Voyage de noces(PV avec Myria)

Finalement, après plusieurs jours de voyages, nous avions enfin vu apparaitre le port d'Eglarest. Le cousin de ma femme fut bien heureux, et cela était évident, de se retrouver dans sa ville et de ne plus avoir à nous voir. Sans perdre de temps, nous avions pris nos montures, cadeau de la princesse du Rohan, et nous avions galopper tout droit vers l'Hithlum, notre destination pour le repos. J'en avais plus que marre de tout ces voyages et de tout ce stress que je ne pouvais nier le fait que ce voyage me faisait un très grand bien. L'Hithlum était facile à reconnaitre, avec ses fleurs tout partout et son parfum frais lorsque nous passions si près de ses frontières. C'était la destination idéale pour un voyage de ce genre. Une fois que nous fumes sur les lieux, des elfes récemment réétablis sur les terres prirent nos chevaux et les emmenèrent dans leurs écuries.

-Finalement en paix...

Ou en tout cas je le souhaitais vivement, car tout ceci m'avais épuisé. Je voulais me reposer mais je savais que ce voyage ne durerais pas éternellement, que j'aurais à repartir tot ou tard et que si je m'endormais, je gacherais peut-être une bonne partie de ce temps. Doucement, je saisis la taille de Myria et lui chuchotta à l'oreille:

-Que dirais-tu de manger au claire de lune?

Nous avions diner en cour de route et l'après midi n'était pas tellement avancée lorsque tout ceci se produisit. Nous avions le temps de dormir un peu, ou de méditer, peu importe la manière de le dire, pour nous réveiller en soirée, alors que les jardins seraient sans tout en fleurs des belles de nuits.

-Alors qu'en dis-tu?

Je lui sourit gentillement. Legolas lisait dans mes pensées. Je ne pouvais nier moi de même que j'aimerais bien me reposer après ce voyage éprouvant. D'autant plus que nous ne risquions certainement pas de nous faire déranger puisque le roi des lieux Fingolfin avait décidé d'organiser une fête pour les gens de son peuple. Quelle personne attentionné envers les siens.

-Si tu trouves que c'est une bonne idée, je te suivrais avec plaisir,. mais pour le moment, je crois que nous ferrions mieux de nous assurer d'avoir quelque chose à manger si nous ne voulons pas, à notre réveil, être forcés de le préparer et que ton idée soit manquée pour cette raison.

Puis sans plus attendre, je me dirighea vers la chambre que nous avions auparavent demandé de préparer pour nous. Il y avait là déjà quelques victuailles sur la table qu'elle comportait. Je ne voyais maintenant plus l'intérêt de venir faire un gros repas. Nous avions déjà eu tout ce dont nous avions besoins par le passé, dans le palais lors du souper des organisateurs et puis nous pouvions avoir du luxe toute l'année. Legolas arriva après moi et en l'entendant arriver, je me retourna puis lui dis:

-Finalement, à moins que tu ne tiennes vraiment à un grand luxe pour le souper, peut-être que nous pouvons seulement nous en tenir à ce que nous avons sur la table. Personnelement, je crois que ce que nous avons eut avant de partir suffit largement à nous satisfaire côté perfection.

Le moindre détail, elle y pensais. Myria avait toujours été comme ça. Parfois, plus pour les membres de son conseil, cette habiletée pouvait devenir énnervante puisqu'elle constetait leur décision si elles n'allaient pas dans ses cordes. Je la suivit donc dans les appartements qu'on nous avait réservés. Ils étaient parfaits, petit et grand a la fois, exactement ce dont nous avions besoins pour être tranquiles. Je l'attrappa par la taille et lui dis:

-Si j'ai été capable de passer au dessus de treize mois sans luxe, je peux aussi le faire aujourd'hui, qu'en penses tu ma chère? Ce que nous avons eut avant nous suffit amplement? C'est bien certain. Honnêtement, j'aurais continué a manger bien plus longtemps mais j'allais exploser si je l'avais fait.

Je sentit soudainement mes paupièeres devenir lourdes et j'avais des étourdissement. Une grande envie de dormir s'empara alors de moi alors que mes yeux se détournaient de Myria et se dirigeaient vers le lit. Afin de les empêcher de s'y rendre seuls, au sens figuré bien evidemment, je lâcha ma femme puis me laissa tomber sur le matelas sans prendre conscience de quoi que ce soit. Si j'avais le poid d'un humain ou d'un nain, j'aurais probablement brisé les côtés tellement ma chute avait été brutale.

-Je crois que tu as ma réponse concernant le repos. Seulement, tu sembles moins épuisée que je ne le suis. Si tu pouvais me réveiller en même temps que toi, je crois que sa nous serais grandement utile pour ne pas nous réveiller en même temps que le reste de la population.

Je ne pu même pas pronnoncer un quelconque autre mot que je m'endormis aussitot tellement j'étais épuisé. Pourtant, nous n'avions pas fais enormement de choses fatiguantes avant d'arriver ici. Ce phénomène devenait encore plus étrange compte tenu du fait que je pouvais me deplacer pendant plusieurs jours sans dormir et sans en ressentir les effets.

Étrange en effet, je n'avais jamnais vue Legolas dans cet état avant aujourd'hui. Mais qu'avait-il pour agir ainsi, la fatigue de toutes ces fois ou il ne se reposait pas qui venait enfin le ratrapper? Cela semblait vraiment trop étrange pour être vraie mais j'aimais mieux cette théorie que les autres qui pouvaient peut-être me hanter. J'aimais Legolas et la pensée que ce pouvait être un maléfice me donnait froid dans le dos et je préfèerais les chasser de mon esprit. Comme je voulais me sentir prèes de lui avant qu'il ne sombre dans le sommeil, je me suis dirigée aussi vers le lit, plus doucement que lui cependant, et je m'y suis allongé doucement a ses côtés. Il était cependant trop tard, Legolas dormait déja, mais moi pas. Je le regardais avec un superbe sourire, consciente de la chance que j'avais qu'il m'aie choisis a la place de quelqu'un d'autre et que cette femme n'aie pas pu me le prendre. C'était aussi une chose bien curieuse que de me voir me ravire de la mort de quelqu'un, même si ravire n'était probablement pas le bon mot. Le destin avait simplement jouer en ma faveure. Aprèes quelques minutes, je sentis mes paupièeres s'alourdire puis je m'endormis également.

Les heures passèrent sans que ma femme ou moi-même ne nous levions de notre lit. Nous étions assoupis si profondement qu'un boulet de catapulte pôuvait atterire a côté de notre chambre que nous ne nous reveillerions pas, facon de parler bien evidemment, mais je finis tout de même par ouvrir l'oeuil. La nuit était avancée d'apres ce que je pouvais en constater, et si nous voulions que notre projet fonctionne, nous devions nous lever iméditatement, mais je trouvais Myria si belle lorsqu'elle dormait...quelle pensée ridicule, elle était constamment jolie selon mes gouts. Afin de la laisser se reposer encore un peu, je me leva et alla préparer ce que nous avions de repas. C'était peu, mais bien assez selon moi. Lorsque tout fut pret, je retourna dans la chambre et posa ma main sur l'épaule de ma femme. de quelques petits coups pour la brasser doucement, je parvint a la reveiller.

-Mon amour, il doit être bientôt minuit, nous devrions aller diner ou il sera trop tard.

Je m'assoya sur le bord du lit en attendant sa réponse.

Même si j'étais au départ moins épuisée que Legolas, je fus bien surprise de le voir debout et réveillé bien avant moi, moi qui m'attendait a devoir le réveiller, me voila prise a mon propre jeu. Je me releva un peu puis m'appuya sur mon avant bras pour ne pas retomber la tête sur les oreiller, les effets du sommeil ne s'étant pas encore dissipés.

-Déja presque minuit? Nous avons dormis longtemps dis-donc. Je vais me lever, ne t'en fais pas, mais tu serais un amour si tu pouvais commencer en attendant que je me réveille, juste question question que nous ne manquions pas tout comme tu l'as dis. Je vais me changer avec les vêtements que nous avons emporté et je te rejoins sur la coline?

Sans attendre la réponse de mon époux, je me redressa complètement sur mon séant puis me leva finalement. Je l'embrassa sur la joue puis me dirigea vers une petite piece rattachée a la chambre puis je me changea avec d'autres vêtements plus propres et plus confortables que ceux que je portais déja, tandis que Legolas avait commencé a organiser notre petit diner au claire de lune.

-Pas si longtemps si tu prends en consideration le fait que nous avons commencé vers la fin de l'après midi. Par ailleurs, si j'ai bonne mémoire, nous avons déja tout les deux vus pire, rien qu'a voir Gimli si il est bien confortable. Néanmoins, je veux bien commencer a faire le voyagement mais je t'avertis, tu n'a pas le droit de me laisser tout faire.

Puis je lui fis un petit sourrire pour lui indiquer que je ne disais pas ca pour être méchant et ainsi la rassurer. Je n'avais pas le temps de finir ma phrase que j'avais un baiser sur la joie et la surprise de voir Myria, bien qu'encore un peu dans les vapes du sommeil, se lever pour faire ce qu'elle avait dit qu'elle ferrais. Pour ne pas perdre encore plus de temps qu'en ce moment, je me leva et alla prendre deux des trois paniers que nous avions recus a notre arrivée pour aller les mettre en place ou nous comptions nous installer pour le repas. Puis je revint chercher ce qu'il nous manquait et j'attendis Myria assis sur une petite couverture sur place. J'avais demandé qu'elle ne se prélasse pas afin qu'elle ne me laisse pas tout le travail, mais malgré tout, j'avais tout fait seul. Il n'y avait la rien de bien bien difficile, en plus que Myria avait fait ce que je lui avait demandé, alors je ne fis que l'attendre sans plus y penser.

Sans m'en appercevoir, j'avais passé bien plus de temps que prévu a me changer. Une fois dehors, je m'étais rendue compte que mon mari n'étais déja plus la. Je m'en voulais un peu en quelque sorte de lui avoir encore tout fais faire le travail. J'étais peut-être enceinte comme me l'avait confirmé les medecins, mais juste d'une semaine ne pouvait certainement pas me fatiguer au point de laisser Legolas tout faire. Par ailleurs, de ce côté la, il semblait penser exactement comme moi. Sans plus attendre, je pris une petite chemise, ou du moins de quoi me protéger. Les nuits étaient maintenant de plus en plus fraiches et je ne voulais pas attenper froid, pas maintenant en tout cas. Je pris donc une chemise et une couverture et sortit rejoindre mon maris a l'extérieur. Celui-ci avait déja tout installer ce dont nous avions besoins et ne semblait attendre que moi. Silencieusement, je me dirigea vers lui, puis lui donna un petit bisou dans le cou.

-Je suis désolé de t'avoir fait attendre mon coeur, mais tu sais comment je suis, ou tu connais les femmes, pas capable de se préparer a temps. Mais tu aurais du m'en laisser un peu, je me sens mal de t'avoir encore laissé tout faire a ma place.

Je lui souris affectueusement puis passa et repassa mes mains sur ses épaules.

- Ce n'est rien dans le fond, je l'aurais tout fait sans rien dire mais je voulais être certain que tu fasses vite. Tu le dis toi-même, les femmes ont bien de la difficulté pour décider quoi mettre lorsqu'elles doivent aller à un rendez-vous. Je sais à quel point tu peux xulpabiliser lorsque tu laisses tout le monde faire le travail, ce que je sais, n'arrive pas très souvent mais passons. N'en parlons plus je t'en prie et assied-toi.

Elle voudrait probablement me tuer pour lui avoir joué un si mauvais tour mais bon, je n'avais pas peur d'elle, je n'en avais jamais eu peur d'ailleurs. Sans pour autant attendre sa réponse, j'ouvrit le panier que j'avais emballé dans du tissus puis sortit deux pommes et en tendit une à ma femme. Puis je lui dis:

-Nous avons bien choisis notre moment pour venir manger. La nuit est calme et tout le monde dort. Nous ne pouvons donc pas être dérrangés pour quoi que ce soit, même si le fait est que la politique de ce pays ne nous concerne pas.

Je sortit un couteau puis trancha mon fruit en quatre. Je disposa des trois premier quartiers sur la nappe, un peu plus loin pour être certain de ne pas les frapper, puis mordit dans le premier quartier en attendant la réponse de ma femme.

-Je détestes que tu tournes mes paroles contre moi, tu le sais ça?

Je lui fis un mince sourire malgré tout pour lui montrer que je n'étais pas fâché. Legolas comptait beaucoup pour moi et il aurait vraiment été ridicule de gâcher nos sentiments pour une question aussi grotesque que celle-ci. je la chassa immédiatement de mes pensées et profita de la nuit avec lui.

- Mon coeur, je crois que tu devrais chasser ce genre de pensées toi aussi. On dirait que tu as du mal à ne pas t'en faire pour nos royaumes. Tu devrais relaxer un peu, décompresser. Mais je dois t'accorder le fait que nous sommes bien au calme comme en ce moment. Je suis si heureuse d'avoir un peu de paix et de tranquilité.

Mais je savais que sa n'allait pas durer. Legolas et moi avions fais l'erreur de dormir trop longtemps et je savais que le soleil ne tarderait pas à venir gâcher ce merveilleux moment. Cependant, je me blotis contre mon époux en tentant tant bien que mal de ne pas me laisser envahir par ces pensées. Je profitais de sa chaleur, si apaisante, tandis qu'une vague de bonheur m'envahissait. Nous mangeâmes une bonne partie de ce que comptais notre panier de victuaille et mon appétit fut coupé. Je déposait sur la couverture le morceau de pain que je tenais dans mes mains et me laissa tomber, molle, sur le ventre de mon mari.

- Je crains malheureusement de ne plus pouvoir avaler quoi que ce soit.

- Oui je sais que tu n'aimes pas ça, c'est pour ça que je le fais...

Si je ne la connaissais pas, je n'aurais jamais osé dire de telles choses, mais je savais qu'elle devinerais la plaisanterie derrière ces paroles qui auraient pu sembler blessantes. Je lui prit la main et m'approcha doucement d'elle. Tandis qu'elle me parlais je lui déposa doucement la tête sur mes jambes. Chaque contactes que j'avais avec cette magnifique princesse faisait battre mon coeur à une vitesse fulgurante. Quand elle eut finit, je lui répondit:

- La dernière fois que je suis partie pour un long moment, nous étions en pleine communauté de l'Anneau. Le Mordor avait énormément de puissance en ce temps et à chaque instants, les arbres et les monuments de mon enfance pouvaient disparaitre sous l'ombre du malheur et de la devastation. J'ai peur Myria, j'ai toujours eu peur lors'quil en vient à perdre ou a faire souffrir les habitants de mon pays parce que je ne suis pas assez a mes affaires. Bon sang.

Je m'étendis sur le sol, la tête de ma bien-aimée sur les geoux et me ferma les yeux. J'avais enfin atteint ce bonheur que j'avais recherché pendant des années. Myria était tout ce qui m'important. Je n'en revenais toujours pas de ne pas m'être rendu compte plus tôt que tout mon âme avait besoin de chaque partie d'elle, de son corps à son esprit.

J'hésitais a savoir si je devais garder le silence en ce moment. J,avais quelque chose sur le coeur, quelque chose que je n'avais jamais dis a Legolas.

- Tu sais...

Je n'osais même pas finir ma phrase tellement les rougeurs avaient envahis mon visage. J'avais honte, mais je devais tout de même le dire. Après tout, n'étions-nous pas mariés? N'avions nous-pas déjà fait l'amour ensemble? Qu'est-ce que je pouvais bien craindre a lui dire ce que j'avais ressentit en ce temps la.

- J'ai beaucoup pleuré quand ils m'ont annoncé que tu partais pour la communauté. J'avais confiance en tes capacitées, mais j,avais tout de même peur que quelque chose de mal ne t'arrives. Quand je me suis sauvée de ma prison et que tu m'as trouvé, je me suis dis que jamais je ne pourrais trouver quelqu'un d'autre comme toi et que si quelque chose de mal t'arrivais, que jamais je ne pourrais m'en remettre tellement ma vie en entirèere s'était accrochée a ta propre existence.

Ca y était, je ne pouvais plus le reprendre maintenant. Je venais de dévoiler un de mes plus grand secrets a Legolas.

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