froid dans le dos, je n'aurais pas aimé me trouver à la place de l'homme qui défiait le mercenaire.
J'allais me retourner une fois le combat fini et le discours de Thirit prononcé pour aller regarder d'autres combats les uns plus interressants que les autres lorsque j'entendis la voix de Kir-Thelassis s'élever. La voix de ma mère était si anodine que je le reconnus tout de suite. Je m'avançais dans les premiers rangs pour mieux voir, espérant m'être trompé sur la personne à l'origine du défi lancé. J'étais défait, décomposé, sans voix, paralysé, je n'attendais que la réponse négative du mercenaire espérant le voir épargner ma mère mais ... une autre elfe apparut, elle aussi me parut extrêmement belle, ses cheveux étaient arrangés avec délicatesse dans son dos, son visage était dégagé et laissait transparaitre toute sa beauté, ses yeux ma transportèrent en dehors de ce campement, elle était si belle, deux anges se rencontraient mais cela ne m'enchantait guère ... D'après les conditions posées par ma mère, le sang fut accepté ... ou pas. D'une façon ou d'une autre elle n'était pas en état, pour moi, de combattre et je voulais intervenir pour stopper ce défi qui me parut stupide, malheureusement la main costaud de Tilbio m'en empêcha, je m'éloignais regardant ma mère visiblement sure d'elle.
Le combat commença, je m'éloignais du premier rang ayant trop peur de la voir tomber, elle avait avoué des choses qu'elle n'aurait pas du dire, les armes tintaient, et plus j'entendais ce vruit et plus je m'inquiétais. Elle avait tellement d'armes sur elle ... non, non non ! c'est insoutenable !
Je me dirigeais vers Thirit m'asseyant à côté de lui, la marque sur ma main droite était particulièrement marquée, encore plus noire que tout à l'heure, vu les conditions, cela me semblait tout à fait normal. J'avais dans mes mains, les affaires dont ma mère s'était débarrassée pour acquérir ses armes. Je savais que je pourrais la sauver si jamais elle était gravement blessée mais l'inquiétude règnait tout de même sur mon coeur, pesant sur mon âme. Je regardais le capitaine et raclant ma gorge désséchée par les évènements je lui dis avec difficulté

Je ne sais pas trop comment réagir ... comment, dites moi comment est-ce que je dois réagir ? comment est-ce que je dois prendre la chose ?
Je vous ais avoué l'identité de ma mère, je ne savais pas qu'elle était ici, certes, mais je puis considérer cela comme de la manipulation ... Sachez que j'ai beaucoup d'estime pour vous et je n'oserais pas ... non, je n'oserais pas vous considerer comme tel.

Des cris d'un plus haut débit se firent entendre, je me levais et regardais ce qui se passait. J'eus une peur bleue voyant ma mère par terre mais la voyant se relever, j'en fus apaisé, je me rasseyais, continuant ma discussion.

Je n'ose même pas regarder devant moi, je ne sais pas dans quel état s'en sortira-t-elle ... s'engager dans une pareille condition. Et vous ... vous avez profité de la présence de Hanna, j'ai appris son nom par Tilbio, qui s'est jetée sur l'occasion pour combattre ma mère.

Je m'arrêtais de parler me reprochant d'oser en vouloir à l'homme en mauvais état à côté de moi. Je le regardais, et le trouvant pâle lui demandait s'il se sentait bien. Je me sentais tout d'un coup coupable.

*Hanna était debout, le vent soufflait timidement sur le sable créant une petite bulle de sable dans la qu'elle les guerrière se querellait. Elle regarda son adversaire en position de défense, celle-ci lâcha son épée, elle avait donc réussi son attaque, se redressant comme si elle allait marcher. Un sourire sadique éclaira le visage de Anne, elle avait envie d'en finir avec elle. Les deux femmes en avait assez de se petit jeux de jambe mais aucune ne semblait laisser le dessus à l'autre. Alors qu'elle jetait un rapide coup d'œil vers le capitaine, Kir se déplaça, l'épée fendit l'aire mais n'atteins pas sa cible. Puis les jeunes femmes se retrouvèrent dodo à dos, des paroles furent susurrées, elle reçut alors un coup dans le dos et se retint de laisser échapper une exclamation de douleur. Puis elle répliqua de la même façon qu'elle avait fait plus tôt, mais les mots de son adversaire flottait dans sa tête. ''Thirit ... il est mal. Tu as sentis aussi bien que moi l'odeur du sang, avoue que ça t'attire, tout t'attire chez lui hein ?!'' La colère augmenta dans le cœur de Hanna. Elle repoussa d'un coup de pied assez faible son adversaire pour se donner un élan, elle se laissa tomber sur les mains et frappa avec son pied, de tout son poids en plein sur l'épaule blessée de Kir. Puis elle ramena ses jambes par dessus son corps pour se remettre debout, elle tourna les talons pour lui faire face et ré-attaqua. Elle se mit à faire tourner ses sais dans ses mains pour leur faire faire des cercles autour de ses poignets. Elle se mit à la frapper de tous les coter, kir esquiva plusieurs coup mais la rapidité de hanna augmentait au fur et à mesure qu'elle frappait. La colère montait en elle et lui permettait de ne pas ressentir la douleur, ses plait saignait doucement mais cela ne la dérangeait pas. Elle devait en finir avec Kir!

Son arme fendit l'aire et s'abattit tout près de l'oreille de la jeune femme, elle esquiva habillement mais elle ne vit pas le pied arrivé et il la frappa au visage avec une force fulgurante. Hanna poussa de nouveau sur Kir et celle-ci vacilla. Elle s'accroupit passant une jambe par dessus sa proie laissant l'autre où elle était. Elle déposa ses genoux sur les bras de sa victime et un de ses sais sous sa gorge. Avec la pointe de l'autre elle déposa sa marque de commerce sur le coup de la femme. Elle lui enfonça l'arme dans la peau du cou de façon à laisser une cicatrice mais rien de grave. Elle dessina un cartier de lune... Comme celle qu'elle avait dans le bas du dos mais sa personne ne le savait. Elle se pencha sur Kir pour lui murmurer en elfique*

~ Si jamais tu répète ça, je te tuerais... Et cette fois j'aurais tout les droits sur toi...

*Elle se redressa toujours assise sur sa proie elle regarda Thirit, ses yeux s'adoucir et la fatigue de la journée accumulé commença à se faire sentir. Lorsque son capitaine annonça la victoire à son officier. Celle-ci se redressa, elle ramassa son épée toujours sur le sol et partie en direction de sa tente. Elle n'avait pas envie de se faire déranger mais elle savait que Thirit viendrait la rejoindre... Elle entra dans sa tente retira son chemisier, son corset était imbibé de sang. Mais elle resta simplement vêtu de cette façon. Envoyer ses bras à l'arrière pour détacher les cordes lui causait une énorme douleur. Elle sortie de son sac en cuire un rouleau de tissu blanc qu'elle déposa sur son lit près d'elle. Elle versa de l'eau sur la plait qu'elle avait sur le bras et se fit un bandage comme elle l'avait apprit jadis. Elle se mit à respirer difficilement, sentant toujours le sang couler lentement dans son dos... La phrase que Kir avait lâcher durant la bataille lui revint alors en mémoire. Il était vrai qu'elle avait senti l'odeur du sang, elle l'excitait toujours autant. Mais le reste c'était Faux! Archi Faux! Elle ne devait pas s'enticher de son capitaine... Elle ne le pouvait pas. Elle avait abandonné ses armes près de son lit et elle se pencha pour ramasser le poignard de Kir, elle le regarda attentivement. Lorsqu'elle aurait prouver sa valeur au sein de la compagnie, Hanna le lui rendrait, mais pour l'instant elle le glissa sous son oreiller.*

[hrp - Excusez moi mais je ne pourrais venir poster que d'ici 4 jours... Mon patron a besoin de moi ^^' Sorry!]

Je n'en croyais pas mes oreilles, Thirit parlait d'une voix extrêmement sèche mais ce n'était pas cela qui me choqua, non, sa façon d'être et de parler me susurrait quelque chose. il avait beau être sec, froid et distant avec moi le respect que je lui vouais était véritable, je sentais sa fatigue, je le sentais faible mais je ne voulais surtout pas en profiter. J'approuvais ce qu'il disait, mais avant qu'il n'annonce le gain du combat par Hanna, je me levais et lui dit tout aussi sèchement que lui :

Si il y a une chose que j'ai appris en cette longue journée ... ça doit bien venir de vous : ne jamais, non jamais sous estimer ses adversaires. Une parole est une parole, si ma mère perd ce combat, elle viendra et vous sera malgré soi dévouée. Si elle gagne ce combat, et ça a l'air d'être mal parti, alors vous serez forcé de nous laisser partir. Vous ne voulez pas le faire parce que vous savez qu'elle a pas mal de choses à vous apporter, vous ne l'auriez pas laissé vivante sinon.
Lorsque je suis entré dans cette compagnie, j'ai juré et j'ai signé, une parole se tient mais lorsqu'un évenement vient tout chambouler, on s'y tient.
Contrairement à ce que vous croyez ... j'ai de l'expérience dans mon domaine, je ne dois avoir qu'une vingtaine d'années de plus que vous et pourtant je n'ai pas la maitrise des combats ... moi je connais les horreurs de la guerre telles que vous, combattants ne la voyez pas ou n'en voyez qu'une infime partie. Je soigne moi, et croyez moi, j'en ai vu mourir des gens, plus que vous ne le croyez ... Vous n'êtes pas le seul à avoir perdu des amis au combat, vous n'êtes pas le seul à vous rendre responsable d'une mort alors que vous n'y avez absolument rien avoir. Vous n'êtes pas le seul ...

Je retenais mes larmes, le combat s'était fini, je le remarquais en tournant la tête, et je me précipitais vers ma mère alors que Thirit annonçait la gagnante. Elle était froide et au bord du coma qui se serait aggravé et l'aurait emmené dans les aux-delà. Elle était tout en sang et à moitié consciente, je la pris dans mes bras demandant de l'aide, j'en voulais, j'en voulais à tout le monde et je me sentis alors désespérément seul à ce moment. Je n'avais alors pas la force de la porter et demandais à un des mercenaires de la porter dans la tente qui lui était destinée. J'avais encore dans les mains ses affaires, on l'amena dans sa tente et on la déposa sur son lit. Je m'asseyais auprès d'elle, demandais à ce que l'on apporte un peu d'eau et un chiffon. C'est ce que l'on fit. Je pris le chiffon et commençais à nettoyer son doux visage, je n'avais pas remarqué alors son entaille au niveau de l'épaule.

Mais qu'est ce que vous nous avez fait, qu'est ce que vous aviez dans la tête ? Vous voilà engagée dans la compagnie ! Qu'est ce que vous avez derrière la tête jeune demoiselle ?

Dès le moment où elle vit Hanna se jeter sur elle, l'elfe sut que le ombat serait perdu faute de force ... elle se laissa donc faire en enfonçant une dernière fois un des poignards dans le corps de l'autre elfe. Malheureusement elle s'évanouit et ne sut donc pas si son poignard avait atteint sa destination. La voilà à présent embarquée à vie dans cette fichue compagnie, elle remettrait en cause son statut chez ces mercenaires plus tard. Elle appréhendait, l'elfe entrait contre son gré dans cette compagnie, elle n'en n'avait guère le choix, elle mourrait peut-être pour une cause qu'elle ne supporterais même pas.
Quel serait son avenir ? Elle ne sut ni y penser ni y répondre.
Elle se sentit transportée, une odeur connue, puis inconnue, là ... c'était son lit, elle l'avait senti, il y avait quelqu'un à ses côtés mais elle ne savait pas trop qui c'était bien qu'il n'y avait qu'une (ou presque) possibilité de personnes qui soient à son chevet vu les circonstances. Un bruit d'eau, il était tellement doux et fluide, un ruissellement des plus agréables qui soit. Un chiffon qui touche son front et une main, elle sent cette main près d'elle ...STOP ! A qui est cette main ? Kir ouvrit ses yeux attrappa la main au niveau du poignet, puis la retourna afin que la personne à qui appartenait cette main gémisse de douleur ; le couteau sur la cuisse lui était resté, elle le mit sous la gorge d'Artahrys puis le reconnaissant enleva rapidement le tout. Le pauvre ! Il avait la main complètement en compote.
Un homme de grande taille entra dans la chambre ayant murmuré quelque chose avant d'entrer. C'était Tilbio, Kir avait demandé à Artahrys en voyant l'homme sur le seuil de la tente. La jeune femme était devenue si méfiante qu'elle était à peine méconnaissable, les combats et en particulier les duels qu'elle menait lui faisaient toujours un effet de ce genre. Elle devenait méfiante et haineuse avec tout le monde. Elle s'était levée avec difficulté à cause d'un vertige, ne pouvant se tenir debout très longtemps elle dut se rasseoir à moins de tomber et se fracasser tête contre terre. Elle s'observa, l'elfe, Tilbio, venait pour aider Artahrys à soigner la Vanyar mais celle ci têtue comme une mule se disait en pleine santé et en pleine forme. Elle renvoya Tilbio accompagné de son fils d'un regard noir ; elle se leva chercha son sac et en sortit les fioles qu'elle disposa avec difficulté sur sa table. La fiole contenant le liquide bleu ciel était transparent et elle le but. Cela devait aider à guérir ses blessures plus rapidement. Ensuite, elle commença à enlever les couches de surplus de ses habits pour nettoyer ses plaies, surtout celle de son épaule qui lui faisait un mal de chien.
Une fois l'affaire finie et la douleur passée ... dans son esprit ... Kir décida d'aller se ballader dans le camp, elle savait qu'elle n'avait plus besoin de ses fichus gardes vu qu'à présent elle faisait à part entière partie leur "armée".
Kir zigzaguait entre les tentes et décida de s'arrêter au final devant celle de Thirit ... quelques questions lui trottaient dans la tête et puis rien de tel que de se détendre en le nargant. L'elfe entra donc regarda la tente avec de grands yeux ouverts, toujours très méfiante elle finit par dire :

Bravo ... tu as gagné. Tu as conservé deux personnes dans ton campement.
Qu'est ce que tu attends très exactement de moi ? J'avoue que tu as des centaines d'autres combattants, les uns plus adroits et doués que les autres. Alors pourquoi est-ce que tu as décidé de me garder ? Pourquoi tu ne m'as pas tuée avant ?

Kir sentit alors que le capitaine était préoccupé ... avait-il une nouvelle désagréable à leur annoncer ?

Il parlait sans émotion tandis qu'elle n'avait que ça sur le coeur, de peur de tomber, Kir s'appuyait sur le dos d'une chaise. Elle regrettait d'avoir perdu ce combat ... elle aurait du plutôt continuer à se frotter à son statut de prisonnière qui était beaucoup plus confortable pour elle. Ce qui est fait est fait, on ne peut plus retourner en arrière. Ce qui troubla l'elfe ce furent les premières paroles de Thirit, il était plus qu'un bon capitaine, elle avait de l'expérience et elle en était sure mais au lieu de le dire au mercenaire elle se retint. Il ne faut pas non plus être gentille alors que l'homme face à nous nous a fait engagé dans sa compagnie.
Elle écouta le capitaine d'une oreille très distraite, elle s'avança vers la table où étaient disposée les cartes, elle s'avança, on pouvait voir qu'elle était dans un état second, elle marchait d'un pas lent et ses pieds trainaient par terre. Elle regarda les cartes et du premier coup d'oeil elle comprit ce qu'elles montraient, elle remarqua quelques petites cités par où elle était passé mais elle ne s'y attarda pas.

C'est ... impossible !
Qu'est ce que ... Quelle est la guerre dont vous parlez et qui agite ainsi vos hommes ?! Nous partons pour ... où ?
Écoutez, je sais que je ne suis pas très coopérente et que je vous ais causé beaucoup de tord, mais pour atteindre les terres elfiques, je connais bien les itinéraires, je les ais parcourus plus que vous à moins que vous ne soyez plus agé que je ne le pense ...

Elle s'était adoucie, sa crainte s'apaisait et elle devenait moins austère et moins distante. Elle connaissait les réponses à ses questions mais ce ne fut pas pour autant qu'elle voulait entendre de la bouche de son supérieur (à présent) les explications nécessitées. POurvu qu'ils soient engagés du "bon" côté, combattre contre ses frères ne lui plaisait guère, la nuit était à présent avancée mais ce n'était pas pour autant que l'elfe avait envie de dormir.

Laissez moi vous aider, je vous en prie, sauf évidemment, si vous voulez que j'aille émettre mes idées dans ma tente avec mes cartes à moi ?! De toute façon la fatigue je ne la connais plus, je dors très peu autant que je mange très peu. Désolée, si vous voulez être seul, je le comprendrais.

L'elfe faisait de son mieux même si la sincérité telle qu'elle l'aimait et la connaissait n'était pas présente.

L'elfe ne put qu'exécuter les ordres de Thirit, elle voulait malgré tout reprendre ses cartes une fois seule. Elle sortit de la tente en jetant un regard lauvais en direction du capitaine, décidément, elle n'allait pas pouvoir le supporter très longtemps celui-là !
La nuit rafraichissait l'atmosphère mais l'air restait tout de même très doux. Kir se prit plaisir à observer les mouvements des soldats, elle voulait oublier ... elle ne prêta attention qu'aux flambeaux qui dansaient dans l'obscurité, elle marchait respirant à grands coups et faisant attention à marcher correctement et tout droit.
Elle réfléchissait, comme à son habitude ... si le Mordor les payait plus que les elfes ... comment pourra-t-elle combattre sachant qu'en face se trouvent des êtres qui se trouvent être ses proches. oh et puis ... elle se débrouillerait pour ne pas avoir à se battre, après tout ses compétences médicales pourraient tout aussi bien servir. Elle regagna sa tente en se parlant presque à voix basse, en fait elle ne faisait que bouger ses lèvres. Si elle avait bien observé et bien calculé, le jour se lèverait d'ici quelques bonnes heures, le temps qui lui restait lui convenait parfaitement. Elle pourrait méditer à son aise, Kir sentit l'odeur de son fils dans sa tente, ce parfait enfant lui avait préparé ses affaires, elle sourit et retrouva très rapidement ses cartes qu'elle disposa contre la table. Elle prit la cruche et se servit de l'eau dans une tasse, avant de continuer à regarder ses cartes, elle vérifia ses blessures, grâce à Artahrys et ses potions les plaies s'étaient déjà refermées, encore quelques heures et tout irait pour le mieux, seule la douleur lui resterait sur les bras. Elle repensa à ce que lui avait dit Thirit ...

*Attends mon coco ... je suis trois fois plus agée que toi ... nos connaissances des routes sont incomparables.*

La flamme de la bougie dansait, elle éclairait faiblement toute la tente mais Kir était totalement absorbée par les cartes, elle avait entouré d'une couleur ocre Fondcombe et l'Ithilien, les chemins étaient forts nombreux et assez dangeureux mais il y avait quelques endroits assez plats et pratiques. La bougie lancillait et éclairait de toutes ses forces la table mais vint un moment, le plus propice à l'égard de l'elfe où la bougie décida de s'éteindre, la cire avait beaucoup coulé et les yeux de Kir piquaient. Elle se leva rangeant machinalement ses cartes et alla se coucher. Une fois allongée elle n'arrivait pas à s'endormir mais elle resta allongée sachant que cela ne pourrait lui être que bénéfique. Elle avait les yeux fermés et faisait mine de dormir, toujours le poignard de la soirée dans sa main.