La Compagnie s'installe

P'tit Nouveau Nombre de messages : 77 Date d'inscription : 26/11/2007

(

ahhhhhhhhhhhh! Un baiser... )

*Hanna était agenouillé face à Thirit plongeant un regard tendre et remplis d'inquiétude dans le sien. Lorsqu'il s'empara de ses mains ses joue prirent une jolie teinte rosé tirant étrangement vers le rouge. Puis il déposa ses lèvres contre les siennes. Elle ferma les yeux et apprécia se moment de paix. Jusqu'à se qu'elle revienne sur terre. Il était peut-être beau, gentil, adorable... Mais il restait son supérieure hiérarchique et elle n'avait pas à l'embrasser! Elle se senti soudain mal à l'aise, même si se n'était pas elle qui avait dépose ses douces lèvres contre les siennes... Il était si mignon dans ces vêtements, avec cet aire malade... Le cœur de Hanna avait semblé s'arrêter, se détacher de son corps et se mêler à celui de Thirit. Elle venait de réaliser qu'elle était amoureuse de lui se qui n'aida pas la pauvre femme.

Elle ne lui avait pas parler ses derniers temps, mais elle tenait toujours autant à lui, voir même plus maintenant, et ça elle n'y pouvait rien pour son plus grand malheur. Hanna avait toujours eu peur de s'engager dans une relation amoureuse. Elle avait toujours eu peur de perdre un être chère. Maintenant quelle avait rencontré l'amour et peut-être même son âme sœur elle n'avait pas besoin de le perdre! Elle avait pourtant tout fait pour l'éloigner d'elle, mais on dirais que cet éloignement n'avait fait qu'empirer les choses et il ne les avait que rapprocher. Elle avait lu un jour dans un très vieille ouvrage se trouvant dans la bibliothèque de Fondcombe que l’on reconnaissait son âme-sœur grâce à la lumière blanche, qui souvent est perçu comme une aura, se dégageant de la personne qui changera notre vie à jamais. Elle avait aussi lu dans se même ouvrage qu’il existait une âme-sœur pour chaque personne mais qu’il se pouvait qu’elle soit du même sexe que nous. Une âme-sœur étant en faite une personne aillant une influence importante dans notre vie, elle changera notre existence à jamais. Elle n'avait jamais songé que son âme-soeur à elle pouvait être un homme et encore moins son suppérieure.... Mais malgré cela. L’avait-elle trouvé?

Plus jamais elle ne serait libre, il avait donc changé sa façon de vivre de façon radicale. Plus elle le connaissait et plus il imposait sa façon d’être dans sa vie. Il était devenu beaucoup plus que se qu’il disait pour la jeune femme. Était-il celui qu’elle attendait? Bien qu’elle n’ai jamais crue au prince charmant, à son cheval blanc et à tout ses comptes d’enfants de bonnes familles. Était-il celui qui la ferait vivre enfin?

Toutes ses pensées était si confuse. Elle ne savait plus comment réagir. Il venait à peine de poser ses lèvres contre les siennes. Elle lui rendit son baiser avant de réaliser se qu’elle venait de faire. Légèrement intimidée elle le repoussa doucement plongeant un regard tendre dans le sien. Elle récupéra ses mains puis elle tourna les talons et se dirigea vers la sortie sans un mot ni un regard pour Thirit…*

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Sur le coup, Thirit sentit Hanna hésitante…
Durant les quelques secondes qu’elle mit à lui rendre son baisé et son étreinte, le Commandant crut s’être trompé, avoir fait une erreur… Mais lorsqu’elle lui rendit son baisé, c’est le bonheur qui envahi tout son corps.

Lorsqu’Hanna rompit ce moment et recula de quelques pas, c’est comme si toute la réalité revenait d’un coup. Cette parenthèse venait de se refermer brutalement pour le Commandant qui accusa le coup. Son cœur battait à la chamade, mais sa respiration elle était toujours aussi calme.

Il regarda Hanna s’éloigner, il esquissa un pas vers elle, et lui demanda d’une voie douce mais de nouveau d’une intonation neutre désarmante :

C’est tout se que tu voulais me dire ?...

Sans attendre de réponse, il couvrit en quelques enjambés la distance qui les séparait, s’arrêtant à quelques centimètre d’elle.
Il déposa sur elle son regard froid habituel, même si ses yeux étaient de nouveau celle d’un Commandant, la trace de ce moment d’intimité était perceptible, du moins pour la personne avec qui il l’avait partagé…

Tu étais venue juste pour ça ?...

Il ne savait pas vraiment se qu’il faisait. Une partie de lui, la plus forte, lui sommait de reprendre son rôle. Il avait un statu, des responsabilités, des objectifs, et les sentiments n’y avait pas leur place !
Mais d’un autre coté, il était prêt à tout faire pour retrouver de nouveau le moment qu’il venait de vivre, même pour quelques secondes…

Depuis les profondes mines de la Moria, elle avait voyagé jusque dans les champs du Celebrant, puis avait poursuivit vers le sud, longeant les contreforts des Monts Brumeux, jusqu’aux bois de Fangorn.
La matinée était depuis longuement avancée, lorsqu’elle vit sur la route, un cadavre de gobelin, en morceaux et sur le sol. Sa mort avait dû être douloureuse et longue. C’était un acte d’une extrême et profonde barbarie qui avait été comme devant ses yeux. Avec un sentiment répulsif, elle passa son chemin, et se surprit avoir détourné la tête, pour regarder vers le nord. Même si cela semblait sans importance, elle dû s’admettre qu’elle était intrigué. Peu de personnes venaient ici ; Peut-être soupçonnait-elle ses compagnons ? Non, les elfes, et surtout Thranduil ne l’aurait pas permis. Les nains n’étaient pas de cette cruauté, quoi que puisse dire certaines personnes. L’œuvre n’était pas non plus de l’un des siens, car il n’y avait à première vue pas de traces de morsures, et à réflexion, de coup d’épée. Elle était près de Fangorn se di-elle, et peut-être quelques Ents ou Huorns venaient ici ? Surement, et c’était cela qui était le plus dangereux. En fait, le corps semblait avoir été manipulé avec la même facilité qu’un pantin de bois. Il était démembré et son ventre était largement ouvert.
Chassant ces pensées de son esprit, elle poursuivit sa route. Le sentier depuis longtemps abandonné depuis la traitrise de Saroumane, qui d’ailleurs n’avait qu’occasionnellement été emprunté serpentait dans les collines. Après avoir voyagé, toujours en vue de la forêt de Fangorn, elle remarqua que le soleil descendait, et que le ciel s’assombrissait. Elle fit arrêter son cheval, et en descendit. Elle s’arrêta, écoutant les alentours. Mis à part le son d’une légère brise qui soufflait entre les rochers, elle n’entendait rien. C’était très calme. Trop calme. Elle avait l’impression d’être observée, comme une proie au milieu d’une meute de loup. Elle s’installa sur un parterre de feuille mortes, toujours attentive. Le vent soufflait toujours, de moins en moins fort. Elle s’endormit, et son sommeil fut parsemé de songes inquiétants. Autour d’elle, des bruits trahissaient des présences dans la nuit. Des yeux malsains semblaient s’installer sur elle. Elle se réveilla en sursaut le lendemain matin. Le soleil du matin venait de lui effleurer doucement la peau, sous un vent frais et matinal ; Un oiseau émit un faible gazouillement, puis se fit vite disparaître. Décidément, les choses étaient vraiment très mauvaises ces temps-ci. Quelle chose pouvait-elle effrayer à ce point la faune de ce pays ?
Elle reprit sa route avec un cœur plus léger, car la lourde sensation qu’elle avait ressentie hier était passée. Peut-être un excès de fatigue ? Elle n’en savait rien mais malgré tout ces tourments, sa route se poursuivit. Son cheval galopait dans un son clair, ses cheveux étaient lâchés dans le vent, et virevoltaient doucement. Des roches nues s’étalaient autour d’elle. De rares herbes grises recouvraient ça et là le sol, discrètement, comme si elles avaient peur de se faire voir. Les Monts Brumeux donnaient une ombre menaçante, même si ils étaient très éloignés. La forêt de Fangorn se rapprochait. Déjà, elle apercevait l’ombre des bois de l’Ent.
Elle prit grand soin de ne pas laisser trahir sa présence. Elle ne tenait à mourir égorgée dans une embuscade d’orque. Parfois, elle se disait qu’elle aimerait avoir une vie d’homme, en ayant la perspective qu’autre chose que la souffrance peut les faire quitter ce monde, et elle se souriait en pensant qu’un homme dirait la même chose pour avoir une vie d’immortel. C’était un cruel destin que de savoir que seule une épée pourra vous faire quitter ce monde. Soudain, la retirant de ses pensées, une bourrasque de vent fit virevolter les feuilles de buissons alentours. Un aigle atterrit bien assez dos devant elle, mais Ravageur ne bronchait pas. Elle regarda l’aigle qui ouvrait le bec, surement se disait-elle, pour annoncer une nouvelle importante.

- Salut à vous reine Ancalìmë Laravala Aethelia, Lame-d'Argent, Lumière-Bénie-de-la-Nuit, princesse et héritière de Valinor, reine de Gondolin où nous vivons, Aigles du seigneur Thorondor. Je suis Efranas, messager de Sa Majesté des Cieux
- Je vous salue Efranas, et vous remercie d’avoir traversé les cieux pour venir me faire part d’une nouvelle que je doute importante.
- Et c’est le cas. Le capitaine Ythilion Œil-Vif a rapporté que le Harad venait d’être tombé, si étrange que cela puisse paraître, aux mains du Mordor. Sa Majesté des Cieux pense que le pays d’Hiro Toki a conclu un pacte avec le Gondor, d’amitié et de non-agression. Elle a aussi jugé bon de vous en informer, afin de réagir en conséquent.
- Je vous remercie Efranas, de votre rapidité, et vous transmettrez mes révérences à Sa Majesté des Cieux.

L’aigle frappa de sa patte sur le sol puis s’envola et disparut dans le lointain. Ancalìmë éperonna Ravageur, qui s’élança dans le lointain. Si l’Harad était tombé, le Seigneur de la Terre Noire n’aurait plus aucune contradiction ni besoin d’un Conseil pour organiser une attaque vers le Gondor. Elle avait fait renvoyer ses troupes se reposer à Gondolin. Finalement, elle fit stopper son étalon net. Elle avait apprit la nuit dernière en parlant avec un des Crébains qu’une certaine compagnie de mercenaire était venue s’installer à Carrock. Le volatile avait vu les plus profonds détails de l’affaire. Les opposants politiques avaient été réduits au silence. La populace voyait la troupe comme des Sauveurs qui allaient les protéger et faire revivre les comptoirs commerciaux. Cette nouvelle n’était maintenant plus, avec les affaires préoccupantes du sud, à laisser de côté. Ravageur allait devoir rivaliser avec la célérité de ses connaissances aériennes. Le cheval s’élança de son plus rapide galop vers le nord. Carrock n’était qu’à quelques miles de la frontière du pays Béornide, et cette dernière se trouvait au nord de la Lothlorien. Elle n’avait pas le temps de rester végéter en Fangorn, et discuter avec le vieil Ent. Plus tard, cela pouvait attendre. La reine elfique galopait toujours, inlassablement, jusqu’à ce qu’elle tombe de fatigue et s’endorme contre l’encolure de son fidèle compagnon. Ce dernier, infatigable et téméraire, ne cessait de galoper. Elle finit par traverser l’orée du bois d’Or, et atteindre la frontière.
En effet, les affaires n’avaient pas trainées, et quelques charrettes escortées par des soldats en arme faisaient route vers le sud. Une heureuse pensée l’emplie, si petite soit-elle. Elle allait de nouveau manger du cram. Ce pain sucré et mielleux qui donnait irrémédiablement soif, qui ressemble au lembas. Elle l’aimait beaucoup.
L’Anduin coulait depuis les hautes montagnes du Grand Nord de la Terre du Milieu. Elle le longeait, car Carrock était construite près de lui. Elle était sur le bon côté de la rive, ayant déjà passé une gué. Elle avait rabattu sa capuche sur sa tête, pour ne pas se faire reconnaître. Elle ne désirait pas que la nouvelle de son arrivée la devance, ou que tout le pays sache cela. Ancalìmë fini par être en vue de la ville. Elle se mit debout sur ses étriers. Ravageur hennit d’impatience, puis se remit à trotter. Ancalìmë fini par passer la porte ouverte de la cité. Aucune préventions de guerre n’était prise bien sûr, et les villageois passaient, chargés de foin ou entourés de troupeaux, comme bon leur semblait. Elle n’eut pas à annoncer l’objet de sa venue, mais interpella un soldat qui semblait être décoré sur le haut du mur. Elle lui parla à voix basse.

- Je suis Ancalìmë Laravala Aethelia, Lame-d'Argent, Lumière-Bénie-de-la-Nuit, princesse et héritière de Valinor, reine de Gondolin. Je suis venue parler à un de vos supérieurs de sujets qui vous dépassent. Où puis-je les trouver, sans nullement les déranger?

P'tit Nouveau Nombre de messages : 77 Date d'inscription : 26/11/2007

*Hanna c'était arrêté net lorsque la voix de Thirit avait résonné dans la pièce. Il n'avait pas envie qu'elle parte et cela trahissait ses émotions. Il était calme mais les mots qu'il utilisait démontrait un mélange d'excitation, de crainte et de désire. Elle plongea un regard vide d'émotion dans son regard froid. Puis ses yeux se détournèrent, elle regarda ses lèvres tout en mordillant la sienne avant de regarder vers la porte. Elle était venu pour refuser un poste important mais elle ne savait plus si elle devait refuser ou accepter. Beaucoup de pensées différente se bousculait dans sa tête et il lui fallait remettre le tout au claire. Elle remarqua un bol de fruit sur la table et la seul vision de cette nourriture lui donna un haut le coeur. Elle replongea son regard dans le sien et dis d'une voix douce.*

~ J'étais venu quérir des informations, je n'étais pas certaine d'être à la hauteur de tes attentes... Et je ne suis toujours pas convaincu d'être la mieux placé, mais tu semble avoir confiance en mes capacités depuis assez longtemps pour que j'ose une dernière fois te faire confiance...

*Elle s'approcha de lui, collant sa poitrine sur son corps musclé pour déposer ses lèvres contre les siennes. Se baiser était surtout pour le rassurer car elle avait crue percevoir une légère tentions l'animer. Il avait peut-être crue qu'elle ne l'aimait pas? Certes elle avait réagis de façon étrange, mais elle ne s'attendait pas à se qui l'embrasse de façon aussi déplacé.

Tout en bas, dans les rues, les hommes se promenait et le sous-officier de Hanna était adossé à un mur observant les habitants et distribuant quelques ordres de temps à autres. Soudain une femme traversa la grande porte de la ville sur un bel étalon et s'approcha de Rhamir. Il la salua respectueusement et s'approcha pour qu'elle puisse lui murmurer de douce parole à son oreille. Il lui sourit et lui fit un clin d'oeil avant de lever la main pour l'aider à descendre de sa monture.*

~ Ne vous en faites pas pour votre monture, mes hommes s'en occuperont très bien...

*Il siffla et un soldat arriva aussitôt pour nourrir la bête. Rhamir gardant toujours le bras de la dame comme un gentle-man se doit, il la conduisit dans les appartements réservé au officiers. Il lui parla un peu de la compagnie, du capitaine un homme fort charmant et de ses officiers. Mais très vite ils arrivèrent là ou il devait la laisser. Il la trouvait charmante et fort jolie, mais sont cœur était surement déjà prit se qui brisant celui du soldat. Il cogna un coup à la porte de son Officier supérieure mais celle-ci ne vint pas ouvrir. Il jeta un rapide coup d'œil dans le couloir et cru entendre du bruit dans la chambre du capitaine. Il conduisit alors la princesse vers la chambre de Thirit le commandant de cette compagnie. Il cogna deux coups et attendit à sa grande surprise se fut la voix de Hanna qui lui répondit... Il poussa la porte et s'excusa. Il s'adressa surtout à Thirit mais adressa un regard de surprise à son amie.*

~ Je suis désoler de vous interrompre mais cette dame est Ancalìmë Laravala Aethelia, Lame-d'Argent, Lumière-Bénie-de-la-Nuit, princesse et héritière de Valinor et reine de Gondolin si je ne me suis pas trompé... En faites elle désirait s'entretenir avec vous mon seigneur.

*Lorsqu'il eu terminé de la présenter il sorti de la pièce et disparut dans le couloir. Hanna bien qu'elle était maintenant Capitaine, ne savait pas si elle devait rester pour l'entretiens ou sortir. Elle plongea son regard dans celui de Thirit et fit comme si il n'avait que des relation professionnel.*

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Son regard froid et calculateur s’estompa en un instant lorsqu’Hanna vint l’embrasser de nouveau.
Ce fut son corps entier qui se détendit, une chaleur qu’il n’avait pas connue depuis fort longtemps l’envahissait, et il était prêt à tout pour que ce moment durent une éternité.

Combien de temps se baiser dura ? Aucune idée, pour lui à ce moment là, le temps n’avait plus d’importance, d’ailleurs plus rien n’avait d’importance…
Les douces lèvres qui embrassaient les siennes, ce corps superbe dans ses bras, l’odeur parfumée d’Hanna… Voilà se qui l’importait à ce moment là.
Il pensait même ressentir sous les vêtements d’Hanna sa peau douce !

Mais il entendit dans le couloir des bruits de pas, deux personnes. Hors cette aile du château était réservée à ses officiers. Il pensa d’abord à Kir et Artahrys.
Ne voulant pas se faire surprendre, il mit fin à se baiser avec douceur, passant sa main dans le coup d’Hanna. Un dernier regard tendre, et l’on cogna à la porte.

Lorsque Rhamir ouvrit, c’est le regard froid habituel du capitaine qui l’accueillit.
Son annonce stupéfia le Commandant, que-est-ce qu’elle venait faire là ? Et comment avait-elle pu apprendre aussi vite sa prise de contrôle, ils n’étaient arrivés qu’il y a quelques heures !
Peut-être que Legolas l’avait avertie…

Très bien, fait la rentrer.

L’officier s’exécuta et disparut. Thirit capta le regard d’Hanna. Elle n’était pas encore habitué à son rôle. Ne sachant pas vraiment sur quoi allait tourner la discussion, Thirit décida de la présenter afin de lui indiquer qu’elle pouvait rester. Le reste dépendra du chemin qu’emprunterai cette réunion.

Bonsoir, je me nomme Thirit, Commandant de la Compagnie Noire, et actuel dirigeant de cette cité.
Voici Hanna, l’une des mes deux Capitaines.
Je vous en prie, prenez place.

Il lui indiqua un siège, et prit place de l’autre coté du bureau. Un rapide coup d’œil à Hanna pour lui indiquer qu’elle pouvait s’assoir où bon lui semblait, et il reprit.

Je vais être direct si vous le voulez bien, la journée fut longue et je comptais profiter de ma nuit…

Il du se retenir pour ne pas jeter un nouveau coup d’œil à Hanna, et continua comme si de rien était.

Je doute que vous ayez fait un si long chemin juste pour une visite de courtoisie.
Que puis-je faire pour vous ?

Kir avait préparé avec attention le panier, contente de son travail elle s'apprêtait à attraper le chat pour l'y mettre mais celui-ci lui fichu une frousseur incroyable lorsqu'il parla. Elle le regarda avec étonnement, son visage du passer par toutes les couleurs qui soient avant de ne devenir que pâle. Et l'elfe s'agenouilla bouche bée, les yeux écarquillés, le coeur battant à tout rompre.

- Non de nom ... rassurez moi, j'ai la berlue ...
Artahrys, mon enfant, mon chéri ...
Dis moi que j'ai rêvé.
Dis moi qu'il n'a pas parlé.
Alors ça ... si je m'y attendais.

Elle avait les mains tremblantes, elle riait à moitié tellement elle n'en croyait pas ses oreilles. Fichtre ... si elle montrait ça à Thirit ... non, non, il ne la croirait pas.

- Dis moi le Chat ...
*J'ycrois pas, je parle aux chats maintenant*
Dis moi ... tu viens d'où ? Tu nous épiais, tu es du Mordor ? Parce que si tel est le cas ...

Kir se releva s'appuyant d'une main sur son genou.

- Si tel est le cas, tu vas pas survivre longtemps ici. Allez, viens avec moi s'il te plait.

Finalement, à court de patience Kir ne se fit pas attendre et prit le chat comme un enfant dsans les bras.
Elle courut jusque la porte du commandant et y entendit des voix ... *formidable, génial* Elle mit le serviteur Istari dans le panier qu'elle avait apporté avec soi et l'empêcha d'en sortir. Avec une excitation palpable et les mains frémissantes, Kir ouvrit brusquement la porte.
Elle regarda les gens présents avec de grands yeux ouverts qui montraient bien son excitation.

- Désolée ... désolée de vous importuner. Ah ... vous avez fait la paix ... génial.

Kir tellement contente de sa découverte laissait échapper ses mots. Elle se reprit, fit une légère révérence à Ancalimë et plongea son regard dans celui du Commandant.

- Je dois vous faire part de quelque chose de très important. Dès que l'occasion sera présente bien évidemment.

L'elfe debout face au bureau, désigna d'un mouvement de tête imperceptiable ou presque l'héritière de Valinor, son regard seulement voulait tout dire. Elle désigna des yeux le panier, regarda à nouveau Thirit.

- Ma présence est de trop, quand tu auras le temps, je te montrerais un nouvel ... ami. Je l'ai un peu brusqué le pauvre.

Puis, Kir s'effaça, restant un moment dans l'ouverture de la pièce, un sourire pendu aux lèvres, l'air de dire * J'en étais sure.* Elle jeta un coup d'oeil au panier, évitant les yeux perçants du chat. Elle avait pitié de la bête, et, sortant entièrement de la pièce sans refermer la porte elle susura au chat un "désolée, je te promets de ne plus te brusquer."

Ancalìmë mit pied à terre, tandis que Ravageur contemplait d'un œil curieux le palefrenier. A la grande surprise de ce dernier, le cheval s'élança au galop vers la sortie de la cité. Ancalìmë suivit le garde, qui le mena jusqu'à son supérieur. Ils pénétrèrent dans le château. Le soldat la mena jusqu'à une aile précise du château, indiquant divers mots de passe aux gardes sur les côtés. Elle suivait, sa capuche toujours rabattue sur sa tête. Le soldat la fit s'arrêter, tandis qu'il pénétrait dans une pièce adjacente au couloir. Après avoir entendu divers murmures, il revint, indiquant à Ancalìmë de rentrer. Un homme de grande taille, au cheveu roux et au visage mordu par les blessures de guerre se tenait majestueusement là, aux côtés d'une elfe, surement, pensa-t-elle, ayant une quelconque importance militaire. L'homme qui l'avait conduite jusqu'ici disparut.
Le commandant de la Compagnie Noire parla.

- Bonsoir, je me nomme Thirit, commandant de la Compagnie Noire, et actuel dirigeant de cette cité. Voici Hanna, l’une des mes deux Capitaines.
Je vous en prie, prenez place.

Ancalìmë guetta la réaction de l'elfe, qui restait impassible. Elle ressentait un étrange sentiment de gêne, qui l'aurait fait glousser de rire sans son rang. Elle finit par s'installer sur le siège que désignait Thirit. Ce dernier reparla.

- Je vais être direct si vous le voulez bien, la journée fut longue et je comptais profiter de ma nuit… Je doute que vous ayez fait un si long chemin juste pour une visite de courtoisie. Que puis-je faire pour vous ?
Elle jeta un regard perçant à l'homme, analysant la situation. En vérité, elle aurait très bien pu se faire tuer par un chef un peu trop tyrannique. Des milliers de soldats emplissaient surement cette cité. Elle fini par parler, de sa voix douce et joyeuse.

- Salutations, Thirit. Vous vous demandez surement pourquoi, et de quelle façon j'ai été informée de la "prise" de cette cité. Il ne vous est pas inconnu que de nombreux... animaux surveillent les territoires avoisinant les contreforts des Monts Brumeux. Et au delà.

Sentant un certain doute dans la pièce, elle poursuivit.

- Aussi, je suis informée de tous les détails de l'affaire. En grande partie. Et je désirais vous parler d'un contrat. Vous n'êtes sans doute pas au courant de la prise de l'Harad par le seigneur Sauron.

Le doute se transforma en stupéfaction.

- Ce dernier, selon les dires des mes Alliés, avait conclu un pacte avec le Gondor. De non-agression et d'aide pour la guerre. D'amitié en quelques sortes. Bien évidemment, cela a provoqué des doutes parmi les seigneurs du Gondor. Mais vous ne savez pas où je veux en venir?
La population pense que vous êtes un certain sauveur de la cité, car indéniablement, une sentiment d'insécurité devait, à l'instar des régions voisines, emplir le cœur de l'aristocratie et des habitants du pays Béornide. Vous n'êtes sans doute pas inconnus au fait que le Gouffre de Helm est assiégé par le même dragon que vous aviez combattu à Imladris, et que le pays Corsaire est assailli par les armées du seigneur Elendil.

Elle marqua une pause, provoquant un silence gêné.

Parmi tous ceux que j'ai surpris ainsi, Kir-Thelassis fut surement l'une des mieux classés, à égalité avec celui qui a voulu se suicider en sautant par la fenêtre, celui qui avait fait un arrêt cardiaque et les nains qui, en me prenant pour un démon, ont voulu me balancer dans le feu. Ainsi donc, pendant que je léchais mon pelage couleur de nuit pour me donner un air présentable, la pauvre femme commença légèrement à délirer en croyant être en plein cauchemar * "- Ou en plein rêve, vu qu'on parle de moi, miahahaha !" * et demander confirmation à son fils de sa folie. Celui-ci, toujours sans la moindre réaction, me fixait avec étonnement. Ensuite, l'elfe m'interpella de nouveau en me demandant si je venais du Mordor. Si elle m'avait connu, elle aurait trouvé l'idée absolument absurde, mais justement, elle ne savait rien de moi. Donc, souhaitant la rassuré, je lui ai annoncé calmement, avec cette habituelle pointe de moquerie :

"- Ne craignez rien, je suis aussi ennemi du Mordor que vous, donc il n'est pas nécessaire de me torturer ! Et puis-je savoir où vous compter m'en... Aïe ! Mraouuuuuh ! Lachez-moi !!!!"

Je n'ai même pas eu le temps de terminer de parler que sans plus de cérémonie que précédemment, elle m'enferma dans son panier qui possédait un couvercle. Il était certes confortable mais au départ, j'ai continué de gigoter dedans en essayant d'enlever le couvercle tout en protestant avec une voix aigu de manière très imagé * "- Argh ! Faites-moi sortir ! Par la moustache de tous les chats de Minas Tirith ! Mraaaarouuuuh !" *. Malheureusement, l'elfe gardait le panier parfaitement fermé et j'ai donc vite arrêté de protester, voyant que cela ne servait à rien. De plus, il fallait que j'essaye d'en apprendre le plus possible sur tous ces gens. Elle sortit dans le couloir et s'arrêta devant une porte, le panier sous l'épaule. On pouvait entendre des voix étouffées par la cloison, j'ai pu en déduire qu'il y avait au moins trois personnes dans la salle * "- Et moi qui voulait faire une entrée discrète !" *. Nous sommes rentrés, à deux ou trois, de là où j'étais, je ne pouvais pas voir si l'autre elfe était venu. J'ai pu voir Tirith, près de l'elfe qui était avec la gamine un peu plus tôt dans la journée, ainsi qu'une autre elfe que je ne connaissais pas. Kir commença à leur dire, excitée comme une puce, qu'elle avait trouvé un nouvel ami * "- Mon oeeeeeeeeeeeeil, oui !" * et qu'elle l'avait un peu brusqué. Cette remarque me piqua au vif et je n'ai pas pu m'empêcher de dire à voix basse pour qu'elle soit la seule à m'entendre :

"- Un peu ? Tu m'as assomé avec une fenêtre et tu m'as sequestré dans un panier qui sent le chien, en plus !"

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Avant même que son invité puisse répondre, Kir venait de faire irruption dans la pièce sans prévenir.
La encore, il fallut à Thirit beaucoup d’effort pour réprimer sa colère et garder un air serein : Mais bordel qu’est-ce qu’ils ont tous aujourd’hui !
Ne comprenant pas vraiment ce qu’elle avait voulut dire, et lui ordonna sur une voie douce.

Reste ici, j’allais t’envoyer quérir de toute façon…
Pause cette corbeille et vient prendre place.

Il fit signe à l’un des gardes présents dans le couloir. Celui-ci accourut dans la pièce.

Va me faire chercher le vice-Capitaine Artarhys.

Sans répondre le garde salua et partit.
Jetant un rapide coup d’œil au panier sans y prêter trop d’attention, lança un regard froid à Kir pour lui faire comprendre qu’elle devait rapidement reprendre ses esprits.
Artahrys arriva ensuite, et le Commandant lui indiqua un siège. Après un nouveau regard circulaire, il commença :

Vous avez devant vous les hauts gradés de la Compagnie.
Kir qui est mon autre Capitaine et Artahrys qui est son vice-Capitaine…

Je vous présente Ancalìmë Laravala Aethelia.

Il laissa ensuite son invité parler. Ses révélations, ses nouvelles, sa manière de parler. Pour Thirit tout était important et il assimilait tout. Une carte se dessinait dans sa tête, y mettant les nouveaux points stratégiques, les lieux des armées en mouvement…
Ne laissant qu’un peut de temps de plus aux personnes présentes pour encaisser la nouvelle, le Commandant repris la parole.

Je voie où vous voulez en venir.
Mais avant d’aborder ce point, j’aimerai mettre certaines choses aux claires.
Tout d’abord, même si cela ne compte que très peut. Ne parlez pas d’un contrat. Il est déjà en cours. Legolas a soutenue politiquement et financièrement la prise de la cité, et en échange, je viens « gratuitement » en aide aux forces de l’alliance lorsqu’elle en a besoin.

Ensuite, mon armée n’est actuellement pas prête à repartir en guerre !
Il ne me reste que 6000 hommes aguerris suite à la bataille de FondComb. Se sont mes hommes qui sont mort pour défendre cette cité !
J’ai besoin de temps ! Cette cité comprend bien une armée, mais elle est composé à peine de 4000 hommes dont la plus part n’on jamais vue de bataille de leur vie.
J’ai besoin de temps pour me reconstituer une armée capable de faire pencher la balance dans une bataille.
Je ne peux malheureusement pas intervenir dans les conflits actuels…

Les bases venaient d’être posées. Stratégiquement, partir en guerre maintenant tenait du suicide. Les troupes fraiches se feraient massacré rapidement si ils n’avaient pas fuit avant. Et il ne pouvait se permettre de perdre d’autres vétérans. Il lui fallait juste quelques semaines, le temps de constituer, d’équiper et d’entrainer une armée. Un petit mois, et il aurait 50 000 sous ses ordres, 50 000 bien entrainée et capable de repousser n’importe qui.

Kir n'eut même pas le temps de me répondre que ce gros prétentieux de mercenaire ordonnait à Kir de lâcher "cette corbeille", non mais pour qui il se prenait, lui ! * "- Vous venez de remarquer que la cause de l'énervement de Revan, moi-même, et totalement incohérente et stupide, et cela ne s'arrangera pas. Sachez que malgré mon intelligence surhumaine, mon esprit à surement était corrompu par mon aspect physique, me rendant ~~un petit peu~~, ~~un peu~~, bon d'accord, à moitié fou. Ainsi donc, lorsque je suis calme, je parle avec une voix moqueuse et j'utilise des expressions dignes du premier chat de gouttière venu ( Qu'est-ce que je disais... ), tandis que quand je m'énerve ou que l'excitation me gagne, je commence vraiment à faire des choses stupides et vraiment, vraiment étranges..." * Ce n'était pas une vulgaire poubelle, c'était mon panier, nom mais OH ! De rage, je me suis fait les griffes sur les coussins, réduisant en charpie ceux-ci et faisant vibrer le panier, bien que personne ne s'y intéressa. Ensuite, l'autre elfe, une certaine Ancalìmë, commença à raconter pleins de trucs sur Sauron et une alliance avec le Harad, ainsi que des histoires avec des dragons au Gouffre de Helm et le gros baleze renchérit avec une certaine bataille à Fondcombe * "- C'est sans doute à ce moment-là que je me suis rendu compte que beaucoup de choses s'étaient passés et que je n'étais au courant de rien, un choc !" *. Pendant que Tirith se défilait en mettant cela sur le compte de ses hommes * "- Voyez à quel point j'ai perdu la boule de poiles..." *, je refléchissais aux derniers évènements et je n'ai rien trouvé de mieux que de me mettre à miauler très fort et à sauter hors de mon panier dans une pluie de plumes venant des coussins. J'ai atterri sur le tapis, au centre de la pièce, tous les regards braqués sur moi. Les oreilles baissées et la queue basse, la seule chose que je suis parvenu à articuler, c'est :

"- Oups !"

P'tit Nouveau Nombre de messages : 77 Date d'inscription : 26/11/2007

*Hanna avait prit un siège assez reculé de façon à avoir une vue d'ensemble sur la pièce. Elle avait entre-croisé les mains sur son ventre et ne disait mot. De toute façon il n'était pas en son pouvoir de discuter ainsi avec... Elle était capitaine maintenant elle avait donc le droit de faire se qu'elle désirait! Un petit sourire amusé éclaira son visage alors que la femme entrait dans la pièce. Mais très vite elle reprit son sérieux et écouta les discutions qui venait de commencer. Tout d'abord Thirit prit la parole essayant d'écourter une discutions politique ennuyeuse. Lors qu'il présenta Hanna elle effectua une courte révérence de politesse à l'intention de la princesse. Puis l'elfe entendit des paroles surprenante prononcé par son supérieur ''la journée fut longue et je comptais profiter de ma nuit…''. Elle en fut découragée, il avait sans aucun doute coulé son examen de subtilité 101! Il aurait une discutions tous les deux. Et très vite! Mais pour l'instant ce n'était pas le moment de penser à cela.

La porte s'ouvrit à la volé et tous les regards se tournèrent vers Kir. Hanna lui lança un regard noir très significatif. Avec son nouveau rôle elle ne pouvait se permettre d'entré ainsi chez le commandant. Encore moins lorsqu'il avait de la visite d'une tel ampleur. Pourtant Thirit ne sembla pas en faire de procès se qui agaça l'elfe mais elle préféra rester silencieuse tant que leur invité serait présente. Les paroles qu'elle laissa échapper déplurent d'autant plus à Hanna ''- Désolée ... désolée de vous importuner. Ah ... vous avez fait la paix ... génial.''. Il n'était pas en chicane et elle n'avait pas à se mêler de sa vie privé. Elle recommençait à détester cette elfe un peu trop gamine à son gout. Elle était mère et elle était capitaine, il serait temps qu'elle prenne ses responsabilités au sérieux et qu'elle murisse!
Comme pour l'aider à retrouver son calme la princesse se mit à parler. Mais seul quelques mots attirèrent l'attention de la nouvelle capitaine de la compagnie Noire. ''la prise de l'Harad par le seigneur Sauron.'' Cela ne présageait rien de bon. ''le Gouffre de Helm est assiégé par le même dragon que vous aviez combattu à Imladris, et que le pays Corsaire est assailli par les armées du seigneur Elendil.'' Cela n'était pas pour la déplaire, le Gouffre était assez loin pour que la menace de ses créatures n'effraies pas les hommes. Mais tout cela ne présageait rien de bon pour la compagnie. Pourtant il ne pouvait repartir maintenant, il n'était pas assez nombreux et les hommes s'était laisser allé depuis quelques temps. Ils se devaient de se reprendre avant le début des combats futur... Hanna était perdu dans ses pensées se demandant encore comment elle réveillerait ses hommes lorsque Thirit répondit au discourt de la femme. ''Je ne peux malheureusement pas intervenir dans les conflits actuels…'' Fut sa dernière phrase mais la plus songé qu'il est dites depuis qu'elle l'avait rencontré. *

~ Si vous permettez... Le commandant à raison, nos hommes sont fatigué et trop peu nombreux. Ils ont besoin de repos et d'entrainement nous ne pouvont nous permettre d'entré dans une guerre si petite soit-elle. Pas pour le moment, alors il me tarde de savoir madame se que vous êtes venu quérir ici, si ce n'est des allier potentiels pour de futur conflits...

*Elle venait de réaliser qu'elle avait trop parler et elle ferma la bouche comme si son discourt était terminer. Elle aurait posé d'autre questions peut-être plus pertinente mais probablement aussi plus déplacé. Le genre de questions que l'on ne pose pas à une princesse héritière qui sera une allier dans les prochains combats décisif. Elle esquissa un petit sourire amical à l'intention de la dame et attendit une quelconque réponse de sa part. Elle avait hâte de se coucher, elle avait eu une dur journée et sa tête commençait à la faire souffrir. Quand soudain tout droit sorti du panier que Kir tenait précédemment dans ses bras un chaton apparut dans le milieu de la pièce! Hanna bondit sur ses pieds surprise par l'arrivé d'un tel animal, surtout que celle n'avait pas rêvé mais il avait dit ''oups!''. Sa tête se mit à tourner, elle sentait des élancements lui marteler le cerveau et ses oreilles s'était mit à ciller. Furieuse de son état elle préféra faire comme si de rien était mais cette migraine la faisait énormément souffrir. Elle avait l'impression qu'elle allait perdre connaissance malgré que se ne soit encore jamais arrivé, elle n'avait pas envie que cela arrive maintenant. Bien que ses symptôme ne paraissait physiquement pas. Elle ne se sentait pas très bien dans cette pièce, parmi ses gens, elle avait la migraine et la fatigue s'emparait d'elle peu à peu. Il fallait qu'elle trouve un prétexte pour quitter la pièce ou pour mettre fin à cette discutions politique insensé! Mais voila qu'un chaton parlant était arrivé et que sa curiosité était piqué à vif...*

P'tit Nouveau Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 09/02/2008

J'avais attentionnément écouté les paroles explicatives de ma mère, oui, j'approuvais ce qu'elle disait msi le fait qu'elle ait des plans, ça ne m'enchantais guère de le savoir, quoi de plus dangeureux qu'un femme avec des plans pour plus tard ?!
Je n'avais pas réussis à suivre l'enchainement d'actions qui avaient traversé l'esprit de ma mère. *Trop rapide pour moi* me disais-je mais finalement ... qui peut réellement savoir quelles choses se passent dans l'esprit d'un Homme lorsque une affaire aussi extraordinaire se passe.
Ma mère avait foncé à la vitesse de l'éclair contre la fenêtre et avait attrapé un chaton, dumoins ce qui me sembla être un chaton. En effet ce n'était qu'un "vulgaire" chat et ma mère se mit à dérailler complètement. Je me demandais en quoi est-ce que un chat pouvait avoir de si méchant et à l'idée que ma mère eut d'un espion du Mordor, je me retins de rire. Alors je plongeais sur le dos sur son lit pour me prélasser d'un bon matelas moelleux, un dont j'avais tant envie depuis des semaines !
Mais j'eus à peine le temps de réfléchir qu'une voic s'éleva, alors que j'essayais tant bien que mal de me raisonner à m'asseoir, ma mère tomba sur ses genoux et regarda la bête avec stupéfaction et elle m'interpella.
J'avoue que sur le moment je le trouvais complètement folle mais finalement je me rangeais de son côté lorsque le chat recommença à parler avant que ma mère ne l'embarque. Je savais ce qu'elle allait faire. Bien que c'eut été contre son gré, elle allait montrer cette découverte au commandant. Je me frottais les yeux et un baillement me fit comprendre que la fatigue commençait à peser sur mes épaules.

- Zut de zut, il se passe des choses bizarres ici.
Et je me parle à moi-même ... bien sûr ... tout va bien.

Je regardais en l'air, essayant de rassembler mes pensées quand la porte s'ouvrit, je pensais que c'était ma mère déjà de retour congédiée par Thirit mais il se trouva que la personne en question m'appelait. Décidément, c'est sans repos d'être vice-capitaine.
Je marchais avec lassitude jusque la porte de la chambre de Thirit, combien de fois avait-on déjà été convié là-bas ? Une seulement ... zut, j'aurais juré plus. Encore la fatigue ... Je restais debout trente secondes, le temps que Thirit me présente à une jolie dame elfe.
Puis il parla, je m'asseyais en attendant dans une chaise qui me fut montrée. Je ressentais dans le panier que Kir tenait fermement une certaine agitation. Ils parlaient, ce moment me sembla long mais je tentais d'imprimer les informations dans mon cerveau, la difficulté fut remontée mais avec grande peine.
Puis, la panier échappa des mains de ma mère et le serviteur des Istari en sortit, il murmura un "Oups" que chacun entendit parce qu'il était premièrement dingue de voir sortir un félin de ce panier mais ensuite il fut encore plus fou d'entendre un son de sa "bouche".
Je levais les yeux en l'air, comme si la situation était purement banale, on n'était pas couché.

- Ben voyons ... Viens ici ...

Je barmotais quelques paroles incompréhensibles tentant d'ameuter le chat sur mes genoux. Je regardais Thirit avec dépit, me demandant quelle serait sa réaction en voyant un chat parlant. Ma fatigue n'avait même pas fait paraitre Hanna dans mon champ de vision, à laquelle, lorsque je l'aperçus, je fis un mouvement de tête comme pour dire bonsoir mais sans paroles, car maintenant que je l'avais croisé déjà aujourd'hui à quoi servait-il de le lui redire. Et puis ... hein ... voilà, quand on n'a rien à dire à quelqu'un on ne lui dit rien sinon on ne raconte que des bêtises. Peu importait sur le moment, j'en retournais le regard à ma mère.

Ancalìmë regarda intensément Thirit. Elle détourna son regard, puis observa la réaction de sa capitaine. Soudain, deux personnes entrèrent, un homme et une femme. L'homme avait les cheveux d'un noir de jais, et semblait atteint d'une profonde fatigue. Ancalìmë dissimulait habillement la sienne, bien que dans l'ombre de la pièce cela ne servait à rien. L'autre était une elfe guerrière, dont le cheveu était du même teint que son acolyte. L'homme tenait un chat dans son panier. L'animal était aussi noir que le cuir chevelu de celui qui le portait, et, il fallait l'admettre, semblait très amusé. L'animal sauta à terre, au milieu du tapis, la queue entre les jambes. Il regarda autour de lui, et murmura un "Oups". Au début surprise, elle se rappela des créatures qu'Illuvatar avait envoyé en Terre du Milieu aider les Istari, et rit intérieurement. C'était à la limite du ridicule, mais l'humour de son père Manwë avait toujours été étrange. L'homme fit de son mieux pour étouffer l'incident, en bafouillant des paroles confuses.
Elle fit de son mieux pour paraitre sérieuse, et ne pas avoir un fou rire. De cela, s'ouvrit un sourire large. Elle parla, d'un ton amusé.

- Je crois que nous ferions mieux... de continuer avant que l'endroit ne se transforme en taverne. Sauf votre respect, Votre Altesse Chatière. Non, je ne parles aucunement d'envoyer des troupes a combat. Pas pour l'instant en tout cas. Mais n'oublier pas non plus les Béornides des cols. Ne les délaisser pas, sinon le passage sera impossible. Mais revenons à d'autres choses plus... sérieuses. Avant tout, suis-je assurée que toutes les personnes présentes sont dignes de confiance?

Elle balaya l'assemblée du regard. Tout ce monde semblait guerrier, fier et fidèle. N'attendant pas de réponse, elle poursuivit, en évitant soigneusement de regarder le chat.

- En investissant et en mettant sous votre garde le pays Béornides, vous vous retirez de vos fonctions de mercenaires n'est-ce pas? Vous vous déclarez officieusement et officiellement "ennemi de la Tour Sombre". Car Il verra en vous le pays Béornide, surtout si vous continuez vos attitudes guerrières. Maintenant, je vais répondre à vos questions, Hanna capitaine de la Compagnie Noire. L'athélas est très bon pour les maux de tête vous savez. Ecrasé dans de l'eau bouillante.

Elle sourit, regardant l'elfe. Après avoir vu passer devant elle des blessés mourants, des malades en agonie, des villageois souffrants... Même autre que physiquement, pour elle, les blessures n'avaient plus de secret pour elles. C'était d'autant plus normal, au vu de sa longue et immémorable vie. Une autre sensation gêna Ancalìmë Elle n'avait fait preuve que de peu de courtoisie en arrivant à l'improviste, et elle sentait un certain gêne dans l'air, et une profonde fatigue. Elle même était lasse a point de ne plus ressentir d'émotion. Prise d'un élan de détermination, elle se leva de toute sa hauteur.

- Je vais aller droit au but maintenant. Thirit, m'accompagnerez-vous dans huit mois, vous et vos hommes à Morgul pour la prise et destruction de la cité?

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Kir d’habitude si bavarde n’avait pas touché un mot de tout ce début de conversation. Une chose peut habituel. Thirit aurait pourtant juré qu’elle aurait profité de la présence de leur hôte pour lui lancer quelques piques…
Lorsqu’Hanna prit la parole, le Commandant oscilla de quelques millimètres. Entendre de nouveau sa voie, faillit lui tirer un sourire, mais il le retint comme à son habitude pour garder son visage impassible. Pour une fois qu’elle le soutenait sur l’une de ses prises de positions…

Ce fut ce moment précis que choisit Raven pour sortir de son panier.
L’entendre dire « Oups » tira un regard noir au Commandant. Un regard qui lui était autant adressé qu’a Kir et Artahrys.
Réfléchissant à toute allure sur cette bestiole, il capta le large sourire de la pare d’Ancalìmë, signe que ce chat n’était pas du coté du Mordor ou qu’il était du sien…
Le petit pique de son interlocutrice sur le fait que cet endroit se transformait en taverne n’arrangera rien à l’humeur déjà massacrante de Thirit.

Les Personnes qui sont ici sont de confiance. Ne vous en faite pas, ils seront fidèle à ce contrat. La seule personne qui risque quelques choses en leur compagnie c’est moi.

Une remarque ironique, mais qui était un pique lancé à l’adresse de Kir. Lâchant un nouveau regard au chat, il continua :

Ne vous inquiétez pas, les Béornides ne sont pas assez courageux pour s’en prendre à cette cité. Et j’ai déjà prévu de leur mener la vie dur dans les cols une fois mon armée suffisamment forte pour ça.

La laissant continuer, il réfléchissait, essayant de prévoir ces prochaines paroles. Lorsqu’elle conseilla à Hanna un remède, il leva vers elle des yeux interrogateurs. La princesse se leva, lui posant enfin la question qui était le but de sa visite.
Reprenant sa prestance, il prit une profonde inspiration, et commença d’une voie autoritaire :

Artahrys, bouche les oreilles de ce chat.

Une fois ceci-fait, le Mercenaire ce leva pour se diriger vers la fenêtre et porta son regard vers l’extérieur afin que la bestiole ne puisse lire sur ses lèvres.

Kir, tu m’as ramené cette bestiole ici. Je ne sais pas où tu la trouvée, mais je veux savoir de quel coté elle est, ce qu’elle vient faire ici et tout ce qui va avec.
Un chat que parle, merde manquait plus que ça !
Si tu as le moindre doute, tu le… Sinon, j’attends ton rapport demain soir.

Dame Ancalìmë… En effet, votre vision est juste. Mais pour le moment, je ne bougerai pas. Mes troupes n’attaqueront que s’ils se font trop présents sur mes terres.
Je compte garder officiellement mon statu de « neutre » le plus longtemps possible afin de rester tranquille un maximum de temps…
Mais officieusement, en effet je suis de votre coté…
Pour votre entreprise… Morgul… Une destination bien ambitieuse…
Je ne peux vous promettre ma présence, elle dépendra de beaucoup de facteur. Mais je peux vous assurer que je ferai tout pour que mon armée soit prête dans 8 mois…

Se retournant, marquant ainsi la fin de la surdité du chat qu’Artahrys venait de lâcher.

Il se fait tard, la fatigue vos pour tout le monde. Il reste 7 chambres au bout du couloir qui étaient destiné au futur officier de la Compagnie. Si vous le voulez bien Dame Ancalìmë, je vous offre mon hospitalité ? Nous pourrions rediscuter de tout cela à tête reposé…
Kir et Artahrys vous indiqueront le chemin, ils seront vos voisins de couloir.
Et Kir, débarrasse-moi de ce sac à puce !

Maintenant que j'étais à découvert, je devais faire très attention à ma propre survie. Kir-Thelassis avait été déjà plutôt brutale, alors je risquais gros auprès de ce malade de Tirith. Ils ont tous commencés par me regarder avec des regards plus ou moins étonnés puis ils reprirent leur conversation en lui jetant des regards en coin. Après divers calculs très complexes mais quelques peu inutiles, j'en ai déduit que Kir et la nouvelle venue ainsi que la femme qui s'occupait de la gamine de tout à l'heure ne me feraient pas le moindre mal, alors que les deux hommes présents semblaient plus enclin à faire du mal à un pauvre petit minet ( Au passage, c'est Revan, pas Raven !!! ). Sur mes gardes, j'ai craché * "- Pschhhhhhhh !" * sur Artahrys qui voulait me prendre sur ses genoux et je me suis plaqué sur le sol, le poil ébouriffé, prêt à sauter sur celui des deux qui voudraient s'en prendre à moi. Justement, ce grand imbécile de Tirith demanda à Artahrys de me boucher les oreilles. Cet abruti me prenait pour quoi ? un humain ?!? Je n'ai pas pu m'empêcher de lui répliquer :

"- Bah voyons, contrairement à toi, Tirith, mes oreilles sont fragiles et ne sont pas bouchées par de la cire ! Tu as déjà vu un chat se faire boucher les oreilles ! Effectivement, tu ferais mieux d'aller te coucher ! Et puis tu ne me toucheras pas ! Je suis Revan ! Serviteur des Istaris alors garde tes distances ! Sauvages ! Mraaaarouuuuh !"

Et voilà, comme par hasard, je venais de révéler mon secret en public... Il faut que je me calme sinon ça pourrait devenir assez embêtant. L'elfe envoyait de je ne sais où par je ne sais qui semblait avoir déjà deviné ma vrai identité et je n'avais rien à craindre d'elle. Mais cette bande de mercenaire fatigués et dont le chef avait déjà presque fini sa bouteille de vin m'inspirait guère confiance. D'un saut dont seul un chat serait capable, je suis sauté sur un meuble en écoutant toute la conversation. J'ai également jeté un coup d'oeil à Tirith lui faisant comprendre que s'il osait se moquer de moi ou essayer de me faire du mal, je m'occuperais de lui déchiqueter le visage avec mes griffes et mes crocs.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Lorsque le chat s’adressa à lui, le Commandant faillit perdre le contrôle. Il était au bord de la crise de nerf, la fatigue accumulée n’arrangeait rien, le fait que tout lui tombe dessus à peine arrivé à Carrok non plus, sans compter que la blessure que lui avait infligé Saresh le faisait souffrir et qu’il sentait qu’une nouvelle quinte de toux ensanglanté n’allait pas tarder à arrivé.
Esquissant un mouvement de son épaule gauche pour essayer de faire partir la douleur, il marcha quelques pas vers le chat, et lui lança avec un regard noir.

Quel que soit ton nom et que tu sois Serviteur des Istaris ou de Sauron je m’en moque !
Tu es ici chez la Compagnie Noire, et il l’y a qu’une règle qui régit cet endroit : Je dirige, les autres obéissent !

Sa petite phrase faillit lui tirer un sourire. A vrai dire, ce n’était plus totalement vrai, puisque depuis quelques minutes, Kir et Hanna avait également toute autorité sur la Compagnie même s’il en restait le chef…

En effet, je n’ai pas vu de chat se faire boucher les oreilles, mais j’ai déjà vu des chats foutu dans des sacs puis jeter dans un fleuve. Si tu veux, il se trouve qu’il y en à un juste à coté d’ici. Tu veux que l’on face une petite démonstration ?!

Il n’eut pas le temps de finir son sermon. Une nouvelle quinte de toux toute aussi violante que les précédente le secoua. Il eut tout juste le temps de tourner le dos aux personnes présentes et de sortir un mouchoir.
Essayant de reprendre sa respiration, il essuya le sang qui perlait de ses lèvres, se racla la gorge avant de ranger son mouchoir et de boire un nouvelle gorgée de vin comme si de rien était afin de faire passer le goût du sang.
D’une voie autoritaire mais plus faible il reprit :

Bon, quelqu’un à quelques choses à rajouter où nous pouvons remettre cela à demain ?...

Un autre messager arriva pret de la ville de Carrok, il monta la grand falaise qui menait a la ville et il entra dans la cité, il avança dans les rue de la ville jusqu'a voir Thirit, un homme qui a son avis dirigeait la ville a entendre les parole de celui-ci, alors il resta sur sa monture et il dit.

Mon ami, les heure sont sombre, le Gondor est attaquer, il tente une invasion sur Pélargir, le Roi-Sorcier, veux tuer tout ceux qui se trouverons sur son passage.

Bien décidé à ne pas me laisser marcher sur les pattes par ce pseudo-chef toussant ses entrailles ayant une forte estime de lui-même. Je me suis mis à rire à ma manière * "- Miahahahaouh !!!" *, montrant visiblement que je me moquais de lui puis lorsque que je me suis arrêté, j'ai soudain totalement changé de comportement. Tout comme les nazgûls effrayent les gens avec leur cri, je me suis immobilisé en position assise, bien droit, en le fixant dans les yeux avec mon terrible regard. Pas même un magicien n'aurait pu résister à ce regard, à la différence que lui, aurait compris le pouvoir immense de mes yeux et à la rigueur, aurait eu la capacité de riposter. Sauf que Tirith n'avait surement pas l'étoffe d'un mage et encore celle d'un mage qui aurait compris ce phénomène. Ainsi donc, il se retrouva figé, obligé de me fixer également en plein dans les yeux. J'ai donc utilisé l'un de mes seuls pouvoirs : mes yeux dorés à la pupille presque invisible, froid et perçants, dans lesquels on pouvait distinguer mon immense intelligence de serviteur des Istari. Qui que soit la personne, lorsqu'elle m'a fixé dans les yeux au moment où j'use du pouvoir de mes yeux félins, elle ne peut plus douter de la puissance présente en moi. Alors que Tirith regardait mes yeux, fasciné, j'ai commencé à parler d'une voix très inhabituelle venant de moi, sans la moindre once de moquerie. C'était une voix froide et sérieuse et lorsque j'ai commencé à parler, toutes les personnes dans la pièce ont arrêtées de parler.

"- Tu vas m'écouter attentivement, Commendant Tirith de la Compagnie Noire. Je suis une personne très sympathique et il m'est souvent arrivé de me faire insulter. Cependant, je ne peux pas accepter qu'un simple humain un peu trop orgueilleux insinue que je sois un serviteur de ce félon de Sauron, est-ce bien clair ? De plus, j'ai moi aussi connu des amis à moi que certains abrutis d'humains ont balancés à l'eau. As-tu déjà vu certains de tes hommes se noyer sans avoir la possibilité de sauver leur vie, tout ça parce que des idiots ont trouvés amusant de les faire mourir dans d'atroces souffrances ? Si c'est le cas, toutes mes condoléances, Tirith, dans le cas contraire, FERME TA GRANDE BOUCHE !"

J'avais été très directe, si directe qu'il en resta bouche bée et qu'il ne protesta pas. Il avait compris à quel point j'étais puissant sans le montré et à quel point j'avais souffert dans ce monde que j'étais censé aider alors qu'en échange, on m'insultait et on me voulait du mal. Il se ressaisit vite et s'apprêta à parler et cela j'en suis sur pour me demander pardon. Mais si ce n'est pas le cas, je pense que je vais faire passer un sale quart d'heure à Tirith !

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Son regard… Thirit ne disposait d’aucun pouvoir magique, d’aucun connaissance en ce domaine et ne pouvait donc pas interpréter se qu’il voyait et y découvrir l’immense pourvoir qu’ils renfermaient.
Pourtant, il n’arrivait à détacher son attention de ces yeux si particuliers.
Ce fut ensuite la voit de Revan qui résonna dans la pièce. Sans détacher ses yeux du félin, le Commandant absorbait ses paroles comme un élève écoutait sin maître.

Heureusement pour lui, ou malheureusement selon les points de vue, une nouvelle quinte de toux stoppa l’enchantement. Plus violente que les autres, elle obligea Thirit à se tenir au dossier d’un fauteuil par manque de force .Lorsqu’il retira sa main elle était couverte de sang.
Epuisé, à bout de force, et effrayé par ce que venait de faire subir le chat, il se redressa doucement. Très bien, on va la jouer autrement…

Je pense qu’il est temps pour tout le monde d’aller se reposer…
Nous remettrons cette conversation à demain soir lors du diner.

D’ici là, je pense que tout le monde a à faire demain.
Dame Ancalìmë, vous pourrez vous balader où bon vous semble et rester ici tant que vous le voulez, vous êtes mon invité.

Prenant soin d’éviter le regard du chat, il fit comme si celui-ci n’existait pas, et tourna les talons pour se diriger vers un comptoir pour se servir un verre. Le goût du sang était bien présent dans la bouche du Commandant et le dégoutait.

Kir depuis que le Chat lui avait échappé des mains se tint absolument impeccablement, on ne pouvait, pour une fois, rien lui redire.
Sauf peut-être son léger rire lorsque Thirit vint à provoquer l'elfe. Elle regarda la réaction du serviteur des Istari lorsque Artahrys vint à l'inviter à venir sur ses genoux, encore une fois, elle aurait pu réprimer quelque moquerie mais elle n'en fit rien. Elle regarda simplement, être spectateur est bien interessant quelques fois.
Alors le Chat alla se planquer en haut d'une armoire, fichue agilité de félin ! Et Kir regardait d'un oeil distrait Ancalimë ... si on pouvait leur faire confiance ? Sûr ...
Et les paroles ennuyantes revinrent, heureusement pour elle qu'elle n'était pas commandante, ni princesse, ni reine ni quoi que ce soit qui ait des responsabilité aussi grandes que de devoir parler ainsi. Elle écouta tout de même la conversation qui prit un tournant qui la concernait à présent qu'elle était Capitaine ... dans huit mois ? Pfff ...
Puis Thirit parla à l'elfe de s'occuper du Chat mais quand il traita de sac à puce le serviteur, elle ne put penser autrement que * sac à puce toi même* Mais elle ne parla pas, et le sourire pendant aux lèvres elle écouta comment est-ce que le Chat en question ferma le caquet du commandant.
Kir s'approcha de l'étagère et prononça avec une pointe très légère d'ironie mais avec respect tout de même.

- Si le Serviteur des Istari veut bien me suivre ...

Elle jeta un regard noir à Thirit mais elle fut prise d'un battement de coeur hâtif lorsqu'il cracha du sang, elle jeta un coup d'oeil à Artahrys puis m'arrêtait face à la princesse.

- Ouais ...
Dame Ancalimë, est-ce que vous voulez aussi, bien me suivre ? Je vous montrerais votre chambre.

Je sortais, accompagnée, du Chat Parlant et de la Princesse.

- Je suis désolée, pour vous deux ... le commandant est très fatigué en ces derniers temps et ça maladie le rattrape.
Et je suis désolée de mon incorrection, il n'y a d'habitude pas d'invités si important qui soient conviés chez Thirit, alors évidemment ... quand on a une mauvaise habitude !
Voilà, on est arrivé, je suis à deux chambres plus loin, celle d'à côté étant celle d'Artahrys ... je suis à votre disposition si cela est nécessaire.

Nous étions arrivés devant une lourde porte, ouvrant sur une chambre semblable à celle de tous, un lit, une table, une armoire, un balcon et le tout à chaque fois disposé de manière différente et rendant la pièce plus ou moins riche.
Je regardais enfin si le Chat nous avait suivis.

Après cette courte tirade visant à faire taire les sarcasmes du chef de la Compagnie Noire, ce qui fut un succès, je repris immédiatement l'attitude que j'avais précédemment, bien que plus calme donc avec les idées plus claires. Mes yeux dorées étaient à nouveau ceux d'une personne amicale et ouverte. lorsque Thirit se mit à cracher du sang, j'ai très légèrement secoué la tête en me disant que cet homme robuste ferait mieux de s'occuper de sa santé plutôt que d'entraîner ses hommes pour une attaque contre Minas Morgul qui ne mènerait surement à rien, comme à chaque fois. Il fit comprendre ensuite de manière polie qu'il voulait les voir quitter la pièce dans les plus brefs délais car il était exténué. Hochant la tête mais ne sachant toujours pas ce qu'ils comptaient faire de moi, je suis resté immobile jusqu'à ce que la sympathqiue mais impulsive jeune femme de tout à l'heure vienne me demander de la suivre avec une pointe d'ironie. Ravie de suivre Kir-Thelassis, qui de tous ces gens, été celle qui me ressemblait le plus au niveau comportemental, j'ai hoché positivement de la tête avant de sauter au sol et de la suivre vers la porte tout en adressant un clin d'oeil moqueur à Thirit et en désignant Hanna. Effectivement, grâce à ma grande intelligence et à mon esprit vif, bien qu'embrouillé, j'avais bien compris le manège de ces deux-là. Avant de pouvoir voir la réaction du mercenaire face à tout ce que je savais déjà sur lui, j'avais quitté la pièce en suivant la gentille elfe qui servait également de guide à l'émissaire elfe. Elle nous conduisit jusqu'à une chambre en nous expliquant qu'elle était désolée de sa conduite et de l'état de son chef, tout en se retournant pour voir si je les suivais. Avec un sourire, je me suis permis d'ajouter avec humour :

"- Ah ? C'est à cause de votre chef que vous m'avez assommé avec la fenêtre, c'est tout pardonné dans ce cas !"

Elle désigna ensuite la chambre comme étant celle d'Ancalimë puis lorsque celle-ci disparu derrière la porte de sa nouvelle chambre, nous nous sommes retrouvés seuls dans le couloir désert. Ce que je me demandais à présent, c'est si elle allait me dire de coucher dehors ou bien de dormir dans l'un des panier de sa chambre, dont j'avais pu constater le confort.

Kir-Thelassis regarda le serviteur des Istari avec intérêt c'était si particulier pour elle de voir qu'un animal avait un comportement si humain ! Elle s'accroupit regarda les beaux yeux du chat puis se releva, à la remarque du Chat, elle ne s'empêcha guère de rire ... sacré parleur.

- Pour un félin t'es plutôt sympa, allez viens t'as mérité un bon repos et un bon repas.

L'elfe se dirigea vers sa chambre jetant un coup d'oeil dans le couloir sombre, son visage se ternit puis elle ouvrit la porte de sa propre chambre, laissant au Chat la priorité d'entrer étant donné qu'il ne pouvait pas vraiment l'ouvrir ni fermer la porte de soi même à moins d'acrobaties et comme la fatigue était présente dans tous les esprits, Kir lui fit fi de cette action ... quelle bonté !
La Vanyar referma la porte, éteignit quelques cierges et fit une place sur un canapé au Chat, elle y mit des coussins moelleux pour qu'il y soit entièrement à l'aise. Elle se laissa tomber sur son lit, se mit sur le ventre puis reporta son attention entière à l'animal parlant.

- D'où est-ce que tu sors ? Tu venais tout de même pas trouver refuge dans la Compagnie Noire ?

Kir se releva avec lassitude extrême, elle avait oublié de donner de l'eau ainsi que quelque chose à grignotter à Revan. Elle prit une caraffe sur la table, versa un peu d'eau dans un bol puis sortant de ses affaires un peu de viande elle la mit dans une espèce d'assiette en terre cuite. Elle prit les deux récipients et les déposa en bas du canapé.

- Serviteur des Istari ... vous voilà servi ! Je n'ai pas un garde manger très garni malheureusement, je ne suis pas avide de nourriture alors ... je suis navrée de ne te servir que ça. Demain j'essayerais de me libérer du joug du commandant et on ira voir ce qu'on peut te prendre comme nourriture.

Ravie d'avoir un compagnon de chambre animalier mais surtout parlant, Kir regarda la bête avec tendresse avant de s'allonger à nouveau sur le lit. Puis elle se sépara de ses épées, de ses poignards, les mettant sur une table annexe.

Content d'être considéré comme étant "plutôt sympa pour un félin", j'ai suivi Kir-Thelassis jusqu'à la chambre la queue haute après qu'elle eut finie d'observer mes yeux si particuliers. Le couloir était désert à cause de l'heure tardive et aucun bruit ne provenait des chambres à proximité. L'elfe ouvrit la porte et m'invita à entrer en bonne hôte, mais de toute façon, je n'aurais pas su ouvrir la porte à moi de me dresser de tout mon long contre le bois solide. La pièce n'avait pas changé depuis notre départ à la différence que certaines bougies s'étaient éteintes ainsi qu'une torche à côté de la fenêtre par laquelle on pouvait voir le ciel nocturne rempli d'astres. Attendant sagement que Kir ferme la porte à clef pour s'assurer de ne pas être dérangé à l'improviste pendant la nuit par une quelconque personne qui n'aurait pas appris à frapper à la porte, j'ai ensuite regardé, assis au centre de la pièce, ma nouvelle amie éteindre quelques autres bougies dont la lueur agressait nos yeux habitués à la pénombre. Elle se mit ensuite l'idée en tête de me préparer une couche pour la nuit, qui se présenta comme un fauteuil bien confortable sur lequel elle avait superposée des coussins. Après l'avoir remercié, je fis un bond incroyable, même pour un chat à travers la chambre pour atterrir gracieusement sur le tas d'oreillers moelleux. Rentrant mes griffes pour ne pas abimer ce généreux cadeau, je me suis une fois encore assis, car le sommeil ne se faisait pas encore ressentir en moi, remplacé par la curiosité que m'inspirait ma nouvelle collocatrice ( Je ne suis pas sur de l'orthographe :X ! ). Elle alla s'allonger sur son lit mais se releva aussitôt pour me trouver quelque chose à manger, reconnaissant, j'ai attendu qu'elle soit de nouveau assise sur son matelas pour lui exprimer ma gratitude.

"- Merci beaucoup, Kir-Thelassis. Je vais enfin pouvoir dormir sur un lit convenable pour la première fois depuis trois mois. Mais tu sais, il n'est pas nécessaire de s'inquiéter pour mon régime alimentaire. Je mange aux même heures que vous autres, mais seulement le matin et le soir si la journée a été fatigante. J'apprécie toutefois beaucoup ton geste." J'ai réfléchis un instant avant de continuer : "- Et puis je ne me suis pas vraiment présenté, même si tu as déjà entendu mon nom et moi le tien. Je suis Revan et comme tu le sais donc, je sers les Istari comme Gandalf, qui et le plus connu parmi les peuples libres, il me semble. Et maintenant que j'y pense, je préfère que tu me tutoies et ne te gêne pas si tu as des remarques à me faire, à part évidemment si c'est pour me dire que je suis l'égal d'un orque, comme l'a d'abord crû ton cher chef !"

Kir me demanda ensuite d'où je débarquais, une question qui me fit sourire car il fallait savoir que je "débarquais" de pas mal d'endroits. Cependant, pour lui montrer ma bonne volonté, je me fis le devoir de répondre en détails à sa question :

"- Hmmm, si tu veux savoir d'où je viens dans le sens de mon pays d'origine, il s'agit d'Aman, un endroit dont je ne peux pas te parler sous peine de me faire exécuter de manière atroce par mes supérieurs." Je me mis à glousse. "- Sinon, disons que je viens des environs du Brandevin, car c'est là que je suis arrivé en Terre du Milieu. Je ne suis d'ailleurs pas peu fier de pouvoir dire que si les hobbits vivent dans la Comté aujourd'hui, c'est en partie grâce à moi. Et si je suis ici à présent, c'est parce que je suis censé venir en aide aux gens et que tu m'as l'air très sympathique, raison de plus qui me donne envie de rester auprès de toi pour te venir en aide comme je le peux."

P'tit Nouveau Nombre de messages : 77 Date d'inscription : 26/11/2007

*Hanna était resté debout depuis l'incident du chaton sorti d'un panier d'osier remplit de plume. Son humeur joyeuse avait vite fait place à une humeur maussade. Plus la nuit avançait et plus la pauvre femme était découragée par les évènements. Sa tête la faisait de plus en plus souffrir, plus les jours passait et plus elle se sentait étourdie. Hier elle avait passé à un cheveu de s’évanouir. Refusant de voir la réalité Hanna s'était adossé au mur derrière elle et avait croisé ses bras sur sa poitrine. De cette façon elle avait une vue d'ensemble de la pièce et surtout sur ses habitants. Elle ferma doucement les yeux comme pour se détendre un peu avant de suivre la suite des évènements.

Puis une voix brisa le silence. Elle observa la princesse, sont petit sourire en coin déplut fortement à l’elfe qui prit une grande inspiration pour ne pas parler. Soudain la princesse s'adressa à elle de façon assez familière et Hanna de se mordre la langue pour ne pas lui répliquer de se mêler de ses affaires. Mais cela aurait encore plus inquiété Thirit et il n’était pas dans un état pour! Lorsqu'elle remarqua le regard inquiet du commandant elle lui fit un clin d'œil pour le rassurer et reporta son attention sur la peluche qui se trouvait maintenant en haut d’une commode. Elle préféra toute fois rester silencieuse jurant délibérément contre cette princesse de pacotille qui ne se mêlait pas de ses affaires. Elle connaissait bien les plantes et elle connaissait leurs propriétés! Pour qui se prenait-elle celle-là?! Elle n'avait pas besoin qu'une princesse tout droit sorti d'un pays merveilleux vienne lui dire comment gérer ses maux!!

La fatigue commençait à envahir l’elfe, elle se sentait engourdit à certain endroit mais elle ne devait pas s’endormir pas maintenant. Le fait d’être resté debout l’aidait à ne pas céder à la fatigue, plus il y avait de mouvement dans la pièce et plus elle était étourdie. Elle observa d'un œil distrait la scène assez étrange que lui offrit le commandant et la peluche sortie d'on ne sait où. Les paroles qu'ils utilisaient l’un contre l’autre était celle de gamins désireux d’étendre leur pouvoir, ou de simplement augmenter leur prestance aux yeux des autres. Elle soupira de lassitude. Lorsqu'elle vint pour intervenir et cesser cette querelle d'enfant Thirit se mit à tousser, une première toux qui sema le doute dans le cœur de la jeune femme. Puis une seconde qui énerva la jeune femme elle s’approcha de thirit et au même moment Kir se leva. Elle eu la brillante idée de faire sortir la princesse et le matou de la pièce, puis le regard de Hanna croisa celui du fils de l'elfe. Elle lui fit un signe polit l’intimant de sortir lui aussi, elle s’occuperait du commandant comme elle l’avait toujours fait... Malgré la fatigue et ses élancement au cerveau elle s'approcha de Thirit lorsque Artahrys fut sorti, elle passa doucement une main dans son dos*

~ Tu ne devrais pas t’énerver se n’est pas bon pour toi… Viens, je vais te faire un bon massage, sa te fera du bien.

*Elle n’avait aucune idée de se qu’elle faisait mais elle savait que rien n’était mieux après une dur journée qu’un bon massage donné par une charmante jeune femme. Surtout lorsque celle-ci à des doigts de fées et qu’elle pratiquait cet art depuis des années! Elle déposa un petit baisé sur son épaule le fixant toujours et attendant une réaction de sa part.*

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Dos à la scène, le Commandant entendit sortir plus ou moins silencieusement les personnes présentes. Prenant de grande inspiration autant pour reprendre son souffle que pour tester jusqu'à quel niveau il pouvait inspirer avant que ça toux n’arrive.

Relativement satisfait de ce petit exercice, il allait se retourner lorsqu’il sentit une main glisser le long de son dos. Presque immédiatement, il sentit tous ses muscles se détendre, comme si cette simple présence avait pour effet de faire fuir la tension de toutes les fibres de son corps
.
La réplique d’Hanna eut pour effet de faire sourire Thirit. Il allait répliquer quelques choses à propos de son état de santé et de son calme lorsqu’il sentit un doux baiser sur son épaule. En même temps que la sensation de ses douces lèvres sur sa peau, il sentit la délicieuse odeur de son parfum.
Le sentiment délicieux qui l’envahissait était enivrant…

Se tournant doucement et avec précaution de manière à ne pas perdre le lien qui l’unissait à l’elfe, Thirit se retrouva face à elle. Il plongea quelques instants ses yeux dans les siens, lui affichant un sourire qui pourrait presque ressembler à une excuse.

Avant de répondre, il l’embrassa amoureusement, l’enlaçant de ses bras protecteurs. A ce moment, il aurait tant aimé que cet instant ne finisse jamais. Une sorte de capture, afin de ne jamais oublier ce bonheur qu’il ressentait et qu’il n’avait pas ressentit depuis de très très longue année.

Un massage ?... C’est une bonne idée, tant que tu ne t’éloignes pas de moi…

L’embrassant de nouveau langoureusement, il glissa ses mains sur le bassin d’Hanna, comme pour essayer de mémoriser ce corps magnifique qui se trouvait dans ses bras.

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