J'y monte ou j'n'y monte pas ?

L'aube se levait petit à petit, les premiers rayons du soleil illuminait légèrement le visage de l'elfe. le prochain bateau pour la côté était devant lui. Il ne lui restait plus qu'à embarquer, des gens commençait à embarquer un à un, mais lui restait là à attendre comme si il attendait impatiament le message qui ne viendrait jamais. Mais que diable lui avait fait cette humaine ? Certe elle s'était occupé de lui mais... mais justement, là était l'intrigue, la raison pour laquel il se sentait attaché à elle. C'était la première fois que Cirus sentait de l'attention à son égard. Ne connaissant pas sa famille mis appart son oncle, il n'avait jamais ressentit de tendresse maternelle auparavant. Il avait après à encaisser, à souffrir, et a se taire. Avec le temp il avait après à renforcer certaines partits de sa personnalité comme son endurence moral. Mais il ne s'était pas attendu à de la douceur. Il avait l'impression que Maryss l'avait plus atteint au coeur que n'importe qui encore. Mais il se sentait lache d'être partit et de l'avoir laissé sans un aurevoir. Il était maintenant devant le bateau, et fesait partit des derniers passagés. Son choix était décisif.

*Je monte ? non ! Si allé ! M'enfin non je ne peux pas... ! Bon sang !*

Il sentait que quoi qu'il fasse, il allait faire une érreur, un véritable choix cornélien. Partir et oublier Maryss qui fut la seul à l'aider ? Ou bien rester et lui faire courrir un risque de perdre son emploie à cause des fautes d'un autres ? Sur cette question, Cirus n'hésitait plus. Il jetta un regard émeuraude triste sur le fort, une pointe au coeur, et se retourna pour embarquer.

Cirus avait enfin à bord du bateau, et monta sur le pont arrière du bateau. Celui-ci repartit une fois les passagés à bord, tandis que Cirus observait tristement l'île s'éloigner peu à peu. Il se sentit mal d'avoir abandonné Maryss et d'être partit vers une autre route qui ne lui mènerait nul part, sans avoir remarqué l'apparition de la jeune femme à proximité. Celle-ci avait une voix douce et une apparence pur, elle avait quelque chose d'assez étrange au niveau de son apparence mais Cirus ne voyait pas quoi, il écoutait la jeune femme lui décrire la beauté de l'aube. Il se tourna vers le soleil et se contenta de ressentir ce qu'elle décrivait. Le soleil, le ciel, le vent, la mer, les êtres volants,... un beau matin il fallait l'avouer. Il n'avait pas prit le temp de ressentir la nature depuis des années, et cet instant lui fit un peu de bien.

- Un beau jour c'est vrais. Répondit-il.

Il jetta un regard en direction de la jeune femme ignorant qu'elle était un être divin et ignorant davantage qu'il s'agissait de la reine, puis il regarda à nouveau l'aube. Il hésita et continua:

- Vous pensez... que l'on quitte quelqu'un de cher,... sans aurevoir,... sans savoir on le revera,... il nous pardonnera un jour ?

Le ton de sa question était profond, mais il se forçait de ne pas prendre de ton triste par peur de trahir ses sentiments.

La jeune dame s'assit soudainement sur la rambarde ce qui surprit Cirus qui craignait qu'elle ne tombe par dessus bord. Il aurait voulut là faire descendre, mais elle commença à parler, et Cirus écouta attentivement. Il s'apèrçu que l'histoire de cette jeune femme était d'autant plus triste que ce qu'il avait passé. son coeur, ses enfants, sa famille. Cirus n'arrivait pas à comprendre encore les raisons du départ de cette jeune femme, pourtant il semble en elle qu'elle souhaitait revoir ses proches. Cirus l'écoutait en là regardant dans les yeux et sentait quelle tristesse elle avait en racontant tout ceci. Puis elle lui conseilla vivement de rejoindre Marysse, ce que Cirus aurait dû faire depuis le début.

- Je vais là rejoindre... Oui, je vais y retourner ! Dit-il est se convaincant en regardant la mer.

Puis il jetta un oeil sur la jeune femme. Elle avait l'air sur pur, si surnaturel, alors qu'aucun détails ne semblait pouvoir perturber le fait qu'elle était humaine... sauf un. Il attendit quelques instant avant de poser sa question.

- Vous m'avez appellez... Cirus ?

Il resta là, les yeux fixant le visage joyeux de la jeune femme.

Cirus hocha la tête, elle avait raison, il n'était plus temp de voir vers le passé, mais vers l'avenir. Il apèrçut à son tour la côte à l'horizon. Il était dommage de savoir qu'elle disparaitrait une fois qu'il accosterait, mais il n'aura pas fait ce voyage, ni cette rencontre pour rien.

- J'ai peut être bien fait de monter à bord finalement... J'me suis fait une amie. dit-il en souriant.

Drôle d'amie à vrais dire, mais vivante ou pas, elle était là pour l'aider et celà suffisait pour lui. Il se posa une petite question appart qui ne le concernait qu'à lui mais dont elle pouvait peut être lui donner la réponse.

- J'aurais une toute petite question si celà ne vous embête pas. Avant que vous partiez, j'aimerais que vous me dites... Je sais que nous ne devons pas nous focaliser sur le passer, mais certains élèments de mon passé... m'intriguent un peu. Vue que vous pouvez voyager de l'autre côte dans un monde immortel, pourriez vous me dire qui sont mes parents si vous les rencontrez ? Je ne les ai pas connu et connaitre au minimum leur noms compte beaucoup pour moi... Juste si vous pouviez, la prochaine fois que nous nous voyons.

C'était un mince espoir de connaitre ses origines, pour un elfe qui avait grandit parmit des elfes noirs, afin de savoir qu'elle était sa véritable origine, et quelle était sa race, et enfin où était son avenir.

Cirus écouta le raisonnement d'Anya, il était vrais qu'elle avait eu autant d'expérience du monde autant dans la vie que dans la mort. ce qui expliquait qu'elle était su sage dans un apparence si jeune. Cirus quand à lui avec ses cent-trente-six ans aurait n'a eu de l'expérience que pour apprendre à endurer, il n'avait pas tout sa sagesse qu'elle avait en elle. Puis à l'arrivé des côtes, Cirus savait qu'Anya devait partir. Celà l'attristait mais il se dit que ce ne serait pas la dernière fois qu'il là verait.

"J'ai cru remarquer que vous ne vous entendiez pas très bien avec les gardes de ma cité. Si vous les voyez, dites leur que vous avez croisé Anya, leur reine bien aimée, et qu'elle vous a donné sa bénédiction. Ils ne vous croiront peut-être pas, mais le fait que vous connaissiez mon nom peut vous sauver." Dit-elle.

L'elfe souria:

- Je m'en souviendrais, merci.

Puis elle disparut des rambardes en s'élançant dans le vide. Cirus resta un moment à fixer dans la direction où il l'avait vue pour la dernière fois.

- Merci de votre aide reine Anya de Cair Andros.

Puis Cirus descendit et débarqua aux côtes. Des ouvriés se mirent à revérifier l'état du bateau tendit qu'un autre allait repartir pour le fort. Cependant Cirus n'avait plus d'argent, et il lui fallait réflèchir à comment il allait re-infiltrer la ville.

*Je devrais m'en faire un métier des fois.*

Il se dirigea vers le bateau en passant entre les nombreuses personnes présentent dans le port. Une fois à proximité, il jetta un oeil à son sac:

*une corde... des flèches... d...* Un homme le bouscula et Cirus se retourna. L'homme était un personnage riche au vue de ses vêtements et à sa la moustache grise bien peigné,

- Excusez moi mon jeune ami. s'exclama-t-il. Il tendit la main à Cirus pour l'aider à se relèver. Cirus ramassa trois pièces que l'homme fit tomber en l'aidant à se relèver, et lui tendit.

- Tenez, vous venez de faire tomber celà. D'un ton naturel.

L'homme resta ému en les regardant. il jetta un oeil à sa sacoche, dont le contenu n'échappait pas aux yeux de lynx de l'elfe qui avait toujour le bras tendu vers l'homme avec les pièces en main. Elle était remplit d'une véritable fortune. Il était fou de se promener avec une telle somme pensa Cirus. L'homme sourit à Cirus et lui referma la main en lui laissant les trois pièces.

- Gardez les, vous avez été assez honnête pour me les rendre.

Cirus aurait voulu sourire à pleine dent, tellement la chance avait bien tourné. Il avait tant besoin de cette somme pour prendre le prochain bateau, qu'il aurait voulut sauter au cou du riche personnage afin de le remercier. Mais il hocha la tête en signe de remerciment.

- Je vous en remercie sir.

L'homme sourit et poursuivit sa route. Cirus lui se précipita vers le premier gichet, tenant fermemant son argent en main comme un enfant courant s'acheter des friandises. Il réussit à s'acheter un pass pour Cair Andros à deux pièces, puis il monta à bord du bateau qui repartait pour l'île. Il passa son billet en montant sur le navire avec un large sourire assez bête face au contrôleur, puis il monta sur le pont du bateau. Après quelques minutes, le bateau repartit.