La Compagnie s'installe

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Carrok, un tournant incontournable dans l’histoire de la Compagnie Noire.
Depuis des semaines, tous ses espions, tous ses informateurs et ses meilleurs diplomates et manipulateurs se concentraient sur cette ville.
Protégée par sa situation géographique, la ville n’avait pas eut vraiment à souffrir de la guerre qui se déroulait, seul le commerce en pâtissait…

Un contrat avec Legolas lui assurait son soutient dans la prise de possession de la ville. En échange, Thirit s’engageait à combattre au coté de l’alliance dès qu’il le lui serait demandé.
C’est la première fois qu’un contrat de cette durée était signé dans l’histoire de la Compagnie.
Legolas y gagnait un allier et une place forte.
Thirit lui y trouvait un foyer digne de ce nom pour lui et ses hommes ainsi que la possibilité de monter ses troupes à 50 000 hommes…

Pour cela, il venait se présenter à la cité comme un sauveur et nom un envahisseur.
Des pots de vins par si, des promesses au peuple par là. De la politique, et il arriverait en sauveur. Perçut comme la Troupe qui allait protéger la ville des dangers du Mordor et qui allait grâce à ses relations relancer le commerce de la ville.
Bien sûr, les opposants les plus virulents à sa venue avaient du être réduit au silence. Il ne pouvait se permettre d’avoir des adversaires même politique à l’intérieur même de la cité.
Certains furent inviter à partir de la ville, d’autre furent victime d’accident ou encore de disparition.
Mais le résultat fut là, la ville était maintenant prête à accueillir la Compagnie Noire. La population les voyaient comme des héros venue les protéger et les notables comme une source de revenue on négligeable.

Il fallut presque 3 jours à la troupe pour rejoindre sa destination. Le voyage se fit sans encombre et dans la bonne humeur. Thirit n’était pas pressé et préférait récupérer de sa blessure avant d’arrivé et avoir ses hommes au meilleur de leur forme.
Ce ne fut que dans les derniers lieux qu’il reprit les reines du voyage.
Il fit remettre toute la troupe colonne, obligeant les soldats et les officiers à rejoindre leur division et à remettre leurs plus beaux habits.
Il s’agissait de faire bonne figure.
Les deux pseudos magiciens se mirent en tête est fin de convoi.
Lorsque la cité fut en vue, ils montrèrent leur talent : Des étincelles noires s’échappaient à chaque pas d’homme ou de cheval. Les étendards étaient gonflés et flottaient sans que le vent en fût la cause.
Ce tour de passe-passe avait pour objectif de faire croire en leur puissance dès leur arrivé. Le bluff, voilà l’arme la plus importante de la Compagnie.

Thirit et les officiers en tête, la Colonne remonta la longue piste avant d’atteindre la place centrale au pas cadencé par les chants de guerre et les bruits de pas des hommes et montures.
Là les Mercenaires se mirent en rang sous les regards admiratifs des habitants de la cité. Certain les regardaient avec admiration, d’autre avec respect. Les enfants avaient suivit le convoi, applaudissant et riant des effets magiques des deux magiciens.

Les notables de la ville virent accueillir les officiers Mercenaires avec la garde de la ville.
Composée de 4000 hommes dont la plus pare n’avaient pas connue la guerre, elle faisait pale figure comparé aux vétérans de la Compagnie.

Les deux armées qui allaient bientôt n’en faire qu’une se faisait face, chacune tentant de faire meilleur impression que l’autre. La fierté, voilà se que ressentait Thirit.

Le dirigeant de la cité vint se placer face à Thirit et nomma un à un ces proches collaborateurs.
A chaque nom, un homme s’avançait de deux pas.
Soucieux de respecter l’étiquette de la ville, le Capitaine imita son interlocuteur et commença à nommer ses officiers un à un que s’avancèrent, gonflant la poitrine de bonheur.
A la surprise Général et surtout à celle des concernés, après Hanna, il nomme Kir et Artharys qui s’avancèrent à leur tour.
Thirit leur tournait le dos, mais il aurait donné cher pour voire la réaction des deux elfes.

Après un bref échange de parole, le notable invita Thirit et les officiers à le suivre pour la suite de la cérémonie pendant que les officiers de sa garde guidèrent les Mercenaires vers leurs nouveaux baraquements.
D’un geste de la main, Thirit fit signe à Kir et Artharys de suivre avec les officiers et le groupe partit en direction du palais.

A partir de ce moment là, les Mercenaires durent se plier à l’étiquette.
On leur présenta un nombre incalculable de noble, de courtisant et autres.
Enfin arriva la passation de pouvoir. Symboliquement, Thirit reçu les clefs de la ville et l’étendard de la garde, signe du pouvoir politique et militaire de la ville.

Après un somptueux diner tout aussi barbant, Thirit prit congé ainsi que ces officiers.
L’ancien dirigeant de la ville lui indiqua une aile du château où ils avaient préparé leurs chambres.
Une pour chaque officier et bien sûr, la principale pour Thirit.
Alors qu’ils prenaient chacun la direction de leur chambre, d’une voie fatiguer, le capitaine commença :

Demain on se retrouve aux baraquements des hommes, je vous donnerai vos ordres et la marche à suivre. Reposez-vous, les jours qui suivent risquent d’être long…
Hanna, Kir et Artharys, allez vous mettre à l’aise et rejoignez moi dans ma chambre.

Sans donner plus d’explication, le Capitaine alla dans la sienne.
Une chambre magnifique, immense qui lui rappelait son passer. Il enleva son habit afin de revêtir une sorte de kimono plus léger et plus agréable.
Il se disposa dans un fauteuil confortable derrière un magnifique bureau en bois e attendit le retour de ses compagnons. Il ne remit pas son habit au niveau de son bras gauche. Sa blessure c’était ré ouverte lors de la dernière partie du voyage et il voulait qu’Artharys lui refasse un bandage.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 77 Date d'inscription : 26/11/2007

*Hanna avait suivit les hommes en silence, elle n'avait pas parler durant le voyage car les mots devenaient plus nuisible qu'autre chose. Elle avait regarder le paysage avec un regard avide de liberté mais elle sentait la corde qui la reliait à Thirit se tendre de plus en plus. Elle avait préférer ne plus parler plutôt que d'être méchante envers les hommes qui ne lui avait rien fait.

Ils arrivèrent dans leurs nouveaux logis. Un endroit visiblement confortable et ordinaire, où semblait se côtoyé les gens du peuple, les paysans et les gens de la haute. Plusieurs gamins courraient dans les rues impressionné par la prestance des mercenaires. Puis arriva le moment ennuyeux la cérémonie de bienvenu. Thirit s'avança et présenta ses hommes de mains, ainsi que Kir et son fils. Hanna fut légèrement surprise mais elle trouvait cela dommage pour la jeune femme. Elle savait qu'elle désirait tout comme elle être libre, mais en devenant Officier elle aurait encore moins de liberté que maintenant. Elle avait maintenant un rang enviable, bien que selon Hanna c'était autant une malédiction qu'une promotion? L'elfe se demandait avec curiosité comment avait-elle eu cette place? Y avait-il quelque chose entre le capitaine et elle? De toute façon Hanna n'en avait que faire! Elle sentait monter en elle une haine envers cet homme bien qu'il était se qu'elle désirait secrètement, elle préférait se laisser mourir plutôt que de lui appartenir. Bref...

Vint ensuite le repas où les officiers se devaient d'être présent. Elle soupira mais suivit son capitaine, cependant elle ne parla pratiquement pas et ne fit qu'acte de présente. Elle fut courtoise envers les hommes qu'elle croisait mais sans plus. Elle ne faisait que répéter ses cours de bonne conduite comme lorsqu'elle était enfant et qu'elle devait bien se tenir devant des hommes important. Elle ne mangea presque rien, malgré le fait qu'elle n'avait rien avalé du voyage. Elle aurait préférer ne rien avaler du tout mais cela aurait pu être perçu comme une insulte de la part de ses hôtes qui était si gentil avec eux.

Lorsque enfin les cérémonies prirent fin, un homme les conduisit à leurs chambres. Mais le capitaine convoqua kir et son fils dans sa chambre ainsi qu'elle même. Hanna acquiesça à contre cœur et partie dans ses appartements. Elle entra dans sa chambre, celle-ci était assez grande et visiblement très confortable. La pièce comprenait une table à déjeuné, un lit double, une penderie et une commode. Il y avait même un petit balcon sur le qu'elle trainait une autre table et deux chaises. Elle en fut heureuse et entreprit de changer de vêtement. Elle découvrit dans la penderie une robe d'un vert très foncé avec quelques dentelle blanche. Elle la prit et se plaça devant une glace, la robe semblait être faite pour elle. Jamais encore les hommes ne l'avait vu en robe et un sourire amusé se dessina sur ses lèvres en pensant à leur expression s'il la voyait avec cela sur le dos. Elle revêtit à la place un pantalon brun foncé rappelant la couleur des arbres qu'elle avait coupé à la mit-jambe et un corset d'un vert foncé. Elle avait remonté ses cheveux en une queue de cheval toute simple. Elle mit son gant de cuire sur sa main gauche avec l'intention d'aller tirer après la rencontre pour se défouler avant d'aller dormir.

Elle sortie de sa chambre et se dirigea vers celle du Capitaine. Elle cogna deux coups et attendit qu'il l'invite se qui ne tarda pas. Elle ouvrit la porte et entra dans la chambre. Elle lui adressa la parole pour la première fois depuis qu'ils étaient parti de l'Ithilien. Les autres n'étaient pas encore arrivé mais elle préféra poser la question tout de suite au cas ou elle pourrait partir tirer plus tôt.*

~ Que puis-je pour vous capitaine?

*Kassandra avait suivit la compagnie noire depuis qu'ils l'avaient trouvé courant, ou devrais-je dire perdu dans l'Ithilien. Comme elle ne savait pas le nom de sa ville, ni même d'où elle venait, ils l'avaient gardé avec eux. De toute façon l'étique n'aurait certes, pas voulu que des hommes laisse une gamine de 6 ans dans une étendu aussi vaste, seule, où elle risquait de se faire tuer par plusieurs prédateur. Elle avait donc fait le voyage sur différente monture, changeant de compagnon de voyage pour ne pas trop épuiser les hommes bien qu'elle ne pesait rien et ne dérangeait jamais.

Parfois elle posait des questions, surtout du genre ''qu'elle est le mont que l'on voit au loin'' ou encore ''comment se nomme cette ville?'' ''à qui appartiennent ses champs?'' ''Pourquoi cette endroit est-il désert?'' etc... Le reste du temps elle dormait dans les bras des mercenaires ou elle observait le paysage avec émerveillement. Après trois jours de marches ils arrivèrent enfin au porte de la ville. Elle était monté avec un dénommé Bernard, un homme fort et fière, qui exerçait avant le métier de forgeront. Il était sur la première ligne se qui permit à Kassandra de voir le début de la cérémonie. Les officier délaissèrent leurs bêtes pour aller à un souper et Kass s'échappa de son nouvel ami pour les suivre. Elle s'installa près de Kir, la première femme qu'elle avait vu lorsqu'elle était arrivé et assista aussi au souper. Elle finit cependant par s'endormir et se fut Hanna qui la réveilla et la confia à une dame pour qu'elle la ramène au campement des hommes. Mais une fois de plus elle échappa à la vigilance de sa gardienne et retrouva avec facilité la chambre du capitaine. Elle ne savait pas pourquoi mais elle était attiré par lui.

Elle venait d'apercevoir une femme entré dans la chambre et se demandait si elle devait la suivre. Finalement se fut la jupe familière de la servante qui tournait le coin qui la décida à foncé vers la porte. Elle cogna un coup et ouvrit la porte. Elle entra dans la pièce et referma la porte derrière elle. Kass s'avança vers Hanna et se cacha derrière ses jambes regardant timidement Thirit.

~ Je veux pas rester toute seule, j'ai peur dans le noire... *hoqueta-t-elle*

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Attendant ses « invités », le capitaine ouvrit un petit coffre duquel il sortit 3 lettres scellés qu’il disposa une à une sur la table.
La première était adressée à Hanna, la seconde à Kir et enfin la dernière à Artharys.

Doucement, le Capitaine se leva pour aller chercher une fine bouteille de vin rouge ainsi qu’un magnifique verre de Cristal.
Disposant les deux objets sur la table et se servit un verre.

S’enfonçant plus profondément sur le fauteuil, il laissa ses pensées dérivé.
Immédiatement, le visage d’Hanna lui arriva. Elle l’intriguait et l’attirait, même s’il se refusait de se l’avouer. Et mettait même le plus de distance possible entre eux. Pour preuve, il ne lui avait pas adressé un mot depuis leur départ. D’un coté, elle n’avait parlé à personne, tout comme elle n’avait pas mangé. Il faudra qu’il tire cela au claire, ce n’était pas le moment qu’elle manque de force…
La remarque de Kir lors de sa confrontation avec Saresh lui revint en mémoire. Cela lui tira d’ailleurs un sourire. Elle devait se demander tout comme son fils pourquoi il les avait présentés comme ses officiers…

Il partit dans ses pensées encore plusieurs minutes avant qu’Hanna ne frappe à sa porte.
Il lui indiqua d’entré avant de plonger son regard dans le siens.
Thirit allait lui répondre mais la porte s’ouvrit de nouveau pour laisser passer la petite gamine.
Réprimant un sourire, le Capitaine la contempla d’un regard dur. Il ne savait pas pourquoi, mais cette gamine ressemblait à quelqu’un qu’il avait connue… Détournant son regard de la jeune fille, il commença :

Je t’expliquerai se que j’attends de toi lorsque Kir et Artharys seront présent…
En attendant, prend un siège. Et tache de savoir d’où vient cette gamine que l’on puisse la renvoyer vite chez elle.

Thirit n’avait jamais été douer avec les gamins, a vrai dire, il ne savait pas comment s’y prendre avec eux.
De plus, leurs yeux étaient encore plein d’innocence, il n’arrivait pas à lire en eux et cela le mettait mal à l’aise…

Ils voyagèrent quelque temps de l'ithilien jusque Carrok, Kir adorait les voyages mais cette fois-ci on lui avait demandé de s'habiller avec élégance pour ce voyage "pour faire bonne figure". De mauvaise humeur Kir aurait voul rétorquer quelque chose à ce fichu soldat qui était venu lui dire cela mais ce n'était pas à lui auquel elle devait s'en prendre.
Alors, à mi-chemin, elle changea de style vestimentaire, son éternel pantalon couleur bois et son haut de cuir n'allaient pas en circonstance, elle mit son autre éternel habit ... une longue robe blanche, celle qu'elle portait lorsqu'elle était encore sous le grade de prisonnière de la compagnie ... ha ! la belle époque !
Ses cheveux arrangés retombaient par des boucles lisses sur sa poitrine, sur sa ceinture de cuir étaient accrochés ses armes et dans son dos, son arc pendait avec son carquois, elle ne s'en séparait jamais. Et ces armes contrastaient avec son image : une jolie elfe bien habillée avec des armes ... rien de plus dangeureux. Peu importe ... le problème n'était pas là. Ils étaient arrivés sur les lieux, une belle cité, Kir avait remarqué le torse bombé de Thirit par sa fierté, cela la désespérait ! De la fierté et quel orgueil !
Sur la place, alors que Kir s'amusait dans les derniers rangs avec d'autres soldats, elle regardait d'un oeil distrait les officiers s'avancer. Elle fut nommée, Thirit avait le dos tourné et elle regarda le jeune homme avec la plus grande des consternations
* Il joue avec mes nerfs ... il joue avec mes nerfs ... j'en suis sure *
Elle s'avança dans la lignée des officiers sous le regard étonné de tous les soldats et surtout de son gamin mais celui-ci fut aussi appelé sous une stupeur d'autant plus grande.
* Mais qu'est ce que t'as dans la tête ?*
Kir n'arrêtait pas de se poser des questions mais son visage restait de marbre comme agacé par la situation mais sans pour autant montrer son étonnement. Comme Thirit avait disposé les chambres des officiers dans le palais, Kir allait profiter au possible de la situation ... Mais lorsqu'il les convia, Thirit ne put manquer le regard noir qu'elle lui jeta, s'en était que trop pour elle. Et elle s'en alla, déposer ses affaires dans sa "chambre".
Kir avait déjà séjourné dans des palais, à Minas Thirit par exemple mais les occasions étaient différentes, cette fois-ci ce n'était pas de tout repos et ça, l'elfe ne pouvait le manquer. Alors quelques minutes après avoir fait l'état des lieux de l'endroit dont elle disposait, elle se dirigea vers la chambre de Thirit, la principale ...
Elle arriva devant la porte souffla un grand coup et entra en coup de vent, le visage énervé mais calme.

- A quoi tu joues ? Qu'est ce qui t'as pris, t'es devenu malade ? Suicidaire ?

Elle se retourne et voit Hanna avec l'enfant dans les pattes, son visage s'adoucit en voyant la gamine, elle qui adore les enfants !

- Oh ... inconscient, aveuglé, un sentiment ... qui ne s'explique pas !

Oh ! Thirit devait comprendre de quoi est-ce que la jeune femme parlait, on ne trompe pas une elfe qui s'est adonnée à l'amour au moins une fois dans sa vie. De toute façon, cette situation ne changeait rien, en fait si ... elle empirait son état.

- J'aimerais cher ami lire dans tes pensées ne serait-ce que pour comprendre la lueur de folie qui t'es passée par la tête il y a une demi-heure en m'appelant dans tes rangs d'officiers, tu n'espères quand même pas que je vais jouer les lèches bottes et être sous TON commandement direct ?

P'tit Nouveau Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 09/02/2008

Je m'étais retiré de la compagnie quelque temps, non pas que je sois allé en dehors du camp mais je me suis retiré dans un endroit calme reposé, loin de tous. Je savais que Thirit ne viendrait pas, trop fier pour cela, et c'est ce que je redoutais à vrai dire.
Mais peu m'importait, je voulais être seul quelques instants avant notre départ. Je savais où est-ce que nous partions, je filtrais toutes ces informations de part quelques contacts dans la compagnie et c'est pour cela que je connaissais notre chemin avant quelques uns des mercenaires.
Après plusieurs heures et jours passés à dos de cheval pour arriver enfin à notre destination, j'étais fatigué et dans les rangs en attendant que les officiers se présentent dans l'ordre dans lequel la capitaine les appelait, je me fis soutenir par mes compagnons, ils disaient qu'ils étaient ravis de revoir le personnage de Gueule d'Ange. Mystérieux peut-être mais ce n'était pas pour rien, je me laissais à rire avec eux dans le silence jusqu'au moment où j'entendis le prénom de ma mère prononcé par la voix du capitaine je suffoquais en riant au début mais finalement j'étais tellement déboussolé de la voir dans le rang des officiers que je ne réagissais même pas à mon appel, encore plus étonné, ce fut Tilbio qui me tira de mes rêveries pour me dire " allez gamin ! tu viens ? c'est toi qu'on appelle." Je crois queje m'en souviendrais toute ma vie de ce moment si extraordinaire. Sous les félicitations qui couraient dans les rangs je m'avançais et exécutais sous peu les ordres de Thirit. Après que le rang des officiers fiers, fut rompu je courrais rejoindre mes compagnons pour que l'on puisse partager ensemble notre étonnement mais joyeux étonnement.
Après cet intermède je me dirigeais dans mes appartements, désignés d'office par Thirit, j'étais ravi de recevoir un bout de couloir, près de ma mère. Une proximité ne nous ferait aucun mal en ces moments, une complicité et des conseils ne seraient pas en vain en cette période !
Je m'affalais dans ma chambre, un petit balcon me donnait la vue sur la ville, une table en bois de cèdre, un lit -double- avec un matelas bien mou, une armoire en bois de pin avec un miroir me fit voir l'état dans lequel j'étais. Ma chemise de lin noir tout comme mon pantalon plus épais en matière rude étaient rabougris. Je les changeais pour des habits neufs mais exactement pareils. Une touche finale : ma ceinture de cuir noir avec un poignard accroché scintillant parmi mes armes et une épée sur le côté gauche. Dans mes bottes encore un poignard mais un poignard bien caché, enfoui de façon à ce que personne ne sache ni ne se doute de sa présence. Je me regardais dans la glace à nouveau, mes cheveux ébouriffés me donnaient un air rebelle et d'officier sévère mais compatissant tout de même ... Officier ... quel beau grade ! Et comme j'en étais fier ! Je ne savais pas la travail que cela m'apportait mais j'en étais fier ! Et dans ce même esprit de fierté je sortais de ma chambre passant devant la chambre de ma mère, je n'entendis aucun bruit et en déduisit qu'elle était déjà partie dans celle de Thirit.
Je ne savais pas trop ce qui avait pris le capitaine de nous nommer officier, moi encore moins que ma mère mais je préférais ne pas lui poser la question de peur qu'il ne change d'avis ... AIE ! Le mal était fait, les éclats de voix de ma mère me le firent comprendre. Le regard froid, j'entrais timidement dans la chambre du capitaine, une gamine trainait autour de Hanna et le capitaine était assis dans un coin de la pièce, et je supposais de part son regard qu'il était amusé par la réaction de Kir. Ces deux personnes avaient une réaction étrangement similaire ...
J'étais derrière ma mère, je lui fis un léger sourire lorsque je rencontrais son regard puis le reportait sur Thirit. Quand elle eut fini de parler par ses allusions dont je ne cherchais pas le sens, je pris parole.

- Je suis visiblement en retard ... Pardonnez moi.
Je vous suis humblement reconnaissant de m'avoir nommé officier, je ne m'y attendais pas vraiment !

J'avais une attitude plus posée et calme que celle de ma mère, mais la devinant, je savais qu'elle se prêtait à jouer de cette situation. Elle aime bien les conflits et les hausses de voix !

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Le silence régnait en maître dans la pièce, et Thirit buvait calmement son petit verre de vin. Pourtant son esprit était occupé par la gamine, l’empêchant de se concentrer sur ce qui allait se passer pour sa compagnie. Tout d’abord, il était sûr qu’elle ressemblait à quelqu’un qu’il avait déjà vu…
Ensuite, il n’aimait pas les enfants, trop purs, trop naïf, il n’arrivait pas à lire en eux comme il pouvait le faire avec les adultes…
Tout se qu’il espérait c’était de se débarrasser le plus rapidement possible de la gamine, sauf qu’avec Hanna et Kir dans les pattes, il ne pouvait pas le faire rapidement en le confiant à quelqu’un d’autre. Il était obligé de retrouver la trace de ses parents au préalable… Une perte de temps… Qu’il allait surement confier à l’une d’entre elles…

Ce fut alors Kir qui pénétra dans la pièce, commençant immédiatement à pousser sa petite gueulante habituel. Le Capitaine la laissa passez ses nerfs avant de la reprendre sèchement.

Tais-toi !
Je te rappel que je suis ton supérieur…
Etre sous mon commandement direct ?! Mais que crois-tu ! C’est déjà le cas, tu es sous mes ordres, j’ai le droit de vie et de mort sur toi ! Et tu m’obéis… La preuve, tu es bien là…

Reprenant un air plus froid et impassible, il continua d’une voie neutre :

Pas besoin de lire mes pensées, calme toi, attend que ton fils arrive et je vous expliquerai tout ça…
En Attend, essaye de ne pas crier trop fort, je n’ai pas envie que la gamine se mette à brailler…
D’ailleurs si tu pouvais aider Hanna à trouver d’où elle vient de manière a la renvoyer e plus rapidement possible chez elle, cela m’arrangerai…

Sans vraiment savoir pourquoi, Kassandra le mettait mal à l’aise…
Absorbant une nouvelle gorgée de vin rouge, le Capitaine se renfonça sur son siège et se massa la nuque afin d’essayer de soulager son mal de tête qui commençait à le faire souffrir.

Ce fut alors qu’Artahrys entra dans la pièce. Lui était un exemple à suivre pour beaucoup et entretenait pas mal de relation amicale au sein de la Compagnie.
L’arrivé de ce dernier détendit d’ailleurs l’ambiance de la pièce, et même Thirit reprit la parole d’un voie plus calme avec même un petit sourire.

Ne me remercie pas, tu n’es pas vraiment officier, une autre fonction d’attend, plus ardue encore….

Il se leva, finit d’une traite son verre, et attrapa les parchemins nominatifs qui étaient posé sur la table. Invitant ses « hôtes » à s’assoir il commença :

Bon, je vais essayer de faire court, nous sommes tous fatigués, et demain sera une longue journée, surtout pour nous…
Les ordres sont claires, notre contrat est de tenir cette ville, de contrer toute attaques ennemis dans la région mais également de venir en aide à l’alliance en cas de problème.
Pour cela, nous allons combler nos effectifs à 50 000 hommes.
La Compagnie Noire n’a jamais éteint cet effectif. Coordonner autant d’homme est impossible dans la configuration actuel qui régit la hiérarchie.
C’est pourquoi je compte organiser la Compagnie en 3 Divisions.
Un regroupement de 30 000 hommes, le gros de la Compagnie, essentiellement des soldats à pieds, en quelques sorte, le fer de lance.
Puis de groupe de 10 000 hommes. L’un accès sur la cavalerie et les soins. L’autre sur l’espionnage et les tires à distances….

Voici donc vos nouvelles affectations…

Il leur donna à chacun un parchemin celé.

Le premier était pour Hanna. Il avait été rédigé il y avait quelques temps, dès qu’elle avait prit le commandement de sa Division.
Il lui attribuait le grade de Capitaine de la 2 Divisions, celle qui misait sur le tir et l’espionnage. Elle avait donc maintenant la responsabilité de 10 000 hommes…
Hormis quelques détails sur la Composition de son armée, aucune précision n’était faite sur ses sous officiers, c’était à elle de choisir.

Celui de Kir datait du moment où elle était encore prisonnière. Thirit avait donc tout prévu depuis un sacré bout de temps… Il était curieux de voir sa réaction lorsqu’elle se rendrait compte que tout se qu’il avait fait quasiment depuis leur rencontre était dans l’optique de l’amener à se jours.
Il lui donnait également le grade de Capitaine de la 3e Division. Tout comme pour Hanna, il lui donnait quelques précisions sur la Composition et le rôle de son armée.

Enfin, celui d’Artahrys était beaucoup plus récent. Il datait de quelques jours. Thirit avait longuement hésité entre le garder avec lui, ou l’affecté à la division de sa mère.
Il avait finalement opté pour la 2e solution, espérant que son attachement à la Compagnie déteindrait sur sa mère. Mais c’était surtout pour l’éloigner de lui afin qu’il n’insiste pas de nouveau sur sa maladie…
La aussi Thirit était curieux de voir la réaction de l’intéressé. Il lui attribuait pas moins que le grade de Vice-Capitaine de la division de sa mère…

Thirit lui prenait bien évidemment le contrôle de la première division, devenant le Commandant de la Compagnie. D’un signe de la main, il les convia à lire leur parchemin et retourna s’assoir dans son fauteuil, attendant de voir les réactions…

Kir détestait être sous les ordres de quelqu'un, elle n'avait jamais considéré avoir été sous les ordres de Thirit et jamais, elle se l'ait juré, jamais elle ne sera sous ses ordres.
Déboussolée, une légère pensée lui revenait constamment, une pensée qu'elle essayait de faire partir de sa tête sans jamais y arriver ...
L'elfe tourna la tête agacée, elle n'obéissait à rien, elle était venue tirer les choses au clair ... au mauvais moment, il l'avait conviée avec Hanna et Artahrys, au même moment, au mauvais moment, elle n'aurait jamais du venir.
Elle leva les yeux au ciel lorsque Thirit parla de lire dans ses pensées et dans son coin elle l'imitait à parler jurant sur le capitaine dans ses pensées. Décidément, le moment était mal choisit, son humeur était des plus mauvaises, mais elle jeta un coup d'oeil sur la petite lorsque le capitaine en parla, elle lui sourit. Non, son âme était forte, elle n'irait pas pleurer, ses yeux lui rappelaient un visage mais elle n'arrivait pas à mettre de nom dessus, un simple mal entendu probablement ... Cette gamine la calma et lorsque Artahrys entra, les habits bien repassés et élégant, Kir se détendit d'autant qu'elle le put. Elle prit place à la table de Thirit qui finit son verre, elle s'appuya sur la table, croisa les bras et écouta le capitaine, il était dans son dos, elle était face à la porte fixant la petite. Kir était très intriguée par la petite ... oh oui ! très intriguée ! Et l'elfe ne se retourna que pour prendre sèchement la lettre-parchemin cellé des mains du capitaine en lui jetant par la même occasion un regard noir. Finalement son nouveau rang n'était pas si désagréable, elle pourrait le narguer d'autant plus sans trop non plus jouer avec sa vie sinon ce serait trop exagérer.
Kir regarda le parchemin, le tripota avec intérêt pendant cinq minutes tandis que les autres l'avaient déjà ouvert. Elle regarda les jeunes gens, soupira et avec la plus grande des lassitudes ouvrit le parchemin le lisant avec distance. Elle parcourut l'écriture, puis une tache attira son attention, elle ne laissait jamais les détails passer sans y faire attention. Kir regarda la lettre de plus près et observa l'écriture assez lisible, assez soignée mais sans pour autant être très appliquée. Mais le problème c'était l'encre, Kir avait parcouru les bibliothèque des pays et vivait autrefois dans les livres, elle savait reconnaitre les écritures. Soudain elle se leva, posa sa lettre sur la table, intentionnellement, ouverte vers Thirit et elle mit le doigt sur la tache avant de sortir de la pièce.

- Excusez moi, j'ai besoin de vérifier quelque chose. Je reviens d'ici quelques secondes.

Kir ne fit attention à personne et sortit de la chambre en courant vers la sienne. Une fois la porte ouverte elle farfouilla dans son sac, un bouquin sortit, elle le lut, les dernières pages, inscrites lors de la période où elle était encore prisonnière, et puis elle avait gardé quelques lettres, elle les regarda et ... son visage décomposé, elle revint en hâte chez Thirit.
Elle entra calme, le visage reposé, quand elle croisa le regard du capitaine elle sourit.

- Je t'ais sous-estimé. Tu es joueur ! Bravo ...
Je crois comprendre que je n'ai pas le choix d'accepter ou non ta proposition, je suis obligée d'agréer à ta division de soigneurs cavaliers en tant que capitaine ...
Très bien.
Je déteste qu'on se serve de moi. Tu joues avec le feu Thirit. A toi de voir.

Sur ces paroles, rien ne retint la jeune femme, elle partit dans sa chambre, le capitaine avait tout concocté depuis le début, elle n'avait rien vu venir.
Elle s'allongea sur le lit, ferma les yeux tentant de calmer son esprit agité par les dernières nouvelles. L'elfe respira longuement, décontracta ses membres frôlant de peu son poignard ... elle le sortit du fourreau toucha la lame et se coupa sans en avoir l'intention. Elle comprit alors ... et se décida à suivre sa destinée sans plus broncher, sans plus causer trop de problèmes. Le calme, la sérénité, rien de meilleur pour rester lucide ... un jour elle se vengerait.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 77 Date d'inscription : 26/11/2007

* Le temps était frais, le vent soufflait paisiblement sur les plaines. Les activités dans le château comme dans la ville s'était calmé depuis la tombé du jour. Nos héros avait été convier à un rendez-vous sous les ordres de leur capitaine. Se fut Hanna qui s'y rendit la première suivit de près par Kassandra.

Hanna fixait l'enfant depuis quelques secondes lorsque Kir ouvrit la porte à la volé. Elle semblait furieuse, comme à son habitude, et elle piqua comme l'aurait fait autrefois Hanna l'orgueil de leur doux Capitaine. Il répliqua mais Hanna était déjà ailleurs et n'entendit pas ses paroles. Elle sourit à Kassandra pour la calmer et décela en elle une craint. Elle prit la gamine dans ses bras pour la calmer et elle lui caressa les cheveux le plus tendrement possible. Elle n'avait pas envie de la voir pleurer. L'heure tardive n'aidait pas, car la fatigue les gagnaient tous et une enfant fatiguée est beaucoup plus facile à faire pleurer.

Artahrys entra à son tour dans la pièce. Il était fière d'être un nouvel officier et Hanna lui offrit un magnifique sourire. Elle enviait son impulsivité, son inexpériences et sa naïveté, il était fière d'être le pantin de Thirit. Mais elle n'avait pas le droit de lui briser ses belles illusions c'est pourquoi elle préféra garder un silence de mort. Tous parlaient lançant des phrases plus ou moins cinglante et sans grand intérêt pour l'elfe. Elle s'approcha de la table lorsque le capitaine les y invita et elle leva un regard tendre sur celui-ci. La gamine toujours dans les bras elle lui tendit le parchemin sceller pour qu'elle l'ouvre à sa place. Elle parcourut rapidement les quelques lignes et senti un poids monstre s'abattre sur ses épaules. Elle ne pouvait pas accepter!

Kir bondit sur ses pieds laissant perplexe tous ceux qui était dans la pièce. Elle revint quelques secondes plus tard dit quelques mots et tourna de nouveau les talons. Hanna déposa Kassandra sur le sol, elle lui prit la main et se dirigea à son tour vers la sortie. Elle s'arrêta au milieu de la pièce regarda de nouveau la lettre qu'elle tenait dans sa main gauche et se tourna vers Thirit. Elle ouvrit la bouche pour parler mais aucun son ne sorti. Elle ferma celle-ci et prit une grande inspiration avant de murmurer les deux seules mots qu'elle réussit à prononcer.*

~ Pourquoi moi ? ...

*Elle aurait voulu éclater et lui crier après mais elle manquait de force. Autant physiquement que mentalement. Et le fait que Artahrys et Kassandra soit dans la pièce ne l'aidait guère. Elle plongea un regard triste et froid dans celui de thirit*

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Alors que chacun dépliait son parchemin, le Capitaine ou plutôt à partir de maintenant le Commandant de la Compagnie Noire retourna tranquillement derrière son bureau.
Observant avec intérêt les réactions de chacun, Thirit espérait avoir fait le bon choix en plaçant sa confiance si difficile à obtenir en eux.

Kir fut la première à réagir, une réaction tout aussi rapide que violente.
Il la regarda partir puis revenir, un regard étrangement calme. Son annonce tira un large sourire au Commandant. Il avait prédit sa réaction, par contre il ne s’attendait pas à la voire aussi calme…
Il laissa échapper pour lui-même :

Attends Kir, j’ai encore bien des projets pour toi…

Puis se fit Hanna qui se manifesta. Prenant doucement le chemin de la sortie elle s’arrêta pour parler, mais il lui fallut se reprendre à deux fois.
A la fois étonné et amusé par la réponse, Thirit répliqua d’une voie douce :

Appel ça le destin ou autre chose…
Tu as toutes les capacités requises pour ce post, les hommes t’aime bien, ils t’obéissent et te respect.
J’ai confiance en toi, que veux-tu de plus ?...

A vrai dire, il ne disait pas toute la vérité. Thirit sentait que petit à petit sa maladie prenait le pas sur lui. Petit à Petit, il préparait sa succession, il voulait des gens de confiance et qualifier pour reprendre la direction de la Compagnie en cas de soucis, et surtout des personnes capable de diriger les troupes au combats de manière individuel.
Bref, il ne faisait pas vraiment cela de guetter de cœur…

Tournant son regard vers Artahrys, il attendit de voire la réaction du jeune homme en qui il misait une grande partie de son espoir en l’avenir de la Compagnie.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 09/02/2008

Je fus étonné lorsque Thirit parla de m'avoir nommé pour un autre post qu'officier alors je me renfrognais sans trop le montrer ... alors il but son verre de vin cul-sec je le regardais avec intérêt, curieux de savoir ce qu'il m'avait inventé comme poste.
Alors le capitaine prit parole, avidement mais dans l'ombre d'un coin je l'écoutais observant les deux personnes présentes, je souriais de l'attitude de Kir, toujours aussi provoquante ... Dos à Thirit, l'air bougon elle semblait interressée par la gamine, je n'y prêtais plus attention lorsque le commandant nous raconta sa façon de distribuer les rôles dans la compagnie, ah certes ... l'idée était interressante, ainsi il n'aurait que deux officiers-capitaines mais alors ?! Que faisais-je ici ? Je préférais garder mes interrogations pour moi ! Je laissais donc l'affaire couler jursqu'à ce qu'il nous distribue nos parchemins, je voyais bien que le mien était neuf, écrit depuis peu mais je le lisais tout de même avec attention. Mes yeux se transformèrent en billes lorsque je me vis attribué le rôle de vice-capitaine de la compagnie sous les ordres de ma mère ... quoi de plus beau ? de plus interressant et plus rentable pour moi ? Ah ... j'étais ravi, un large sourire aux lèvres je levais la tête les yeux brillants de remerciements mais il devinrent rapidement ternes lorsque je vis ma mère soutenir une attitude nerveuse, les mains fébriles et l'air perdu je ne pus réprimer l'envie de l'accompagner mais je dus m'en empêcher. Quitter ainsi la salle ne pouvait être considéré comme acceptable. Alors j'attendis, les illusions et les rêves dans les yeux ... ah ... qu'il était bon d'être ainsi considéré.
ma mère revint sous peu glissant encore quelques mots de tension à Thirit mais calmement cette fois-ci. Que s'était-il passé ? Qu'avait elle découvert ? L'histoire me sembla si étrange.
Je regardais Thirit d'un air posé mais l'expression de mes yeux montrait bien que j'avais des questions en masse dans ma bouche, je préférais ne pas l'assaillir de phrases, ne pas l'ennuyer avec mes questions de débutant, maintenant que j'étais sous les ordres directs de ma mère, elle pourrait m'informer plus librement, et devant elle je ne pensais pas passer pour un débutant.
Lorsque Thirit demanda à Kir de rester, je me sentis de trop alors je pris parole pour prendre doucement congé de la troupe.

- Bien, je pense que vous n'avez plus besoin de moi ... Je reste à entière disposition - évidement ! Je tiens à vous dire que la mission que vous m'avez accordée, être le vice capitaine de la division des soigneurs, n'est meilleure récompense qui puisse être aussi, je serais à la hauteur de ce grade !
Je viendrais te voir d'ici la fin de la soirée ... j'aurais quelques affaires à tirer au clair.

La dernière phrase je l'avais attribuée à ma mère, dans le creu de sa douce oreille, en sortant, j'adressais un large sourire à Hanna qui n'avait presque rien dit de l'entretien. Elle avait l'air troublée d'avoir été nommée capitaine mais comme l'avait bien dit Thirit elle avait toutes les qualités recquises et mieux encore. Je sortais lançant un dernier regard de gratitude à mes supérieurs et fermait doucement la porte. Je me demandais bien ce qui allait se produire par la suite, ce qu'adviendrait de la discussion commencée et surtout de ce que voulait le commandant de la part de Kir.

*La gamine avait suivit la discutions depuis l'arrivée de Kir la première dame qu'elle avait rencontré depuis sa fuite sur les plaines de l'ithilien. La petite tenait fermement le pantalons de Hanna son regard plongé dans les yeux du capitaine. Elle avait l'impression de le connaitre mais elle n'avait encore jamais vu cette homme. Elle en était certaine! Un autre homme entra celui était plus jeune, il semblait gentil et légèrement trop enthousiasme. Lorsque Thirit éleva la voix Kass serra ses petits point et Hanna se retourna pour la prendre dans ses bras se qui la détendit aussitôt.

Qui étais ses gens qui l'entourait? Pourquoi cette dame se permettait de dire de tel chose à cette homme? Et pourquoi était-elle si douce avec l'autre garçon? Pourquoi Hanna était-elle aussi silencieuse depuis quelques temps? Les hommes racontaient qu'avant elle parlait beaucoup surtout avec le capitaine, mais depuis la dernière bataille, elle ne parlait que lorsque nécessaire. Elle aimait les histoires et elle avait bien l'intention de poser toutes les questions qui lui martelait le cerveau à quelqu'un, elle en saurait plus long sur cette affaire, coute que coute et vaille que vaille!

Alors qu'elle était perdu dans ses pensées Hanna s'approcha de la table et l'assit sur ses genou. La petite observa les papiers qui s'étendait devant elle avec un regard pétillant d'intérêt. Hanna lui tendit une lettre destinée à elle-même pour permettre à Kassandra de l'ouvrit à sa place. Comme la femme n'avait pas l'aire de vouloir la lire Kass la parcourut des yeux mais n'y compris rien. Elle la lui tendit et Hanna la lit, mais dans sa tête se qui déçue la petite. Puis tous se passa très vite, l'autre demoiselle se pricipita vers la sortie et revint, ensuite se fut le tour du jeune homme. Hanna déposa Kassandra sur le sol et lui prit la main avant de l'entrainer vers la sortie. Puis soudain elle s'arrêta brusquement et se tourna. Voyant que la femme avait de la peine Kass lâcha sa main et se dirigea vers le capitaine en courant.

Elle arriva près de lui, il était debout et pour être à sa hauteur elle poussa une chaise et y grimpa. Puis elle plongea son regard le plus dur dans le siens*

~ Tu n'es pas gentil! Tu fais pleurer les dames, c'est pas bien sa!

*Elle sauta en bas de sa chaise et se précipita sur lui pour le rouer de coups. Elle donnait plus de coups dans le vide mais elle frappait de toutes ses forces cet homme immonde qui faisait pleurer les dames.*

Kir avait oublié que l'âme des enfants était la chose la plus fragile qui soit et que d'élever la voix devant eux n'était pas la meilleure des choses, mais c'est ce qui se passa et bien qu'elle aurait du remarquer que Thirit ne fut pas à l'aise par la présence de Kassandra, Kir n'y prit son compte. Alors qu'elle s'apprêtait à sortir, le Dunedain-en-chef l'interpella ça avait le don de la mettre en rogne. Mais prise de court d'énervement, Kass lui passa devant et sortit une phrase qui interpella l'elfe, elle regarda Hanna et certes, elle avait l'air déboussolée, triste et Artahrys lui avait glissé quelques mots intrigants avant de sortir, elle les enregistra là, dans un petit coin de sa mémoire. Et bien que ce ne fut pas l'amour fou entre les deux jeunes femmes, elle sentit que les rôles se firent inversés, à présent Hanna se sentait prisonnière ... ou ... non ... ce ne pouvait être ...
Kir s'approcha de la petite qui tentait de frapper Thirit, oh, elle laissa un peu de répit à l'enfant pour que le commandant sente les coups qu'il savait provoquer sur le coeur de certains mais trop peu de temps pour que la petite ne se défoula assez. L'expérience maternelle que Kir avait loupé lui restait tout de même comme un trait de caractère dont on ne se défait pas même si l'on a été coupé de tout contact avec son enfant. Avec douceur Kir caressa la joue de la petite et lui murmura doucement

- Allons ... allons, la violence ne résoud pas tout ! Tu sais il vaut mieux garder son calme dans des situations comme celles-ci et aller consoler les gens qui en ont le plus besoin. Va caliner Hanna, elle, je t'assure en a besoin même si elle ne le montre pas forcément, elle a un coeur en or et un coeur se brise facilement alors il faut entreprendre sa reconstruction alors cela peut durer plus ou moins longtemps. Va aide là à le reconstruire, simplement par ta présence.

Kir s'accroupit, posa la petite par terre la laissant libre de son choix pour savoir où aller, mais pas une seule seconde l'elfe ne douta qu'elle irait vers Hanna, elle s'était bien occupée de l'enfant jusqu'à présent et malgré les évenements récents, elle s'en occuperait bien. Prise de compassion pour la petite et poru la situation dans laquelle était la jeune femme Kir se releva avec carure et se tourna vers le méchant capitaine avec un large sourire ironique pendu aux lèvres.

- Tes paroles sont blessantes pour les enfants, ils ne prennent pas en considération le monde comme nous, adultes, le faisons -normalement.
Je ne sais pas quels plans tu as pour moi mais cette gamine doit retrouver ses parents au plus vite à moins qu'elle aussi ne fasse partie intégrante de tes plans. Et puis une chose encore avant de me faire part de tes conseils ... à ta place ... j'irais quand même prendre des nouvelles de Hanna d'ici la fin de la journée, tu vois toi même dans quel état elle se trouve et je ne pense pas que ça te laisse indifférent.
Oh je sais ! Mes conseils tu n'en as rien à faire mais tout de même essaye au moins une fois dans ta vie d'en écouter.

Kir parlait toujours calmement, son attitude ne pouvait être à reprendre bien qu'elle soit déconcertante pour certains

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Posant un regard protecteur sur Artahrys, le Commandant lui adressa un signe de tête en signe de confirmation. Oui, il sera à la hauteur de l’espoir qu’il nourrissait en lui, il en était sûr…

Le regard dans le vide, Thirit se laissa aller dans ses pensées. Kir était toujours là, elle avait accepté, mais il ne fallait pas douter qu’elle trouvera un jour une façon de ce venger.
En attendent, il pourra compter sur elle.
Artahrys venait de partir, il avait accepté avec enthousiasme, se qui fit chaud au cœur du Mercenaire. Si toutes ces recrues avaient son enthousiasme, il pourra presque conquérir la terre du milieu. Cela lui attira par ailleurs un léger sourire.
Par contre la réaction d’Hanna, même si il ne fit semblant de rien le blessa. Ils s’étaient rapprocher l’un de l’autre lorsque la bataille de FondComb se termina, mais depuis ce moment, elle semblait l’évité. Sa réaction lors de la lecture du parchemin le blessa.

Néanmoins, il ne put y repenser longtemps car Kassandra se précipita sur lui pour le frapper.
Rapidement, Thirit la retint éloigner avec son bras.
Par agacement, il faillit même armer une gifle histoire de calmer la gamine, mais Kir intervint juste avant.
Enervé autant par la gamine que par les paroles de Kir, le Commandant répliqua sèchement :

C’est bien que tu estimes Hanna maintenant, car tu devras travailler avec elle !
Maintenant, puisque tu sembles vouloir jouer la maman, occupe toi de cette gamine et rapidement. Si tu n’as pas trouvé ses parents avant 5 jours, je la foutrai dehors !
Et que cette tache n’empiète pas sur ton travail de capitaine est-que c’est claire ?!

Sa colère fut stoppé nette pas une nouvelle quinte de toux. Thirit se tourna dissimilant le mouchoir ensanglanté qui venait de mettre devant sa bouche.
S’essuyant les lèvres, il enfonça le mouchoir dans une de ses poches et se tourna de nouveau vers Kir.

Maintenant sorts d’ici, et emmène cette petite peste avec toi. Je ne veux plus la revoir.
Et la prochaine fois que tu feras une allusion à Hanna devant moi, je ferai en sorte que tu n’es plus jamais le temps de m’en parler…

Même si il savait qu’elle avait raison, il avait du mal à cerner les sentiments d’Hanna et encore moins les siens envers elle… Et cette situation le mettait mal à l’aise de plus en plus…

Les paroles prononcées par Thirit blessèrent Kir, son humeur n'arrangeait pas la chose, alors elle prit la petite à nouveau dans les bras la regarda et lui chuchota

- Va ... je te rejoindrais si m'en viens l'occasion, pour l'instant j'ai quelque chose à regler. N'ais pas peur surtout.

Elle se tourna vers Thirit, lui jeta un regard noir, sortit de la chambre posa la gamine par terre revint chez Thirit et ferma la porte.

- Très bien, tu peux t'énerver gueuler, je sais pas tout ce que tu veux mais là tu vas un peu loin. Je préfère te dire ce que je pense pour ne pas cumuler ça sur ma conscience et me faire ronger par ça ...
Je vais essayer de mettre les pendules à l'heure ...
Hanna, comme tu dois le savoir je ne l'apprécie pas mais je peux passer par dessus, parce que visiblement j'en aurais besoin et je pourrais arriver à l'apprécier. Peu importe, quand on a fait une connerie on assume et on remballe pas tout sur les autres. Si tu veux pas qu'on parle d'Hanna, je t'en prie, n'en parlons pas mais tu y vas un peu fort. Je déteste voir que les gens souffrent et qu'on n'en n'ait rien à faire.
J'admire ton travail parce que dès le début j'ai vu la confiance que tu accordais à tes hommes mais là ... j'avoue que je suis un peu déçue. Tu devrais faire un peu plus attention, je connais mieux que quiconque ici les Hommes et leurs réactions ... ne perds pas ton temps avoue.
La gamine retrouvera ses parents ça je te l'assure pour une fois tu peux compter sur moi. Mais pour l'instant tu seras obligé de l'avoir dans les pattes et ça tu n'y feras rien.

Peut-être que certaines de ses paroles étaient incompréhensibles mais Kir savait qu'elle ne pouvait pas ne pas les dire. Et avant que Thirit ne s'énerve à nouveau, l'elfe sortit claquant la porte.
Elle avait parlé en véritable orateur, haussant la voix par moments, ses émotions refoulées au fond de soi, elle faisait des gestes montrant du doigt le commandant afin qu'il se sente bien pris dans son monologue et elle avait prit appui sur la table derrière laquelle il était assis.
Kir était ressortie les mains tremblantes, elle soupira et alla se calmer dans sa chambre, s'asseyant sur une chaise qu'elle mit face à sa fenêtre elle s'affala dessus et regarda dehors le regard pendu dans le vide et réfléchissant à ce qu'elle venait de dire. Dans quel pétrin s'était-elle mis encore une fois ?!

P'tit Nouveau Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 09/02/2008

J'étais gentiment sortis de la pièce une fois que Thirit m'eut accordé mon départ hatif. J'étais dehors quand une horde de soldats qui étaient mes amis me tombèrent dessus, après ce qui s'était passé dans la pièce dont la porte était fermée j'étais ravi de pouvoir me détendre un peu. Dès lors je savais que ma journée n'était pas finie, vu leurs têtes joyeuses, je savais que ce ne serait pas de tout repos. Ils m'assaillirent de questions, ils n'étaient pas plus de cinq ou six mais j'avais l'impression de faire face à un public d'au moins vingt gars. Je riais, tentais douceureusement de les calmer.

- Alors raconte !
- Ben oui raconte ! Officier de quoi ? Quelle division ?
- Et tes hommes ? Qui sont tes hommes ?
- Oh là ! Oh là ! Mes amis calmez vous, je ne peux pas répondre comme ça à vos questions ! Je devrais d'ici quelques instants rejoindre quelqu'un après je vous rejoindrais pour la soirée. En attendant, éloignons nous d'ici.

Juste au moment où nous tournions dans un des coudes du palais, il me semblait voir Hanna sortir du "bureau" du commandant. * Juste à temps *
Je conduisais mes amis à l'entrée du palais, juste devant, nous nous postions sur les marches et nous commençions à discuter.

- Le commandant -Thirit- m'a nommé Vice capitaine.
- Quoi ! Mais ...
- Il t'a appelé officier dans la cérémonie
- Vice capitaine ? Et tu es sous les ordres de qui ?
- Excellente question ! Je l'attendais ! Sous les ordres de l'ancienne prisonnière ... Kir-Thelassis
- Noon ! Ca c'est fort, elle entre à peine dans la compagnie et encore par un duel et elle se fait nommer aussi vite capitaine ?
- C'est vrai que c'est bizarre mais peu importe elle n'a pas l'air si méchante !
- Ah ! ça ! Méfiez vous des apparences.
- Dis moi, c'est ta mère ... vos relations ... ça ne va pas empiéter sur ton travail et sur le sien ?
- Non, elle est beaucoup trop carrée pour ça. Je ne pense pas qu'elle irait se laisser aller ainsi. Elle est trop perfectionniste pour ça. Un travail est un travail, on te donne une mission, tu la fais et peu importe, la mission et les personnes qui t'entourent, tant que tu fais avec exactitude ce que l'on te demande.
- haha ... gueule d'ange a parlé !

J'aimais bien discuter avec ces personnes là parce que je savais que je pouvais compter sur leur discrétion, et je leur faisais pleinement confiance. Ils étaient pour la plupart soigneurs comme moi, mais d'autres venaient de la division sous les commandes d'Hanna. Mais peu m'importait je les appréciais comme ils étaient et leur compagnie m'était agréable. Malheureusement la soirée approchait et j'avais promis une visite à quelqu'un ... Je souriais,

- Bien, les enfants, le jeu est fini maintenant vous êtes sous mes ordres (ils riaient mais savaient qu'en tant que supérieur maintenant ils n'allaient pas faire long feu avec moi sur leur dos.) Alors, à ce soir et soyez sympa ne me lâchez pas trop tard, maintenant j'ai du boulot, et du sérieux.
- Ouais, on te surveillera t'inquiète pas.

Ils riaient et je les laissais, remontant à nouveau à l'étage pour passer dans ma chambre. J'y entrais et un soupçon s'empara de moi ... pourquoi est-ce que je venais ici ? Je riais et sortais de ma chambre pour m'avancer vers celle de ma mère. Je n'osais pas trop y entrer directement, je toquais sogneusement, et ouvrais la porte avec hésitation. Comme je la vis assise regardant la fenêtre j'entrais et fermais la porte derrière moi mais je restais sur le pas de la porte tout de même. Je me raclais la gorge pour qu'elle m'entende et attendais une réaction de sa part.

( Il m'a semblé comprendre que l'on pouvait être dans un sujet plus dans tous les mariages où on est invité. Donc, si vous me le permettez, je viens ici et je suis aussi au mariage de Myria et Legolas, ce dernier m'ayant permis de venir. Si vous ne voulez pas de moi, ce n'est rien, faîtes comme si ce message s'était auto-détruit 10 secondes après que vous l'ayez lu. )

Malheureusement, quand on est un chat errant doté de parole et censé servir les Istari en venant en aide aux gens, c'est que l'on ne sait guère par où commencer. Depuis quelques temps, je m'en rendais bien compte ! Je suis arrivé dans ce monde 200 ans après les Istari et depuis, j'ai participé au début de la colonisation de la Comté et à une alliance entre le Gondor et l'Arnor avant que ce dernier ne disparaisse à cause du Roi Sorcier d'Angmar. J'ai aussi essayé de prévenir les nains du danger du Balrog dans la Moria mais ils n'ont rien voulu entendre, car ils ne me prenaient pas au sérieux. Je me suis donc retrouvé à errer un peu partout en terre du Milieu depuis le début de la Guerre contre le Mordor qui dure encore aujourd'hui. J'ai certes entretenu ma célébrité en montrant aux gens que la légende du chat noir venant en aide aux gens était réelle. Evidemment, personne ne me reconnait avant que je commence à parler et à raisonner comme un elfe érudit au langage plutôt particulier. Mais j'ai autre chose à faire que de rentrer dans la légende, moi, il faut tout de même que je fasse mon "job" en accomplissant des actes vraiment redevables, des choses importantes, pour en fin de compte, être célèbre quand même, héhé ! Mon problème majeur, moi, je ne peux pas tenir d'épée ou tenir d'armure, j'en suis réduit à m'enfuir devant le danger et à conseiller ceux que j'aide sur la marche à suivre. En bref, c'est pas de tout repos !

C'est pourquoi, quand je suis tombé sur la piste de la soit disant Compagnie Noire, une armée de mercenaire m'étant totalement inconnue, je me suis mis en tête de les suivre et de voir si j'avais quelque chose à faire auprès d'eux ou s'il s'agissait d'une bande d'ivrognes en manque de combat qui allaient me balancer leurs chopes dès que je ferais mon apparition. J'ai donc discrètement suivi ce groupe depuis l'Ithilien jusqu'à une ville que je n'avais pas encore eu l'occasion de visiter : Carrock. La route n'était guère faite pour mes coussinets mais comme je suis habitué à ce genre de voyage barbant pendant lequel il ne se passe absolument rien, je ne me suis pas laissé distancer de plus d'un kilomètre par les mercenaires. Nous sommes donc arrivés à cette ville en hauteur dans laquelle j'ai pu me faufiler sans le moindre problème et où j'ai assisté à toutes les cérémonies de bienvenu. C'est alors que j'ai commencé à me renseigner discrètement sur certaines personnes visiblement mécontente d'être là où ayant des problèmes. Ma liste s'est limité à celui qui semblait être le chef, atteint d'une maladie visiblement destructive pour son organisme, à trois elfes : deux femmes plongées dans leurs ennuis personnels et un jeune garçon, qui d'après ce que ce que j'ai cru comprendre, serait le fils de l'une des de femmes. Pour terminer, mon attention s'est tournée vers cette petite fille qui ne sembla pas à sa place dans ce groupe de mercenaires et qui apparemment, aurait perdue ses parents.

Le plus intéressant à écouter fut bien évidemment la réunion dans la chambre du chef apparemment nommé Tirith, un nom étrange car il veut dire "Garde" en Sindarin. J'ai ainsi amassé beaucoup d'informations, caché sur l'appui de fenêtre de la chambre, parfaitement camouflé grâce à mon pelage noir dans la nuit. Toutefois, j'ai espéré que personne ne me remarquerait car si je me faisais déjà remarquer si tôt, ce serait assez gênant pour venir en aide à qui que ce soit ! Grâce à cette discussion, j'ai pu mettre des noms sur des visages ainsi que compléter un petit peu ma banque d'informations sur chacune des personnes de la pièce. Tout cela pourrait me servir plus tard, car grâce à ma mémoire et à mon intelligence surdéveloppé, je suis capable de me rappeller de tous ceux sur qui j'ai déjà connu des choses. Lorsque la discussion ne me sembla plus très intéressante et que la plupart des personnes présentes se furent retirées, j'ai sauté sur d'autres rebords pour regarder par les vitres avec mes yeux dorés. J'ai fini par tomber sur une autre chambre ou l'une des deux elfes de tout à l'heure discutait avec l'elfe que j'avais également observé.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 77 Date d'inscription : 26/11/2007

[PS: C'est génial l'idée du chaton ^^ Moi je suis pour faire des rps avec un chaton qui parle!]

*Hanna était sortie de la chambre de thirit et elle s'était dirigé vers sa chambre. elle avait refermer doucement la porte derrière elle. Le silence l'entourait à présent. Elle se dirigea vers son lit à baldaquin et y prit place. Elle regarda sa main dans laquelle se trouvait encore la lettre qu'avait rédigé Thirit. Elle n'avait pas envie d'être Capitaine. Elle la parcourut encore et encore relisant sans arrêt les mêmes mots, comme si elle espérait qu'ils allaient changer. Elle avait peut-être les qualités pour être Capitaine, certes elle avait espérer alors qu'elle était plus jeune devenir le capitaine d'une tel armée meurtrière, mais aujourd'hui elle n'en était plus certaines.

Sur sa petite table se trouvait au centre un bol de fruit. Dans celui-ci se trouvait deux pomme rouge. Elle s'empara des fruits et délaissa le parchemin sur la table. Elle sorti de la pièce juste à temps pour apercevoir Kir sortir Kassandra. Elle tendit la main vers la gamine et lui offrit un magnifique sourire. Toute deux se dirigèrent alors vers les écuries et Hanna brossa son étalon tout en chantant de vieille chanson elfique pour Kassandra qui donna les fruits à la monture ravie de toute cette attention. Une heure passa et Hanna avait beaucoup réfléchis. La lune allait bientôt se couché et Kassandra cognait visiblement des clous. Hanna la prit dans ses bras et remonta la couché dans sur son lit dans sa propre chambre. Puis elle éteignit les chandelles et sorti sur la pointe des pieds.

Elle s'approcha de la chambre du capitaine ou la lumière semblait éteint et cogna. Sans attendre, elle poussa la porte et entra dans la pièce. Elle S'approcha de la chaise sur laquelle le capitaine était assis, un mouchoir à la main.*

~ Je n'ai pas envie de devenir Capitaine *laissa telle échapper dans un murmure presque inaudible*

~ Beaucoup d'homme mérite se poste plus que moi! Murgen, par exemple, à moins que tu ne désire le garder à tes coté se qui se comprend. Mais il serait un capitaine parfait et tu le sais... Alors que moi je ne me sens pas capable d'accomplir cela... Je n'avais aucune responsabilité, et maintenant je me retrouve à devoir protéger des hommes pour qui j'ai développé avec le temps une affection particulière... Et lorsque l'un d'eux meures... Je suis seule responsable... Je ne peux pas prendre plus d'homme que je n'en ai déjà... Je...

*Elle plongea son regard dans le sien le temps de ses quelques mots puis lorsqu'elle eut finis elle fixa le sol et très vite son regard fut attiré par la fenêtre. Elle ne pleurait pas et parlait lentement. Elle cherchait ses mots parfois mais elle essayait d'être compréhensible. Elle savait que le capitaine souffrais, les hommes disait qu'il avait une maladie grave qui l'emporterais dans la tombe. Elle aurait tellement voulu lui apporter le remède miracle, mais elle ne le connaissait pas. Elle aimait beaucoup se personnage, mais plus elle s'en approchait et plus elle souffrait car plus il était malade. Voila qu'il lui proposait de devenir capitaine, se serait quoi ensuite, sa succession?! Il n'en était pas question! Muren le méritait plus qu'elle, il l'avait suivit, appuyer et il connaissait mieux que quiconque Thirit et la compagnie. Toute cette histoire devenait d'un compliqué et d'un ridicule! Elle ne lui avait encore jamais parlé de sa maladie, elle n'en avait jamais touché un mot à personne bien que de nombreuses rumeurs circulaient. Mais aujourd'hui elle brisait un silence de mort. Elle ne lui demanderais pas comme il allait car elle connaissait déjà la réponse. Alors elle le fit de façon détourné.*

~ Compte-tu prendre un successeur?

*elle s'approcha du capitaine et s'accroupit face à lui. Elle plongea de nouveau son regard dans le sien déposant ses mains sur ses genou comme une enfant qui implore son père. Elle murmura sa première phrase en elfique avant de poursuivre en langage commun.*

~ Je n'ai pas envie que tu disparaisse... Tes symptôme se sont aggravés. Je suis peut-être silencieuse mais pas aveugle! Si tu ne prolonge pas les traitements tu ne pourra bientôt plus t'occuper de ta compagnie,Je sais à quelle point tu l'aime... Si tu ne le fais pas pour toi, fais le au moins pour tes hommes et... Pour moi...

( Je préfère serviteur des Istari ^^ ! Ou au moins chat, pas chaton, non mais oh ! XD )

La mère et le fils semblant peu enclin à parler, j'ai regardé la cour du château dans laquelle une jeune femme s'occupait d'un cheval en compagnie d'une gamine. J'ai alors reconnu ces deux personnes qui étaient présentes dans la chambre de tout à l'heure et elles rentraient à l'intérieur de l'édifice à nouveau. Moi-même ennuyé par le manque d'animation, je décidais de retourner à la fenêtre de Tirith et de revenir voir ces deux-là ( Kir et son fils ) de temps en temps pour voir quelle tournure prenait leur discussion. Alors que j'arrivais à la fenêtre du chef des mercenaires, celui-ci était assis à son bureau en crachant du sang dans un mouchoir. J'ai essayé alors en vain de trouver de quelle maladie il s'agissait mais cela sortait de mes compétences. Je me suis alors dit qu'Elrond de Fondcombe aurait surement pu soigner ce pauvre homme si seulement l'un d'entre eux avait l'idée de penser au grand guérisseur qui avait même réussi à repousser les effets de la lame de morgul qui avait atteint Frodon quelques années plus tôt. Je me suis promis de faire cette remarque aux mercenaires dès que je rentrerai en action pour essayer d'aider cet homme sur lequel comptait beaucoup de ses hommes. C'est alors que la jeune femme au cheval rentra dans la chambre en abordant le sujet de la succession de Tirith de manière fort peu délicate à mon goût * "- En tout cas, je n'aurais pas apprécié que l'on me parle de ça sur ce ton !" *. Elle lui dit ensuite qu'elle n'avait pas l'étoffe d'un capitaine ou d'un autre truc dans le genre. Ne m'intéressant guère à la hiérarchie des mercenaires, j'ai préféré attendre qu'ils changent de sujet. J'ai alors remarqué que j'étais très à l'étroit sur ce rebord de fenêtre et que je ne pouvais pas me cacher. De plus, un chat assis sur un rebord de fenêtre à plus de dix mètres du sol alors qu'il n'y avait aucun moyen d'y accéder * "- Pour un chat normalement constitué, en tout cas, héhé !" * allait surement intriguer ces deux-là ! Je me suis donc mis à prier pour qu'ils n'aient pas l'idée de regarder vers moi.

* "- Mince alors, si l'autre gars pas commode veut me capturer, je fais comment moi ?!? Hmm, dans un sens, ce serait plus facile de les suivre confortablement allongé dans une cage qu'en courant..." *

Kir avait entendu quelqu'un s'approcher de sa porte mais perdue dans ses pensées elle fit comme si ne rien n'était. Sauf que la porte s'ouvrit et quelqu'un pénétra dans sa chambre, l'elfe frissonna et devina qui était là.

- Entre donc, mets toi à l'aise ... Tu voulais me parler n'est ce pas ?!

Artahrys entra dans mon champ de vision et s'assit dans un recoin de la pièce. Kir ne savait et ne se doutait pas trop de quoi est-ce qu'il voulait l'entretenir mais elle ne voyait rien venir de très bon, l'elfe savait que Thirit aimait beaucoup son gamin et que son fils l'aimait tout autant. Alors avec une personne du côté du commandant dans la pièce elle pensait mal finir ...
Alors Kir posa un regard des plus doux sur le jeune homme et elle laissa échapper de douces phrases à son sujet.

- C'est fou ce que tu peux ressembler à ton père ! S'il savait tout ce qui nous arrive ... si seulement il s'en doutait ...
Tu sais, je suis désolée de m'être énervée ainsi devant toi surtout. Thirit mérite un coup de gueule de temps à autre sinon il perd les pédales, enfin ce que je veux dire c'est qu'il a toujours vécu avec des gens qui lui obéissaient au doigt et à l'oeil or moi, je n'ai pas ce tempéramment de personne qui se laisse marcher sur les pieds. C'est avec moi qu'il aura le plus de mal et c'est tant pis pour lui. Il n'avait qu'à pas prévoir ce qui allait m'arriver à l'avance. Il m'a tendu un piège et je m'y suis jetée comme un agneau dans la gueule du loup.
J'admets que tu admires cet homme mais méfies toi en tout de même, après tout ... je te connais assez agé pour savoir ce que tu fais.
Dis moi plutôt ce qui t'amène ici.

Kir parlait d'une voix mielleuse, de celles qu'ont les mères en racontant des histoires à leurs enfants mais elle s'était vite reprise et parlait tout aussi gentiment mais plus sévèrement. L'elfe ne savait pas trop comment s'y prendre avec Artahrys, son enfant mais déjà adulte. Comment pouvait-on rattraper le passé ? Ah ... malheureusement personne ne le peut et on doit faire avec, soudain Kir qui avait fini de parler fut attirée par un mouvement à l'extérieur et ouvrit la porte-fenêtre qui donnait sur son balcon regarda au dehors mais ne vit personne même ses yeux d'elfe ne lui firent rien voir. Elle resta sur ses gardes se promettant de ne pas se faire à nouveau avoir si jamais cette même ombre revenait. Elle ne pouvait se le permettre.
La jeune femme se rassit dans sa chaise, la mit perpendiculairement à son lit, mit les pieds sur celui-ci et commença à se balancer en arrière. Elle avait avant qu'Artahrys n'entre dans sa chambre changé d'apparat, habillée comme à son habitude maintenant, une chemise légère de coton et un pantalon moulant pour ne pas la gêner lorsqu'elle courrait. Les cheveux attachés détachaient ses yeux de son visage ... un couteau dans la main, elle s'amusait à en essuyer la lame. Une excitation la prit à son ventre ... une envie d'entrainement la prit mais elle savait qu'elle devait à Artahrys des explications, et puis la nuit était là, elle respira cet air frais et chaud à la fois ... attendant la première question de son fils.

( Je ferais des plus gros texte quand je serais vraiment au coeur de l'action ! ^^ )

Empli de ces pensées pas très joyeuses de capture, de cage et d'autres choses peu réjouissantes, j'ai décidé alors d'aller rejeter un coup d'oeil à l'autre fenêtre, celle de l'elfe et de son fils. Je me suis discrètement approché et j'ai eu la chance de pouvoir suivre leur discussion depuis le départ. Ainsi donc, ils avaient belle et bien des liens de parentés, une chose dont j'étais presque sur. Elle lui disait qu'il ressemblait à son père, ce qui me donna l'idée de regarder ce garçon pour essayer de deviner qui pourrait être celui-ci. Malheureusement, je n'avais jamais rencontré la moindre personne ressemblant à ce jeune homme à l'air entousiaste. J'ai également eu l'occasion dans savoir un peu plus sur ce Tirith, qui me semblait de moins en moins amical plus j'en entendais parler. Une personne n'acceptant aucune contradiction, habitué à se faire obéir, prévoyant des plans sans même se soucier de l'avis des autres. Il serait intéressant d'en savoir plus sur ce Tirith. Aussitôt dit, aussitôt fait, je me suis faufiler jusqu'à la fenêtre de la chambre du mercenaire mais aucun des deux ne semblaient vouloir parler et ils s'observaient dans un silence gênant. Il n'y avait visiblement rien à tirer de cela et je suis donc retourné à la chambre de Kir, sans savoir qu'elle venait juste de refermer la fenêtre. Mes yeux lumineux et perçants observèrent à travers la vitre quand soudain...

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

La longue tirade de Kir, n’attendait pas de réponse et le Commandant ne lui en donna pas.
Comme un navire en pleine tempête, il laissa l’orage passé calmement, absorbant les paroles avec sa froideur habituelle.
Lorsqu’elle eut quitté la pièce, Thirit se reposa sur son siège. Elle en avait gros sur le cœur comme Hanna d’ailleurs. La laisser se défouler était le seul moyen de lui laisser reprendre son calme avant demain.

Laissant ses pensées divaguer de nouveau, il se resservit un fond de verre et ferma les yeux, oubliant un moment ses responsabilités pour profiter du calme ambiant.
Pensant entendre un bruit, il tourna vivement la tête vers la fenêtre mais il n’y trouva qu’un vide. Mettant sa sur le compte de la fatigue, il oublia son impression et déplia une carte de la ville devant lui.

Les jours qui suivent allaient être chargés.
Il fallait transformer les défenseurs actuels de la cité en milice capable de faire régner l’ordre. Mettre ses Mercenaires seraient une mauvaise idée, il valait mieux que la population se voit encadré par des gens qu’ils connaissent que par des étrangers.
Il fallait ensuite monter une importante campagne de recrutement afin de monter les effectifs à 50 000. Pour finir, il fallait trouver les fonds afin de réorganiser et bâtir les défenses de la ville.

Alors qu’il était dans ses réflexions, on cogna à sa porte et Hanna apparut. Etonné de la voir, pensant qu’elle voulait rester seule, il s’attendait à devoir subir un nouvel ouragan.
Son attitude et sa voie le choquèrent, il ne s’attendait pas à ça.

Avec une voie froide, il lui répondit :

Murgen est respecté bon combattant et il apprend très vite, mais il n’as pas encore le charisme qui ferait de lui un excellent capitaine. Il est trop bon envers les autres pour diriger des hommes. Le temps est la seul chose qui le fera évoluer et bientôt il sera une personne admirable pour ce rôle.
L’affection envers tes hommes est une chose admirable, et c’est la base même de la cohésion de cette Compagnie. Ne crois pas que cela ne me fait rien, je peux te citer le nom de chaque soldat tombé sous mes ordres depuis la naissance des Mercenaires… Et encore plus ceux que j’ai du sacrifier pour avoir un avantage stratégique dans la bataille….

Ma succession ?! Tu me sous estimes ! Personne ne m’a encore tué, et je ne compte pas mourir de si tôt…

Lorsque Hanna vint s’accroupir devant lui, son cœur ce sera. Elle ne lui avait pas parlé depuis un moment, lévitant royalement, et la voilà maintenant proche de lui.
Interloqué, il l’écouta se sentait heureux de sa présence. Elle était à quelques centimètres de lui.
Ses paroles le touchèrent. Oubliant un moment son statu, tout se qui en découlait et tout se qui l’entourait, il se releva attrapa les mains d’Hanna, plongea son regard dans le sien et en guise de réponse, il l’embrassa, l’étreignant douceur et délicatesse.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 09/02/2008

L'attitude de ma mère me sembla si particulière ... comme si elle attendait quelqu'un. J'entrais dans la chambre avec un peu plus d'assurance, je m'asseyais à l'autre bout de la chambre, en diagonale par rapport à l'elfe. Je murmurais un oui inaudible lorsqu'elle parla de discussion, oui, certes, j'avais dit que je passerais. Et cela encore dans la chambre de Thirit, son bureau en somme.
Comme ma mère se mit à parler je ne me mis pas à lui poser des questions, surtout que la voir ainsi refouler des souvenirs passés cela me faisait sourire et même avoir quelques flash-back spéciaux.
Puis, comme je le redoutais vint une légère mention au Commandant, je n'avais pas remarqué cette amitié dont parlait Kir que me vouait Thirit, je l'admirais et l'aimais beaucoup mais je n'avais pas remarqué avoir été sous son aile protectrice ... et pourtant, les personnes extérieures le voyaient bien, c'est pourquoi je ne fis aucune opposition possible aux paroles de ma mère sauf sur le dernier point. Je baissais la tête pour montrer mon désaccord. Elle se leva alla regarder à la fenêtre, sortit sur le balcon, son attitude me parut si singulière que mes questions devinrent tout autres. Je secouais ma tête de droite à gauche cinq secondes puis dit déboussolé ...

- Euh ... oui ... heum ... ce qui m'amène ici ?! Oui, oui, bien sûr.
Je ... je me demandais ...
En fait ...

Elle aurait du rire en me voyant ainsi pommé mais rien ne sortit de sa bouche, j'étais de plus en plus mal à l'aise.

- Pourquoi est-ce que tu n'as pas fuit le camp ?
Comment se fait-il que tu restes ici, que tu te plies aux règles comme ça ?
Je sais, j'ai vu ... je sais que tu n'est jamais d'accord avec Thirit, tu cries toujours dessus.
Et puis ta nouvelle responsabilité, comment est-ce que tu as fait pour ainsi te décomposer et revenir seraine.
Qui ... qui est Saresh ?
Pourquoi est-ce que mon père n'est que mentionné et jamais montré, où est-il ?
Tu vois je n'ai que ce genre de questions qui viennent me hanter, je ne sais pas qui est-ce que je suis, ce que je fais ici. Je me sens complètement perdu et Thirit je l'ai soudain prit pour modèle, oui, et je l'apprécie énormément je ne peux pas en faire autrement.

Voilà, c'étaient d'aussi simples questions qui me pesaient sur la conscience, oh ! simple et plus ou moins bêtes mais n'oubliez pas ce que j'ai du endurer auparavant. Sans connaitre mes parents errer au milieu des terres inconnues, soigner sans savoir d'où me venait ce don, avoir des réflexes guerriers peu ordinaires pour un être ayant touché peu d'armes. Toutes les réponses à mes questions étaient là, face à moi. J'étais à présent face à ma mère assis en tailleur sur son lit les poings contre le matelas. Je jetais un regard curieux par la fenêtre et y vit des yeux qui me fixaient, avant que je n'ai le temps de faire un pas, elle s'était déjà jetée au balcon plus rapide que son ombre. Que faisait un chat dans cet endroit, à pareille heure et nous épiant ainsi ?!

Artahrys assaillait l'elfe de questions mais elle resta calme face aux interrogations posées. Lorsque son fils perdit les pédales et ne savait plus quoi dire, Kir resta impassible et l'écouta avec attention. La jeune elfe sourit même à sa première interrogation, oui, elle n'avait jamais fuit le camp, mais tout comme Thirit avait ses plans ficelés depuis le début, Kir avait les siens, aussi organisés. Elle prit une longue inspiration, se leva de sa chaise, fit quelques pas la faisant tourner en rond, elle s'arrêta. Son couteau à la main, l'elfe le fit tournoyer dans les airs, le rattrapa par le manche. Elle posa son regard dessus, regarda ensuite Artahrys avec attention, toujours.

- Je ... je ne me suis pas enfuie du camp parce que ... je ... comment te dire ça. J'en ai eu l'occasion que peu de fois et cela en un labs de temps très faible. Au début, j'avais une terrible envie d'en savoir plus sur la compagnie et pouvoir ensuite aller tout rapporter à mes amis, mes alliés et en particulier Saresh ... lui qui est-ce ?
Simple, un ami des plus proches. Il m'a beaucoup aidé et m'a sauvé la vie deux fois. Je le lui ais rendue la pareille une fois il me semble. et puis on s'est lié d'amitié et depuis on voyageait toujours ensemble, mais tu vois à Edoras je me suis faite prisonnière et dès lors on a été séparé. Je compte bien y remédier.

Le regard de son fils fit tourner la tête très rapidement à Kir, dès qu'elle vit les yeux derrière la vitre, elle fonça, lâchant son couteau, elle se projeta à la fenêtre et l'ouvrit et attrappa la "chose" qui les regardait.

- Je le savais ! J'en étais sûre. Fichues bestioles.

L'elfe referma la fenêtre de façon à ce que l'animal ne s'échappe pas. Évidemment sa noirceur l'avait aidé à se camoufler dans la nuit et c'est pourquoi la première fois, il avait du s'immobiliser pour que Kir ne le remarque pas. L'elfe le lâcha par terre et le regarda avec intérêt.

- Des chats j'en ai pas eu l'occasion d'en voir souvent, mais celui là est bien beau.
J'espère qu'il ne nous épiait pas pour nous remettre aux mains de quelque crétin du Mal.
Bon, ben je crois qu'il va falloir le mettre dans un panier et le rapporter à Monseigneur le Commandant en chef Suprême de la Compagnie.

Elle avait adopté un ton ironique mais ne se doutait sûrement pas de ce que cachait cet air farouche du serviteur des Istari ... ouh ... elle pouvait le payer cher mais Kir était elfe sage et hésitait sincèrement à le remettre aux mains du bourreau des coeurs dont ni Artahrys ni elle ne pouvaient se douter de l'affaire qu'il traitait en ce moment même à quelques chambres d'eux.

- J'espère que tu as une bonne raison d'être ici le Chat sinon ... et moi je lui parle ... comme si les chats parlaient.

Kir s'affairait dans l'armoire face à son lit, cherchant un panier, le trouvant elle y mit quelques coussins dedans.

J'avais à peine le temps de jeter un coup d'oeil à l'intérieur que l'elfe fonça sur la fenêtre comme une furie, l'ouvrit brutalement en me percutant par la même occasion, m'étourdissant de manière très douloureuse avant de me saisir sans la moindre once de délicatesse en m'entraînant dans la chambre dans ses bras, encore à moitié dans les vapes en clignant des yeux bêtement et en tournant la tête en tout sens. Elle referma la vitre, ma seule porte de sortie sans plus de manière et commença à m'insulter. Ensuite, elle laissa planer l'hypothèse de m'amener auprès de Tirith en se moquant à moitié de lui. Malgré le coup de fenêtre qu'elle m'avait mis, je trouvais que cette femme avait à peu près le même caractère que moi. Elle se demanda ensuite à haute voix si je pouvais être un espion du Mordor * "- Haha, si elle savait à quel point elle se trompe !" *. L'autre dont le nom m'était encore inconnu semblait assez étonné de voir sa mère martyriser ce qui lui semblait être un simple chat et commencer à lui parler comme s'il pouvait la comprendre. Mais le plus grave, dans l'histoire, c'est que "le chat noir" comprenanait très bien ce que lui disait. Elle commença à se dire qu'elle délirait car elle pensait impossible que je parle. C'est souvent cette phrase qui retombe quand j'apparais la première fois auprès des gens et je ne me lasse jamais de les contredire et d'observer leurs yeux ronds et leurs bouches béantes. Bien décidé à renouveller cette scène * "- Brrr, j'en ai les poils tout ébouriffés !" *, je me suis débattu et je suis parvenu à sauter au sol tandis qu'elle disait les derniers mots, elle profita d'avoir des mains libres pour chercher un panier dans son armoire en mettant des coussins dedans. C'est alors que je pris la parole avec mon habituelle voix calme et moqueuse :

"- Détrompez-vous, Kir-Thelassis, certains chats parlent ! Enfin, à ma connaissance, je suis le seul !"

» La Compagnie rentre à Carrock
» En Bonne Compagnie
» Arrivé de la compagnie des vagabonds.
» La Compagnie Noire est prête.
» La Compagnie Noire est en marche