A l'intérieur du palais, dans la salle du trône...

Gildor marchait d'un pas tranquille dans les couloirs du palais royale de Nevrast en observant les jardins inondés de soleil dans lesquels la végétation était au meilleur de sa beauté. Il fit un grand sourire aux deux gardes gardant la porte de la salle du trône et ceux-ci lui rendirent son salut car ils savaient que le haut-elfe était très amical et surtout plus ouvert aux soldats que le couple royal, dont le rang les obligeait à rester plus distant. Il rentra dans la grande salle et regarda d'un air mélancolique, un sourire flottant toujours sur ses lèvres, les deux trônes appartenant à ses amis et souverains : le Seigneur Turgon et la Reine Elenwë. La reine était distante ces temps-ci et faisait de plus en plus de voyages en solitaire un peu partout en Terre du Milieu et une fois encore, Gildor était chargé de gouverner Nevrast en son absence car en plus d'être le Conseiller, il était Intendant. Elle était partie au mariage du Prince Legolas de Forêt Noire avec la Dame Myria à Edhellond depuis maintenant deux jours et le palais était désespérément calme, voir vide. Le Seigneur Turgon ne venait plus aussi souvent qu'avant à Nevrast en raison de ses obligations dans d'autres cités elfiques et Gildor se sentait vraiment seul. Il alla s'asseoir dans un siège en bas de l'estrade sur laquelle se trouvait les deux trônes royaux et regarda par la fenêtre, se perdant peu à peu dans ses pensées. Il se rappela de ses jeunes années d'aventures en solitaire en Terre du Milieu où il avait appris tant de choses et affronté tant de périls, puis de son arrivée à Nevrast et de l'aide considérable qu'il avait apporté à Turgon pour discuter avec des hommes sauvages ayant voulu s'installer dans la région de manière diplomate et avait réussi à les faire partir sans la moindre escarmouche. Il était devenu le conseiller royal et accompagna le roi dans ces déplacements, bien que ce fut plus souvent la reine, sans doute sa meilleure amie, qui prenait plus le temps de traverser le monde. Malheureusement, à présent, il restait plus souvent à Nevrast que sur les routes ou sur les champs de batailles et bien qu'il n'est jamais vraiment été attiré par les armes et le sang, il avait envie d'aventures. Il soupira puis se redressa dans son siège, se préparant à rester ainsi pendant une journée entière au cas où quelqu'un aurait besoin de lui, ce dont il doutait fortement...

J'ai marché pendant un bon bout de temps avant d'arriver à Nevrast, car ce n'est pas à côté de Rivendell, c'est le moins que l'on puisse dire ! Mais marcher à travers la Vieille Forêt puis la Comté me fit plaisir car je connaissais bien cette partie du continent. La Forêt ne me fit aucun mal car je n'étais pour elle qu'une simple bête sauvage et ma traversée des champs de la Comté sous un magnifique ciel bleu ne me gêna pas du tout. J'ai continué ma route en Lindon puis en Beleriand pour enfin arriver dans le royaume de Nevrast, fief du Roi Turgon et de la Reine Elenwë. En arrivant près de la capitale de ces terres, j'ai remarqué que je n'étais venu qu'une fois ici, quelques siècles plus tôt et que les terres étaient encore plus riches en cultures qu'auparavant et que les elfes vivaient heureux, ici. Le soleil qui m'avait accompagné en Comté il y a quelques jours n'avait toujours pas été recouvert par les nuages et je fus obligé de m'arrêter plus d'une fois pour boire lors de ma route. La ville portait le même nom que le payx : Nevrast, et la seule autre ville ayant été bâti dans ce pays à ma connaissance était Vinyamar, construite en bord de mer. Le palais royale ne fut pas dur à trouver, surplombant la ville sur une colline au nord de celle-ci. Courant plus vite que lors de mon voyage, je filais à une vitesse ahurissante jusqu'au palais pour enfin pouvoir me reposer. En écoutant les diverses discussions des elfes de la ville ou du bâtiment, je compris que la Reine était absente et de toute fçon, je savais bien que Turgon n'était pas souvent à Nevrast. Courant à travers les couloirs après être passé par une fenêtre, j'arrivais enfin dans la salle du trône où l'Intendant Gildor était assis à attendre visiblement que l'on requiert son aide pour une quelconque tâche administrative. M'approchant de lui, je vis à l'avance qu'il s'agissait d'un homme intelligent qui devait déjà m'avoir reconnu comme étant un Serviteur des Istaris car sa réputation sur sa grande culture n'était plus à faire. M'asseyant à quelques pas de lui, je m'assis en face de l'haut-elfe et en levant une patte, j'ai déclaré :

"- Salutation, Intendant de Nevrast ! Je suis Revan, le Serviteur des Istaris parcourant le monde pour aider autrui. Je suis actuellement porteur d'un message de la part de Kir-Thelassis, une amie de votre reine. Elle vous fait savoir qu'elle arrivera d'ici une semine en compagnie du rôdeur du Nord Isoriand et de ses 50 compagnons ainsi que de Saresh le Lican et de deux de ses compagnons. Elle souhaite voir la reine Elenwë mais en son absence, j'espère que nous pourrons compter sur vous pour fournir des chambres à chacun des amis de la reine et aux amis des amis de votre souveraine. "

Sur le chemin du retour, la mer fut toujours aussi calme mais moi je n'étais pas dans le même état d'esprit que cette eau douce (salée) en effet, j'étais partie en hâte du mariage de Legolas car je pressentais une arrivée, n'ayant que des remords d'avoir laissé à nouveau mon cher Gildor seul je n'hésitais pas à rentrer.
Les elfes qui m'accompagnaient me virent avoir un air un peu soucieux et sans me demander la raison pour laquelle je m'inquiétais, ils se contentèrent de me faire rire en racontant à nouveau mais cette fois-ci de différentes légendes qu'ils entendaient à travers les mers. Ah ... j'enviais ces joyeux lurons, ils étaient libres comme l'air et avaient une joyeuse compagnie tandis que moi je me contentais de vivre et gouvrener dans mon palais en faisant des voyages de temps à autre. Sans encombre et avec rapidité nous arrivâmes à Vinyamar ville royale et portuaire.
Je remerciais mes elfes de leur grande gentillesse et sagesse et m'en allais après les avoir payé largement. Je ne fis pas longue route jusqu'au palais mais plus j'avançais et plus je m'inquiétais ne sachant si ce qui m'attendais était bon ou mauvais et ne sachant trop à quoi m'en tenir. J'espèrais largement que tout allait bien et que ce ne serait qu'une simple visite. Simple est un grand mot ... et dans ce cas là, je ne savais pas encore ce qui m'attendait.
Et alors que je remettais en cause la façon dont je délaissais mon pays, j'entrais sans grande peine dans le jardin saluant les serviteurs et les gardes, soldats et majordomes qui se trouvaient sur mon passage. Je passais devant mon inlassable saule, mes champs s'élevant à perte de vue et dont j'étais ravie de pouvoir observer les pousses er les moissons de ma chambre. J'enlevais ma cape une fois à l'intérieur, la ville était sûre mais je préférais ne pas me laisser interpeller par les habitants vu ce que je soupçonnais.
Une fois ce manteau donné à un majordome, je parcourais à grande vitesse les couloirs pour rejoindre rapidement la salle du trône. Là avant d'entrer j'entendis la voix du serviteur des Istari parler à mon intendant ... comme j'en étais fière. Je sentais cependant ces derniers temps une lassitude de sa part mais ne sachant que faire je préférais ne pas lui en parler. Ainsi, je pus intercepter quelques bribes de mots, je fus bien plus que ravie de recevoir chez moi autant de monde mais soudain j'eus peur qu'il n'y aurait assez de place ... que nenni ! Il y en avait et pour encore plus de personnes que ce que Revan annonça. Alors je décidais de faire mon entrée, je poussais la lourde porte de la salle et entrais en grande hâte.
Restant sur le pas de la porte, le visage de marbre mais les yeux souriants je vins à parcourir quelques mètres jusque l'animal et Gildor. J'inclinais légèrement ma tête en signe de bonjour vers le chat et j'affichais un large sourire.

- Que ce palais vous plaise et vous serve d'abri autant que vous le voudrez.
Il n'y aura aucun problème de logis, non, toutes les chambres seront prêtes à temps, j'y veillerais de moi-même.
Mon cher Gildor j'espère que rien de bien grave ne s'est passé en mon absence. Je vous avoue que j'arrive tout droit d'Edhellond sans prévenir et plus tôt que je ne le devais mais je pressentais une venue. M'inquiétant je préférais partir mais maintenant je vois que rien de cela ne valait la peine de m'inquiéter.
Soit, Revan, cher serviteur des Istari, puis-je vous aider en quelque chose ? Vous devez être fourbu ...

Contente de cette visite je jetais un coup d'oeil vers mon intendant, me promettant qu'une fois seule avec lui je lui parlerais mais en cet instant précis, le Chat Parlant était invité d'honneur et j'attendais quelque demande de sa part.

Gildor avait à peine fermé les yeux qu'un chat noir rentra dans la salle d'un air tranquille. Observant la bête, le haut-elfe vit ses yeux dorés brillants d'une intelligence que ni lui ni la reine de Nevrast ne pouvait égaler, bien qu'elle est déjà lue au moins deux fois tous les livres de l'énorme bibliothèque du palais qu'ils étaient pratiquement les deux seuls à fréquenter. Fouillant dans sa mémoire, il sembla au conseiller qu'il avait déjà entendu parler de ce type de personnage mais il ne parvenait pas à s'en rappeler dans l'immédiat. Heureusement, le nouveau venu s'assit tranquillement devant lui et se présenta comme étant Revan, le Serviteur des Istaris. Se souvenant soudain de ces personnages si rares, Gildor se leva d'un bond et s'inclina devant le félin puis s'approcha de lui. Il s'assit sur l'une des marches permettant d'accéder aux deux trônes, à moins d'un mètre du chat et écouta les nouvelles des futurs invités que le palais allait devoir accueillir. Il affirma à Revan qu'il trouverait aisément la place pour tous ces invités quand soudain Elenwë débarqua dans la salle en les saluant. Se levant brusquement pour la deuxième fois en moins de trois minutes et s'inclina une seconde fois devant sa souveraine. Un grand sourire s'étendait sur ses lèvres car la reine était sa meilleure amie et ils se connaissaient depuis plus d'un millénaire à présent. Il écouta la reine expliquer au félin qu'ils n'auraient aucun problème à loger les dunedains, l'elfe et les licans puis pourquoi elle était revenue si soudainement. Elle semblait connaitre le chat parlant et vu le ton sur lequel elle lui parlait, Gildor eut la confirmation qu'il pouvait faire confiance à l'animal. Après qu'elle se fut arrêté de parler, terminant sa phrase par une question pour l'envoyé des Valars, l'Intendant de Nevrast prit à son tour la parole, s'adressant à Elenwë, le même sourire enchanté aux lèvres.

- Je suis ravi de vous revoir, ma reine ! Non, aucun problème pendant votre voyage, bien que les éclaireurs envoyés à Dor-Lomin m'aient rapporté des nouvelles inquietantes sur des mouvements d'orques en Hithlum. Mais ils nous ont garanti que cela pouvait être réglé par un bataillon de nos soldats alors j'ai envoyé un groupe de 10 archers, 15 lanciers et 20 épéistes sous les ordres du capitaine Eärithral pour nous débarrasser de ces gêneurs. Pour ce qui est des chambres pour nos hôtes, je pense que celles de l'aile Est du troisième étage peuvent être préparées rapidement. Elles ont tout le confort nécessaire et la salle de banquet et juste à côté, ce qui sera idéal pour les repas car nous pourrons manger tous ensemble.

Je souriais, j'étais rentrée et rien ne s'était passé de grave ... comme j'étais soulagée ! Alors que Gildor me rapporta des nouvelles des avancées des orques, mon visage s'assombrit, même si les mouvements n'étaient pas très grands, ils couraient tout de même quelques risques. Je hochais la tête en signe d'approbation son geste était juste et sage.

- Excellent ! Je pense que tu as fait un choix judicieux. A leur retour j'espère que l'on m'informera au plus vite pour que je prenne quelques informations.
Soit ...

Je m'avançais vers la fenêtre et soudainement, les mots de Gildor me revinrent en tête. Alors toujours en souriant, je me retournais vers lui et le taquinant par habitude je lui dis :

- Combien de fois Gildor ? Tu sais bien que le tutoiement lorsqu'on se connait depuis aussi longtemps que l'on se connait est nécessaire. Alors "tu" même si je suis reine ... "tu".
Ah ... on ne le changera donc jamais !

Le sourire et le regard malicieux, je posais un doux regard sur mon ami d'enfance tandis que j'accordais au Chat un regard sage. La lueur d'intelligence qui brillait dans les yeux du serviteur des Istari me fascina, mais je n'osais pas trop m'attarder à le regarder droit dans les yeux de peur de m'y perdre. Alors péniblement je relevais mon regard que je lui avais donné pour le reporter à l'activité au dehors. A vrai dire rien ne se passait d'extraordinaire mais j'avais mes yeux qui étaient tout le temps attirés par la mère nature. Tandis que Gildor et Revan étaient dans mon dos, je savais que je devais me changer, à ma plus grande déception, et organiser plein de choses pour la venue de mes invités surprises.
Pleine d'entrain et de bonne humeur, je me retournais à nouveau vers les deux personnages debouts et avec diplomatie je leur dis :

- Soit ... mes chers amis, je vais vous laisser, je vais me préparer et préparer la venue des invités. Tant de choses m'attendent.
Ceci dit, Gildor repose toi de tes fonctions, dumoins des plus lourdes, je te confie Revan et par la suite nos invités. Tu sais surement pourquoi.

Une fois chose dite, je saluais mes amis et disparaissais aussi rapidement que j'étais venue.
Je refermais la porte avec attention et excitation fébrile dans mes mains, j'avais hâte de revoir Kir-Thelassis et encore plus de voir qui étaient ses compagnons car le fait d'avoir soudain comprit qu'elle ne faisait plus partie de la compagnie Noire à moins que ces rodeurs du Nord ne soient des membres de la compagnie ... cette pensée survola on esprit et s'effaça rapidement, il y avait peu de chances à cela et je partais vers ma chambre le coeur léger.
J'entrais dans ma chambre en coup de vent, prenant au passage un longue robe de la couleur du ciel lorsqu'il faisait nuit et ma couronna la plus simple car celle que j'avais mise pour la mariage de Legolas commençait à me gêner un peu. J'entrais dans maintes salles, pressant mes servantes et servants, leur donnant des ordres sans cesse mais toujours avec douceur et j'attrapais au passage deux servantes qui m'aidèrent à m'habiller. C'étaient les deux servantes que j'aimais le plus et elle me donnèrent pour conseil de prendre encore des bijoux mais vu le temps que je m'accordais, je décidais de faire outre cette idée et d'aller à nouveau distribuer des ordres.
En quelques heures les chambres furent prêtes et le moment de l'inspection commença. Et cela durant, de l'autre côté du palais les invités commençaient à arriver et la table serait bientôt servie. On m'apporta quelques nouvelles mais rien de bien interessant. Et ma tournée de chambres continua sans jamais finir.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 192 Date d'inscription : 16/10/2007

Nioviel était retourné pendant quelques temps en Gondor pour revoir son père tandis qu'Elenwë voyageait ou remplissait ses devoirs de reine et elles ne pouvaient correspondre que par courrier envoyés par voie aérienne par pigeon ou faucon. Elle fêta ses 14 ans à Minas Tirith puis reparti vers Nevrast, accompagnée de deux gardes de la Cour de la Fontaine, dont le travail était de protéger des gens importants. Nioviel étant la fille de l'Intendant, sa personne était considéré comme importante et donc, elle eut l'occasion de bénéficier de la protection de ces soldats d'élites. Le petit groupe monta à cheval le long de la partie Sud des Montagnes Blanches, traversant les nombreuses rivières comme la Sirith, le Serni, le Girlain, le Ringlo, la Kiril et le Morthond par les différents ponts construits par les hommes puis poursuivirent leur route au Nord d'Anfalas. Ils franchirent ensuite la trouée entre les Montagnes Blanches et Druwaith Iaur avant de traverser une nouvelle rivière, l'Isen, vers le Nord pour ainsi rentrer en Enedwaith, le pays de l'Eriador se situant le plus au Sud. Une fois n'est pas coutume, ils traversèrent un autre fleuve : le Gwathlo aussi appelé Flots Gris et arrivèrent sur les terres ayant appartenus à l'Arnor, à présent appelés Minhiriath. Ils chevauchèrent vers le Nord, passèrent le Brandevin et rentrèrent dans la Comté. Ils la parcoururent du Sud jusqu'à l'extrême Nord et passèrent la rivière Lune. Ils passèrent par les havres Gris pour arriver en Lindon qu'ils traversèrent d'un coup pour enfin arriver en Beleriand. Ils se rendirent ensuite en Falas puis enfin en Nevrast et arrivèrent en fin de journée à Vinyamar, capitale du pais où le palais de la reine se dressait fièrement. Elle laissa ses gardes du corps en ville, les remerciant de leur aide et leur donnant le droit de regagner leurs foyers respectifs par le chemin qui leur plairait puis traversa la ville d'un pas tranquille. Elle franchit le portail du palais et passa par les magnifiques jardins de sa mère adoptive pour rentrer dans le palais. Elle entendit des voix provenant de la salle du trône au premier étage, dont la fenêtre était ouverte et elle se mit à courir pour arriver au plus vite. Elle était habillée avec de longues bottes en cuir, un pantalon de voyage d'un joli bleu foncé et une tunique du même cuir que ses bottes. Ses longs cheveux étaient retenus en arrière, mettant en valeur ses yeux argentés et elle portait à la ceinture l'épée courte elfique qu'elle tenait de sa mère. Elle arriva dans la salle du trône et y trouva le Conseiller Gildor, un homme à l'âge avancé mais très sympathique et gentil avec elle. Il y avait aussi un chat noir très joli du point de vue de Nioviel mais elle ne s'en soucia pas beaucoup sur l'instant. Elle s'approcha en courant de l'Intendant et sauta dans ses bras en guise de salut. Lorsqu'elle remit les pieds sur terre, elle fit un grand sourire au haut-elfe qui lui rendit et lui dit :

"Bonjour Gildor ! je suis heureuse de te revoir ! ça va ? Tu sais où est maman ?"

Depuis les quelques mois que Nioviel avait été recueillit par la reine Elenwë, elle était habitué à l'appeler maman et à tutoyer le paisible conseiller de Nevrast, en attendant une réponse, elle jeta des coups d'oeil au félin à la fourrure noire.

Gildor s'inclina à nouveau devant Elenwë quand elle le complimenta sur ses actions contre les orques et lui promit de la tenir informée de ces escarmouches à la frontière Nord. Il sourit lorsqu'elle le sermonna pour la eunième fois sur sa manie de la vouvoyer, même après ces quelques siècles d'amitié. Il est vrai qu'il fallait qu'il arrête mais en présence d'invités, il ne pouvait pas s'en empêcher. Elenwë expliqua ensuite qu'elle devait partir pour quelques temps pour la préparation des quartiers des invités puis s'éclipsa en ajoutant à l'intention de Gildor qu'il devait se reposer un peu en laissant à d'autres les tâches les plus lourdes qu'il avait à remplir. Son sourire s'agrandit car elle savait tout comme lui qu'il n'en ferait rien et que comme il l'avait toujours fait, il remplirait toutes ses obligations. Il reçu un papier envoyé par un marchand en ville sur les commandes en nourriture du palais pour le mois et doubla les achats en prévision de la visite qu'ils allaient recevoir. Revan resta paisiblement installé sur sa marcher et ne bougea pas d'un pouce pendant que le livreur prenait note des provisions que le Conseiller répéta deux fois pour être sur que rien n'avait été oublié. Il se retourna ensuite vers Revan, s'apprêtant à lui adresser la parole lorsque la petite Nioviel apparut à la porte et courut vers lui avant de lui sauter dans les bras joyeusement. Le sourire aux lèvres, il serra la jeune fille contre lui puis lui ébouriffa les cheveux avant de la déposer à terre, elle lui dit bonjour et lui fit comprendre qu'elle était contente de le revoir. Quand elle lui demanda où était Elenwë, il dit avec un demi-sourire :

- Ta mère vient à peine de rentrer du mariage du Prince de Forêt Noire avec Dame Myria que déjà elle court dans tous les sens pour préparer l'arrivée des invités venus du Sud-Est. Il s'agit de Kir-Thelassis, que tu connais, ainsi que d'un certain Saresh, un lican et d'un rôdeur et de ses hommes : Isoriand, l'ami de Revan, que tu vois derrière toi.

Il désigna le félin derrière Nioviel que celle-ci n'avait presque pas remarqué. Il lui expliqua l'identité véritable du serviteur des Istaris et curieuse comme elle était, elle s'intéressa tout de suite à lui après avoir sautée de joie à l'idée de revoir son amie elfe.

Pendant toute la discution je ne parlait pouint car je savait déja que mais manière n'était pas des plus honorable. je fit biensur une petite révérence et ces tous.Le palais était magnifique c'Était la première fois que Saresh voyait se genre d'architechture.Et l'odeur de la mer vien le prendre comme Ëarendil autre fois.Saresh était asser attirer apr la mer mais il préférait de louin la forêt.Il regarda Nioviel qui avait beaucoup changer.Mazal et Boris eu ne montrait même pas signe de respiration ont entendait aucun son sortant de leur bouche.Car avec leur sujet de discution sa ferait pas très bonne imprétion.

Isoriand et les autres arrivèrent à Nevrast avec plusieurs heures d'intervalles avec Revan. Kir-Thelassis et ce Gollum étaient restés en arrière pour trouver un refuge pour celui-ci le temps que les elfes de Nevrast soient informés de la présence de la créature dans leurs murs. C'était le rôdeur qui avait eu l'idée de cacher la créature et c'est Kir qui avait insisté pour l'accompagner. Ils rentrèrent dans la ville portuaire et traversèrent les rues discrètement car la majorité des habitants étaient des elfes peu habitués à voir des étrangers. Les dunedains et les trois licans rentrèrent dans le palais une demi-heure après la petite Nioviel et les gardes les conduisirent dans la salle du trône. Ils rentrèrent en file indienne puis se regroupèrent dans l'immense pièce et Isoriand s'avança devant l'Intendant et la princesse qui observait le chat noir. Il salua respectueusement Gildor et la princesse et fit un clin d'oeil au chat parlant qui fixait la petite protégée d'Elenwê avec un sourire amusé.

"- Salutations, Gildor, Conseiller et intendant de Nevrast. Je suis Isoriand et voici mes rangers du Nord ainsi que Saresh et ses licans. "

Je fus ravi de revoir la reine de Nevrast que j'avais déjà aperçu brièvement au mariage de Legolas avec Myria. Elle semblait heureuse d'être revenue et joyeuse à l'idée de revoir enfin son amie Kir-Thelassis dans peu de temps. Après une brève observation, j'ai constaté qu'elle était une amie de longue date du Conseiller haut-elfe et que celui-ci s'obstinait à la vouvoyer en public pour suivre le protocole. Elle lui fit remarquer après qu'il lui est parlé des orques descendus des terres du Nord et qu'il est expliqué les décisions qu'il avait pris. Elle ajouta à mon attention qu'elle était contente de nous accueillir et qu'il n'y aurait aucun problème pour nous loger dans le palais. J'hochais la tête en signe de remerciement mais je n'ouvris toujours pas la bouche. Elle me demanda si je souhaitais quelque chose mais je lui répondis que non et que c'était le manque de toilette pendant le voyage qui me donnait cet air fatigué, car mes poils étaient tous emmêlés. Gildor ajouta ce qu'il pensait sur la manière de loger les invités mais déjà la souveraine de Nevrast leur faisait savoir qu'elle allait préparer tout ce qu'il fallait et elle disparu dans le couloir au fond de la salle. Peu après, la jeune Nioviel, fille adoptive d'Elenwë, débarqua dans la pièce et sauta dans les bras de Gildor, ravie de le revoir. Elle lui demanda où était sa mère et il lui dit avec un petit sourire qu'elle était dans tous ses états à cause de l'arrivée des dunedains, des licans et de son amie. Ils semblaient tous les deux penser qu'elle en faisait un peu trop et je trouvais qu'ils avaient bien raison et que Gildor aurait bien pu s'en charger. Mais elle lui avait demandé de s'occuper des étrangers et il allait obéir comme à son habitude. Nioviel alla s'asseoir près de moi après que l'intendant lui est dit ce que j'étais vraiment. Pendant qu'elle m'observait, Isoriand entra avec ses hommes et Saresh, toujours accompagné de ses deux licans. Seul le chef des descendants de Numénor s'approcha et salua respectueusement les deux elfes puis me fit un clin d'oeil. Ne m'intéressant guère à leurs politesses, je fixais Nioviel et après avoir cligné des yeux, je dis soudain :

"- Bonjour petite..."

P'tit Nouveau Nombre de messages : 192 Date d'inscription : 16/10/2007

Nioviel sourit lorsque Gildor fit allusion à la manie de sa mère de tout préparer soi-même. Il était bien vrai qu'Elenwë avait le soucis du détail et vérifiait toujours tout ce que faisait ses subordonnés, à part Gildor en qui elle avait une confiance aveugle. Elle écouta ce qu'il avait à dire sur leurs prochains invités mais déjà Nioviel s'intéressait à ce chat noir capable de parler et muni d'une intelligence supérieure à celle de sa mère et de son ami ( Gildor ). Elle s'pprocha de lui le sourire aux lèvres et s'assit sur une marche à côté de lui. Il la fixa avec un étrange rictus sur la bouche, ou du moins étrange pour un chat, ce qui devait être un sourire devina la princesse. Elle l'observait lorsque soudain, il lui dit sur un ton calme "- Bonjour petite...". La jeune fille ( jeune aussi bien pour les humains que pour les elfes car elle n'a que 14 ans ) sursauta et eut un mouvement de recule même si le haut-elfe lui avait dit qu'il parlait. Elle se ressaisit rapidement et lui caressa la tête en guise de salut sans savoir que personne ne s'était permis de faire cela auparavant. Certains se seraient attendus à le voir grogner car il s'agit d'un serviteur des Istaris mais Revan ronronna, car comme tous les chats, intelligents ou pas, il aimait être caressé. Elle sourit devant ce spectacle assez amusant, Revan fermant les yeux et ronronnant de plus en plus fort au fur et à mesure qu'elle le caressait avec sa main douce. Elle arrêta quand les dunedains rentrèrent avec les licans et se leva pour venir les accueillir aux côtés de Gildor. Elle s'inclina pendant le grand rôdeur au beau sourire et lui souhaita la bienvenue en elfique, contente de pouvoir exhiber ses talents en elfique. Effectivement, elle était éduquée par la reine et elle avait appris le langage elfique très vite, mais ce qu'elle trouvait le plus plaisant, c'était que sa mère adoptive la complimente sur ses progrès. Elle jeta un coup d'oeil à tous ces hommes qui semblaient fatigués par leur voyage à travers la moitié de la Terre du Milieu. Elle s'approcha d'eux et leur expliqua dans un langage humain parfait, car elle avait appris à parler au Gondor, qu'ils pouvaient aller se reposer dans les jardins sous les arbres en attendant le diner en profitant des merveilles des jardins royaux. Elle ne savait pas si les licans allaient suivre le mouvement et donc retourna auprès de Gildor en attendant d'entendre ce que les adultes avaient à dire...

J'ai apprécié être ainsi caressé pour la première fois et je pense que cela doit être la même chose pour tous les félins. Me laissant caresser par la petite princesse pendant qu'Isoriand approchait, je repris mon calme lorsque Nioviel se leva pour aller saluer les autres pour garder un minimum l'air de quelqu'un d'important. Je regardais tranquillement ces politesses lorsque j'entendis un bruit au loin, un bruit fortement désagréable. Personne ne pouvais entendre ce cri, à part Elenwë qui elle le sentait, là où il y a longtemps, un esprit l'avait blessé avec sa lame. Un Nazgûl avait retrouvé ma trace, ou celle d'Elenwë qu'il haïssait et il voulait à présent finir le travail et ramener un trophée : moi. Je fis comme si de rien était et je fis signe à Isoriand de s'occuper de tout le monde avec Gildor, puis je partis en courant à travers le palais. Il fallait que j'intercepte cette créature avant qu'Elenwë soit attirée par la douleur de son ancienne blessure. Sortant du palais, je me suis dirigé vers un petit bois plus loin...

[ Voilà, le Nazgûl ayant joué avec Elenwë et Kir il y a quelques mois est revenu et m'a proposé un rp avec Elenwë. Celle-ci étant absente, je vais commencer le combat contre lui. Personne n'a le droit de venir, vous croyez seulement que je suis parti me balader. Elenwë, quand elle reviendra, nous rejoindra car sa blessure l'informera de la présence de l'être maléfique. Notre combat se déroulera dans un bois prêt de la capitale, là où sont Gollum et Kir-Thelassis. Gollum aura surement peur de se battre, mais Kir épaulera la reine de Nevrast. De quoi faire une petite revanche de leur combat devant Minas Tirith ! Je reste dans ce sujet avec isoriand en tout cas ! ]

Gildor sourit aux nouveaux arrivants et les salua en compagnie de Nioviel comme leur rang le leur indiqué. Une fois les politesses échangés, le serviteur des Istaris sembla être attiré par un autre lieu et après un bref salut destiné à tout le monde, il disparu brusquement par la porte. N'y prêtant pas beaucoup d'attention au départ, le haut-elfe fit appeler des serviteurs qui amenèrent des sièges pour Nioviel, Isoriand et trois autres support au cas où les licans ne souhaiteraient pas se joindre aux rôdeurs dans les jardins. Le Conseiller attendit que la princesse se soit assise après lui avoir présenté son siège confortable avant de prendre lui-même place et croisa ses doigts sur ses genous. Jetant un coup d'oeil à chacun tour à tour, il constata que tout le monde était bien installé et commença par demander au rôdeur si la route s'était bien passé. Puis il posa une question qui lui trottait dans la tête depuis un moment déjà : où était Kir-Thelassis ? Gildor l'avait brièvement rencontrée lors de ses passages à Vinyamar et il savait que c'était une grande amie de la reine. Le fait qu'elle soit absente alors qu'elle était à l'origine de ce rassemblement si varié de personnages et que les rôdeurs étant censés la protéger se promener tranquillement dans le jardin royal lui semblait louche. Il attendit donc ce qu'avait à dire le rôdeur, souhaitant en savoir plus sur cette affaire avant de demander à Nioviel comment son voyage s'était passé.

Les chambres prêtes je redescendis aussi rapidement que possible pour recevoir mes invités. Il se trouva qu'ils étaient là depuis pas mal de temps, alors encore plus pressée de revoir mes amis j'entrais dans la salle du trône pour entrevoir tout ce petit monde entassé dans cette salle. Je souriais, Revan venait de partir et ma tête commençait à me lancer, ce tournis, ce mal de tête et cette brûlure ... se pouvait-il qu'il soit revenu ? Alors tentant autant que possible d'ignorer cette douleur. Je souriais à Saresh, Isoriand et aux deux inconnus présents. Je ne vis pas de suite Nioviel cachée par les grandes personnes mais j'entendis nettement le son de sa voix et en moi une lueur rejaillit. Je regardais avidement les alentours et voyant Gildor avec Nioviel, mon sourire se raviva bien plus tandis que la lumière de mes yeux se ternissait à cause de la présence maléfique sur mes terres. J'enlaçais Nioviel que je considérais comme mon enfant, elle avait tellement changé je la fis tournoyer comme de la mainet l'embrassant à nouveau mon regard se reporta sur Gildor, lui savait surement que quelque chose me préoccupait. Alors je me retournais vers mes invités et leur dis :

- Mes amis ... soyez les bienvenus ! Je vous souhaite un agréable séjour ici. Des servantes vont vous montrer vos chambres, si vous vient la nécessité de quelconque

Je m'interrompais, fermais les yeux et devenais surement très pâle. Mes soupçons s'avéraient donc vrais ! Ma voix qui était si douce et allumée par un doux sourire soudain devint vide, mon sourire s'effaça net tout autant que mon regard devint impénétrable.

- Je vous demande pardon. Si vous avez besoin de quelque chose faites le savoir, cela vous sera approprié dans la mesure du possible et du raisonnable. Maintenant, pardonnez moi je dois vérifier quelque chose.

J'étais près de ma Nioviel et lachant sa petite main, je sentis que c'est elle qui me réchauffais car depuis peu je devins lus froide que la pierre, je me retournais vers Gildor avec alerte et lui glissais à l'oreille afin de ne pas inquiéter mes invités :

- Gildor, mon ami ... j'ai omis de te raconter bien des choses mais celle-ci devra rester secrète pour ta sécurité et celle de mon peuple. Nioviel sait mais j'espère qu'elle aura oublié. Je t'en supplie protège là jusqu'au bout et si je ne reviens pas ... prends la emmène là loin, vers Minas Thirit, vers son père.
Ferme toutes les portes après mon départ et ne laisse passer personne jusqu'à mon retour, seuls Revan, Kir-Thelassis et moi-même auront le droit de passer. Surveille bien nos invités et prends soin de ma fillette.

Ces paroles n'étaient guère rassurantes ni pour Gildor ni pour moi et pourtant je ne perdais pas l'espoir de revoir Vinyamar et tout Nevrast.

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(plates excuses pour le double post je ne peux pas faire autrement.)

La reine était partie en quatrième vitesse laissant derrière soi quelques servantes, à vrai dire elle les avait chassées de sa chambre pour s'habiller seule.
Entre elles il y avait une jeune fille aux cheveux d'un blond presque blanc, les cheveux en coupe au carré et les yeux argentés très transparents. Elle était toute fine et sa peau était tout aussi blanche que la neige, on l'appelait (non pas blanche neige ) Eldalote car chaque personne qui rencontrait son chemin avait le coeur touché de cette rencontre. La jeune fille était très jeune à peine plus agée qu'un adolescent humain. Elenwë l'avait récupérée un jour et elle lui redevait cette rencontre. Cette elfe était très discrète et parlait peu mais était assez proche de la reine assez pour savoir que quelque chose clochait chez elle.
Alors quand la reine de Nevrast les renvoya elle et ses amies ses oreilles se firent soudainement basses mais un bruit les effleura et les redressa. La reine marmonnait seule dans sa chambre et entendant des bruits de pas, Eldalote se précipita derrière une porte et entrevit la reine partir en courant de sa chambre en tenue de combat. Éprise de peur pour celle qui l'avait recueillie elle se précipita dans les escaliers et sans faire de bruit, ses pieds effleurant les tapis et le sol de marbre du palais, elle courut dans la salle du trône. Arrivant essoufflée, elle ne put retenir un "oh" d'exclamation lorsqu'elle vit tout ce monde dans la salle. Frêle et jeune, blanche comme un linge la jeune fille soudain rougit, comme toutes les servantes du palais elle avait une robe bleue nuit avec des manches évasée au bout, elles retombaient lorsqu'elle avait les mains à l'horizontal et on aurait dit un oiseau de nuit apparaitre parmi tous ces Hommes et la seulE elfe présente dans la salle.
La jeune fille s'avança craignant à tout moment d'être confrontée à un de ces grands hommes et finalement arriva jusqu'à Gildor, lui la connaissait mais pas très bien, disons juste assez pour savoir son nom et son activité. Alors la jeune fille parla, sa voix était douce mais tremblotait dans le soudain vide et silence qui se fit sentir et ses mains tremblaient à l'idée de parler devant tant de gens. Elle haussa la voix parlant en elfique et ne se faisant donc comprendre que par peu de gens ...

- Maitre Gildor ... j'ai si peur pour la Reine, je l'ai vue sortir habillée comme lorsqu'elle part en voyage ou en combat, oui plus ainsi.
L'air malade quand elle était dans la chambre elle avait, le teint pâle et ses yeux étaient noirs ... noirs ... noirs.
Elle semblait avoir mal à la tête et je le sais elle avait la tête qui tourbillonait un semblant de mal est entré dans le palais. Je vous en prie aidez-la.

Elle s'était accrochée au bras de Gildor et ses yeux étaient remplis de larmes tellement elle avait peur. Que fallait-il vraiment faire ? La reine savait ce qu'elle faisait mais la mention du mal faisait réfléchir à deux fois avant d'agir. Quand elle eut fini de parler elle s'enfuit par la grande porte faisant virevolter sa robe dans tous les sens, l'air encore plus pâle que lors de sa venue elle ne réapparut guère plus tard, cachée dans une armoire elle avait les yeux apeurés et elle ne ressortirait pas avant le retour de la reine.

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