[Passage Obligatoire] Porte des Unions

Un cavalier arriva au galop au travers d'un sable d'or brûlant sous un ciel bleu digne de Umbar.

L'animal galopa dans un vent de sable brillant, faisant virvolter sa crinière et déployant la cape de son cavalier comme une aile de dragon comme une tâche d'encre sur un tissu d'or.
Le monteur penché en avant de son cheval, masqué d'un bandage autour du visage, plissait légèrement les yeux en deux fentes sombres par les fins grains de sable qui giflaient son visage.

Umbar était enfin en vue et grandiose.

Le cavalier fit accélérer la cadence à sa monture qui dans une foulée puissante et adroite, décupla le rythme du galop.
Des grains de sable s'élanceaient de part et d'autre des deux comparses, comme une mer houleuse dont les vagues se fracasseraient sur des roches sayantes en chairs.

La monture dévala la dernière pente dans une rage de victoire, finissant son parcourt par un cabrement représentant fortement l'allure des statues. L'homme se pencha d'avantage sur la monture pour garder son équilibre avec une main posée sur le coup de son cheval.

Puis le cheval retomba sur sabots sombres et le cavalier rabattit sa large cape noire derrière lui en regardant d'un oeil rieur l'entrée d'Umbar et s'avança vers celle-ci.

Deux sentinelles postées à la porte, demandèrent le nom de l'homme.

Sentinelle: " Vôtre titre."

Il répondit alors.

L'homme: " Maître Fou, Hors la Loi."

Les 2 gardes considérèrent le nouveau venu. Il ne semblait pas particulièrement belliqueux, donc rien ne pouvait l'empêcher d'entrée en Nouvelle-Umbar.
Certes, il aimait les arrivées fougueuses, mais nulle part cela n'était un crime, et les hors-la-loi étaient acceptés en ville, tant qu'ils ne s'adonnaient pas au pillage, au meurtre et autres choses indésirables.

Bienvenu à Nouvelle-Umbar. Savez-vous lire? demanda le garde, tout simplement, sans aucune arrière-pensée.

Maître Fou, toujours sur sa monture, répondit en se baissant à niveau des gardes comme un enfant curieux et les yeux rieurs.
Le Fou: " Oui je sais lire, et vous quel son vos noms ? Si cela ne vous importune pas."

Puis fouillant dans une saccoche attaché à la selle de son cheval, il sortit une bouteille emmailloté dans un ensemble de tiges et la tandis aux gardes.

Le Fou: "Tenez, c'est de la liqueur d'abricot. Vous m'en direz des nouvelles."

Refouillant dans sa saccoche, il en sortit une feuille et un fusain. Griffonant quelque chose dessus il tendit le parchemin aux gardes.

Le Fou: "Praecoquum Furis C'est le nom du commerce du marchand qui me l'a vendu. il a d'autre type d'alcool si vous le souhaitez. Dîtes lui que vous venez de ma part il vous fera un prix."

Se relevant sur son cheval et s'étirant sous le ciel bleu azur d'Umbar il attendit qu'on le laisse passer.

Le cavalier observa l'affiche tout en souriant du regard puis se rabaissant pour finalement descendre de cheval, sans extravagance comme à son arrivé, mais comme un cavalier normal.
Il tira son cheval vers l'entrée et déclara.

Le Fou: "Ne vous inquiétez pas Fherein, je ne serais venu en ces lieux sans y avoir su les lois."

S'arrêtant une seconde, semblant observer le ciel comme un vacancier détendu, poussa un soupir apaîsé.
L'homme s'avança vers le garde se penchant du côté du garde il lui souffla.

Le Fou: "Certain m'appel Hofnarr dans le nord mais appelez moi Muchuu si vous le désirez."

S'ayant redressé, le bandé demanda avec le bouts des doigts sur le menton en homme perdu dans une grande ville.

Le Fou: "Où puis je trouver le palais? C'est pour une demande de construction et plus encore."

Le cavalier voit en avançant, avec sa monture tenu à la bride, que ce qu'il vient de passer n'est qu'un premier mur d'enceinte, et apprend par son avancé, que le second est situé à une distance impressionnante plus loin, formant presque un parallèle, tout aussi colossal.
La structure en étoile des murs de défense est particulière, mais lui rappel une pensée à une de ses connaissances, à lui, qui durant ses temps libre croquait des chateau et des batîments.
L'un de ces croquis ressemble à cela si il s'en souvient bien. Quel est le nom de cette homme d'aileurs...

Vauban!!! Il se nomme ainsi. Mais le Fou n'est plus vraiment sur si c'est "est" ou "était" car cela fait longtemps qu'il ne l'a revus.

Enfin Le cavalier marchant avec son cheval le long du couloir et avec admiration, aperçoit le palais.

A suivre...

HRJ: (Texte repris sur celui de Dwar pour éviter un trou dans le rp, n'ayant plus de raison de rester en ces lieux et n'ayant peu de chose à dire sur ce même lieu qui n'est autre qu'une entrée nue face au désert tout aussi nu.)