| Les portes de Mithlond | ( obligatoire aux voyageurs )

Un sourire s'afficha sur le doux visage de Kir,

C'est vrai que notre langue peut ressembler à un poème, enfin pour les étrangers !

Quelques mots suffisaient pour l'instant à Saresh pour pouvoir survivre parmi les elfes, elle affinerait son vocabulaire et lui apprendrais la syntaxe, bref la langue elfe.
Kir-Thelassis déplia les deux cartes placées dans la couverture, pliées avec soin. Observant et comparant les deux cartes ses yeux brillaient sur la carte du mordor mais l'idée était bien mauvaise surtout avec la situation dans laquelle elle s'était mise. Elle leva la tête comme pour dire quelque chose, elle hocha la tête, replongea dans les cartes, elle tracait des routes avec ses doigts. On aurait dit qu'ils dansaient sur la carte, ses mouvements étaient incompréhensibles mais elle se comprenait tout à fait. Elle refit cette gestuelle plus d'une fois. Elle prit une grande inspiration, regarda au loin et très vite rangea les cartes de Saresh pour ressortir les siennes. Elle les ouvrit et les renferma de suite, rangea ses affaires, s'assit en taileur devant les restes du sanglier, elle prit la gourde de son sac et enfin prit la parole hachées car elle prenait des gorgées d'eau.

Mmmh, je crois, que si, nous allons, sur les terres, du mal, nous nous, ferons très vite voir, non, la meilleur chose c'est de rester, dans des terres, qui ne nous sont, pas hostiles, je ne sais pas, vous, pouvez proposer, un destination. Une fois installés, je vous apprendrais ma langue, à une seule condition. Elle sourit. Vous devez me tutoyer.

Elle n'avait pas bronché depuis leur rencontre mais le fait d'être vouvoyée la mettait mal à l'aise, elle vouvoyais tout le monde, ça ne lui posait aucun problème quand on la vouvoyait ... elle se sentait pas elle même. En attendant la réponse de Saresh, elle commença à chanter en murmurant mais son cheval arriva très vite, elle commença à le brosser et lui mit une selle. Un frisson de plaisir la parcourut, ravie de voyager à nouveau, elle se tourna violemment vers Saresh après s'être jetée habilement sur le dos de son cheval.

C'est parti ! Alors ? Notre destination ?

Saresh avec un bou de sanglier a la bouche avalla de traver

-pourquoi un tour cher les homme a Cair andros je vais regulièrement a s'ête endroit

Saresh grinpa sur son cheval et regarda Kir-thelassis

-vous savez s'est ou? ou je dois ouvrir la marche

Dis Saresh d,un air un peux décourager

Ainsi fait les deuxjeunes gens se retrouvaient cavaliers en direction de Cair Andros ...

Cair Andros ?! C'est partit ! je pense que j'y suis passée il y a une centaine d'années, ça a probablement changé ! J'ouvre la marche avec plaisir.

Son cheval hénnit basculant ses pieds en l'air, Kir-Thelassis rit aux éclats et partit au galop en direction des Terres humaines, la peur la prit au ventre, cela faisait longtemps qu'elle n'était pas allée en terres humaines elle se demandait si elles avaient changé, des questions peu importantes mais la tourmentant.

Plusieurs jours avait passés et les lieux avait étés calmes pendant de longs moments jusqu'a ce que au loin, une lumière dans la nuit ramene le peuple vers le portail. D'en arriere des collines vint deux cheveux differenets mais tout deux d'un blanc pure. Ils se dirigeait vers les portes des Havres Gris et en les voyant, le peuple reconnut les cheveux de Legolas et Laesonif, populaire chez eux par les récits des prouesses de leur maitres. Ils se mirent ainsi a crier de joie, voyant ces cheveux comme un signe d'espoire sur la survie de leur prochain seigneur et de celui des gens d'Edhellond. Quelqun parti immédiatement avertire la reine tandis que d'autres prennait soin des animaux majestueux.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 304 Date d'inscription : 04/04/2007

Bellerophon et Linwe arriverent finalement après plusieurs jours de voyage avec presque aucune heure de répis. Il s'arreta devant les portes de la ville et se mit a rire joyeusement en voyant les chevaux de Legolas et Laesonif dans les boxs a l'aire libre de l'écurie des Havres Gris. Il regarda la mère de Legolas et lui dit:

-C'était peutetre un signe.

Il avanca tranquilement dans la ville puis se dirigea dans le palais avec la reine pour trouver Myria. Il passa dans la couloir et trouva Vyvial assise sur le sol en train de pleurer.

-Que fais-tu la?

P'tit Nouveau Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 02/11/2007

Un homme tout vetu de noir ,etait accoudé a un coin de la piece .Il regarda les deux personne ,en lançant sa pomme dans la main .On ne pouvait voir son visage tellement c'etait noir dans la capuche ,on ne distingua qu'un chose ,sa bouche .Il reconaisa au loin le garde de son frere ....Belerophon .Il disa :

Tient-tient qui voila ?

Il recula de la place ou il se trouvait ,et s'avenca vers lui :

Vous etes ici sans doute pour essayer de trouver Legolas c'est sa ?

Il attendit une reponse de Belerophon .

P'tit Nouveau Nombre de messages : 304 Date d'inscription : 04/04/2007

Bellerophon leva les yeux vers Orophin mais resta neutre.

-A voir la facon dont tu me parles, je crois que j'ai plus ma place ici que toi Orophin.

Lui qui était positionné les genous pliés se releva et continua.

-Tes aires te trahissent et tes habits aussi. Je ne suis pas ici avec ta mère pour venir chercher Legolas car je sais qu'il n'est même pas dans les environs.La vraie question est qu'est ce que toi tu fais ici? Je te croyais plus dans le nord.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 02/11/2007

Tu me croyait dans le nord ,mes je n'y suis pas .Preuve ,je suis devant toi .Et puige savoir en quoi mes habit me trahisse ?Et une question ?Peut tu parler mieu ,parce que moi je ne t'est pas parlé mal .Et une derniere chose ,en quoi je n'est pas ma place ici ?Tu ne ses meme pas pourquoi je suis la .Donc ne dit pas de propos que tu ne sais pas .

Apres avoir parler ,Oropher attendit a nouveau une reponse "gentille"de celui-ci .

P'tit Nouveau Nombre de messages : 304 Date d'inscription : 04/04/2007

-En quoi tes habits de trahissent? C'est simple, tu es le seul qui porte ce genre de vêtements mis a part peut etre moi a de rares occasions. Désolé mais je suis rarement de bonne humeur lorsque j'apprends que le seigneur que je protege risque la mort en ce moment a cause d'une quete contre Eöl. mais la prochaine fois, au lieu de faire comme moi, tu peux faire l'inverse et me montrer l'exemple. Je suis peut etre l'heritier de Legolas mais tu restes son frere, tu as donc certainement plus le droit de me faire la morale que moi de te la faire. Mais reste que tu ne m'a pas répondu non plus.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 02/11/2007

Moi si je te fais la morale ,sa risque d'etre tres fort ,donc ses pour sa que je ne la fais pas .Et en derniere nouvelle ,Legolas est a Doriath ,au coté d'Elie et du roi et de la reine,avec....Laesonif .Il a triompher de Eol .Voila tu ses tout .Et silteplait ne fais pas des remarque désobligente sur se que tu dit ou se que tu va dire .Ok ?On est ami ,donc ne detruisons pas notre relation ok ?.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 304 Date d'inscription : 04/04/2007

-Euh...Oropher, il y a juste une chose qui ne marche pas avec ce que tu viens de me dire... Nous sommes déja au courrant de ce qui se passe avec Legolas et Laesonif. Ce que je veux dire par risque la mort c'est qu'il ne s'en est pas sortit sans aucune égratignure. Eöl excelle dans ce qui est de fabriquer des poisons tous plus puissants les uns que les autres. Je sais que Laesonif est empoisonné car je l'ai vu lorsque je suis aller a Nan Elmoth mais sa m'etonnerais que Legolas ne soit pas empoisonné aussi. On est venu chercher Myria et repartons tout de suite.

Il lui tendit la lettre avec le message de la reine de Doriath.

-Elle voulait nous avertir le plus vite possible. nous ne serions pas ici si nous ne le savions pas, ne t'en fais pas a ce sujet.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 02/11/2007

Oropher lut vite la lettre ,est d'un signe de la tete qui semblerait dire oui ,il lui reponda :

Tres bien ,je vais vous acompagner ,ses quand meme mon frere non ?

Oropher siffla ,et sa monture arriva au galop .Il attendit son camarade ,mais Belerophon devait aller chercher Myria avant de partir . .

P'tit Nouveau Nombre de messages : 388 Age : 31 Date d'inscription : 30/01/2007

Vyvial qui était demeurésilencieuse jusqu'a maintenant, se leva et sauta au cou de Bellerophon. Elle l'aurait bien embrassé tellement elle était contente mais elle se dit qu'elle ferrais mieux de se garder une petite gêne. Elle alla faire préparer Myria le plus vite possible et ils sortirent dans la cou ou les attendait les chevaux de Bellerophon et Linwe mais aussi ceux de Legolas et Laesonif en plus du sien, celui de Myria et celui d'Oropher qui venait de s'ajouter.

-Nous devrions partir le plus vite possible, ou alors je reste ici et je surveille les terres en attendant que vous reveniez.

Ils parlèrent longtemps puis ils en virent a un accord. Vyvial viendrais avec eux et elle reviendrais après un petit moment pour la surté de l'endroit. Ils montèrent a cheval. Celui de myria fut accroché au cheval de Vyvial car elle n'avait pas tellement de force malgré tout et ils reprirent la route. Quelqun arriva dans la chambre de Nessesa et lui dit qu'elle avait la responsabilité une fois de plus de surveiller les terres et que Myria la remerciait du fond du coeur.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 258 Date d'inscription : 09/06/2007

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Meril arriva plusieurs jours après le départ de Legolas de Doriath aux Havres Gris. Bien que moin longue que sa route de Edhellond, Meril n'en demeura pas moin épuisée. En compagnie de ses quatre fidèles gardes et de Orophin, son fiancé, elle se rendit aux Havres Gris afin de pouvoior profiter d'unpeu de repos après cette épreuve qu,ils avaient traversé pendant les huit mois qui ont suivis la disparition de Laesonif. Finalement, la plaine qui les séparait s'acheva et Meril donna l'ordre de freiner les cavaliers. Il leur aurait été quelque peu impolis de passer sans faire attention aux gardes qui veillaient sur l'entrée, d'autant plus qu'ils ne l'auraient probablement pas laissé passer si facilement. Elle leur dit:

-Bonjour messieurs, je me nomme Meril.

Les gardes se regardèrent entre eux puis posèrent à nouveaux leur yeux sur la jeune reine. Bien évidemment, ils savaient de qui il s'agissaient mais semblaient encore un peu insécurs de la laisser passer sans poser de questions autre que son nom.

-Mais pourquoi êtes-vous ici?

Elle n'hésita pas à leur répondre, croyant que sa ne valait pas la peine de leur cacher ses informations:

-Je suis ici pour me reposer et changer d'aire. Passer autant de temps dans le même royaume devient lourd, surtout dans notre cas. Nous sommes venus demander l'hospitalité à votre roi Cirdan et j'ai quelques informations à lui transmettre qui pourrait l'interesser au sujet de sa fille.

Un messager de Doriath arriva avec une lettre pour le roi mais Meril lui dit qu'elle allait lui donner. Il transmit la lettre à la reine puis s'en alla, ayant trop de travail pour rester au même endroit.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 116 Age : 37 Date d'inscription : 14/08/2007

Les portes s'ouvrirent devant la reine, son compagnon et les cavaliers qui les accompagnaient tous deux, mais c'est de derrière qu'arriva leur hôte. Les arrivants purent voir une multitude de corps être porté sur des civières toilées de lin blanc à l'intérieur de la cité. Derrière eux, le champ de bataille était encore bien vivant, ici et là les soldats venaient ramasser leurs frères mort au combat pour les porter vers les barques funéraires des Falathrims dans le port. Demain, une grande cérémonie serait donné pour pleurer ces morts et chanter leur vie pour que dans les cavernes de Mandos ils se souviennent de leur existence parmi les Havres Gris. Vêtu de son armure en argent coiffé de plumes de cygnes par dessus des habits d'un bleu nuit intense, Cìrdan arriva à hauteur du groupe de cavaliers et répondit à leur requête avant qu'un garde de la porte ne l'eut fait.

« Soyez les bienvenue aux Havres Gris haute dame des Vanyar et des Eldar et noble garde la Lothlòrien. Puissiez-vous trouver le repos que vous chercher en mon royaume et me portez de meilleurs nouvelles que celles que vous pourrez distinguer derrière vous. L'heure des pleurs est à venir mais peut-être aurez-vous de quoi réconforter mon coeur ? »

Le roi de Lindon n'attendit de réponses de la part de ses nouveaux invités qu'il fit appeler un autre haut seigneur de sa Cour afin qu'il se charge de nourrir et de reposer les pauvres montures qui les avaient tous conduit jusqu'ici. Ceci fait, il se sentait le désir d'ôter son armure et de prendre un peu de repos dans le calme de sa forteresse. Le visage détendu, un léger sourire bienveillant aux coins des lèvres, il fit signe à ses invités de le suivre jusqu'à la salle du trône où ils trouveraient tout le calme et la plénitude nécessaire pour discuter. Le pas léger, Cìrdan se plaça en tête du cortège et s'enfonça au milieu des ruelles de la cité légendaire qu'il avait fondé il y avait de ça plusieurs milliers d'années. Sa longue cape bleu nuit traînait sur le sol comme une vague déferlante sur les pavés, ses cheveux couleur flamme fouettaient l'air avec une grâce incomparable, mais son coeur, lui, saignait, saignait terriblement ... sans que rien, rien ne put se distinguer clairement sur son visage.

| La Forteresse Blanche |

(( Je vous laisse poster là-bas, je vous y répondrai ))

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Cet après midi, un elfe solitaire chevaucha à vive allure vers le portail principale de la cité de Cirdan avec l'intention de lui transmettre une excellente nouvelle qui devait probablement l'enchanter. Il s'arrêta devant les portes, tel que les gardes lui indiquèrent. Il descendit de son cheval, laissa les rennes autour de son cou et marcha vers eux.

-J'ai un message de la plus haute importance à transmettre à votre seigneur Cirdan en provenance directe de sa fille actuellement à Edhellond.

Ceux-ci demandèrent de le voir mais l'elfe leur fit signe que c'était impossible:

-On m'a ordonné de le trasmettre en main propre à votre seigneur car il est d'abbord et avant tout destiné à lui.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 116 Age : 37 Date d'inscription : 14/08/2007

L'hommage rendu aux gardes de Mithlond, Cìrdan remonta la colline qui donnait sur les quais puis se faufila à travers les ruelles de la cité. Sa longue cape bleu traînant derrière ses pas, il marcha longuement sans réfléchir, l'esprit totalement aliéné par la douleur qui était la sienne. Les mains derrière le dos, il rejoignit la grande forteresse blanche des Havres Gris et ses fontaines apaisantes. C'est autour de l'une d'elle qu'il s'installa en croisant ses mains sur ses genoux. Ses mêmes mains avaient construites les plus grands ports qu'on ait vu sur la Terre du Milieu; ses mains avaient construites les plus beaux navires qu'on ait jamais vu sur Arda. Elles étaient en quelques sortes ses outils, des outils qui avaient embrochés un grand nombre de barbares la veille mais qui n'avaient put retarder la mort de certains des siens. L'esprit vagabond, le premier des Falathrim mena une longue réflexion qui le conduisit à établir une série de mesures pour les temps à venir. Quand elles eurent toutes trouvées place et lieu dans sa tête, Cìrdan se leva et fit quérir un noble de sa propre cour qui ne tarda guère à se présenter devant lui sous des traits enjoliveurs. Dans un murmure prononcé dans le sindarin le plus pure, il lui demanda d'emporter ses épées, Leithia et Gruitha, jusqu'aux forges du port où il avait espoir de les faire fondre pour n'en faire plus qu'une seule et grande. Leur pouvoir respectif combiné, Cìrdan forgerai l'une des plus grande garde connu de ce temps, plus grande encore que celle d'Anduril. Une garde assez grande pour supporter le double de ses mains, une garde assez résistante pour supporter une grande lame au tranchant idéal. Dans cette épée, il coulerait toute la grandeur de son savoir. Un savoir qui demeurait encore secret.

C'est alors qu'un gardien de la porte se présenta et l'informa qu'un elfe se tenait devant les Havres avec un message qu'il disait de sa fille en Edhellond. Intrigué, Cìrdan demanda au noble de faire ce qu'il lui avait demandé puis suivit le gardien jusqu'aux tours de garde où il vit de ses propres yeux argentés qu'un elfe l'attendait bien là. Demandant à ouvrir les portes pour laissé entrer le messager, le roi descendit de la tour par un étroit escalier en colimaçon et se présenta devant celui qui se disait porteur d'un message à son attention.

« Mae govannen avar ! ( Bienvenue Elfe )

Quel est donc ce message de la plus haute importance que vous dîtes avoir à me transmettre ? »

Le garde entra quand les portes furent ouvertes et s'inclina lorsque ses yeux croisèrent ceux de Cirdan. Avec tout le respect possible, celui-ci lui dit:

-Bonjour mon seigneur, votre fille m'a chargé de vous remettre un message de la plus haute importance et je crois qu'il pourra mettre un peu de soleil sur les événements qui se sont produits ici.

En attendant Cirdan, il avait discuté avec les gardes et ceux-ci l'avaient informé au sujet de la bataille. Sans plus attendre, il donna son message à Cirdan. Il se lisait comme suit:

-Amis, famille et connaissances de longue date, vous êtes cordialement invité au mariage de la princesse Myria des Havres Gris et du prince Legolas de Forêt Noire. Ceux-ci s'uniront lors d'une cérémonie qui aura lieu dans les jardins verts d'Edhellond dans deux semaines. La missive ici présente est par dessus tout destinée au roi Cirdan, à la princesse Vyvial et à l'intendant Merelas si celui-ci manifeste l'envie de se joindre au célébrations.

Biensure, le messager était au courrant du contenu du message. Il attendait la réponse de Cirdan.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 193 Age : 32 Date d'inscription : 10/06/2007

Merelas

Quelques jours après son départ d'Eglarest, Merelas finit par arriver aux Havres Gris. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant le messager d'Edhellond. Il passait son temps dans la bibliothèque et donc connaissait la majeure partie des choses qui concernait les elfes et pu ainsi le reconnaitre. Son cheval se rua puis s'arrêta devant Cirdan mais ne s'arreta pas de bouger de tout les sens.

-Seigneur Cirdan, c'est une joie de vous revoir.

Cela devait faire des années maintenant que les deux seigneurs ne s'étaient pas vus. Merelas restait souvent dans l'ombre et il était curieu de savoir si Cirdan allait se souvenir de lui. Du coin de l'oeuil, il vit la lettre que le messager avait donné à Cirdan. Il ne pouvait pas lire l contenu puisqu'il était de face avec le seigneur mais il devina avec l'aire du messager qu'il s'agissait d'une bonne nouvelle.

*C'est Legolas et Myria, c'est certain...*

Avec le temps, il était devenu excellent dans ce genre de supositions. Cependant, il ne pouvait pas deviner de quoi la lettre parlait. Soit c'était un mariage, soit c'était seulement que Legolas avait survécu. Merelas aurait, il y a quelques temps, été surpris de cela puisque le navire qu'il avait prêté à Myria était revenu avec des traces de majeures réparations. Il aurait pensé qu'ils n'avaient pas réussis mais visiblement, vu les deux choix, c'était improbable. Fatigué des mouvements avants-arrières de son cheval, il finit par le faire arrêter complètement.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 388 Age : 31 Date d'inscription : 30/01/2007

De Forlindon à Elostirion et maintenant de Elostirion aux Havres Gris et tout ca dans l'espace de seulement quelques jours, Vyvial avait de bonnes raisons d'être fatiguée mais elle n'eut pas la force de penser au maux qui envahissaient son corps lorsqu'à la fin de son trajet, elle vit son père au portail de la ville. Comment ne pas lui dire qu'elle entretenait une relation secrète? Mais ce qui l'intrigua d'avantage, ce fut les silhouettes qui se trouvaient devant lui. La plupart portaient des casques mais l'une en particulier était tête nue. Il avait de longs cheveux sombres et montait un cheval tacheté. Le coeur de la princesse commenca à battre de plus en plus fort. Se pourrait-il que ce soit Merelas, son cousin qu'elle n'avait pas dut revoir depuis maintenant plus de cent ans? Mais comment allait-il réagir si il venait à reconnaitre Vyvial? Elle avait eu bon nombre de procupations et peu de temps pour penser à lui. Un prince comme celui-ci, ce n'était pas le genre que les gens aimaient cotoyer. Il avait une facheuse habitude, celle d'être bête comme il n'était que trop rare avec ses cousines ou alors il n'était vraiment pas le genre de personne avec qui il était plaisant de discuter. Seulement, elle devait se rendre dans les Havres Gris. C'était la ville la plus proche et elle n'aurais sans doute pas la force de se rendre à Forlindon ou à Harlindon sans perdre connaissance en route tellement elle était épuisée. Elle s'avanca donc et lorsqu,elle fut un peu plus près, elle remarqua avec panique que c'était bel et bien son odieu cousin. Heureusement, il n'était jamais mal poli avec Cirdan, heureusement pour lui plus que pour les deux soeur qu'étaient ses enfants.

-Merelas, sans doute la dernière personne que je m'attendais à voir en ces lieux.

Elle lui parlait maintenant car elle s'était beaucoup raprochée de lui et de son père. La nervosité qu'elle éprouvait face à sa rencontre avec son cousin n'était nullement discernable dans son ton de voix mais elle balancait doucement son pieds.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 193 Age : 32 Date d'inscription : 10/06/2007

Alors que Merelas attendait la réponse de Cirdan, il se sentit soudainement comme observé. Ses gardes avaient tous les yeux rivés sur Cirdan et sur le messager donc ce n'était pas eux qui lui procuraient cette étrange sensation. Il se tourna lorsque ses oreilles captèrent la voix d'une des deux soeurs, filles de Cirdan. C'était Vyvial, sa petite soeur de Myria. Il n'éprouvait pas une haine aussi farouche pour elle que pour son ainée mais il ne l'aimait pas pour autant. Ses obligations envers Cirdan le forcaient à rester poli devant lui bien qu'intérieurement, bien des remarques blessantes seraient sortis de sa part.

-La dernière personne? Mais je suis autant chez moi ici qu'à Eglarest, tu aurais dut t'attendre à ce que je vienne en ces lieux un jour ou l'autre cher cousine. Je n'aurais certainement pas manqué l'anniversaire de notre siècle sans se voir tout les deux..

Sa devenait vraiment difficile de se retenir. Déjà là, ses paroles auraient pu parraitre blessante et il essayait de se retenir alors si jamais il se lachait, sa deviendrait surment pire. Si Cirdan n'intervenait pas, il risquait d'y avoir bagare entre les deux cousins, mis-à-part le fait très probable que les gardes les sépare, ne pouvant s'opposer à la volonté de leur roi et de prendre parti pour l'un ou pour l'autre. Son cheval se remit à bouger, captant les pensées négatives et la tension de son maitre. Merelas du lutter d'une certaine manière pour le remettre en place mais il n'arrêtait pas pour autant de remuer la tête. Ses quatre gardes avaient maintenant les yeux sur la monture de l'intendant.

-Vous regardez quoi comme ça tout les quatres?

Visiblement, il n'y avait pas qu'avec ses cousines qu'il avait un caractère de chien. Ses hommes levèrent les yeux et ne dirent plus rien.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 116 Age : 37 Date d'inscription : 14/08/2007

Cìrdan déroula soigneusement le parchemin que lui tendis le messager. Il y était mentionné son invitation au mariage de sa fille aînée, Myria, et de Legolas Vertefeuille en Edhellond. Etonné, le roi des Falathrim dessina progressivement un sourire bienveillant aux coins de ses lèvres puis adressa un hochement de tête, se voulant positif, au messager. Lui faisant ainsi voeu de sa présence au mariage, Cìrdan le remercia humblement et lui permit de se reposer le temps qu'il le souhaiterait aux Havres Gris avant de repartir avec sa réponse pour Edhellond. S'apprêtant à rebrousser chemin pour retourner à la forteresse blanche, il s'arrêta brusquement en entendant le bruit atypique d'un galop lointain. Ses yeux argentés percèrent alors les kilomètres de pâturage qui s'étendaient au-delà des grandes portes de sa cité et découvrit une silhouette obscure sur le dos d'une monture noble qu'il avait laissé aux Falas. Les gardes de Mithlond voulurent fermer les portes avant que l'inconnu n'entre dans la cité mais Cìrdan leur indiqua d'un geste de la main qu'il n'en était pas nécessaire.

La monture et son cavalier s'arrêtèrent à ses côtés et le roi reconnut en ces traits ceux de son neveu, Merelas, et de surcroît le vassal qu'il avait placé à l'intendance des Falas. Son léger sourire qui se voulait toujours aussi accueillant aux coins de ses lèvres, Cìrdan inclina légèrement la tête en avant et salua de ce fait son neveu.

« Cela faisait grand temps que tu n'étais plus venu me donner de tes nouvelles, mon cher neveu. Soit le bienvenu aux Havres Gris ! Puisses-tu m'apporter bonnes nouvelles de mes terres en Bélériand ! »

Aussitôt ces paroles prononcées que le regard du souverain de Lindon et des Falas dévia de son interlocuteur pour de nouveau percer l'étendue de ses terres. Une autre monture, un autre cavalier ou plutôt une cavalière. Cìrdan fronça les sourcils comme pour augmenter son acuité visuelle lorsqu'il réalisa, heureux, que la cavalière en question n'était autre que Vyvial. A peine eut-il le temps de se tourner vers elle qu'un dialogue de sourds s'installa entre elle et Merelas. Le regard du souverain des lieux s'abaissa et se noya dans le vide tandis que ses oreilles frémissaient à l'intonation de voix de chacun des parties. Remarquant alors la nervosité de Merelas et de sa monture, Cìrdan déposa sa main délicate contre l'encolure de l'animal et le caressa lentement jusqu'à ce qu'il fut calmé. Il leva alors les yeux vers son neveu et lui fit signe de bien vouloir poser un pied à terre tout autant que de se calmer.

Ceci fait, il adressa un sourire rayonnant à sa fille et s'approcha d'elle pour remarquer que sa mine était des plus piètres. Elle paressait terriblement fatiguée. La longueur de son voyage peut-être ? Il n'en savait pas d'avantage. L'aidant à descendre de sa monture et confiant cette dernière aux soins de l'écurie royale, tout comme celle de Merelas, il saisit les mains de sa chair entre les siennes et les caressa longuement tout en contemplant son visage d'ange. Notant la rapidité de son rythme cardiaque et la froideur de sa peau, Cìrdan porta sa main droite contre le front de sa fille avant de la ramener de nouveau contre ses mains froides.

« Tu me reviens si fatiguée ... que t'est-il arrivé dernièrement pour te trouver dans un tel état ? Rien de grave, je l'espère ? »

P'tit Nouveau Nombre de messages : 388 Age : 31 Date d'inscription : 30/01/2007

-Evidemment, c'est au siècle même que tu choisis de revenir me voir. Toujours aussi ponctuel mais aussi toujours le même sale caractère. Tu n'as vraiment pas changé Merelas.

Elle ne pu aller plus loin. Cirdan leur demanda à tout les deux de se calmer et Vyvial obéit, ne pouvant pas s'opposer à la volonté de son père. Il fallait simplement espérer que Merelas cesse son petit jeu lui aussi. Lorsqu'il s'addressa à ces gardes, elle commenca à se demander comment avait-il bien pu faire pour ne pas se faire détrôner tout ce temps. Les elfes le connaissaient comme fort mais jamais il n'aurait la force de s'opposer à deux peuples à la fois. Soit il se calmait une fois de temps en temps, ou alors Eglarest et Brithombar croyaient que comme il était le neveu de Cirdan, il bénéficirait de sa protection, ou encore il ne faisat ca qu'en présence de ses cousines. Elle descendit de son cheval mais était toujours absorbée dans ses pensées, tellement qu'elle sursauta lorsque Cirdan s'addressa à elle.

-Non pas tellement père. Je suis revenu de Doriath et c'est à ce moment que les choses ont un peu mal tourné. Lorsque je suis arrivée aux Havres Gris, on m'a informé qu'un homme était couché et mal en point dans les bois et qu'il refusait catégoriquement de se faire déplacer, utilisant comme excuse qu'il avait trop mal pour supporter la civière. Lorsque je suis allé la voir, j'ai constaté qu'il n'avait pas autant mal qu'il le disait et nous l'avons reconduit à Harlindon. Ensuite, j'ai été à Forlindon de l'autre côté du golfe parce que la princesse Elena et la princesse Eowyn m'y attendait et j'ai, là aussi, appris que quelque chose ne tournait pas rond à Elostirion, d'ou j'arrive d'ailleurs. Ils disaient avoir besoin d'organisation vu que nous n'y sommes pas tellement allé ces derniers temps. Père, je ne comprends pas pourquoi ils font appel à nous pour ça...

P'tit Nouveau Nombre de messages : 193 Age : 32 Date d'inscription : 10/06/2007

Merelas descendit de son cheval sans dire un mot et obéissait au doigt et à l'oeuil à Cirdan. Comme quelques fois il se disait qu'il aimerait avoir une famille différente. Il obéissait peut-être à Cirdan mais ca ne voulait pas pour autant dire qu'il l'aimait. Il ne le détestait pas mais ne l'aimait pas énormement non plus mais il ne lui avait jamais laissé voir quoi que ce soit à ce sujet. Il écouta le récit de Vyvial. Il se dit qu'elle devait forcémment mentir. Il n'avait ni queue ni tête son récit, sauf peut-être la partie de retour de Doriath puisque ses conseillers et éclaireurs l'en avait avertis. Si Cirdan gobait ça, c'était qu'il y avait un problème.

*Satané menteuse*

Non il ne connaissait pas la vraie version, parce que jamais il n'aurait pensé un jour que Vyvial aimerait un traitre. Il n'aurait jamais pensé qu'elle s'abaisserait à ce niveau donc il avait tout de suite éléminer cette possibilité. Merelas resta donc silencieu devant ses propos, les yeux rivés sur ces soldats qui s'éloignaient peu à peu, menés par les hommes de Cirdan des Havres Gris. Un peu de repos, voila donc probablement ce qu'ils allaient leur offrir et bien qu'il eut été bête comme tout avec eux tout à l'heure, il ne pouvait nier que sa leur ferrait du bien et qu'ils en avaient besoin. Il reporta donc son attention sur Vyvial et Cirdan mais au lieu de demander ce qui se passait avec l'homme mystérieur maintenant, il se contenta, sans le vouloir, de faire une tentative pour sauver la peau de Vyvial:

-Alors cette lettre que vous avez reçus mon oncle, elle parle de quoi?

P'tit Nouveau Nombre de messages : 116 Age : 37 Date d'inscription : 14/08/2007

Son regard perçant plongé dans celui de sa fille, Cìrdan écouta attentivement son récit sans émettre la moindre trace d'émotivité sur son visage. Calme et observateur, le roi analysa chacune des informations qui tombèrent dans ses oreilles avec une étrange sensation. Elostirion nécessitant une quelconque organisation ? Elostirion n'était que trois tours blanches gardes par une dizaine de gardes tout au plus. Personne n'y vivait, le garde y était toujours relevé au matin et au coucher du soleil. Quelle organisation pouvait-il réclamé ? Et si réclamation il y avait, n'était-ce pas à lui qu'il fallait s'adresser ? Non, il y avait quelque chose de faux dans ce récit. Cela n'avait aucun sens à ses yeux comme il n'en aurait eut aucun à tout Falathrim au fait de la protection des territoires de Lindon. L'air néanmoins décontracté, Cìrdan accueillit la fin du récit de sa fille par un léger hochement de tête accompagné d'un sourire bienveillant. Mais alors que l'esprit du roi s'embrumait de mille et unes interrogations, son esprit sortit brusquement de sa méditation à la question de son neveu.

« ... Myria va se marier, Merelas. Tout comme moi et Vyvial, vous êtes bien évidemment convié aux cérémonies si le coeur vous en dit. Mais parlons plutôt d'Eglarest. Comment se porte ma vieille cité ? »

Au terme de ces paroles, Cìrdan eut une illumination. Illumination qui lui fit dévier le regard vers sa fille. Le ton dégagé, il lui confia:

« Je trouve cette histoire intrigante. Jamais aucun elfe n'a demandé à un quelconque sens de l'organisation, encore moins en Elostirion. Je demanderai à rencontrer la dernière garde d'Elostirion pour m'entretenir de cette affaire avec eux. Je ne vois pas pourquoi une dizaine d'elfes auraient un quelconque besoin d'organisation alors qu'ils reçoivent leurs ordres à chaque relevé de garde ... »

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