Retour dans le nord.

-De toutes les choses que j'ai rencontré dans ma vie tu es la plus belle Syria.Je suis désolé de gacher ce moment mais peut être devrions nous songer à rejoindre une ville où nous serons enfin tranquilles?

Elle rougit au compliment, baissant la tête légèrement. Puis elle acquiesca d'un air grave et réfléchi.

-Tu as encore parfaitement raison. Nous devons nous mettre en route et quitter cette forêt. Mais vers quelle ville aller ? La seule personne que je sais que tu connais est Elbarâd. Justement, ou est-il maintenant ? Je me suis retirée après la bataille, et je ne suis plus retournée au campement des rôdeurs depuis ce môment. C'est étrange, je ne m'étais pas posé la question avant...

Attendant la réponse de son compagnon, elle se leva gracieusement. Elle commenca à ranger leurs affaires. Elle pris une grande poignée de sable et la jetta sur le feu, l'éteigant immédiatement, puis dispersa les cendres à l'aide des semelles de ses sandales. Elle entreprit de refaire son bandage à la cheville, puis alla voir comment se portait son serpent encore évanoui. Tout semblait aller pour le mieux, quoi que ceci n'est pas vraiment de mise dans sa situation de blessé grave. Elle le mit encore une fois soigneusement autour de son cou, avant de revenir vers Kaërm.

Kaërm vit Syria répondre par l'affirmative lorsqu'il lui proposa de rejoindre une ville.La jeune femme rangeait ses affaires et se préparaient à partir, Kaërm fit de même.Il se releva difficilement à cause de ses blessures mais à présent il pouvait marcher, l'amour de Syria lui donnait presque des ailes.Il replia son sac y mettant tout ce dont ils auraient besoin durant le voyage, ses flèches, de la nourriture et autres bandages pour leurs blessures.Lorsque Syria revint et lui demanda où se trouvait Elbarâd, l'elfe répondit :

-Elbarâd, comme tu le sais, est le général des forces armée de Minas Tirith.Tu sais aussi qu'ils va se marier prochainement, je sais seulement que la ville où se trouve sa fiancée est Dol Amroth.Commençons nos recherches par là.

Il sourit à Syria en prononçant ces derniers mots, ils allaient enfin retourner dans une ville.Bien que la forêt était un lieu paisible et reposant, un atmosphère pesante y restait ancrée, souvenir des conquêtes du Mordor.

Mais Kaërm était aussi pressé de retourner à la civilisation car il allait retrouver Elbarâd, cependant il ne pouvait s'empêcher de penser que si il retournerait en ville il rencontrerait à coup sûr Nolorifiel et là ils auraient de nombreuses choses à se dire.Il n'avait jamais voulut mêler Elbarâd à son passé, non pas parce qu'il n'avait pas confiance en lui, loin de là, mais par peur de l'opinion de son camarade si il venait à apprendre les divers faits de son passé qui n'étaient pas que joie et bonheur.

L'elfe se retourna ver Syria et lui dit doucement:

-Et bien, il semblerait que nous soyons prêt.Il ne nous reste plus qu'a partir vers Dol Amroth, si tu es toujours prête à m'accompagner.

Il prononça ces phrases avec un peu de malice histoire de changer d'air.

Elle lui répondit avec la même malice :
-Et bien je te suis. Je connais très peu les lieux. Je sais juste qu'il faut aller dans cette direction pour voyager vers le Gondor. Elle désigna une vague direction. Par contre, rendu au Gondor, je saurais sans trop de problème nous guider jusqu'à Dol Amroth. C'est la ville ou je suis allée le plus souvent. Ou plutôt la ville que j'ai le plus approché...

Elle se tut un instant, perdue dans ses souvenirs. Puis, elle y mit fin brusquement et interrogea l'elfe noir :

Étais-tu à cheval quand tu es arrivé ? Car ce serait beaucoup plus rapide... Mais nous pouvons toujours marcher jusqu'à un village et louer des montures...J'ai un peu d'argent...Mais pas assez je ne le crains...

Tout en parlant, elle acheva les préparatifs : Elle emballa le reste de sanglier dans une grande feuille verte foncée, et attacha solidement sa sarbacane à sa taille et noua ses longs cheveux émeraudes qu'elle avait laissé lâches depuis son réveil. Elle sortit de la grotte, Kaërm sur ses talons.

Étais-tu à cheval quand tu es arrivé ? Car ce serait beaucoup plus rapide... Mais nous pouvons toujours marcher jusqu'à un village et louer des montures...J'ai un peu d'argent...Mais pas assez je ne le crains...

Kaërm écouta attentivement Syria, c'est vrai que si il fallait se rendre à Dol Amroth il leur faudrait des chevaux.D'autant plus qu'ils ne savaient pas si un village se trouvaient près de leur position.l'elfe répondit alors:

-J'ai remarqué des traces de pas d'humains lorsque nous avons chasser le sanglier, il doit y avoir un village dans les alentours.en ce qui concerne l'argent je n'en ai presque pas, mais nous aviserons une rendu dans ce village.

Kaërm se mit alors à marcher, pistant les traces qu'il avait vu auparavant, il avait raison car les traces menait droit à un petit village typique de l'Arnor.La plupart des habitants étaient des paysans et ils dévisageaient Syria et l'elfe quand ils passaient près d'eux.Il purent trouver un marchand de chevaux à la sortie Sud de la ville, cependant Kaërm et Syria n'avaient pas assez d'argent pour acheter ne serait-ce qu'un cheval.L'elfe dut alors échanger sa dague contre un cheval, cela ne le valait pas mais Kaërm n'avait pas envie de négocier et puis surtout il savait qu'il pourrait facilement en trouver une dans ses nombreuses caches.

Les deux compagnons se préparèrent donc à partir, Kaërm interrogea Syria tout en lui lançant un regard tendre et amoureux:

-Tu es prête?Ta cheville ne te fait pas trop souffrir?

Pour la première fois, Syria fut contente de renouer avec la civilisation. Ces dernières journées avaient été particulièrement éprouvantes, mais si elle avait passé de magnifiques moments avec l'elfe noir.

Le petit bourg était particulièrement charmant, quoi que le regard curieux des habitants la mettait légèrement mal à l'aise. Néanmoins, elle n'y prêta pas très grande importance, car elle les comprenaient. Ils traversèrent toute la bourgade avant de trouver enfin un vendeur de chevaux. L'homme à la forte stature leur présentèrent une magnifique jument assez âgée mais robuste, qui arborait une robe d'un bel ocre doré. Un losange blanc immaculé trônait sur son museau, lui rappelant son serpent. Les yeux de Syria s'arrondirent lorsque le marchand annonça le prix.

Elle n'avait même pas assez pour acheter un de ses sabots seulement ! Débitée, la jeune femme allait sortir lorsque Kaërm proposa sa dague comme monnaie de troc. Syria implora du regard le vendeur pendant que Kaërm lui présentait l'arme en question. Acun marchandage n'eut lieu, il accepta. Il leur donna même une scelle, le mords et la bride en prime ! Elle n'avait jamais voulu un cheval, dont elle déplorait l'indiscrétion. Mais tout avait une première fois ! Ce fut elle qui installa la scelle, le mords et la bride à leur nouvelle jument, avec précaution. Elle était plongé dans ses pensées...Elle lui cherchait un nom... Sa robe était d'une couleur si belle...La couleur du sable... Elle eu soudain une idée qui ne lui déplut pas, pas du tout. Elle questionna l'elfe :

-Comment dit-on "sable" en elfique ?

Après cela, elle entraina doucement leur nouvelle monture en-dehors de l'écurie. Pendant qu'elle flattait son encolure, elle lanca à l'intention de l'elfe noir, en accompagnant ses mots d'un sourire franc :

-Je crois que je vais m'attacher à cette jument !
-Tu es prête?Ta cheville ne te fait pas trop souffrir?
-Ce serait plutôt à moi de te retourner la question : Est-ce que ta blessure à la cuisse te fait mal ? Car elle risque d'être très sollicitée ! Et oui, je suis prête. Elle regarda la jument. Ca te dérange si je monte devant ?

En attendant sa réponse, elle se prépara à monter, le pied droit déjà dans l'étrier. Elle souriait chaleureusement, heureuse de la situation.

(Hrp : Sable se dit "Litse" en Quenya ^^)

Kaërm n'avait pas vraiment observer le cheval qu'il venait d'acheter mais en pensant à ce venait de lui dire Syria il fut tout à fait d'accord avec ses propos.En effet, la robe de l'étalon était d'un jaune plutôt foncé mais éclairée par endroit c'était vrai que cela faisait penser au sable.Kaërm répondit alors à la jeune femme:

-Sable?Le mot Quenya est Liste, c'est vrai que cela correspond à la couleur de sa robe.

Il sourit tendrement à Syria, une moment de bonheur parfait puisqu'il était en compagnie de celle qu'il aimait.Lorsque la jeune femme l'interrogea sur sa blessure, le Drow sourit légèrement:

-Ne t'inquiète pas je vais pouvoir tenir, j'ai vécu pire dans ma vie.

Syria lui posa alors une autre question à laquelle Kaërm répondit en souriant:

-Ça te dérange si je monte devant ?

-Non, bien sûr.Aucun problème, allons montons sur Liste et allons à Dol Amroth.

Il laissa Syria monter devant et s'installa derrière elle.Il tenait fermement Syria par la taille, je disant qu'ils allaient anfin partir.

-Sable ? Le mot Quenya est Litse, c'est vrai que cela correspond à la couleur de sa robe.

-Litse... hum...Elle réfléchit un bref instant, puis afficha un grand sourire à son elfe adoré. C'est une très beau nom pour elle !

Elle tira doucement sur la bride de la jument et l'entraîna à l'extérieur.

-Ne t'inquiète pas je vais pouvoir tenir, j'ai vécu pire dans ma vie.

Elle répondit par un petit sourire en coin, mais ne répliqua pas.

-Non, bien sûr.Aucun problème, allons montons sur Liste et allons à Dol Amroth.
-Oui, allons-y !

Elle se hissa sur le dos de la jument, s'installant bien en avant, pour laisser de la place à Kaërm. Celui-ci monta à son tour et la tint par la taille. Syria lança à la jument, d'un ton doux mais autoritaire :
-Andale, Litse ! En avant !

La jument partit au pas, mais Syria s'empressa de lui donner un léger coup de talon qui la fit se mettre au petit troc. Ils commencèrent donc leur voyage vers Dol Amroth.
Après quelques heures de chevauchée, un homme se plaça devant eux, obligeant Syria à arrêter net leur monture.

(HRP: C'est maintenant à Elbarâd à répondre...)

Le messager chevauchait à bride abattue parmi les arbres. Chemin faisant, il se remémmorait ce que le Général Elbarâd lui avait dit. Il avait un message à porter à un elfe noir nommé Kaërm. Rencontré un elfe noir ne rassurait pas le massager même si Elbarâd avait bien souligné qu'il était du côté du Gondor. Son cheval avalait les lieues et les forêts de Fornost ne le ralentissait qu'à peine. Le messager refléchit.

* Fornost... Nord de Fornost... une forêt épaisse. J'y suis. Bon, trouver l'elfe noir. Près d'une colline, d'après le Général... J'y suis presque. Elbarâd m'a dit qu'il serait peut être accompagné d'une ravissante gondorienne. On verra bien.*

Il fit mettre son cheval au trot. Il lui avait semblé entendre des voix. Son voyage depuis Dol Amroth n'avait pas semblé vain. Le messager s'écarta du chemin et descendit de sa monture. Il repoussa une brache et scruta le chemin, son épée à la main. Il vit deux montures. Sur une, un homme, grand, les cheveux blancs. Le messager ressentit un léger frisson, c'était bien l'elfe noir Kaërm. A côté de lui chevauchait une humaine aux cheveux verts. Sans doute la gondorienne.
Aroth, c'est son nom, s'engagea sur le sentier, ce qui fit arrêter les chevaux. Il dit d'une voix forte, les fixant dans les yeux.

" Bonjour Kaërm, bonjour gondorienne. Je viens de la part du Général de Minas Tirith Elbarâd."

Aroth attendit une réaction des deux personnes.

Durant les quelques heures de de voyage qu'il avait passé,Kaërm n'avait cesser de réfléchir à sa rencontre avec Elbarâd.Il le savait, il en était presque sûr Nolorifiel l'avait rencontré et lui avait parlée de son passé plus que ténébreux, pour une fois , il avait peur, peur de la réaction de son camarade, peur de perdre Syria.Mais cela il ne pouvait le laisser se produire, il tenait trop à eux...

Il serrait Syria par la taille, pouvant sentir son odeur de fruits sucrés il ne s'en lasserait jamais et serait prêt à tout pour elle, et il espérait qu'elle le savait.

Soudain le cheval freina brusquement, il faillit désarçonné Kaërm car sa blessure à la cuisse ne lui permettait pas une bonne prise sur la monture, il regarda devant le cheval pour voir qu'elle était la cause de ce freinage si soudain lorsqu'il entendit une voix:

" Bonjour Kaërm, bonjour gondorienne. Je viens de la part du Général de Minas Tirith Elbarâd."

Kaërm fixa l'individu, c'était vrai qu'il portait des vêtement aux marque gondorienne mais pouvait-il vraiment lui faire confiance, il répondit donc 'une voix sans ton:

-Je suis effectivement Kaërm, et voici Syria.Vous dites venir de la part d'Elbarâd, désolé de ma méfiance, mais comment pouvez vous le prouver?

Kaërm se méfiait, après avoir passé plusieurs jours dans une forêt et être attaqué à deux reprise par des orcs, il se disait qu'il y avait de quoi être méfiant.De plus, la corruption et la magie noire qui avaient ravagées les terres de Fornost pouvait très bien troubler leurs sens et leurs faire voir des illusions.

Bonjour Kaërm, bonjour gondorienne. Je viens de la part du Général de Minas Tirith Elbarâd.

Syria lui rendu son salut en hochant de la tête, mais préféra laisser Kaërm lui répondre, car il s'agissait d'un messager de la part de son grand ami Elbarâd. Enfin, c'est ce qu'il disait être. Syria remarquait que Kaërm avait eu la même réflexion qu'elle. Il se tenait méfiant, et ses bras s'étaient raidis autour de sa taille.

-Je suis effectivement Kaërm, et voici Syria.Vous dites venir de la part d'Elbarâd, désolé de ma méfiance, mais comment pouvez vous le prouver?

Syria l'écouta avec attention, le visage impassible. Elle lui fit ensuite comprendre d'un regard qu'elle approuvait ses paroles. Il fallait être très prudent. Dans leur état médiocre, il ne pouvait courir le risque de s'exposer à un quelconque danger. Elle attendit donc patiemment la réponse du messager sans rien dire.

Aroth ne fut étonner de la réaction des deux personnes. Au contraire, elle était tout à fait normale.

" -Je suis effectivement Kaërm, et voici Syria.Vous dites venir de la part d'Elbarâd, désolé de ma méfiance, mais comment pouvez vous le prouver?"

Kaërm avait prononcé ces mots sur un ton de méfiance. Aroth lui répondit calmement.

" Je crois savoir que vous et Elbarâd connaissez une certaine Nolofiriel... Mais je ne suis pas venu ici pour parler de ça! J'ai la joie de vous annoncer à tous les deux qu'Elbarâd vous invite à son mariage avec la Dame Sheehy de Cair Andros..à Cair Andros, justement."

Il sembla fouiller dans sa mémoire.

" Rendez-vous directement à Cair Andros. Sheehy et mui doivent partir à l'instant de Dol Amroth. Ah oui! J'ai ceci pour vous Kaërm."

Il lui tendit un morceau de parchemin qui disait ceci:
Salut vieux roublard! Je ne savais pas trop qui inviter. Toi tout seul ou la gondorienne avec? Mais vu les regards que tu lui lancais l'autre jour, je te soupsonne en sa présence. Si c'est le cas, elle est bien entendu conviée elle aussi. Passe-lui donc le bonjour de ma part.
A bientôt. Elbarâd, ton ami de toujours.
P.S. Il s'est passé certaines choses avec Nolofiriel mais ne t'inquiète pas, je te raconterai tout en détails.

L'elfe écouta attentivement les paroles du messager mais cela ne lui permettait pas d'avoir toute confiance en lui.Il fallait au Drow une véritable preuve, cette preuve le messager lui apporta en lui montrant une lettre rédigé par le camarade de Kaërm lui-même: Elbarâd.

L'elfe lut et relut plusieurs fois la lettre: pas de doute c'était bien son ami qui l'avait écrite, s'en fut assez pour Kaërm de croire le messager.Cependant une phrase ne cessait de revenir dans sa tête après la lecture de la lettre:

#Il s'est passé certaines choses avec Nolofiriel mais ne t'inquiète pas, je te raconterai tout en détails."

Cette phrase en disait long sur les événements prochain que Kaërm devra rencontrer, notamment la rencontre avec sa très ancienne amie: Nolorifiel.Il s'était juré de la tuer si il parvenait à la retrouver mais comble de l'ironie c'était elle qui viendrait à lui.il regarda Syria amoureusement et lui demanda d'une voix douce et calme:

-Alors?On part pour Cair Andros?

Il sourit attendant la réponse de sa bien aimée.Néanmoins il était pressé de retrouver son vieux compagnon d'arme qui allait se marier prochainement.

Le messager regarda Kaërm. Lui n'avait pas pu lire la lettre d'Elbarâd. A en juger par la tête du Drow, quelque chose était inquiétant. Enfin, ça ne le regardait pas...

" Bon, rendez-vous à Cair Andros tranquillement. Lui et Sheehy n'arriveront pas avant demain. Mais c'est vrai qu'on est loin du Gondor quand même. Sur ce, je vous souhaite un bon voyage."

Aroth fit une légère courbette vers Syria, toucha son casque du bout des doigts à l'intention de Kaërm, signe de politesse. Ensuite, il monta sur son cheval et s'en fut au grand galop entre les arbres. Quand il se retourna, les deux silhouettes s'évanouissaient dans l'obscurité des frondaisons.

Syria avait suivit l'échange sans rien dire, mais avec une immense attention. Elle vit une expression de joie sur le visage de son aimé lorsque celui-ci lu le message de son ami de toujours. Cependant, la gondorienne aperçut très clairement son anxiété, quelques secondes avant qu'il lève les yeux de la lettre. Syria se demandait la raison de cette expression. Une mauvaise nouvelle sûrement...La jeune femme lui lança un regard réconfortant, toujours sans un mot. Elle remarqua que son visage avait changé d'expression : Il la regardait maintenant avec amour.

-Alors?On part pour Cair Andros?

Syria sentit dans sa voix qu'il faisait des efforts pour cacher son inquiétude, mais qu'il était quand même heureux de ce voyage. Ne voulant pas l'inquiéter encore plus, elle lui rendit un grand sourire et lui répondit d'un air enjoué :

-Allons-y !

La demoiselle lança un nouveau "Andale" retentissant et Litse se remit en marche. Ils voyagèrent ainsi à un galot constant pendant plusieurs heures. À un moment, Syria ralenti l'allure de leur monture et, profitant du calme et de l'absence du bruit des sabots tapant le sol, elle demanda à Kaërm :

-Quelle est cette nouvelle qui a paru t'inquiéter, tout à l'heure ?

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