Jardins de la ville: Cérémonie de mariage

Le prince leva ses royaux yeux vers Lankâa. Elle y vit un mélange de curiosité et d'intrigue. La jeune elfe n'eut même pas la force de sourire franchement au jeune marié alors elle s'obligea à esquisser un semblant de sourire. Le fait qu'il l'aie regardée lui faisait une boule dans le ventre, qui, elle en était sûre, remonterait dans sa gorge lorsqu'il s'agirait de s'exprima. Il se pencha vers sa femme en lui demanda quelque chose tout en ne me quittant des yeux. Myria leva son beau visage angélique vers ma personne. Ma vue sembla ravir son visage. Elle répondit à son mari et l'embrassa furtivement sur les lèvres. Inconsciemment, je mis ma main sur le pendentif d'emeraude qui transformait la lumière du couchant en lueur verte sur ma peau blanche.
Les traits de Myria lui rappelaient quelque chose aussi. Pareillement que pour ceux de Legolas : impossible de dire quoi. Peut-être avait-elle halluciné ou rêvé un peu trop fort ...

Ma tête se tourna rapidement pour regarder ma femme dans les yeux?

-Tu es certaine de ce que tu dis?

Visiblement, même si ma femme semblait convaincue de ce qu'elle avancait, je ne pouvais pas m'en assurer aussi rapidement qu'elle. Mais comment je pouvais aussi douter de ma femme? Elle était une des seuls personne sur qui je pouvais compter en sachant très bien que si je lui posais une question et que je demandais une réponse, elle allait me donner la bonne. J'ai donc répliqué à son cour baiser puis je me suis levé en demandant à mes amis de m'excuser et je me suis dirigé vers elle doucement.

-Excusez moi, mais j'ai remarqué, si vous me permettez l'utilisation du terme, que nous nous regardions depuis tout à l'heure mais votre visage me dis vaguement quelque chose. Lorsque je l'ai demandé à ma femme, elle m'as dis que nous nous voyons tous les trois lors de notre enfance. Est-ce bien vrai? Je sais que cela signifie de fouiller bien loins dans votre mémoire mais vous pouvez me répondre si possible?

Est-ce que sa paraissait que je ne savais pas quoi dire? Fort possiblement mais je n'avais pas vraiment envie de m'attarder la dessus d'autant plus que nous n'étions pas en grande discution philosophique.

Elle le vit se lever et très étrangement, les battements de son pauvre coeur déjà affolé s'accélérèrent. Détourna un intant les yeux pour regarder un oiseaux qui s'envolait dans un arbre en espérant que lorsqu'elle le regarderait à nouveau, il serait parti à un endroit où personne ne pouvait l'accompagner. Elle leva ses yeux verts sur lui. Il s'avançait vers elle. Il lui dit qu'elle, lui et Myria étaient autrefois amis mais il se demandait si cela était réellement vrai.

"- Je ne puis hélas vous répondre. Je suis venue à la Forêt Noire puis ici en ayant pour but de vous rencontrer, vous ou votre père. C'est les derniers mots de ma mère qui m'ont dicté de venir ici."

Elle sortit la lettre au papier un peu jauni sur lequel la fine écriture élancée de sa mère était inscrite.

"- Je sais seulement que je dois me présenter à Thranduil. Je n'ai que ce pendentif, ce bracelet et cette lettre pour me justifier."

Elle désigna les trois objets en les mentionnant. Elle leva vers lui des yeux pleins d'espoir. Peut-être allait savoir qui elle était ? Mais le risque que ses parents aient disparu de la mémoire de Legolas et de son père était toujours présent.

"- Les connaissez-vous ?"

[si t'es en panne, j'ai une petite histoire pour le pendentif]

(Prends l'habitude de changer de compte avant de poster, meme si sa ne te tante pas Wink

)

Je regardait mon mari se lever doucement et se diriger vers la garde tranquilement, comme si il cherchait a eviter de lui faire peur, ce qui ne me semblait pas tout a fait realiste puisqu'il etait bien l'une des seules personne en ce monde qui incpirait la peur, en tout cas chez les gens de notre camp. Je me remis donc a manger tranquilement en attendant une quelconque reaction de la part de mon epoux ou de la femme avec qui il parlait. Je savais qui elle etait et j'etais meme pratiquement certaine de ce que j'avancais. Je regardais maintenant le soleil declibner de plus en plus et pratiquement disparaitre a l'horizon. La nuit s'installait et je voyais les servantes commencer a allumer les lanternes autour de nous pour nous laisser une superbe ambiance meme si nous avions pratiquement terminer de manger.

-*Une nuit superbe juste pour nous mon amour...*

En effet, il n'y avait pas de nuage dans le ciel, rien qu'une superbe couleure rosée qui annoncait le coucher du soleil. Les quelques fruits que j'avais dans mon assiette commencaient a me sembler insignifiants. J'avais vraiment envie d'etre seule avec Legolas pour me retrouver dans ses bras et le sentir pres de moi. Nous allions d'ailleurs bientot devoir y aller lui et moi. Je sentais qu'il avait terminer ou presque. Moi je n'avais presque plus faim. Nous avions recus un repas digne des plus riches, meme si nous l'etions d'une certaine maniere.

-Vous ne pourrez malheureusement pas rencontrer mon pere, il est parti quelques heures plus tot avec les autres parce qu'il avait quelque chose a faire en dehors d'ici, dans notre royaume. Je crois que si vous voulez voir un haut seigneur de Foret Noire, il n'y a que moi ici ainsi que ma femme maintenant mais je suis le plus proche de mon pere.

Elle me tendit une lettre que j'ouvrit(tu me rediras le contenu par MP) et je n'en fut que plus troublé. Mais ce n'était pas tellement le contenu de la lettre qui me metait dans cet etat comme les bijoux que la jeune femme portait. Il me semblait bien que je les avais vue. Mon oncle les avait fait faire quelques années plus tot mais nous ne les avions pas revus depuis longtemps. Il nous disait tout le temps qu'il les offrirait a la femme avec qui il allait partager sa vie, mais je ne penses pas qu'ils pouvaient etre a cette femme au depart. D'apres ce qu'elle me disait, elle les avait recus en cadeaux de sa mere..

-Mais...je peux peut-etre vous aider quand meme si vous dites que vous devez me voir.. Ce que vous portez est un cadeau que mon oncle, le frere de mon pere, avait promis de donner a la femme avec qui il voudrait partager sa vie...et vous dite qu'ils sont de l'heritage de votre mere. Vous etes vraiment certaine de ce que vous me dites?

Je ne pouvais pas l'accuser de les avoir voler. Mon oncle y tenait tellement qu'il aurait tout mis en oeuvre pour tuer le voleur, quelque soit sa race et reprendre ses biens qu'il avait fait faire depuis longtemps maintenant. Cette jeune fille ne pouvait donc que dire vrai mais je ne pouvais avancer de tels propos sans confirmation de sa part.

Si elle en était certaine ? Non. Bien sûr que non. Elle savait qu'en ce moment, une lettre ou une parole racontée n'avait guère d'importance et pouvait très bien être fausse ou modifiée à sa guise. Elle regarda la lettre avec tristesse. Elle avait tellement envie d'y croire ! Elle était une elfe, elle le savait. Ses oreilles pointues n'avaient trompé personne et son regard perçant ajoutait une preuve de plus à son appartenance au peuple elfique. Malgré tout cela, elle aurait très bien pu être la fille de paysans un peu instruits et qui auraient abandonné leur fille en joignait à ses langes une lettre où il serait mentionné qu'elle était de sang royal. Mais dans quel but ? Cela semblait absurde. Lankâa releva ses beaux yeux verts sur celui qui la questionnait et répondit :

"- Je ne puis certifier que cette lettre est de la main de ma mère mais j'ai du mal à comprendre quels bénéfices aurait pu tirer une autre personne à écrire cela."

L'elfe caressa songeusement la pierre précieuse qu'elle portait en permanence sur elle en espérant qu'elle l'aiderait à retrouver sa famille.

[je t'envoie le contenu de la lettre par MP]

Je posa doucement mes mains sur les épaules de la jeune demoiselle et lui afficha un mince sourrire qui ne témoignait pas d'une joie, bien que j'étais loin d'être malheureu en ce moment, mais plutot en fait d'un certain respect et que je cherchais à la réconforter même si je ne la connaissait pas autant que certaines personnes le pouvaient.

-Écoutez, c'est possible que quelqu'un vous aie fait une mauvaise blague. Ce n'est certainement pas une certitude, d'autant plus que je ne verrais pas non plus l'intérêt de venir vous faire un coup pareil alors que d'après la lettre, vous n'étiez qu'une jeune elfe au moment ou tout cela s'est produit. Si vous dites ne pas connaitre votre mère, je ne pourrais et ne saurais vous contredire à ce sujet, car vous êtes la seule à le savoir. Mais une chose est certaine: je reconnais ces bijoux que vous portez et ils ont bel et bien été fait par mon oncle, ou alors ils les as à tout le moins commendé pour la femme qu'il aimait. Vous ne me semblez pas être une voleuse, votre visage est bien trop radieu pour me procurer cette impression.

Je remarqua aussi que les couleurs du ciel tentôt si rosée avaient commencé à virer au noir et que le soleil allait se coucher. Je devait m'en aller sous peu avec Myria mais je m'en voulais de laisser cette jeune elfe plus longtemps dans l'ignorance, elle qui avait du si longtemps attendre pour cette réponse alors que moi, ce matin, j'ignorait que quelqu'un de possiblement dans ma famille cherchait à me rencontrer.

-Écoutez, je vais devoir bientôt me retirer avec ma femme, vous comprenez? Je ne sais pas comment prouver quoi que ce soit. Comme je vous l'ai dit, je ne vous crois pas comme étant une voleuse, mais je m'en voudrais de vous créer de faux espoirs. Je ne sais qu'une seule chose, et elle peut vous être utile. Si tout ce que je vous ai dit est vrai, et que rien n'a été changé, donc que ces bijoux proviennent bien de votre mère et que rien n'a été volé, vous êtes donc la fille de mon oncle, donc ma cousine...

J'avais le coeur qui battait à une vistesse folle, mais je ne le montrait pas à Lankaa, d'ailleurs sa aurait plutot été dure dans ces conditions.

-Et si c'est effectivement le cas, je vous souhaite la bienvenue parmis les Vertefeuille, chère Lankaa...

Je regarda Laesonif puis lui murmura:

-Je vais me retirer avec Legolas. J'ai terminé de manger et il ne semble pas revenir pour terminer alors je vais y aller. Vous lui direz lorsqu'il sera de retour que je l'attends dans notre chambre qu'il vienne me retrouver? Je ne veux pas le déranger avec sa nouvelle amie...

Je n'avais pas l'aire en colère, et je ne l'étais pas. Je me leva de ma place, ramassa un peu le coin que j'avais salie en mangeant pour mettre les restes dans l'assiette afin que ce soit plus facile pour les servantes pour qu'elles puissent ramasser puis m'en alla. Je me dirigea vers notre chambre puis j'y suis entrée afin de me préparer un peu et enlever ma robe de mariage, elle commencait à me peser sur le dos. Je l'aimais bien mais la porter toute une journée alors que notre cérémonie était terminée, sa faisait long..

Bien que l'elfe aux longs cheveux noirs n'aie pas la santé fragile, elle ne put empêcher son teint de blanchir encore plus qu'il ne l'était et de sentir des bouffées de chaleur l'envahir. Les mots qu'avaient prononcés le prince étaient ... incompréhensibles pour elle. Elle passa une main frêle et tremblante, d'ordinaire si sûre et si forte, dans ses boucles noires. La couleur de ses cheveux .. Ne devrait-elle pas être blonde ? Mais non. Sa mère avait aussi laissé en tant qu'héritage ses magnifiques boucles noires. Lankâa crut que ses jambes n'allaient plus la porter tant ses jambes tremblaient. Elle ne put relever les yeux sur Legolas avant un bon moment. L'elfe marmonna les mots que .. son cousin avait prononcés. Sa voix tremblotait et elle se tordait les mains en tous sens.

"- Vertefeuille .. ? Vo..Votre cousine ... ?"

Puis son visage s'éclaira. Elle qui avait tant eu peur qu'elle ne sois personne .. Elle qui croyait ne rien être .. Elle eut un grand sourire réjoui. Elle en avait presque oublié les mains de Legolas sur ses épaules.

"- Je puis à présent vous présenter tous mes voeux de bonheur. Vous les transmetterez à votre épouse. Je n'ai pas de cadeaux à vous offrir, malheureusement et s'y vous permettez qu'ils soient en retard, je vous les offrirai volontiers. Je puis seulement vous faire offrande de mes services et de mon affection pour le moment.
Allez, rejoignez votre femme. Elle n'attend que vous.
Je suis sûre que nos routes se recroiseront, cher .. cousin."

Elle lâcha le dernier mot comme s'il eut été le plus merveilleux au monde. Elle affichait à présent un visage serein et le plus heureux du monde. Elle posa sa main sur le bras de Legolas, ayant à la fois peur et envie de ce geste d'attachement.

Je remarqua son embaras et comprenais cette situation. Je ne l'avais jamais vécu, mais je savais bien que d'pprendre soudainement qu'on faisait parti de l'une des plus grande familles de seigneurs elfes, ce n'était pas rien. Je déplaca donc mes mains de ses épaules jusqu'à ses mains et souris doucement.

-Rien n'est certain, car je n'ai aucune preuve qui soit valide pour appuyer ce que je viens tout juste de vous dire. Seulement, si tout est exacte, vous faites effectivement parti de ma famille comme étant ma cousine.. Je n'exigerais pas de cadeau de votre part si vous ne pouvez tout de suite, car vous avez déjà fait un bon travail et fournis une bonne aide à mon chevalier en nous servant de garde tout au long de cette cérémonie. Merci enormement à vous.

Puis elle me fis une remarque au sujet de ma femme. Myria, que je croyais encore à la table, venait apparement de partir comme je pouvais le constater. Je ne pouvais pas vraiment savoir si je devais être heureux ou alors insulté, mais je ne tarderais certainement pas à aller la rejoindre. Je refis face à Lankaa et lui dis:

-Allez à table vous chercher quelque chose à manger, je vous l'offre. Je crois de toute manière qu'il va y en avoir trop pour que tout le monde puisse tout manger sans avoir terriblement mal au ventre. Pendant ce temps, moi je vais suivre votre conseil et je vais aller retrouver ma femme..

Bien que je ne disais rien à ce sujet, je ne pouvais pas nier le fait que je me réjouissait d'une certaine manière d'avoir une cousine maintenant puisque l'un de mes frères s'était montré traitre envers mon père et moi. Je lui lacha les mains, alla signaler à Laesonif que je partais et je me dirigea dans nos quartiers.

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