La Compagnie rentre à Carrock

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Le retour de la Compagnie fut sans embuche, aucune attaques durant le trajet, peut de soucis, et une allure relativement rapide malgré la fatigue accumulé.
C’est donc à l’aube que les 35 000 hommes restant et les chariots de ravitaillement arrivèrent dans la cité de Carrock. Bombant le torse de fierté, c’est sous les acclamations et les pétales de fleures que les soldats rentraient chez eux, victorieux.
La foule acclamaient ses héros, Des hommes ayant participé à une victoire historique : la reprise de Minas Morgul.

Malgré quelques salues et un sourire de circonstance, le Commandant n’avaient pas vraiment le cœur à faire la fête. Ses troupes c’étaient certes bien comportés, mais cela lui avait couté un lourd Tribu : 15 000 pertes, qu’il faudrait vite combler…
De plus, il n’y avait pas le moindre doute quand au fait que Minas Morgul serait vite reprise, lui avait conseillé de la détruire, mais il ne fut pas écouté.

Arrivé sur la coure centrale, Thirit donna rapidement l’ordre de la dispersion. Beaucoup avaient de la famille dans la cité, il voulait que ses hommes profitent de leur journée et de leur nuit avant de reprendre leurs missions ordinaires. Saluant ses subordonnées, il alla rejoindre Artahrys et Hanna.
Un regard vers Hanna, un simple regard et un véritable sourire apparut sur son visage. Avec la bataille ils n’avaient pas eut d’instant à eux depuis un moment… Portant son regard sur Artahrys, il déposa une main amicale sur son épaule :

Tu t’es très bien débrouiller à Minas Morgul, tes hommes peuvent êtres fières de t’avoir comme chef, beaucoup doivent la vie à tes décisions. Et moi je suis fier de t’avoir accordé toute ma confiance !

Il lui montra d’un signe de la main les troupes qui se dispersaient pour aller prendre pare à la fête qui allait démarrer.

Un jour, tout ceci sera à toi, et je n’ai pas de doute sur le fait que mènera cette Compagnie au sommet, bien plus que moi je ne saurai le faire…

Thirit savait très bien qu’Artahrys connaissait ses projets pour lui, et il ne s’en cachait pas… Ce gamin comme il l’appelait avaient prit en quelques temps une place incontournable dans al Compagnie, tout comme Hanna avait prit une place incontournable dans son cœur. D’ailleurs, la aussi, même s’il ne laissait rien paraître, Thirit était sûr qu’Artahrys était au courant de leur relation…
Enlevant sa main de l’épaule de son ami, il leur indiqua du doigt l’aile où se trouvait leur chambre.

Les amis, je pense que l’on à gagner un bon bain, et quelques temps de repos, qu’en pensez vous ?

Des mots familiers, comme si ces trois là se connaissaient depuis des années. Tous soldats de la Compagnie auraient été interloqué par la scène, Thirit était quelqu’un de froid et de distant. Pourtant, dès qu’il était seul avec Hanna et/ou Artahrys, il se comportait chaleureusement…
Alors qu’il prenait le chemin de leur chambre, une violente quinte de toux le secoua, le forçant même à mettre un genou à terre pour ne pas tomber. Il crasha à deux reprise du sang sur les dalles claires de la coure, tremblant de douleur. La bataille, le voyage, la fatigue, des facteurs qui en s’accumulant n’avaient fait que empirer son état. La peur l’envahit doucement. Etait-il allé trop loin ? C’était-il surestimé ? La fin était-elle si proche ?...

P'tit Nouveau Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 09/02/2008

Je n'avais pas touché de très près la bataille de Minas Morgul, pour moi cette bataille allait tourner au mélo-drame je n'en n'étais pas loin.
J'étais las, las de tout et de rien, mes armes ne me faisaient pas envie et diriger ma division était bien trop compliqué pour moi mais je faisais mon travail du mieux que ce que je pouvais et savais faire. J'étais encore un peu jeune, j'entrais à peine dans l'âge "adulte" et trop de responsabilités étaient tombées sur mes épaules. Mais je tenais, j'étais corriace et je bombais le torse quand il le fallait, certains osaient prononcer le mot "ressemblance" et je n'osais écouter la suite ... oui, j'étais devenu un "Thirit en herbe" le même caractère, la même ambition, la même stature et le même orgueil car bien qu'à demi elfe, j'avais mon autre moitié qui savait me rappeler mes origines humaines. Et pour l'instant, les origines qui prenaient le dessus étaient issus du caractère humain, et malgré tout cela, j'arrivais à m'endormir et ceux à poings fermés.
Et lorsque le mot donné fut " retour à Carrok" je me sentis d'appoint et je sortais de ma tente avec le sourire aux lèvres, content de rentrer "chez moi".
Sous les ordres justes et non discutés du Commandant puis redonnés par nous, les Capitaines, on dévalait de cette vallée qui me donnait plus la chair de poule qu'autre chose. J'avais la tête baissée sur le chemin du retour, aucune allure pompeuse n'était en vue pour moi. Et la reprise de Morgul avait été une victoire et pourtant ... le Mal voudrait récupérer ce territoire un jour ou l'autre. Voilà ce qui me tracassait, je commençais à me demander sérieusement à quoi servaient ces batailles dans le fond. Etiat-ce bien nécessaire ?

Les pertes étaient grosses et bien que Thirit apparut le sourire aux lèvres, je n'arrivais pas réellement à y croire. Une bataille de plus mais des Hommes en moins comme d'habitude ...
Les hommes furent renvoyés dans leurs familles respectives dans la journée, le lendemain ils seraient ammenés à vaquer à leurs activités habituelles, comme d'habitude ...
Mais, Thirit revint vers Hanna et moi, de côtés regardant la scène en commentant de temps à autre. Bien que pas très proche de cette jeune femme, j'aimais bien Hanna comme tout être qui apprécie ses "collègues" et le Commandant posa une main sur mon épaule et un faible sourire s'afficha sur le mien.
Je ne pus rien réprimer à ses paroles, les mots les sons, rien ne vint à ma bouche sauf un soupir de désespoir et la seule pensée * Y arriverais-je ?* j'avais comme perdu ma confiance que j'avais au début.
Alors que nous nous dirigions tous les trois vers nos chmabres respectives, moi légèrement en avant pour laisser roucouler les deux amants en douce, j'entendis le Commandant tousser frénétiquement, dès lors je me précipitais vers lui.

- Mais qu'est ce qu'il a !

Je criais, égaré, il avait mal j'essayais de le soulager avec grande peine, j'hurlais comme à la mort !

- Mais qu'est ce qu'il a ?

Je prenais Thirit par l'épaule le montais sur mon dos pour l'amener à l'intérieur. Et regardant Hanna, je lui disais, essoufflé

- Aide moi voyons ! Qu'est ce que tu attends ?

Le capitaine s'était écroulé de douleur, il avait craché du sang et ma chemise, qui était pour la première fois de ma vie blanche -je l'avais empruntée à un de mes hommes - était toute ensanglantée après coup. C'est à dire après que je l'eus amené avec l'aide précieuse de l'elfe à l'intérieur.
J'avais placé le Commandant dans la première salle que j'ai trouvée munie d'un lit, je l'y avais couché et virant tous ceux qui pouvaient s'avérer badauds, seule Hanna était restée en ma présence. J'oscultais avec précision les poumons de Thirit, penchant immédiatement pour une pneumonie mais, les poumons avaient l'air plutôt dégagés. J'étais étonné et j'avais peur. Je me demandais si j'allais trouver ce qu'il avait réellement. Le Commandant, torse nu sur le lit était installé confortablement sur un matelas moelleux, une couverture de plume le couvrait jusqu'au bassin.
Je me retournais pendant que celui-ci soit dormait soit réfléchissait silencieusement, j'allais vers Hanna et d'une poignée assez dure la menait au dehors de la chambre. A peine la porte fut-elle fermée que mon regard soudain devenu glacial s'abattit sur elle, ce qui arrivait à un être qui en si peu de temps m'était devenu très cher n'était pas de sa faute mais il fallait que je sache.

" Alors ?! Hanna, je t'en supplie dis-moi, dis-moi ce qui lui arrive, je le guérrirais. Tu sais bien que je suis guérrisseur de renom, je le guérirais et vous pourrez aller galoper tous les deux quand il me refourguera sa compagnie.
Hanna, si tu veux avoir un bon avenir en compagnie de l'homme que tu aimes, dis moi tout ce que tu sais. Je t'en supplie, si tu ne veux pas le faire ni pour moi, ni pour toi, fais le au moins pour lui. "

Je chuchotais presque, je l'avais coincée dos au mur pour qu'elle ne parte pas mais elle pouvait très bien me contourner et s'en aller. Je voulais savoir, je voulais comprendre, je voulais guérir cet homme. Mais je ne savais pas comment m'y prendre, j'étais un peu perdu sans lui, c'était comme un pillier qui s'était écroulé et maintenant sa reconstruction devait avoir lieu. Et pour cela je demandais de l'aide à l'elfe en la tutoyant presque machinalement.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 77 Date d'inscription : 26/11/2007

*Les portes de la cité se dessinait loin à l'horizon, le soleil était haut dans le ciel bleu et dégagé de tout nuage, il brillait de mille feu réchauffant la plaine verdoyante. Les champs étaient déserté par les paysans qui festoyaient déjà notre victoire et notre retour, malgré les pertes tous et chacun semblait heureux. Pourtant le coeur de la jeune femme était lourd, elle avait perdu l'un de ses meilleurs hommes dans cette batailles et elle n'en était pas très fière. Elle avait perdu celui pour le quelle elle avait le plus d'estime. le seul qui l'ai vraiment comprise. Bastien, le nouveau bras droit de Anne, mena son étalon près de son capitaine et demanda d'une voix claire*

''Dame Hanna, Nous arrivons bientôt à la citadelle, avez-vous des ordres précis à nous donner?''

~ Non, rentrez, reposé vous, demain une grosse journée nous attends...

*Elle le congédia d'un regard et il fit faire un demi tour à sa monture. Hanna avait perdu son bras droit dans cette guerre pour reprendre Minas Morgul, elle y avait laissé Rhamir. Le premier à qui elle avait parlé dans cette compagnie et le seule en qui elle avait vraiment confiance. Troublé par se fait la jeune femme était rester silencieuse tout le trajet du retour. C'était pour elle un signe de respect que de savoir se taire lorsque le temps des paroles était révolu. Elle détestait parler lorsqu'elle perdait des êtres chère, préférant se souvenir pour mieux tourner la page. Cette fois n'était pas différente des autres. Lorsqu'ils avaient franchis la porte Anne avait conduit son étalon près de celui de Thirit, qui était avec le second capitaine, Artahrys. Elle salua les deux hommes d'un signe de tête et laissa son étalon à un plouk . Thirit plongea un regard tendre dans le sien en lui offrant un doux sourire, mais Hanna resta de marbre regardant distraitement ailleurs. Elle n'avait pas envie d'affection, elle avait envie d'être seule. Elle était là pour savoir qu'elle autre devoirs son commandant allait lui imposer. Hanna préféra perdre son regard parmi la foule de guerrier courant dans tous les sens, et aux émotions confuse comme si elle attendait que subitement le visage de Rhamir apparaisse. Comme le commandant s'adressait au jeune homme, Hanna garda le silence scrutant autour d'eux, suivant la conversation d'une oreille distraite hochant la tête par si par là, enfin lorsqu'il y avait des compliments. Lorsque Thirit proposa d'aller se reposer, elle fit une brève prière en souriant, heureuse de pouvoir enfin se retrouver seule pour faire le point sur les derniers évènements. Mais alors qu'ils étaient tout trois en route, Sayole se mit à tousser, il s'arrêta et vacilla. Elle s'approcha de lui, le retenant doucement pour qu'il ne tombe pas sur le sol poussiéreux. l'aire inquiète elle ne dit rien ne voulant pas alerter les autres, se fut Artahrys qui brisa le silence. Il le prit dans ses bras et l'emmena à l'intérieure criant et vociférant, il trouva une chambre déserte et déposa l'homme sur le lit. Anne gardait toujours obstinément le silence observant la scène le regard froid. Artahrys releva la tête et il lui demanda quoi faire. Elle haussa les épaules comme si elle ne savait pas, pourtant il la força à sortir de la pièce. Plus par curiosité que par obéissance elle le suivit. Il la plaqua au mur l'implorant de lui dire la vériter, de le mettre dans le secret. Pourtant la jeune femme n'avait pas l'intention de partager son fardeau. Surtout pas avec un gamin tout droit sorti des bacs à sable! Elle n'en avait pas encore discuté avec le capitaine, et ce n'était pas ses herbes qui saurait le soigner, elle connaissait la médecine, elle avait été élevé à fondcombe! Sauf qu'elle ne s'en vantait pas comme lui ou sa mère. Elle repoussa sa main et plongea un regard dur dans le sien, elle inspira profondément pour que ses paroles ne dépasse pas sa pensée. Et commença d'une voix agacé;*

~ En se qui concerne le commandant et moi, cela ne vous regarde en aucun cas. Arrêtez de fantasmer et revenez à la réalité jeune sot! Insinuer ainsi de tels âneries ne sauvera pas le commandant! Vous-êtes peut-être un guérisseur hors paire, je n'en doute pas une seconde Artahrys, mais ce qu'à le commandant ne se guéri pas à l'aide de plantes médicinale!

*Elle se dégagea de lui, ouvrit la porte de la chambre et alla s'assoir à même le sol près du lit de Thirit. D'une voix plus douce et beaucoup plus calme elle lui murmura. Son ton de voix trahissait une inquiétude mais ce n'était pas le moment d'en parler avec le commandant pas tant que Artahrys serait là... A moins que...*

~ Puis je faire quelque chose pour vous? Un verre de vin peut-être? De l'eau?

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Se qui suivit resta globalement flou pour le Commandant. Il reconnue la poigne d’Hanna qui lui évita une chute douloureuse, puis des bruit ou plutôt des cries juste à coté de lui. La vision troublée par la douleur, il se sentit soulever et porter sur plusieurs mètres avant d’être allonger et déshabiller.
Durant le trajet, il toussa à de nombreuses reprises

Tournant doucement la tête, il repéra deux silhouettes non loin de lui. Fermant les poings comme pour essayer de supporter la douleur, il ferma les yeux se concentrant pour retrouver une respiration calme bien que douloureuse. Il entendit les bruits de pas s’éloigner et des murmures de conversation dans le couloir. Lorsqu’Hanna revint prêt de lui et lui adressa la parole, Thirit du se forcer à ne pas rire afin de ne pas risquer une nouvelle quinte de toux. Il tourna doucement la tête vers elle et posa un regard doux et apaisant sur Hanna :

C’est l’une des rare fois que je refuse un verre de vin…

Il lui sourit et ferma de nouveau les yeux. La douleur disparaissait doucement. Il essayait d’analyser la situation. C’est la première fois qu’une crise comme celle là le secouait autant. Peut-être avait-il trop attendu… Rouvrant les yeux lentement, il murmura à Hanna doucement afin qu’Artahrys ne puisse entendre :

J’ai trop attendu… Il va falloir m’enlever cette merde du corps…
Hanna, ne dis rien à Artahrys, je ne veux pas qu’il soit au courant !

P'tit Nouveau Nombre de messages : 77 Date d'inscription : 26/11/2007

*Hanna avait prit la main de son seigneur, la serrant affectueusement, comme pour lui influer un peu de courage. Lorsqu'il déclina l'offre d'un verre de vin, elle prit une grande inspiration, visiblement son état empirait. Alors qu'elle allait se redresser, il rouvrit les yeux à nouveau pour la regarder. Anne le regarda inquiète et se rapprocha doucement pour l'entendre murmurer quelques paroles qu'elle aurait préférer ignorer.
''J’ai trop attendu… Il va falloir m’enlever cette merde du corps… Hanna, ne dis rien à Artahrys, je ne veux pas qu’il soit au courant !''

Elle se redressa rapidement légèrement agacé, mais surtout furieuse de n'avoir pas réagis plus tôt, furieuse contre cette batailles qui l'avait empêcher d'agir, furieuse contre elle-même d'avoir été si aveugle. Elle seule savait où se trouvait les deux morceaux et elle n'avait plus le temps de trouver un guérisseur capable de découvrir aussi rapidement qu'elle l'état intérieure du corps du commandant. Elle connaissait mieux que quiconque le corps humain. Elronde lui avait enseigné l'art de guérison, à l'aide de plantes de toutes sortes et dans son exiles elle avait apprit le métier de sage femme tout comme celui de médecin. Pourtant jamais elle ne s'en était vanté car elle avait toujours détester soigner les gens qui selon elle méritait leurs sorts. C'était égoïste de sa part, mais elle avait toujours choisi de venir en aide aux innocents et à ceux qui en avait vraiment besoin. Elle ne voulait pas être reconnu comme médecin car cela l'empêcherait de se battre contre l'ennemie. La sensation qu'elle ressentait lorsqu'elle mettait son armure avant la bataille, lorsqu'elle attelait sa monture. Jamais elle n'oublierait cette sensation si excitante, si enivrante, qui vous donne vraiment l'impression d'être en vie.

Elle se redressa pour faire face au jeune homme, inclina la tête poliment et sortie de la pièce. Pourquoi diable fallait-il le laisser dans l'ignorance. Elle ne pouvait retirer l'épée sans aide extérieure et Artahrys aurait été parfait pour l'aider. Elle ne voulait pas demander à quelqu'un d'autre c'était lui qu'elle voulait malgré l'interdiction de Thirit. Elle retourna dans sa chambre en courant le plus vite qu'elle pu bousculant parfois ceux qui se mettait en travers de son chemin. Elle ouvrit sa porte à grande volé et s'approcha de son armoire sans prendre le temps de fermer derrière elle. Elle s'agenouilla devant l'armoire ouverte, devant elle 4 sacoche de cuire étaient sagement alignées. Elle s'empara de la première sacoche à gauche, un tout petit sac de cuire visiblement bien remplis d'accessoire de toutes sortes. Elle prit ensuite le sac à l'extrême droite et en sortie cinq fiole de liquide de couleurs différentes. Elle déposa les fioles dans le sac qu'elle tenait et le plaça en bandoulière pendant qu'elle se relevait. Elle s'empara ensuite d'un linge propre, et surtout d'un petit poignard à la lame trop fine pour servir à la guerre. Elle sortie de la pièce refermant la porte derrière elle et interpela une servant lui demandant d'apporter une bassine d'eau dans la chambre où était le commandant. Elle retourna dans la pièce disposant son sac et ses autres effets ''personnel'' sur la table. Elle chercha le garçon des yeux et lui fit signe de la rejoindre dans le corridor.*

~ Arta... Je m'excuse, je ne peux t'expliquer se qui se passe entre Thirit et moi puisque je n'en suis pas certaines moi-même. Je ne voulais pas être bête envers toi, pardon. Mais l'heure n'est pas au excuse, ni au pardon j'ai besoin de ton aide pour le sauver, cela fait si longtemps que je n'ai pas fait quelque chose de tel, je ne peux m'y risquer seule...

*Elle observa les allés et venu autour d'eux, elle l'entraina un peu plus loin pour qu'ils soit vraiment seul*

~ Je ne peux t'expliquer se qu'il en est, mais tu peux m'aider et ça je le sais. Tu connais les plantes tout aussi bien que moi. Il ne nous reste plus qu'à trouver un bon anesthésiste et nous pourrons commencer... M'aidera tu?

P'tit Nouveau Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 09/02/2008

J'aurais ri si le moment avait été propice mais Hanna n'avait pas tord, je m'étais emporté un peu trop vite. Mais je restais persuadé que je pouvais guérir le Commandant, l'espoir fait vivre dit-on ... mais c'était bien plus que cela, j'avais comme besoin de guérir cet Homme. A moitié flatté par les paroles de la jeune femme, elle trahit pourtant ses sentiments pour pour Thirit, j'avais ressentis ce léger tremblement dans sa voix, les joues qui rosissent à peine lorsque je mentionnais leur relation. La respiration changeante et les yeux perdus dans leurs pensées, je ne doutais plus de leur relation amoureuse mais je me promettais, par respect de n'en faire part à personne.
Les yeux d'Hanna allaient d'un coin à l'autre de leurs limites et finalement, dans une confusion mais une fierté absolue elle s'en alla à l'intérieur de la chambre où j'avais déposé le commandant. En attendant je la regardais pénétrer dans la chambre et proposer je-ne-sais-quoi à Thirit, à vrai dire je ne m'en préoccupais guère parce que mes pensées allaient toutes à la guérisons de thirit, j'étais persuadé qu'il avait une pneumonie, et cela pour moi, c'était guérissable par les plantes. Pourquoi cette obstinance, pourquoi ce secret autour de la maladie du Commandant.
Je retournais à ma chambre située à l'étage, des soldats m'avaient posé des questions sur mon chemin mais j'étais tellement affublé par cette affaire que je n'y prêtais guère attention. Arrivant à ma chambre, pour me détendre je prenais et étalais tous mes poignards, les couteaux que je m'étais approprié et mes flèches.
A bout de patience, je frappais d'une force féroce et extrême contre mon armoire, de laquelle la porte se défit, quelle bêtise que de se mettre en colère m'étais-je alors dis. Et allant chercher de quoi bander mon poignet dans les couloirs, je rencontrais du regard Hanna qui m'interpella. Mon coeur fit un bond dans mon corps, j'avais peur de me faire à nouveau remonter les bretelles, mais affichant un visage de marbre pour paraitre insensible aux accusations auxquelles j'allais faire face, je m'avançais vers elle. J'affichais un faux sourire sur mes lèvres et mon regard s'adoucit ... ma voix grave et douce fit un "oui" mais elle avait l'air plus en détresse qu'autre chose. Alors mon visage se renferma, le regard que j'avais devint plus grave et ma voix était redevenue normale après qu'elle m'ait parlé. Elle s'excusait et m'entrainant loin des oreilles qui pouvaient s'avérer curieuses elle demanda concrètement mon aide pour sauver le Commandant, évidemment, la curiosité me rongea mais pour la première fois je me tus.
Le regard balayant le sol, je regardais ensuite les yeux d'Hanna qui auraient pu être remplis de larmes mais rien de tel. Je soufflais un coup et je disais à son attention

- Bien. Je t'aiderais, merci pour les excuses, je te demande aussi pardon.
Dis moi ce qu'il me faut, explique moi ce qu'il faut faire.
Malheureusement les anesthésistes ne courent pas les rues, il faudrait en appeler un. Je n'ai aucune connaissance concrète en la matière et je ne préfère pas m'y risquer.

J'hésitais à mentionner ma mère parce que je savais qu'elle aussi avait connaissance de cause mais je ne savais trop si l'anesthésie était son fort. Et puis, je m'étais juré de l'oublier. Ma famille c'était la compagnie et rien d'autre. C'en était ainsi. L'air pensif, j'attendais les ordres d'Hanna, dont après mûre réflexion, la demande me touchait profondément, me choisir moi et non pas un autre.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Spoiler:

Regardant partir Hanna, le Commandant afficha un sourire de mépris pour lui-même.
Dans un sens il était vraiment égoïste… Il ne voulait pas en parler à Artahrys car cela le mettrait lui en position de faiblesse, hors pour le moment, Thirit savait qu’il était une sorte de modèle pour le jeune homme, et il le devait le rester encore le temps nécessaire pour que celui-ci ait acquit assez de confiance en lui pour devenir son propre modèle. Mais il savait qu’il n’était pas dupe pour autant…

Rassemblant ses idées et ses forces, il se leva doucement. Sa tête lui tourna quelques secondes, il resta donc immobile avant de mettre réellement sur ses jambes. Renfilant doucement une tenue correcte, il se dirigea vers la fenêtre qu’il ouvrit, profitant de l’air frais pour réfléchir…
Il était clair qu’il ne pouvait continuer comme cela, son état empirait ! Et malgré les connaissances exceptionnels d’Hanna et d’Artahrys, ils ne pouvaient le soigner, il allait devoir se mettre en quête de la personne apte à l’opéré. Une petite quête avec des personnes de confiance, donc ses deux capitaines.
Mais il ne pouvait laisser la cité sans défense…

Se glissant discrètement dans le couloir, il alla rejoindre son bureau en silence. Il savait que si l’un de ses deux capitaines le voyait, il se fera réprimander pour son comportement irresponsable. Préférant éviter tout conflit pour le moment, il la joua profile bas, demandant à Murgen de convoquer tel ou tel personne aussi discrètement que possible. En quelques minutes, il dispatcha des ordres et des grades afin de s’assurer que la cité serai correctement gérée et défendue pendant son absence.
Finalement, il demanda à Murgen d’aller chercher Hanna et Artahrys.

Ayant repris un peut de couleur et de force, il se servit un petit verre de vin rouge, souriant en repensant au verre proposé par Hanna quelques minutes auparavant…
Se réinstallant dans son siège, il attendit Hanna et Artahrys pour leur faire pare de ses idées.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 09/02/2008

Spoiler:

Je m'étais pendant un instant éloigné, l'enfermement dans ma chambre était devenu pour moi un rituel plus ou moins bien caché. Je faisais effectivement en sorte que personne ne puisse me trouver, c'est à dire que personne n'ai l'idée de venir me chercher là où j'étais.
De toute façon peu, importent mes idées de cache-cache, pour l'instant j'étais assis sur mon balcon, un peu dangereusement, je ne le cache pas mais toujours est-il que j'étais bien. L'horizon qui s'offrait à moi n'était pas mauvaise et mes idées allaient bien avec lui, en effet, un peu voilé par les nuages bas et l'air avait un semblant de poids qui énervait tout le monde ... un orage en vue ?
L'air calme et posé, je n'éprouvait aucun sentiment particulier sauf peut-être la lassitude. Pas de vent, pas la moindre once de vent et donc de fraicheur qui n'aurait fait qu'agrémenter les choses, rien, c'était le calme plat.
Mes oreilles de demi-elfe m'indiquèrent des pas venant vers ma chambre, avec toujours cette lassitude dans mes gestes, lents et absolument calculés pour faire le moins de gestes possibles. Un Homme entra dans ma chambre après avoir toqué et attendu mon autorisation, je lui souris, et il m'indiqua la demande du Commandant, il voulait nous voir, nous : Hanna et moi même.
je ne savais pas où était passée l'elfe et je ne doutais presque pas qu'elle était déjà en présence de Thirit. Le pas lent et trainant des pieds, je descendis les escaliers, j'avançais telle une ombre noire sans but et sans dynamique.
Les couloirs me parurent soudain si longs que je dus m'arrêter au milieu pour souffler un coup, je saluais quelques uns de mes hommes et je repartais vers la chambre du Commandant.
Une fois devant celle-ci je tendis mon cou en avant, mes yeux se plissèrent soudain et comme je n'entendais qu'une respiration qui s'effaçait peu à peu, je toquais et sans attendre de réponse j'entrais, l'air humble et un peu hautain. Mon regard se posa immédiatement sur le verre de vin qu'il tenait dans sa main. Impassible, ma voix ne l'était pas tant que mon visage, mais elle restait toujours aussi feutrée, grave et inflexible je dirais.

" - Vous ne devriez pas ...
Soit, vous m'avez fait demandé ? "

Effectivement, il ne devrait pas, chacun l'aurait dit, je ne savais pas encore qu'il avait donné des ordres, que l'armée avait obtenu certaines missions et encore moins qui les avait données. Je gardais un oeil sur le verre de vin et me tournais vers une bibliothèque, les lires me passionnaient, en particulier ceux qui étaient ici. Mais je tendais tout de même une oreille, attendant une réponse quelconque de la part de Thirit.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 77 Date d'inscription : 26/11/2007

[SORRY! Je devrais avoir plus de temps pour faire du rp maintenant... J'espère que je vous ai pas trop fait attendre XD]

*Hanna avait prit congé du jeune homme préférant aller chercher dans la bibliothèque du château, des ouvrages qui pourrait lui être utile. Elle marchait depuis quelques minutes, tournant tantôt à droite ou montant un escalier, lorsqu'elle se senti soudainement très étourdie. Le plafond se mit à descendre et les murs se rapprochèrent doucement. Elle prit une grande inspiration en asseyant de ne pas paniquer. Elle s'assit dans les marches les plus proches, le couloir s'enfonçait dans les profondeurs du royaume sur une longue distance avant d'être subitement arrêté par une porte en fer forgé. Elle resta assise là à fixé la porte, consciente d'être trop faible pour marché.

Les oiseaux avait arrêter de chanter depuis que les nuages avait recouvert le ciel bleu. Les rares rayons de soleil qui perçaient partiellement les nuages diminuait d'heure en heure. Les couloirs de la forteresse commençait à être de plus en plus noirs malgré le fait que les serviteurs y ai allumé les nombreuses bougies. Pourtant la jeune femme fixait toujours la porte assise en haut des marches, perdue dans ses pensées. Ses longs cheveux était détaché et descendait en vague dans son dos. Ses yeux vert et pétillant de curiosité était rivé sur la porte. Elle savait que rare était ceux qui s'aventurait dans cette endroit du palais. Même elle ne s'était encore jamais promené dans cette partie du palais, alors qu'elle était pourtant sur d'en avoir fait le tour.

Elle entendit des pas dans un couloir au loin. Pourtant elle ne réagis pas, il ne tournait pas dans sa direction. Elle continua de fixé la porte encore et encore. Puis un homme s'assit près d'elle*

- Enfin je vous trouve Dame Hanna, Thirit m'envoie...

~ Très bien. J'y vais.

*Elle se leva et se précipita vers les appartements du commandant, Elle poussa la porte encore perdue dans ses réflexion concernant son état de santé, elle remarqua le jeune homme mais elle préféra ignorer le verre de vin que tenait le commandant*

~ Oui?

» rentre a Nargothrond
» ° Oo Rentre à la maison oO °
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