(Dans l’Auberge) Sha’pristi !!

Il était de notoriété plus que public que Cair Andros combattait le Mordor et tous ses agents. Mais tant qu’a ce faire assassiner, arrêter, voir pire voler, autant que cela ce passe avec des mains d’experts.

Les capitales des provinces du Gondor regorgeaient, justement, d’experts. C’était à ce titre que Sha’ s’était installé dans l’auberge de Cair Andros.
Il était, aussi, de notoriété public que toutes personnes chevauchant un Féroce Ailé était au service de Sauron.... mais heureusement pour cha', personne n'associait le blanc à la couleur des Féroces Ailés...

Ce qui, en suivant cette notoriété public, souvent illogique, évita qu’on la vole, l’assassine ou l’arrête. Ce que les chevaux effrayés de l'écurie trouvaient bien dommage, d'ailleurs cela aurait évité la compagnie d’un Féroce Ailé !!
Car pour les chevaux, il était de notoriété public qu’une monture pleins de dents et de griffes et qui n’est pas un chat, n’était pas le meilleur voisin à avoir !

Cela faisait un jours que Charlotte était arrivé dans la cité, et déjà la venu de cette étrangère peu commune avait fait le tour de celle-ci. ce n'était pas tant la femme qui intéressait les habitants (sauf quelques hommes célibataires, cela va de soit) mais c'était plutôt la monture qui attirait les foules, surtout une foule d'enfants qui trouvaient follement amusant de voir l'animal chercher le bâton qu'ils lançaient et le ramener.

Sur la terrasse de l’auberge, ombragé par une vigne, Sha s’adonnait à son activité favorite, assise sur le parapet de pierre. Lassée d’être plongé dans des livres, la jeune métisse s’était mise au dessin ces dernières années, révélant un talent qu’elle s’ignorait.
A côté d’elle, une tasse de thé, étrange boisson du Rhûn qu’elle faisait importer, refroidissait dans des volutes de vapeurs, tandis que le soleil inondait d’or la blanche chevelure. Sous les doits de la jeune fille les croquis fait à Gondolin, prenait couleur, se moirant de fusain et de pastel accrochant la lumière de midi.

Roi de Gondolin Nombre de messages : 143 Date d'inscription : 25/02/2010

Ils trottèrent jusqu’au matin vers le port le plus proche, conduit par son homme, il s’appelait Finïar, il connaissait bien la région car, il avait beaucoup voyagé. Ils parlaient de tout et de rien, de ce qu’ils aimaient ou ce qu’ils détestaient en attendant d’y arrivé. Quand le soir tomba, ils n’arrêtent pas, ils continuèrent à trotter jusqu'au matin. Sentent que les chevaux faiblissaient, Fëanor dit à son homme:

"Les chevaux sont fatigués et nous aussi,
le prochain village est il loin?"

Finïar réfléchis une minute puis dit:

"Nous sommes tout près de cair-andros, ce serai bien de nous y arrêter, de plus il y a un port, nous pouvons prendre le bateau de là."

Fëanor lui répondit:

"Nous prendrons donc le bateau la bas."

Ils repartirent et y arrivèrent en début d'après midi. Ils mirent des capuchons pour ne pas que l'on voit leurs oreilles ni leurs tête et cachèrent leurs chevaux dans un bosquet non loin de la ville. Ils entrèrent dans la ville presque sans se faire voir et demandèrent à un homme qui n'avait pas l'aire futé ou se trouvait l'auberge. L'homme leurs répondit et ils partirent. Ils arrivèrent quelque minute plus tard devant un édifice en pierre grossièrement construit et ils y entrèrent. Bien qu’en étant juste en début d'après midi, cela sentait déjà l'alcool à plein nez, l'air était lourd et deux personnes buvaient au bar, complètement bourré. Toujours avec leurs capuchons et leurs capes elfiques, il louèrent une chambre à l'aubergiste qui lavait quelque verre. Quand tout cela fut fini, ils sortirent pour respirer l'air frai de dehors. Ils s'assirent sur la terrasse et Fëanor regarda ce qu'il se passait autour de lui. Son regard fut attiré par une
silhouette familière, c'était Cha', la chance lui souriait enfin. Il s'approcha
d'elle en silence par derrière, et quand il fut tout près il dit sur un ton
doux et calme:

« Ce que vous faites est très beau. Gondolin n’est ce pas. C’est un très beau croquis, mais le palais devrait être un peut plus prononcé sur le blanc nacré, mais je ne suis pas venu vous critiquer. »

L’espace d’un cours instant, Sha hésita.
Si elle s’en tenait à son rôle, elle devait sursauter en entendant la voix de cette personne derrière elle. Mais si elle sursautait, elle perdrait l’équilibre ainsi que tous ses croquis dans l’eau du fleuve, passant sous la balustrade de pierre.

Que faire ? Sans tenir au rôle de la Charlotte enfantine et naïve, ou dévoiler qu’elle avait senti cette présence s’approcher d’elle grâce à son odeur et de ce fait dévoiler une partie de ses secrets?

C’était un véritable parfum corporel que possédait tout les êtres vivants, un parfum qui permettait de savoir où était qui, et surtout, de ne pas risquer de mourir bêtement en étant égorgée. Le seul moyen d’imposer tes idées quand tu es au pouvoir, c’est de rester vivante assez longtemps sans être assassiner. Pour ne pas être assassiner, devient assassin, lui avait soufflé Kennotcha en la formant aux poisons, aux armes et autres cruelles façon de faire disparaître l’autre.

Sha’ ne sursauta pas, tant pis songeait-elle, elle tourna légèrement son visage, suffisamment, pour que le souffle chaud de ses mots, étirant ses lévres carmines, vienne caresser la joue de l’Elfe curieux et lui demander :

« Si vous m’aviez surprise, je serais tombée à l’eau… m’auriez-vous retenu ? »

Une question toute simple mais dont la réponse pouvait en dire long.

Roi de Gondolin Nombre de messages : 143 Date d'inscription : 25/02/2010

Fëanor ne savait pas quoi dire, car il aurait pu révéler beaucoup de sa personnalité en cette réponse, il resta sans bouger, il respirait bruyamment sous le stress puis répondit:

"Oui, je vous aurai retenu et vos croquis aussi."

Fëanor sentit monter en lui en drôle de sensation qui partit de suite, ne sachant pas ce qu'il devait dire il ajouta:

"Je suis en même temps surpris et non que vous n'ayez pas sursauté, je sens en vous quelque chose de bizzare, je n'arrive pas à disserner quoi. En même temps, je paie que personne sur cette terrasse n'a remarqué ma présence, mais vous êtes à moitié elfe."

Il s'assit à côté d'elle et regarda son croquis de plus près, il se revit Gondolin en image dans ça tête et lui dit tout en montrant sur celui-ci:

"Je crois que se serais mieux si le soleil était moins haut dans le ciel, il donnerai plus sur le châteaux et il serai plus illuminé ce qui se répercuterai sur tout ce qui se trouve à son alentours et tout serai plus éclatant."

Il voulut ajouté quelque chose, mais s'en tient la. il la regarda ensuite et lui dit:

"Combien de temps comptez vous restez ici?"

« Vous posez beaucoup de question en même temps, Esprit de feu, j’ignore combien de temps je vais rester ici. Je ne cours pas après le temps qui fuit… »

Répondit-elle, avec sa voix douce, en se replongeant dans son dessin. Et Ses longs cheveux d’argent glissèrent sur son épaule comme pour faire rempart entre elle et l’elfe.

« Pourquoi êtes vous toujours pressé ? N’avez-vous pas l’éternité devant vous ? »

Jusqu'à présent, elle n’avait jamais eut l’occasion de lui poser cette question, car jusqu'à présent, il ne s’était jamais assis ou posé à côté d’elle. Il était toujours en mouvement,toujours à courir de droite à gauche.

Roi de Gondolin Nombre de messages : 143 Date d'inscription : 25/02/2010

Fëanor était encore une fois à cour de réponse, ne sachant vraiment que dire il lui répondit:

"On a jamais assez de temps pour faire tout ce que l'on a à faire."

Il regarda le soleil qui se refflettait dans le fleuve et dit:

"Tu as raisons sur un point, je suis trop pressé, ce qui m'as valu la mort."

Il se tut un moment pour réfléchire et s'ennivrer d'une nouvelle énergie, il ne savait pas d'ou elle venait mais il se sentait revigoré. Il continua

"On a jamais assez de temps que pour répparer toutes les erreur commise. Mais je crois que c'est moi qui ai commise la plus grosse en terre du milieu, j'y ai amené les elfes et la guerre. Mais je compte resté en vie asez longtemps que pour réparrer cette erreur, j'éradiquerai jusqu'au souveir des joures sombres en terre du milieu même si je dois pour cela donner ma vie. Et auusi pour..."

Il s'arreta juste à temps, il soupira et regarda Cha'. Ces cheveux argentés cachait son visage aux traits fin et blanc, ces courbes fines étaient en parfaite armonie avec son corp et la lumière du soleil embellissait le tout. C'est à ce moment que Fëanor se surpris à la contemplé, c'était la première fois qu'il aurait qualifier autre chose qu'une des ces oeuvres belle.

Vous allez devoir me tuer, vous savez ?

Fit-elle tout simplement, sans autre fioriture que cette étrange affirmation.
Sha’ avait cessé de dessiner, dans un pliage compliquée, elle créa un oiseau de papier qui dans le creux de sa main s’emplie d’une énergie. Une énergie néfaste, un souffle de vie contraire à Valars, ce souffle qui avait forgé les anneaux, ce souffle qui avait corrompu les elfes jadis. L’oiseau de papier prit vie et étira ses ailes.

Une vie de papier, une vie qui se brisera à la première pluie. J’ai appris a marché sur la lame tranchante de Melkor, à utiliser sa puissance sans en être la victime… ce valar est emplie de tristesse… j’ai connu cela... quand la force qui nous habite n’est plus alimenté par le plaisir mais par ce désir de prouver aux autres qu’on est mieux…. Vous ressemblez à Melkor par certains point. Je vais vous fâchez en disant cela ?

Finit-elle en s’apprêtant à ce laisser tomber dans l’eau pour éviter la colère d’un Feanor car elle connaissait la haine qui couvait en lui.
Voilà pourquoi elle le fuyait, il ne pouvait que la hair pour ce qu'elle était.

Roi de Gondolin Nombre de messages : 143 Date d'inscription : 25/02/2010

Contrairementà ce que Fëanor croyait, il ne fut pas faché mais une grande tristesse entra en lui. Il se mit devant elle et lui dit:

"Si votre but était de me faire faché c'est raté, mais vous devez être contente maintenant, vous avez ce que vous vouliez."

Il prit son foureau dans ses mains, il sortit son épée et la jeta sur la planta devant elle sur la table avant de lui dire doucement:

"Vous avez réussie à faire quelque chose que personne avant vous n'a eu le privilège de réussire, vous m'avez emplis d'une immense tristesse. Je jure de ne jamais vous faire du mal avec une arme ou autre chose, cette épée celle mon serment et si je ne le respecte pas, que mort s'en suive."

Sur ses mot il laissa son épée dans la table et lui dit:

"Prenez cette épée pour vous en rapelez. C'est la première épée à avoir été forgée, elle ne me causera plus de malheur."

Soudain il s'assit et pris sa tête entre ses mains et chuchota tout bas:

"Mais quelle folie m'a donc pris, mais qu'est ce que j'ai fait. Je ne mérite pas mieu d'être roi que de ramasser les crasses d'autruits."

Il resta dans cette position en ce modissant et ainsi entra en jeux le deuxième sermant de Fëanor.

Hrp : mince ? tu as changé ton rp ? Tu montais dans une chambre avant, non ?
Je changerai mon rp, si ton personnage ne se laisse pas faire Wink

« Venez, n’offrez pas le spectacle de faiblesse à autrui. »

Murmura Sha’ avec une grand douceur en s’approchant de l’elfe. La jeune femme lui saisit les mains pour le relever et l’attirer dans le sillage qu’elle venait de fendre dans une foule interloqué par l’épée planté dans la table.

D’un geste discret, elle conseilla sans mot dire au soldat du roi de récupérer l’arme tandis qu’elle entraînait Feanor à l’écart. Montant les marches, ils arrivèrent dans une chambre dans laquelle elle l’assit sur le bord du lit prenant place à ses côtés.

« L’aubergiste va s’imaginer que je suis une fille de joie… »

Soupira Charlotte avec un certain amusement mélangé à de la gène.

« J’entraîne les hommes dans les chambres…. Ma réputation va en prendre un coup. Mais ce n’est pas l’important. »

Fit-elle en surpassant sa phobie du contact physique pour glisser ses doigts délicats dans l’épaisse chevelure noir de l’elfe afin de lui enlever les mèches de devant ses yeux.

« L’important c’est vous. La seule chose que vous méritez, c’est de ne plus être un esclave. Vous vous êtes emprisonné dans un serment qui vous a fait tant tuer des vôtres. »

Continua-t-elle, sans une once de reproche.

Ses cheveux blancs encadraient toujours un visage de poupée de porcelaine, dont les traits s’étaient empreints d’une bienveillante admiration pour cet être qui venait d’aller à l’encontre de son plus important principe.
De longues mèches d’argent s’enlaçaient autour d’un bras voilé de blanc dont la main s’attardait toujours dans les cheveux noirs.

« Vous méritez d’être roi car entre le roi et le dictateur, il y une petite marche que beaucoup, par conviction, franchissent. En m’épargnant, vous venez de racheter vos fautes. Ce n’est pas folie d’épargner la vie d’un ennemi, cela s’appelle de la clémence. Un des plus beau don qui soit. »

Dans une lente carresse descendant derrière l'oreille, Sha’ ôta sa main de la chevelure d’ébène et se releva avec une gracieuse candeur pour traverser la chambre, allant à la fenêtre.

La bonne nouvelle est que je ne suis pas votre ennemie. Vous n’avez pas rompue votre serment, je ne sers pas Melkor. J’ai juste prit le temps de l’écouter. De comprendre la tristesse que cache sa rage. Je suis juste tolérante et vous, vous allez devoir garder votre épée.

… vous n’êtes pas le premier de qui j’hérite l’épée, et si cela continue, je vais devoir ouvrir un énorme musée pour toute les loger

Finit-elle enfin en appuyant l’épaule à l’encadrement de la fenêtre et regardant le fleuve, les deux mains jointes sous les pans de sa robe.

Roi de Gondolin Nombre de messages : 143 Date d'inscription : 25/02/2010

Fëanor releva la tête et la regarda, à ce moment là, il se sentit libéré de toute obligation et lui dit:

"Peu être que ce n'est pas la première épée que vous recevez, néanmoins je n'en veut plus, elle a été la cause de mes plus grands malheur. Tout mes fils sont mort à cause d'elle, non, pas à cause d'elle, à cause de moi. J'ai tout perdu dans un but que je n'ai même pas atteint. Que pensez vous d'un homme comme cela, j'ai bau être vieux de plusieurs millier d'année, je ne suis pas sage."

Fëanor s'approcha d'elle mais tout en restant à deux mètre et lui dit:

"Mais je vous remercie du fond du cœur de m'avoir rendu un courage que je croyais éteint à jamais. Quand je suis arrivé en terre du milieu et que je combattait, c'était la folie qui conduisait mon bras, de la pure et simple folie. Mais maintenant c'est autre chose, quelque chose qui m'aie bien plus chère que les Silmarils bien plus chère que tout ce que je possède, mais quelque chose que je crois ne jamais pouvoir avoir

Le courage de quoi ? De poursuivre tout les serviteurs de Morgoth ? Vous allez avoir du mal. Ils sont partout, beaucoup plus discret qu’avant, ils peuvent être un roi ou une serveuse dans l’auberge. Même dans mon entourage proche, j’ai un Haut Prêtre de Melkor, d’ailleurs, il a son temple à Umbar.

Demanda sha’, le regard toujours porté sur le fleuve. Par cette fenêtre, le vent s’engouffrait dans la chambre, venant effleurer la robe la blanche qui dans un drapé soyeux flottait entraînant dans une danse sensuel les cheveux d’ivoire.

Sur les berges, Dagobert s’ébrouait avec les enfants qui, contrairement aux adultes et aux chevaux, avaient dépassé les à priori sur l’apparence effrayante de la créature.
Des éclats de rires venaient jusqu’aux oreilles de la Blanche Dame d’Umbar, le Féroce Ailé venait de rapporter un tronc d’arbre à l’enfant qui lui avait lancé un petit bout de bois. Derrière lui, le bûcheron furieux le poursuivait pour tenter de reprendre son bien sous l’hilarité des gosses.

Roi de Gondolin Nombre de messages : 143 Date d'inscription : 25/02/2010

Fëanor sourit (il sourit très peut souvent) et dit:

"Mais du courage j'en ai assez pour cela, mais apparemment ce n'est pas ça qui est le plus dur pour moi."

Fëanor sentait quelque chose piquer son cœur, il avait une pointe. Il était décourager car ne savait comment faire pour réussir à prendre celui de Cha', et ce demandais même si il y arriverai. Mais si il lui demandait et qu'elle répondait non, il ne vaudrait plus mieux que les êtres servent l'anneau, il serait pareil à une bête sans âme car elle lui aurai été arraché. Mais en même temps, si il y arrivait, il serai heureux comme il ne l'avait jamais été. Pris entre deux feu il ne savait comment réagir. Il s'assit à côté d'elle, mais sachant qu'elle n'aimait pas les contactes physique ne la toucha pas. Il regarda le féroce ailé et rigola d'un petit rire presque inaudible, c'était un rire cristallin comme il le faisait rarement. Il se souvint du jour ou ça femme l'avait quitté, il avait voulu sortir son épée mais n'en avait rien fait, il avait trop d'honneur pour cela. Fëanor inspira un grand coup et se leva, il pris une main de Cha' et lui dit:

"J'ai quelque chose à vous dire."

Fëanor sentait sa respiration s'accélérer, son cœur battait à du cent à l'heure. Il mit un genou à terre...

Heu ? Je ne devrais pas fuir là ? Pensa Sha’ en regardant l’Elfe mettre genoux à terre. Elle se rappelait les paroles de Kennotcha, qui disait : Si un homme te prends la main et mets un genoux à terre devant toi, c’est qu’il essaye de te jeter un puissant sortilège. Donc fuit vite !

Ce qu’avait omis de dire Kennotcha, c’est que ce sortilège s’appeler : offrir son cœur, et que ça n’arrangeait pas le Grand Prêtre qu’il était qu’elle s’amourache d’un serviteur du bien. Après tout, ce n’était pas un mensonge, c’était juste une omission de certains détails…

Il n’y avait que les servants du bien pour demander quelque chose à une femme en mettant un genoux à terre, les servants de morgoth se contentait de violer, à la rigueur de séduire pour mieux la faire souffrir après… (cf : kerwin… heu, non, Kerdunaphil, pardon. )

Ainsi, alors que tout le conseil de Kennotcha se faufilait dans l’esprit de Sha’, celle-ci ne trouvait pas de réponse à dire si ce n’est un :

Heu… je vais….y allez…non ?

Une phrase peu convaincante car elle était toujours là, n’ayant pas fait un pas pour tenter de fuir ou de retirer sa petite main froide de celle chaude de l’Esprit de feu .

me demandez où j’ai eut le féroce ailé ? C’est ça ? C'était pas une raison de mettre genoux à terre... vous savez...

Murmura-t-elle, avec cette timidité propre à elle mais qu’elle n’avait exposé aux yeux de Feanor.

Roi de Gondolin Nombre de messages : 143 Date d'inscription : 25/02/2010

Fëanor inspira un deuxième grand coup et commença:

"De tous les diamants, ne surpasserai votre éclat, même le plus brillant.
Quand je suis à coté de vous, j'ai impression de devenir fou.
Devant votre beauté je me sens liquéfier.
Vous êtes si belle et si inaccessible que vous prend pour une tourterelle.
J’abandonnerai tout pour vous-même mon rêve le plus fou."

Il la regarda dans les yeux et dit:

"Si je vous ai conté c’est quelques mots, ce n’est point pour faire le beau
Mais tout simplement pour
vous faire par de mon amour."

Les yeux de Fëanor s'illuminèrent quand il eu fini, il resta sans bouger à attendre la réaction de Cha'. C'était maintenant que tout se jouait, ou il allait devenir un spectre sans âme, ou il allait devenir le plus heureux des elfes (pas des hommes (Dans l’Auberge) Sha’pristi !! 826777

).

« C’est ce qu’on appelle une … déclaration d’amour ? C’est ça ? »

En fait, si Sha avait autant de doigt qu’on lui avait déclaré sa flamme, elle serait manchot.

« Heu… vous permettez, je vais un peu m’évanouir, juste quelque minute, peut-être une heure tout au plus… C’est juste l’émotion. Et puis… c’est de rigueur pour une femme de faire ça.. »

Fit-elle après que le rouge ayant teinté ses joues repasse au pâle alarmant signalant qu’une personne se sentait pas au plus haut de sa forme.
Sha’ était une personne extrêmement prévenante et délicate, aussi, il n’était pas question de tourner de l’œil sans prévenir son interlocuteur, afin que celui-ci puisse prendre des dispositions.
A Umbar, cela lui avait évité bien des bleues, suite à la chute provoqué par peur, car les gardes du corps avaient eu ainsi le temps de mettre un coussin. C’était le souci du palais, certain Nazgul y pénétrait en oubliant de couper leur aura de frayeur. (hein, m’ssieur dwar ?)

Les genoux cédèrent les premiers, entraînant le reste du corps soudain inerte qui dans une cascade de cheveux nacrée s’affaissa lentement au sol, sa robe en corolle.

Ps : quand on est émotive et qu’on a l’habitude de s’évanouir, on apprend vite à le faire élégamment.

Au moment où le corps de Sha' toucha le sol, une main blanche se glissa sous la nuque, soutenant la tête et empêchant celle-ci de frapper le parquet.

La main était celle d'un Elfe au visage doux et à la chevelure de soleil. Sa tenue bleutée et noire était riche, élégante et pratique et son épée était caractéristique des Elfes de Cimonémor, des Avari qui refusèrent le Grand Voyage.
Dans ses yeux ambrés, la Flamme d'Aman ne brillait pas.
Tout en lui semblait sophistiquation et beauté. Ses traits étaient parfaits, son maintien élégant. Malgré la vitesse de sa réaction, Il ne reversa rien alors qu'il déjeunait, à l'abri des regards, dans le coin sombre qui existe dans toutes les auberges dignes de ce nom.
Il passa par la fenêtre en entendant l'annonce de l'évanouissement à une vitesse fulgurante (certains oublient que les Elfes ont l'ouïe très fine).

Bien que les Humains le trouvent jeune, tout Elfe voyait qu'il était très vieux, certainement plusieurs milliers d'années.

De sa voix chantante et douce, il posa une question:

-Que se passe-t-il donc ici?

(PS: il s'agit là d'un PNJ de Dwar)

Roi de Gondolin Nombre de messages : 143 Date d'inscription : 25/02/2010

Fëanor voyant qu'elle tombait allait la l'attraper quand un inconnu arriva et l'empêcha de percuter le sol. Fëanor éleva la voie et dit:

"Finïar apporte moi mon épée, pour une fois elle me servira en bien."

L'elfe ouvrit la porte et entra en tirant la sienne, Fëanor attrapa la lame et se tourna vers l'inconnu. Il lui dit d'une voix menaçante:

"Si tu est un amis dépose là sur le lit, et si tu lui fait le moindre mal, je ne te tuerai pas, je te garderai en vie pour pouvoir te torturer et quand tu sera presque mort, je te ferai soigner pour pouvoir recommencer, et cela jusqu'à ce que je meure."

Fëanor pointa son épée vers lui, et s'avança, Finïar maintenant derrière l'inconnu, il rangea son épée et pris Cha' hors des bras de l'elfe. Il la déposa lui même sur le lit et s'assit à côté tout en prenant sa main.

L’Elfe eut un sourire en coin en entendant les « réjouissances » promises.
Il parla de son ton musical, presque moqueur :

Si j’avais planté un arbre pour chaque menace de ce type qu’on me fit dans ma vie, les Terres du Milieu seraient une gigantesque forêt où même les Ents ne sauraient plus où donner de la tête.
Joli programme de torture en perspective… vous savez que le Mordor recrute ? Vous avez toutes vos chances !

Il regarda le lit et enchaîna :

Sur le lit ? J’espère que vous n’avez pas l’intention de profiter honteusement de son sommeil. Car si c’est le cas, il est de mon devoir de ne point vous y autoriser, mon jeune ami.

Tout en conservant son air moqueur, il garda un oeil sur celui qui se tenait dans son dos, prêt à le tuer s’il tentait quoi que ce soit d’inconsidéré.

Et qui êtes vous donc, mon si nerveux jeune ami?

Roi de Gondolin Nombre de messages : 143 Date d'inscription : 25/02/2010

Fëanor éclata de rire, mon si jeune amis, apparemment, il ne savait pas à qui il avait à faire. Sans le regarder ( Il n'en valait pas la peine) et lui dit:

"Tu est vraiment pitoyable, pour qui me prend tu, mais je vais quand même te répondre. Je me nome Fëanor."

Il souffla et dit:

"Finïar, laisse tomber ton épée veut tu, il n'en vaut pas la peine, range la."

Sur ces mots, il obéis et s'approcha de Fëanor. Il caressait toujours la main de Cha' sans même plus prêter attention à ce qui l'entourait. Il avait envie qu'elle se réveille pour connaitre sa réponse, mais ses deux nigaud l'empêchait de savourer l'instant. Soudain il dit:

"Je vous demande de sortir tout les deux et ne vous inquiétez pas, je ne ferai rien d'autre que veiller sur elle."

Sur ces mots, Finïar sortit.

Contrairement à ce que s’attendait l’Elfe, l’Avar s’installa tranquillement sur le lit et caressa doucement une mèche de la superbe chevelure de Sha’.

Mon pauvre ami, vous imaginez-vous un instant que je suis assez stupide pour laisser cette femme sans surveillance ?
Vous n’êtes rien pour moi qui puisse m’inspirer confiance. Ah si : Un Elfe un peu trop enclin à vouloir torturer.
Vous rêvez si vous croyez que je vais vous laisser seul avec Sa Majesté.

Il n’arrêtait pas de caresser les cheveux de la jeune fille en l’observant avec tendresse.

Elle est tout pour nous.

Son regard se fit acier à l’encontre de Fëanor :

Le « nous » ne vous inclus pas, mon jeune ami.

« J'aimerai bien savoir ce que le Nous inclut, d'ailleurs, seigneur Arendil?
Ne serait-ce pas un Nous pour provoquer votre interlocuteur et ainsi profiter qu’il vous agresse pour riposter et déclarer une guerre, pour votre sombre seigneur Sauron ?»

Fit une Sha', en ouvrant des yeux qui lancerent un regard noir à toute personne qui les croisaient. Sha avait repris sa voix distante, celle qui était de rigueur pour une Reine-impératrice, ayant entre ses mains tout le destin d'un royaume.

Elle se redressa, assise sur le lit, balayant d’une main, avec un geste dédaigneux, les doigts de l’Amiral, de cette même main que jadis tenait Féanor.
Un contentieux visiblement animait la jeune semi-elfe envers cet Avar.

Sauron est mort depuis plus de 50 ans, et je n'ai jamais été fidèle à Sauron, ma Dame, mais au seigneur Dwar.

A vrai dire, j’ignore qui il est. Répondit l’Elfe Avar. Ni s’il est seigneur de quoi que ce fut d’intéressant.
Certes, il porte le même nom que cet ancien roi de Gondolin, mais ce roi est mort et Gondolin n’a pour seule utilité que la récupération de cailloux vu qu’elle a été détruite et si ses parents ont été assez fous pour lui donner le nom de ce roi-ci, ils ont été bien mal inspirés

Le nous, en réalité, me concernait, moi… et peut-être votre peuple. Navré d’être ainsi intervenu, mais j’ai estimé, à ce que j’ai vu, qu’il le fallait.
J’ignore qui il est, comme je l’ai dit, et j’ignore les raisons de votre perte de conscience, mais il était hors de question que je vous laisse seule, évanouie, avec un inconnu.

Sa voix ressemblait au bruissement des feuilles par un vent printanier, mais elle était déterminée… et semblait sincère

« Votre maître Dwar est une créature de Sauron, donc, en servant votre maître, vous servez Sauron. Une simple question de logique appliquant la théorie de l’ami de mon ami est mon ami. Sauf qu’il suffit de déplacer cette théorie sur la vassalité. Mais je présume que ce genre de logique vous est inaccessible. Le mythe se vérifie donc, quand les pieds d’un marin ne sont pas sur le ponton d’un Navire, celui-ci ne sait plus réfléchir. »

Elle se leva de toute sa taille, taille peu impressionnante, mais la majesté, qu’elle dégageait, compensait largement se défaut physique. Un bras voilé de blanc se leva, désignant du bout d’un ongle acéré telle la griffe d’un chat.

« Sortez à présent, vassal de Sauron ayant abusé de la neutralité de Nen Umbar afin de prendre possession de terres pour la gloire de votre maître. Sortez de cette chambre, ou j’en sortirai ! On ne pourra pas dire que je vous pardonnerai cet acte. »

Sa voix impérieuse résonna dans la chambre….

Roi de Gondolin Nombre de messages : 143 Date d'inscription : 25/02/2010

Fëanor attendit que Cha' ai fini pour parler et dit:

"Avant de partir je dois te dire ceci, ne me crois pas si tu veux mais, je suis Fëanor, créateur des Silmrils, anciens roi des Noldors et roi actuel de Gondolin je suis mort et revenu à le vie. Et ce pour détruire tout ce qui inspire le mal en ce monde. Je ne te tuerai pas aujourd'hui, mais la prochaine fois que nos chemins se croisent, je ne ferai pas de cartier."

Il avait dit tout cela d'une voix terrible sans faire exprès, il toisa l'elfe d'un regard moqueur puis se rassit.
Fëanor ne céda pas à l'envie qui lui prenait de lui rentrer son épée dans le ventre mais garda sa main crispé sur son épée, lui dire en face qu'il ne devrait pas être fier de porter son nom était une chose que même lui n'aurais jamais dit cela à quelqu'un. Il se détourna d'eux et regarda par la fenêtre le féroce ailé en train de se faire gratter le ventre par des enfants. Ce spectacle attirait beaucoup de monde, car la place devant l'auberge était remplie de monde, Fëanor dit à Cha':

"Ton féroce ailé à beaucoup de succès à ce que je vois, plus personne ne saurais rentrer ni sortir de l'auberge."

Il continua à fixer la bête sans plus prêter attentions à l'autre elfe.

Arendil Ozentheol se leva, le regard presque triste.

Dommage que vous pensiez cela de moi, Majesté. Ma flotte n’a jamais réellement servi les intérêts du Seigneur Sombre car elle ne fut consacrée uniquement qu’à la défense. Tels sont nos accords passés entre Cimonemor et l’Empire de Waw.
Pour Tolfalas, nous estimions que ses trésors étaient mal géré par le Roi du Gondor.
Il salua élégamment la jeune femme.

Puisque votre désir est que je parte, je m’exécute. Cela a tout de même été un immense plaisir de vous revoir, même si les circonstances n’étaient pas idéales.

Il regarda l’Elfe roi de Gondolin avec un dédain sans commune mesure.

Nous verrons. Se contenta-t-il de répondre.

Les nerveux qui s’imaginaient combat gagné avant de commencer l’amusaient toujours. Mais il ne trouvait que la situation se prêtait à relever la bravade. Sa cruauté et ses nombreux faits d’armes parlaient pour lui : il était aisé de le menacer, pas de parvenir à mettre ses menaces à exécution.

Je vous souhaite un bon séjour, Majesté. Si vous avez besoin, sachez que je me tiens à votre entière disposition.

Il sortit à contrecoeur avec un pas inaudible, même aux oreilles les mieux exercées.

» Dans les couloirs
» Arriver a l'auberge de Foncombe
» Dans les rues, dans la fête :
» Un feu dans un village
» Dans le nord