Dans la suite royale: Sha'va?

Chieur du clan Nombre de messages : 47 Date d'inscription : 22/06/2008

C'est... Franchement vaseux que Varsha s'était réveillé dans la rue, il y a plusieurs minutes. Ainsi qu'avec un léger mal de ventre. Mais comme il avait bu du suicidre, ça ne comptais pas.
Après un épisode vomitif intense durant lequel il expulsa le contenu de son estomac, il se dirigea, plus ou moins sobre à nouveau, vers le palais d'Umbar. Oh combien malheureux était-il. Car, avez vous déjà essayé de vomir avec un masque sur le visage? C'est une expérience difficile à vivre, ce qui faisait qu'à Umbar, on buvait rarement jusqu'à en être malade.

Pas avec un masque en tout cas.

Varsha soupira. Son état d'énervement actuel se situait vers les 4/10 sur l'échelle de varshter, ce qui était un peu en dessous de la moyenne (6/10).

Bon, faire le point : Varsha haissait actuellement plus que tout Harendil, sa garde du corps, le suicidre, les avaris en général, Kennotcha, le maitre bourreau, son masque, et sa capacité à ne pas avoir de blackout même après une cuite pareille. Retournant dans ses quartiers, il changea de masque, se lava le visage, qui empestait, et opta pour son masque et sa tenue corbeau, en attendant de nettoyer le masque de guépard.

Se regardant dans le miroir, il se dis qu'il n'avait rien à faire d'avoir réveiller ce crâne. En fait il n'en avait rien à faire d'avoir éveiller qui que ce soit. Sauf peut être la reine impératrice qui devait encore récupérer de sa blessure avec la tarlouze d'elfe psychotique. Varsha se gratta les cheveux. Comment, Morgoth, allait-il présenter des excuses?

Il y réfléchissait encore lorsqu'il arriva devant les appartements de Sha', juste à temps pour voir Arazael se prendre un pot de chambre. Puis de répliquer. Et la femme de chambre naine de rentrer. Et de hurler.

RHAAAA! Arrêtez de hurler! Aouch ma tête. Moins fort moins foort... Arg. Par les tétons de morgoth je ne peux même pas crier.

Varsha reprit sa respiration avant de passer la tête par la porte et de demander d'une voix d'un calme forcé à Sha' :

La prochaine fois que vous échangez des pots de chambre... Prévenez moi majesté, j'adorerais participer. Ah et puis si il y a quelque chose à faire payer je suis volontaire aussi.

Je voulais aussi vous demander comment on présente des excuses, mais ça ça peut attendre j'ai l'impression qu'ça va être compliqué et chais pas si vous êtes encore bien blessée ou pas. Pas envie que le clé... Kennotcha vienne m'emm..bêter.

Varsha, ayant oublié de le faire, se mis tout à coup au garde à vous.

Ah puis avant que vous posiez la question, tout le monde ralerait si je mettais mon masque de léopard là. Ou de guépard. Enfin de bestiole quoi. J'ai eut un... Soucis.

Et lançant un regard à Sha la défiant et lui conseillant tout à la fois de ne pas chercher à en savoir plus. Ni d'imaginer. En fait d'oublier cette histoire tout de suite.

« Vous avez dessoulé en expulsant l'alcool du coté où vous l'avez ingurgité. L'odeur.. varsha... l'odeur... »

Soupira une sha dont l'odorat n'était plus a refaire alors qu'Olgat, sa femme de chambre Naine, s'occupait d'assainir la chambre ainsi que la Reine. Olgat était tout un phénomène à elle seule. Déjà sa présence massacrait allégrement la légende des naines barbu. De plus, son caractère de nourrisse, tenant plus du Schwarzenegger berserker que de la Mary Poppins, avait fait fuir plus d'un assassin tentant d'entrer dans la chambre impériale.
Aussi, tandis que Varsha s'emmêlait dans ses explications, Olgat offrait un fond sonore allant des raleries sur le ménage à faire jusqu'au insultes folklorique en Khuzdul.

« Je vais devoir me laver, Varsha. Comme vous voyez, les batailles de pot de chambre ont des inconvénient hygiénique majeure. Un peu comme les masques et le vomit, d'ailleurs.

Donc à moins que vous ne me suiviez dans ma salle de bain...je vous expliquerai la politesse à l'occasion, mais vous faudra de nombreux cours.

Ho, j'ai une désastreuse nouvelle pour vous. Vous allez être convoqué ce midi, pour une réunion sur ce qui c'est passé cette nuit. Je suis certaine que vous serez ravit de nous refaire profiter de vos rimes en Ules. »

Chieur du clan Nombre de messages : 47 Date d'inscription : 22/06/2008

Merde, le savon, fit un Varsha se rendant compte que oui, se rincer le visage à l'eau ne suffisait pas à faire partir l'odeur. Mais il faut avouer que question odeur qui fouette, les variags n'ont pas le nez le plus sensible!

Pareille pour la subtilité. Même si Varsha avait fait d'énorme progrès... Ce n'était pas encore ça :

Ah bein moi je veux bien vous accomp...

Ho, j'ai une désastreuse nouvelle pour vous. Vous allez être convoqué ce midi, pour une réunion sur ce qui c'est passé cette nuit. Je suis certaine que vous serez ravit de nous refaire profiter de vos rimes en Ules. »

Cette information fit taire Varsha, d'un coup. Mais croyez bien qu'à l'intérieur, il est en train de hurler et de fulminer contre cette BIP de réunion à la BIP de BIP! Seule, sa gueule de bois séparait les fenêtres du palais de la mince frontière entre : intact et : en mille morceaux.
En tout cas une chose était sûr, il allait adorer cette réunion. Puisqu'il allait devoir y aller, autant en profiter.

Plus que ravis majesté! Ouch, trop fort. Et jusqu'à midi j'aurais même le temps d'en trouver de meilleurs. En Ule aussi. J'voudrais décevoir personne. Sera pas dis que j'décevrais... Heu bon... J'vais aller m'nettoyer encore un peu alors.

Sur ces mots il se dirigea vers la salle de bain de Sha'... Avant de faire demi tour dans un :

En fait je vais utiliser mes savons plutôt, j'pas confiance dans les vôtres, je veux pas vous vexer hein, mais j'préfère les miens.

Car en effet le variag avait encore du mal avec les notions d'hygiène, raison pour lesquelles il utilisait des savons tout juste parfumé et dur comme de la pierre. Qui en fait enlevait la crasse en même temps que la première couche de peau, histoire d'être sûr.

« En effet, je pense qu'il serait préférable que vous usiez de vos propres savons. Et de même ce n'est pas pour vous vexer. Mais j'apprécierai de récupérer mes savons, aux pétales de roses, avec le parfum d'origine. »

Avoua Sha, dont le nez l'avait averti, depuis bien des années, que l'odeur corporelle d'un cavalier tenait plus de celle de son cheval que de celle de l'humain. Alors, oui, il était hors de question qu'un Variag, surtout un Varsha, aille dans sa salle d'eau personnelle pour se servir de ses petits savons parfumés à plus de 2oo Ecu d'or la pièce.
En pensant cela, Sha' se rendait compte que la formation des Voleurs de l'ordre du Chat était à revoir. Car en effet, aucun de ceux-ci ne penseraient à dérober les savons d'une salle d'eau.

Écrire un petit manuel pour les voleurs débutant? Pourquoi pas? Au moins, cela lui ferait de l'occupation pendant ses longues soirées d'hiver...

Tout en pensant à cela, sans même que Sha' ne s'en rende compte, la femme de chambre, habituée à voir la Reine-Impératrice prise dans ses pensées, l'emmena dans une salle voisine de la chambre.
C'était un petit hammam avec une grande pièce d'eau en son centre. L'eau pure et chaude, du bassin de marbre, dessinait sur les faïences en mosaïque des reflets changeant verts et lumineux. Des colonnes, finissant en larges voûtes, enjambaient de part et d'autres la salle. Tout n'étaient que blanc, pourpre et or.

« Ha là là, Ha là là!! Mais qu'elle idée? Qu'ech qui fout à donc prize de jouer avec ze pot? En pluz, vous qui êdes blechée! »

Rechignait Holga, dans son mélange d'accent auvernia-allemand typiquement nain, en ramassant la nuisette salit et prenant la petite porte de service menant à la buanderie, laissant Sha' seule.

Dans le bassin, Sha', assise sur une marche, se détendait, regardant les rosaces aux plafonds tout en songeant à son prochain livre : la cambriole pour les nuls. Elle aimait écrire cette collection.
Déjà, elle avait fait paraître quelque ouvrage tenant de cette idée. Entre autres, son best-sellers: Notion de Diplomatie pour les Nuls était parut en tête de vente durant une année. A l'époque où elle n'était pas Reine-Impératrice.... ah... cette époque... Des souvenirs manquèrent de l'envahir, mais n'aimant pas faire comme tout le monde, elle les chassa bien vite.

Ailleurs -enfin, plus bas quant on prend en considération l'architecture originale du quartier impériale- à quelques palais de là, plusieurs balcon et une centaine de marche, un certains Haut prêtre de Melkor marchait en sifflant.
Une main derrière le dos, l'autre tenant un pendentif dont il faisait tourner la chaîne autour de son index, Kennotcha revenait vers le palais impériale, l'air serein et détendu.

Peut-être serait-il tant, dans cette histoire de s'intéresser au cas de cet étrange personnage.

Kennotcha était un semi-elfe Avari. Devenant un magicien puissant, Melkor le maudit en lui infligeant le sang du loup.
Dès lors, les siens le rejetèrent. Dès lors et pour plusieurs siècles, il erra en terre du milieu en créature sans but, décrépissant, à l'âme torturée. Ce fut sa rencontre avec Annatar qui changea tout. Il l'observa de loin, l'espionna, le scruta pour comprendre ce qui le rendait si charismatique, si puissant. Il en déduis que s'affliger sur son sort ne servait à rien, alors, il changea....
Changea pour devenir ce qu'il est. Les siens l'avaient rejeté? Bien, il deviendrait un de leur adversaire. Mais pas un adversaire cruel. Il aimait parodier l'archétype des grands-méchants, se jouant une constante comédie et cherchant des partenaires de scène.
Au fil des siècles, il s'en était trouvé quelques-uns. Il les entretenait et les choyait comme des joyaux précieux, mais si l'un de ces partenaires de jeux le lassait, il s'en détournait. Ainsi vivait-il son éternité: comme le metteur en scène d'une grande comédie, parfois musicale, mais toujours joyeuse.

A présent, il maitrisait parfaitement sa transformation et s'en jouait.... Kennotcha était semblable au can't stop des Red Hot Chili Peppers.

Tout commence par un refrain à la basse, un petit air qui nous semble étrangement connu, qui s'amplifie avec la batterie, pour exploser qu'en la guitare s'y joint. Là s'y ajoute un lot de paroles saccadées, presque impossible à reprendre quant on essaye de les chanter sans la musique. Sans qu'on s'y attende, un lancinant air s'adjoint pour faire la transition vers un moment plus calme... mais toujours on attends l'explosion de guitare, on la sent présente mais elle ne vient pas. A croire qu'ils jouent avec nous, car le refrain n'est pas là.... une petit coupure, on se dit ça y est? Et non, toujours pas. Ce n'est qu'à la fin du morceau qu'enfin on ré-entends ce qu'on attendait... Cette guitare en solo... cet air qui prend aux tripes.

Kennotcha était comme ce morceau. A chaque fois qu'on s'imaginait le loup-garou prendre le dessus, il arrivait à le repousser, laissant ses interlocuteurs sur leur faim.

Travailler pour Melkor afin de maîtriser parfaitement la bête qui l'habitait, riche et simple idée. Il s'en amusait énormément d'ailleurs. Il avait trouvé, dans ses fausses transformations de colère, un moyen de dissuader certaines personnes, comme Arendil ou Varsha, de lui tenir tête trop longtemps. Qui plus est, ses fausses colères avaient leur petit succès auprès de la gente féminine. A croire que les femmes n'aimaient que les hommes dangereux... bon, certes en ce qui concernait Charlotte, les premiers mois de leurs vie commune, elle s'était amusée à le tester tant de fois et de façon si surprenante, qu'il avait fini par tout lui avouer.

En montant les marches, en cette fraiche matinée, le Haut-Prêtre se rappelait le coup du houx dans les draps du lit, la panique du faux suicide, les livres mélangé dans la bibliothèque et bien sûr, le savon sur la garde de la dague sacrificielle... cette farce là avait manqué de tuer un jeune novice du temple, car sous l'élan la dague était venue se ficher dans son bras.

sujet verrouillé

Explication:
https://terredumillieurp.editboard.com/annonce-officielle-et-importante-f163/verrouillage-d-umbar-t3914.htm#67895

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