Au palais ...

_ Ce n’est pas notre coutume de laisser les voyageurs des Peuples Libres erraient dans Minas Tirith sans aides de notre part. Cela était tout naturel, en échange vous nous avez aider contre les forces de Sauron, nous avons tous pu tenir grâce aux archers de Nevrast. C’est bien moi qui vous doit quelque chose, et j’espère que ce moment se présentera.

Elenwë rendit l’épée à Guillemot, la rangeant dans son fourreau, une pensée lui vint :

* Venez me voir chères Nazgûls lors de votre prochaine visite en terre du Gondor, ce coup ci je ne vous raterai pas !*

La main machinalement sur la poignée de sa nouvelle arme, Guillemot laissa un peu de répit à le reine et sa fille pour discuter. Le Gondorien n’était pas dupe et voyait bien que la jeune princesse avait quelque chose d’important à dire à sa mère. Il se vira un peu et marcha le long de la rivière à une dizaine de mètre d’eux.

Les arbres étaient doucement agités par une petite brise rafraichissante venue du Nord et les feuilles semblaient vivantes, en faisant un bruissement continu. Des poissons aux mille couleurs s'agitaient un peu partout dans le ruisseau bordant la place entourée de vieux arbres. Le soleil commençait à descendre vers l'horizon, indiquant aux gens qu'il n'était pas loin de cinq heures de l'après-midi. Idril était certes un peu fatiguée par la route, mais ce n'était pas pour cela qu'elle était pensive. Voyant que l'humain, Guillemot, semblait vouloir les laisser seules pour admirer sa nouvelle épée, que Idril trouvait un peu médiocre face à la monstrueuse Claymore de la princesse. La jeune elfe attendit que sa mère vienne s'asseoir auprès d''elle et la regarda quelques instants avant de prendre la parole. Sa mère était sans doute la plus belle elfe de Nevrast et aussi la plus intelligente de tous dans la région. Idril l'avait toujours admirée, ce qui était rare chez cette jeune princesse plus méfiante que sa mère. Cependant, depuis la dernière fois qu'elle avait vu sa mère, Idril remarqua qu'Elenwë était plus crispée qu'avant, bien que très peu, plus triste, peut être ? Idril prit enfin la parole :

-Mère... Vois-tu, j'ai suivi des études militaires comme tu le voulais et j'ai servi dans l'armée elfique comme je m'en étais fixé l'objectif et j'ai toujours utilisée à mon avantage tes enseignements. Mais maintenant, j'aimerais vraiment... Euh, comment dire... Je voudrais me mettre à ton service et voyage de part le monde à tes côtés, t'aider à combatre l'ombre,... et tout ce genre de truc, quoi !

Idril finit par se taire, laissant sa mère réfléchir à sa proposition en silence. Elle pria les dieux pour que sa mère accepte, car elle avait vraiment envie de voyager avec Elenwë.

Je souriais à la proposition d'Idril, ou plutôt à sa demande ... Guillemot s'était éloigné pour ne pas nous déranger mais j'aurais préféré qu'il ne se sente pas obligé de s'en aller plus loin afin que ma fille me parle. Peu importait alors à ce moment. J'étais ravie cependant quelque chose me tracassais, sans vraiment savoir quoi, à vrai dire je n'y réfléchissais même pas, je répondais avec douceur à Idril.

- Tu sais ce n'est pas si simple, je ne suis pas amenée à voyager constamment en terre inconnue. Et puis normalement ta place n'est pas à mes côtés, oh ... et puis ... peu importe, évidemment il me sera beaucoup plus agréable de voyager avec de la compagnie un peu plus proche de moi que mes soldats.
Sache cependant que je serais intolérante sur ton comportement devant les autres, j'ai une certaine image à montrer et tu devras en faire de même, je t'assure que ce n'est pas joyeux tous les jours que de sourire alors que tu viens de perdre quelqu'un ou encore assister à des discussions auxquelles tu ne t'interresses absolument pas et pourtant tu as l'air d'en être passionnée.
Si tu es prêtes à te contenir et savoir faire bonne figure je t'emmenerais, je te le promets. Surtout que je pourrais encore t'apprendre des choses dont tu n'imagnies même pas m'existence ... tu sais, notre longue vie nous permet d'apprendre des milliers de choses qui nous sont transmises de génération en génération et de bouche à oreille sans jamais sortir du camp des Elfes, c'est ce qui fait notre particularité. Et tu as eu la bonté de tomber sur une mère qui est l'une des plus âgée sur nos terres alors ne compte pas t'en sortir comme ça si tu voyageras avec moi !
Et une chose encore ... je ne te conseille pas de rencontrer le mal, même si tu l'as déjà fait, tu ne te rends pas compte de ce qu'il peut t'apporter de mauvais et ce qu'ils peuvent faire de toi. Nous sommes très peu puissants face à leur force et ça ne l'oublie jamais, on ne sous-estime jamais un adversaire.

Je lui souriais, j'avais longuement parlé, abondament mais pas rapidement et cela avec une grande compassion envers cette jeune fille qui voulait connaitre le monde, je me reconnaissais dans cette instance à vouloir voyager.
Je me retournais vers Guillemot lui faisant signe de nous rejoindre.

- Je vous assure, que vous n'avez pas à me rendre de compte, soyez en certain car je suis sûre que si le besoin avait été émis de ma part, vous en auriez probablement fait de même.

Je me levais du banc un peu chancelante puis regardant le soleil, je me disais que l'idée de se rediriger vers le palais n'était pas vaine.

Idril écouta attentivement le discours de sa mère, comprenant ses raisons de vouloir la décourger, pour qu'elle pèse le pour et le contre de la vie qu'elle a choisie. Idril, pour montrer à Elenwë qu'elle réfléchissait vraiment à ses paroles, prit le temps de voir les avantages et les inconvénients de cette vie de princesse, puis enfin fit son choix. Elle se leva et fit face à sa mère, puis lui dit sur un ton solennel :

-Mère, je suis prête à rester à tes côtés, que tu sois sur la route ou coincée à Nevrast, j'aurais une parfaite conduite, je l'ai déjà prouvée par le passé, je sais me tenir. Je représenterais Nevrast ou toi avec honneur, quelle que soit la mission que tu me confieras et je préserverai la paix avec nos voisins. Que je sois triste ou fatiguée, je garderais un air joyeux ou intéressée à ce que l'on me racontera pour ne pas froisser mon hôte. J'obéirais à tes ordres, je donnerai ma vie pour te protéger et ça, même si je dois affronter les ombres !

Idril resta plantée là, après sa véritable déclaration d'allégeance, en tout cas, ce qu'elle considérait comme tel. Elle regarda sa mère dans les yeux pendant qu'elle parlait sur un ton assuré et sincère. La jeune princesse resta donc bien droite en attendant de voir la réaction de sa mère...

Décidément, cette fille ressemblait vraiment à ses parents. A moi par son goût pour le voyage et à son père par la ténacité de son esprit, non pas que je ne sois pas tenace mais il y a certaines limites que je ne dépasse pas. Je souriais donc, le prenant par l'épaule, je la regardais droit dans les yeux, son envie de venir était des plus lisibles et je lui disais ...

- Tu as gagné mon enfant, tu m'accompagneras, tu devras me suivre tout le temps. Et dans les premiers temps c'est moi qui te protégerais, tu verras de toi même.

Je regardais ma petite et me remémorais des temps lorsqu'elle était encore petite elfe, je souriais et reprenant mon ton mystérieusement doux et calme je lui dis :

- Tu verras oui ... et d'ailleurs tu risques de devoir te préparer dans peu de temps.

Quelque chose me disait que le temps allait se couvrir, je m'accroupissais sur le sol, prenais une poignée de sable dans ma main droite, la faisais voler sous le vent qui commençais sérieusement à souffler fort. Je me relevais regardant les yeux dans le vide Guillemot.

- Il faut que l'on rentre au palais ...
Idril prépare tes affaires demande aux servantes de le faire pour toi et pour moi, ce sera plus simple.
Guillemot, veuillez m'excuser mais mon coeur me dit que bientôt, ce vent fort nous amènera bien plus qu'une simple averse d'été, un orage accompagné d'une violente bourrasque au moins ... Venez suivez moi donc.

Je menais les deux jeunes gens, mes yeux s'affolaient, cherchaient des yeux le moindre détail et rien n'y échappait. Par de petites ruelles je les menais jusque devant les portes du château. Je criais aux gardes d'ouvrir, ils descendirent et lorsqu'ils nous virent tous ensembme attendre l'ouverture de la porte, et moi l'air énervé, ils ne firent pas mouche et ouvrirent rapidement. Passant en quatrième vitesse par l'allée du jardin, je criais à Guillemot et Idril que je revenais, que j'avais une chose à vérifier.
Je montais jusque la plus haute des tours, autrement dit la volière et au loin on voyai effectivement de gros nuages lourds s'avancer rapidement malgré tout. Un point noir s'avançait rapidement devant ces nuages, mes yeux ne me dirent rien qui vaille, un messager probablement ... pourvu qu'une nouvelle guerre ne s'annonce pas ... pas pour la première sortie de ma fille en ma compagnie.

Idril se retenait de toutes ses forces de ne pas sauter de joie dans tous les sens mais se permit de faire un grand sourire à sa mère en la remerciant de sa gentillesse puis déracina son épée du sol et la raccrocha à son harnais dans son dos. Elle suivit ensuite sa mère calmement jusqu'au palais aux côtés de Guillemot et de la reine. Lorsque sa mère l'informa qu'elle devait aller préparer leurs sacs en prévision d'un voyage, elle ne se le fit pas dire deux fois et fonça aux cuisines où les servantes préparaient le repas du soir. Elle prit à part deux d'entre elles et leur demanda de préparer les affaires de voyage de la reine et d'elle-même. Ensuite, elle se rendit aux écuries et s'assura que les chevaux seraient prêts au départ n'importe quand. Elle se rendit ensuite dans la salle d'armes où elle s'entraîna pendant une petite demi-heure avec son énorme épée. Elle se rendit après cela dans sa chambre où elle déposa sa lame, elle prit un bain puis elle s'habilla avec une belle tunique blanche, un pantalon bleu marine, des bottes confortables et sa ceinture à laquelle elle accrocha une dague elfique. Elle se rendit ensuite dans la salle à manger où les servantes commençaient à mettre la table. La reine et le conseiller gondorien n'étant pas encore présents, elle décida d'aller les attendre sur le balcon en observant le pays, d'un air serein. Elle se mit à rêvasser des futurs destinations de sa mère et d'elle et imagina des contrées lointaines. Soudain, des bruits de pas retentirent, sortant Idril du cours de ses pensées. Elle retourna dans la salle à manger pour voir qui était le nouveau venu.

Près de la rivière, la joie s’était installée entre Elenwë et sa fille qui avaient discutaient pendant quelques minutes. Guillemot revint et la reine leurs demanda de la suivre jusqu’au palais. Le temps changeait et une tempête pouvait s’annoncer sur Nevrast. Revenus au palais royale, la reine et la princesse partirent tous deux. L’une à l’étage et l’autre en cuisines, Guillemot se retrouva seul et se rendit dans sa chambre voir si son messager à plumes était de retour de la capitale du Gondor. En entrant dans la pièce, le Gondorien ne vit rien ni personne, prenant donc le concept « pas de nouvelles, bonnes nouvelles ». Les affaires des Hommes allaient bien et la citée devait retrouver sa grandeur dentant. Le conseiller descendit et jeta un coup d’œil dehors : les nuages avaient volés la place du soleil et le paysage tout entier devenait gris, le feuillage des arbres semblait voguer sous les rythmes irréguliers du vent. Guillemot resta quelques minutes là, au milieu des rafales, regardant ce triste paysage. Puis, les cheveux décoiffés et le fourreau revenue à sa position initiale, l’homme repris la direction des salles où devait se trouver Elenwë et Idril. Il passa les portes de la salle à manger et vit que la jeune femme elfe se trouvait déjà là.

Idril s'inclina humblement devant le gondorien et l'invita à s'asseoir à cause de l'absence de la maîtresse de maison qui devait surement se préparer pour le repas. Elle attendit qu'il soit installer puis alla s'asseoir en face de lui en bord de table, laissant ainsi un espace en coin pour sa mère, dans le fauteuil confortable qui lui était réservé. Pendant quelques minutes silencieuses, Idril observa l'humain qui regardait autour de lui avec émerveillement pour la richesse de la décoration des lieux. Depuis le temps, la jeune princesse s'était lassée de cet environnement trop parfait, trop calme pour elle. La jeune princesse finit par briser le silence en posant à Guillemot la première question qui lui passait pr la tête :

-Hm...Donc vous connaissez bien ma mère ? Il me semble qu'elle avait déjà parlé de vous lors d'un repas il y a quelques semaines mais je n'en suis pas sûre.

Après avoir réfléchi encore quelques secondes, elle rajouta :

-Comment c'est, en Gondor ?

Guillemot fit un signe de remerciement de la tête suite à l’invitation de s’asseoir. Puis sourit lorsque la "jeune" femme lui posa cette question :
Donc vous connaissez bien ma mère ?

_ Je ne pense pas tout savoir de votre mère mais oui je la connais assez bien. Nous nous sommes rencontrés à Minas Tirith il y a plusieurs mois, elle était alors en simple visite, ne connaissant pas la citée, je lui est proposé mon aide pour la guidé, et à la fin de notre premier combat ensemble contre un des Neuf de Sauron, nous avons lier d’amitié…

Le Gondorien se remémora une fois de plus ce souvenir, puis reprit la parole pour répondre à la princesse de Nevrast.

_ Le Gondor est une vaste terre non loin de celle du Mordor, ce qui terni sa beauté. Nos cités n’émanent pas des plantes et de la nature comme les elfes mais des blocs de roches que nous offre les Montagnes Blanches. C’est un royaume où la guerre est presque un caractère principal avec le reste de notre civilisation. C’est un peu difficile à décrire, nous n’avons plus autant de sagesse et de savoir que dans les derniers Age, beaucoup moins que vous autre immortel, ce qui fait que le pays n’est pas dans ces meilleurs jours. Vous comprendrez mieux quand vous visiterez nos contrés avec Elenwë.

Un courant d'air chaud et froid en même temps en haut de la volière me fit frissonner ... je réfléchissais et comme je voyais le messager s'approcher, je souriais. Je descendais rapidement les esclaiers de la tour pour aller l'accueillir. Un elfe, un message ... une invitation, quel bonheur, une bonne occasion pour faire découvrir une autre ville à Idril aoinsi qu'à Guillemot ... Guillemot ? Allait-on l'accepter ? Je parlais quelques instants avec le messager et le renvoyais avec une réponse positive. Qui avait envoyé cette invitation ? C'était bien une chose que j'allais devoir annoncer à mes deux jeunes gens assis au salon. Sereine, calme mais souriante je marchais dans les longs couloirs où quelques laquais et servants me laissaient toujours le passage ... de grâce ! Suis je tellement terrifiante ? J'entrais dans le salon, j'avais la même robe que je portais pour le diner la veille, blanche longue avec de grandes manches pendantes et faite d'une matière très légère. Mes souliers étaient lacés en hauteur mais ils n'étaient pas visibles sous ma robe. Je lançais un regard à Idril, un regard malicieux, j'avais entendu quelques bribes de phrases avant d'entrer dans la salle.

- Oh ! Mon enfant, ça, tu le verras de tes propres yeux lorsque nous en aurons l'occasion, le Gondor est une terre merveilleuse, pleine de choses extraordinaires et rares que l'on rencontre peu ici !
Mes amis, préparez vos affaires, nous partons. Idril tu seras gentille de mettre une robe de cérémonie dans nos affaires mais sans oublier les affaires de voyage et ... les armes bien entendu.
J'ai averti notre messager pour qu'il prévienne lui même notre hôte, Guillemot vous venez avec nous sauf si cela ne vous en convient point.

Cela étant dit, j'en retournais à la fenêtre de la salle regardant les nuages menacant avancer dans le ciel. Ravie de ce temps, j'observais les bourrasques et les façons par lesquels les arbres dansaient. Que ce spectacle était beau ... et cela allait être quitté pour un mariage ...

- Ah zut !

Je me retournais vers le groupe de servantes placées dans un coin d la pièce, elles discutaient.

- Mesdemoiselles, par ici je vous prie. Trouvez moi un cadeau pour de jeunes mariés, le plus beau que vous trouverez de Nevrast, allons rapidement !

Tout en écoutant attentivement le gondorien, Idril s'apprêtait à mordre dans une belle pièce de viande lorsque sa mère débarqua en trombe dans la salle à manger en déclarant qu'ils partaient dans peu de temps. La jeune princesse se leva à l'entrée de sa mère est écouta attentivement ses instructions. Elle hocha la tête tout en se demandant où ils se rendaient ainsi puis déclara à sa mère sur un ton presque militaire :

-Mère, les affaires sont prêtes comme vous me l'aviez demandé cet après-midi et je me suis déjà chargée des habits d'apparat en repensant à vos paroles de tout à l'heure. Mes armes sont dans ma chambre et nos sacs dans les cuisines situées prêts de l'écurie. Nos chevaux scellés mais j'ai pris le soin de confier un cheval elfique à Sir Guillemot car sa monture doit se reposer à cause du voyage depuis Minas Tirith. Selon mes calculs, nous pouvons être partis dans une demi-heure, avec des provisions pour une semaine. Laissez-moi juste le temps de me changer, ce que vous devriez faire aussi, ainsi que Sir Guillemot, si je puis me permettre.

Idril s'inclina respectueusement puis trottina dans les couloirs jusqu'à la chambre du palais qui lui avait été assignée depuis sa naissance par sa mère. Elle se déshabilla rapidement et saisit dans une lourde armoire remplie à craquer d'habits mal rangés. Idril avait plus une mentalité d'humaine adolescente que d'elfe malgré son âge déjà supérieur à la durée de vie des hommes. Elle avait un esprit rebelle et ne resterait la princesse de Nevrast dans son comportement que pour faire plaisir à Elenwë. Nue dans sa chambre sans la moindre gêne de la température en baisse à l'approche de la nuit, la jeune elfe prit le temps de choisir des vêtements en cuir couleur bleu de nuit, des gants pour se proteger du froid et de longues bottes aux semelles caoutchouteuses pour éviter de faire du bruit. Elle enfila ensuite le harnais de la même couleur que ses habits pour éviter de trop le faire remarquer puis accrocha dans son dos sa terrible arme qu'elle recouvrit d'une longue cape noire avec capuchon. Idril s'observa dans la glace de sa chambre, accrocha ses cheveux blonds derrière sa tête pour éviter qu'ils gênent sa vision, puis satisfaite de son apparence, descendit dans la cour du palais où elle rassembla les sacs avant d'aller chercher les chevaux sur lesquels elle accrocha les provisions. Elle grimpa ensuite sur sa monture, un destrier endurant et rapide et attendit que la reine et le conseiller viennent la rejoindre dans la cour pour le départ.

Elenwë revint à son tour dans la salle et annonça leur départ. Comme Idril, Guillemot se dirigea dans sa chambre pour faire ses affaires et changer de vêtements. Mais la reine avait dit ceci :

_ Trouvez moi un cadeau pour de jeunes mariés, le plus beau que vous trouverez de Nevrast, allons rapidement !

Cette excursion était sûrement le mariage de Legolas et de Myria. Cette union était ci important que la moitié des plus grands seigneur du Gondor, avec Aragorn, allaient diminuer le nombre de personnes sur les trônes des Hommes pendant plusieurs jours. Sorti de ses bagages Guillemot se revêtit de son uniforme qu'il ne portait que pour représenter le Gondor dans les autres Royaumes ou aux grandes cérémonies. Le torse, recouvert d'une légère cotte du maille, portait également l'Arbre Blanc du Gondor, le tout donnait un peu cela :

Spoiler:

Le Gondorien descendit vers les écuries, alla voir son cheval avec qui il était venu ici, puis scella le destrier qu’on lui avait prêté pour le voyage. Il sortit des écuries et rejoignit Idril dans la cour.

J'avais vu monter Guillemot dans sa chambre, je lui souriais avant qu'il ne disparaisse dans l'escalier. Je savais déjà à quoi m'attendre comme tenue de la part du Gondorien. Alors que les servantes s'affairaient pour chercher quelque chose d'original à offrir aux mariés, je disparaissais dans ma chambre à mon tour.
Je poussais au second étage la lourde porte de ma chambre qui était faite de chêne, je regardais autour de moi et voyais le sac d'affaires qu'avaient disposé les jeunes servantes, je regardais mon lit, vide. Quelque chose n'allait pas pour moi dans cette pièce mais je ne savais pas trop quoi. tant pis, le temps pressait, il ne fallait pas que je fasse attendre Idril et Guillemot faute de quoi on me dirait longue. J'ouvrais mon grand placard dans lequel mes tenues étaient toujours bien rangées, hésitant quelques instants puis optant finalement pour une tenue de voyage, je revêtissais rapidement mes habits ... Des chaussures confortables, compactes, noires montant jusqu'aux cuisses, au dessous un pantalon de cuir foncé moulant mes jambes pour ne pas me gêner lorsque je suis à cheval, un chemisier de coton à manches assez larges, munies d'un col en V et un large fil faisait le tour de ce chemisier juste au niveau de ma taille. Je mettais mon habituelle cape avec grande lassitude et me préparais au calme et à l'habituelle préparation à la route. J'avais demandé à ce que le minimum de gardes nous accompagne, lors de voyage aussi officiels il fallait absolument que l'on m'accompagne autrement il risquait d'arriver quelques malheurs. Mais malgré ces gardes je m'obstinais à prendre avec moi mes armes habituelles, j'attachais en vitesse mes cheveux avec un fil de cuir aussi, mon arc dans mon dos avec un carquois, un poignard sur ma ceinture et un dans mon dos enfourné dans mon pantalon mais sous mon chemisier de façon à ce qu'on ne le voit pas.
Ainsi parée pour la route je sortais rapidement du palais pour rejoindre les deux jeunes gens déjà prêts sur leurs chevaux. J'étais quelque peu méconnaissable, je ne m'habillais ainsi que pour les voyages, et encore, c'était relativement rare, ma cape cachait mon visage car le capuchon en était abbatu sur lui. Je descendais les quelques marches devant moi allant rejoindre le groupe ici présent, avec les trois gardes déjà présents. J'accrochais mon sac sur le cheval, regardais en l'air des gouttes tombèrent du ciel, le vent se leva et la nuit n'allait pas tarder à tomber mais nous allions arriver d'ici l'aube à destination : Edhellond. Mais avant de monter sur le cheval je fis encore attendre Guillemot ainsi que Idril pour des raisons cette fois-ci plus diplomatiques. Je rentrais, trouvais mes conseillers quelque part dans une des salles où étaient disposés des cartes et des livres de compte. Je leur annonçais mon départ.

- Je veux que l'on prenne des dispositions un peu plus strictes cette fois-ci, je ne sais pas quand est-ce que je reviendrais et j'ai besoin que l'on bloque Nevrast entier. On ferme les porte de Vinyamar et des autres villes et qu'on ne laisse entrer personne, compris ? PERSONNE !
Sauf si le seigneur de ces terres revient un jour ou l'autre ... bref, j'ai nommé un intendant qui sera présent et qui assurera la bonne conduite de Nevrast. Sur ce à bientôt.

Comme à mon habitude avant les départs je chantonnais pour moi un des plus anciens chants elfiques. Je fis un mouvement de tête à mes gardes pour leur annoncer le départ imminent.

- Très bien les enfants, on est parti pour un petit voyage jusque Edhellond, on est convié au mariage de Legolas et Myria ...
Ah ! Tiens tant que j'y pense !

Je me retournais sur le cheval, pris le bride qui le conduisait et le fit tourner sur lui même, les servantes sortirent et m'apportèrent un gros pacquet : le cadeau de mariage.

- Très bien maintenant tout y est ... dommage que Turgon ne soit pas encore rentré ! Tant pis, on y va !

Guillemot, ce cheval vous convient-il ?

De mes yeux je regardais les alentours mais aussi le Gondorien, je n'avais pas loupé son habit typiquement gondorien et je souriais avant de passer devant le groupe. Les portes du palais s'ouvrirent et comme un souffle de liberté se fit sentir, je claquais des pieds contre mon cheval, il hennit et nous galopions, en avant sortant de la ville au galop attirant les regards des habitants sur nous, les gens étaient interloqués de cette sortie peu ordinaire. Le visage au vent, nous avançions dans les plaines de Nevrast pour passer un merveilleux voyage jusque Edhellond, mais passant d'abord par Vinyamar, le port de Nevrast. A quelques lieues des montagnes du sud, je virais de bord pour aller vers la ville portuaire.

- Nous allons prendre un bateau à Vinyamar pour arriver par la mer à Edhellond, c'est le chemin le plus simple, autrement que de passer par les montagnes qui nous séparent du Gondor et de cette ville.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 41 Date d'inscription : 17/08/2007

Soudain Turgon ouvrit les yeux il vennait de se réveiller il attendait les échos des pas des serviteurs qui se promenait dans les couloirs.Turgon se leva mit sa tunique bleu et de petite sandalle.Il marcha dans les couloires un moment et tomba sur Elenwë , Idril et un invité.

-Bonjour Guillemot. Elenwë je ne suis pas sur mais il me semble avoir lu une lettre disant que nous étions inviter au mariage de Legolas et Myria esque je me trompe ???

Il sourit quand il aperçu Idril. et lui passa un eptit commentaire /tu n'est pas avec Tuor ???/ Ensuite il tourna vivement sont regard sur ElenwË attendant une réponce de celle-ci.Il était content que sa famille sois ensemble car les moment familliaux lui manquait.Il regarda dehors par une fenÊtre il vue que la mer était drôlement calme Ulmo nous offrait un petit cadeaux il ne fallait pas le refusé c,était le moment idéal pour partir.

*Hum..... j'aurait du manger un peu....*

(en passant je voudrait savoir quelle heures il est en RP)

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