Ker-Dûnaphil Prince pas si Charmant
Nombre de messages : 289 Localisation : Sur Mabeinz les cheveux au vent! Parrain : je préfère par deux. Date d'inscription : 15/05/2008
| Sujet: Un petit camp Sam 28 Juin - 13:23 | |
| HRP : attention pavé! Quatre tentes, un feu, et six soldats patientaient quelque part en Ithilien, sous les premières frondaisons d'une forêt. L'endroit n'avait que peu d'importance. En plusieurs siècles, ce petit campement était la chose la plus remarquable qui était arrivée à plusieurs lieu à la ronde.
C'était un groupe pour le moins hétéroclite. Aucune des six personnes présentes ne portaient le même uniforme : en fait, tous semblaient être des mercenaires, dont la mission restait inconnue de tout observateur probable. Quoique pour le moment, leur objectif avait l'air d'être simple : attendre.
Dans un coin un homme grand et solide fumait la pipe, le regard pensif. Il était habillé d'un pourpoint de cuir noir, ainsi que d'un pantalon brun et de solides bottes de voyage. Sa cape, verte foncée, permettait de l'identifier facilement comme un forestier. Ainsi, l'arc long à deux courbures posé contre un arbre près de lui, semblait bel et bien lui appartenir. Malgré son air pensif et détendu, il ne faisait nul doute que l'homme était à l'affut du moindre bruit suspect. Ses cheveux bruns étaient coupés mi-longs, et ses traits avaient l'air sévères de ceux qui ne souriaient que rarement. Il se nommait Arkahil et était le maître archer de l'armée de Ker-Dûnaphil.
Un peu plus loin se tenaient deux individus en pleine conversation, semblant se disputer sans cesse, du moins pour l'oeil extérieur et non averti. L'un d'eux, Suladân, bien que d'origine Haradrim portait un tabard noir et vert foncé par dessus une cotte de maille d'acier. Comme tout le reste du groupe, il portait une paire de solide botte de voyage. Il portait également des jambières de cuir, ainsi que des bracelets aux poignets. Il était assis en tailleur, les jambes croisées, et sur ses genoux reposait deux cimeterres traditionnels Haradrim. Ker-Dûnaphil avait recruté l'homme lors de ses voyages dans le sud, en cherchant un guerrier compétent. Il parlait calmement, tout en souriant, avec raison mais aussi une conviction très appuyée.
En face de lui se tenait un homme de taille moyenne, nommé Erlandûr. Il était même plutôt petit s'il fallait considérer sa taille par rapport à ses frères Nùmenoréens noirs. Il avait en effet une bonne quinzaine de centimètre en moins, qu'il semblait vouloir compenser par la taille de la masse, posée sur son bouclier représentant un lion noir sur fond azur. Lui parlait avec passion, et semblait s'amuser de la conversation, où il était question d'hypothèse visant à expliquer l'humeur bien belliqueuse des peuples libres :
-Sauron à dû finir par les corrompre, dit le Haradrim. A force de les encourager à se battre pour leur liberté, ils ont la guerre dans le sang!
-Surtout dans celui des autres, répliqua Erlandûr. Non, Sauron n'a rien fait. Tout juste à-t-il permis de révéler leurs penchants guerriers! Mais les elfes ont toujours été ainsi, bien qu'ils le nie! Trop nombreux sont ceux qui ont oubliés les méfais de Fëanor!
Les regardait se chamailler Lyam, un homme qui avait l'air tout à fait... Normal, ma fois. D'une taille respectable, parmi les grand numénoréen noir, il avait les cheveux blonds comme les blés et souriait. A ses côtés étaient posé, à même le sol herbeux de la forêt, deux mandolines, bien qu'un seul des deux instruments ne lui appartienne. Il détonnait singulièrement des autres par plusieurs points. Ses habits étaient mieux entretenus, plus propres que ceux des autres, et il ne portait qu'un léger surcot de cuir sous un tabar blanc et or. Visiblement, il s'agissait d'un musicien et d'un citadin. Et pour cause, il était originaire de Minas Tirith. Toutefois, une chose dans son regard dévoilait qu'il n'était pas sans défense : un ménestrel, qui comme lui avait parcouru bien des routes, savait se défendre. Coureur de jupon affamé, il était endetté dans bien des tavernes!
Un jeune homme, allongé par terre et manchonnant un brin d'herbe se reposait, bien loin de tout cela. Il était petit, mince et ne portait qu'une solide tunique de voyage de couleur grise par dessous un pourpoint de cuir, ainsi qu'un pantalon brun et des bottes de cavaliers. Il était pour le moment inoffensif, mais les apparences étaient trompeuses, car l'écuyer de Ker-Dûnaphil était un hyperactif. Ancien voleur d'Umbar, fils bâtard d'un noble quelconque, Ker-Dûnaphil l'avait surpris dans son bureau, et depuis il exploitait ses nombreux talents pour la cambriole, la fuite, les pièges. Ayant dû survivre très tôt dans les rues très dûr d'Umbar, il connaissais de nombreux moyen de fuir, jusqu'à utiliser des méthodes originales. A ce moment très précis, Kylian aurait d'ailleurs dû être avec les colons de Nùmenor, mais l'envoyer quelque part contre son gré était comme vouloir retenir le vent. Ses seuls défauts : son incapacité à obéir à la majorité des ordres qu'on lui donnait, et son inexpérience au combat, lui ne se battait qu'avec une dague, ou parfois son épée courte.
Enfin, le dernier membre du groupe était un homme dont la quarantaine était déjà passée depuis quelques temps. Légèrement bedonnant, plusieurs cicatrices lui couvrait les bras. Une barbe bien taillée encadrais un visage souriant, et ses cheveux, poivres et sels, commençait à se dégarnir ici et là. Un bouteille à son côté, il était adossé à un arbre, tranquillement. A sa ceinture pendait un sabre d'abordage, signe qu'il avait été à la fois marin et pirate! Amos Trisk, originaire de Tharbad, avait écumé les mers du temps de sa jeunesse, et aujoud'hui partait à l'aventure avec ceux qu'il considérais comme ses amis.
C'est alors qu'arriva Ker-Dûnaphil au camp, chevauchant son fier cheval Nùmenoréen. Ceux de la troupes étaient attachés un peu plus loin et broutaient paisiblement. Descendant de scelle, il soupira d'aise : c'était bientôt la nuit et il était heureux d'être arrivé pour profiter d'une nuit de sommeil avant de repartir.
Les hommes se levèrent à l'arrivée du seigneur. Sauf l'ecuyer, Kylian, qui continuait à machoner son brin d'herbe. Amos dis avec une voie forte :
-Debout cancrelat feignant! Ker-Dûnaphil est arrivé!
Le jeune homme se leva en grommelant, et entreprit de s'occuper du capricieux Mabeinz. Erlandûr pris alors la parole :
-Mes respects seigneur! Nous ne vous attendions pas si tôt.
-Il y a eut plusieurs changements, répondit Ker-Dûnaphil. Nous partons demain, deux heures avant l'aube. Nous nous rendons à Cair Andros. Avez vous eut des problèmes? Quelque chose de notable à signaler?
D'une voie profonde et quelque peu rauque de celui qui n'a pas pris la parole depuis un bon moment, Arkahil répondit :
-Absolument rien seigneur, même pas un homme de Gondor à traquer. L'Ithilien est très calme en ce moment.
-Tant mieux! Il sera ainsi plus facile de nous faire discret une fois là bas. Je vous le rapelle : nous sommes la compagnie mercenaire du Lion Noir. | |
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