Arrive avec des nouvelles inquiètante

Plus Nioviel parlait plus j'étais passionnée par celle-ci, elle était vraiment très belle et son histoire m'intriguait particulièrement. Quand le nom de Órelindë lui vint à la bouche plus aucune hésitation. Je songeais, mon visage songeur aurait put mettre mal à l'aise la jeune fille mais je pense qu'elle ne l'était pas, plutôt soulagée d'une telle conversation. Elle avait l'air d'avoir un problème avec ses oreilles, cela ne m'étonnais pas vraiment ...

Faites moi confiance, ce que vous m'avez confié ne sortiras pas de ma bouche, c'est une chose que je vous dois.
Permettez que je vois vos oreilles, elles ont l'air de vous faire défaut !

Calme et posée j'entendis soudain un cor résonner au loin, je souriais, *Enfin !* Mon armée approchait et j'en fus bien plus enthousiasmée. Je me demandais si Nioviel était au courant de la suite des choses, cela ne m'aurait pas étonné mais je préférais m'abstenir de lui en faire part.

Vous entendez ce joli son ?! Ce sont d'autres elfes qui arrivent, ils viendront protéger votre personne. Surtout, votre confidence, ne leur en faites point part, gardez ceci pour vous, et surtout, surtout faites bien attention à vous j'espère que votre père ...

Mon visage s'assombrit bien vite, je demandais à nouveau à Nioviel de me faire voir ses oreilles.

Je ne m'en doutais que trop.
Savez vous où est votre père ? J'ai grandement besoin de m'entretenir avec lui.

Je m'inquiétais pour la petite fille, elle semblait si touchée de la disparition de sa mère que je décidais de lui raconter mon histoire, la disparition de quelques membres de ma famille ainsi que de mes amis proches étaient de véritables souffrances pour moi, mais cela m'avait permis de me forger et de ne jamais montrer à personne mes sentiments quels qu'ils étaient, jamais. Sans trop de détails, sans trop de description en très peu d'instant j'avais raconté l'essentiel de ma vie à un être touchant, personne à part elle ne connaissait en détail ma vie, même Turgon ne la connaissait pas entièrement.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 192 Date d'inscription : 16/10/2007

Quand Nioviel eut fini son récit, elle fut étonnée de la requête de l'elfe. Elle s'apprêtait à lui montrer ses oreilles quand un cor retentit. D'après la magnifique elfe devant elle, il s'agissait d'autres elfes venus les protéger. Sur l'instant, la jeune fille se demanda de quoi, puis finit par montrer ses oreilles à Elenwë sans trop savoir pourquoi. Cependant, elle ne posa pas de question à ce sujet. Ensuite, la dame elfe lui demanda de garder ce qu'elle venait de révéler pour elle et la jeune fille accepta, tout naturellement. Ensuite, la reine de Nevrast souhaita revoir son père pour lui parler. Voyant à quel point cela avait l'air important, Nioviel lui fit signe de la suivre car depuis le début de leur discution, elles s'étaient éloignées dans les belles rues de Minas Tirith que la jeune fille connaissait par coeur. Ils revinrent en peu de temps auprès de son père, puis la petite fille se proposa pour aller avertir les archers elfes de l'endroit où avait lieu le conseil de guerre. L'elfe n'eut pas le temps de répondre que déjà, la petite fille était partie en courant...

Je me tenais face à une fille de caractère, nous étions arrivées devant Guillemot que déjà elle partait à la rencontre de mes archers. Ravie de voir tant d'insousciance et de pureté, je me ramenais à ma mission. Regardant gravement Guillemot, mon ventre se nouait.

Mes archers sont là, sous vos ordres ainsi que des miens, la plupart ne parlent pas vraiment bien votre langue, je servirais d'interprète ... Ils n'ont pas eu la chance d'avoir une éducation très favorable. Il n'empêche que ce sont d'excellent guerriers.

J'essayais de m'éloigner du sujet en tournant autour du pot. Ne tenant plus en place je faisais les cents pas, préoccupée et ne sachant comment aborder le sujet. *Soyons diplomates, je sais le faire non ?!*

Vous ne cacherez pas les origines de Nioviel bien longtemps, si je ne me trompe pas bien sur ! Franchement, je ne pouvais pas le garder pour moi, elle est si jeune et si fraiche, je me suis beaucoup attachée à cette petite même si je ne la connais depuis peu de temps. Franchement, dites moi, éclairez moi, vous, père de cette enfant, d'où lui viennent cette dague elfique, ce prénom qui n'est certainement pas gondorien.

Je murmurais distinctement, me mêlant d'une chose que peut-être jamais non jamais je n'aurais du apprendre, d'une façon ou d'une autre je l'aurais appris. Maintenant que c'était dit, c'était dit, je ne pouvais plus reculer devant rien.

Je suis désolée, sincèrement, je n'aurais pas du m'en mêler mais comprenez ma détresse en voyant Nioviel soufrir légèrement au niveau de ses oreilles.

Mon visage s'éclaira en voyant le général de mes archers qui s'inclina poliment devant nos deux personnes. Je souris tristement à Guillemot désemparé à première vue de la conversation antérieure.

Bienvenue au Gondor ! Voici Guillemot, conseiller de Minas Thirit.

C'est le général des armées des archers. C'est avec lui qu'il faudra discuter les batailles. Il parle assez bien votre langue, vous n'aurez pas forcément besoin de moi pour communiquer.

Mon importance prenait de l'ampleur et l'oppression ne tarderait pas. J'esperais encore pouvoir parler avec Guillemot.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 192 Date d'inscription : 16/10/2007

Peu après son départ, Nioviel arriva aux portes de la ville où elle tomba sur le général des elfes archers. Pressé de revoir sa reine, elle lui indiqua où elle se trouvait et l'elfe lui demanda de guider ses hommes jusqu'à Elenwë. Elle accepta et il traduit donc les ordres en elfique à ses hommes avant de partir en courant à une vitesse incroyable. La petite fille fit signe aux elfes de la suivre poliment et les guida à travers le dédale de ruelles avec parfois des vues époustouflantes sur les champs du Pelennor. Les elfes semblaient intrigués par la jeune fille et étaient en train de discute rentre eux en elfique. Après quelques minutes de marche le long des niveaux de la ville, ils finirent par revenir auprès du roi Aragorn, de Guillemot, du roi des morts et du général elfe, qui accompagnait Elenwë. Nioviel sourit à cette dernière et courut la rejoindre, apparemment, pendant les minutes où elle était absente, ils avaient discuté et la reine de Nevrast semblait troublée. La jeune fille se plaça donc sur sa droite, tendit que son général était déjà placé sur sa gauche.

Guillemot, après avoir revu Aragorn roi du Gondor pour la première fois depuis un mois, vit revenir Elenwë et sa fille. La reine elfe lui fit par de ses questions et Guillemot le répondit avec la plus grande franchise. de l’autre côté, Aragorn et le roi des Morts se tenaient un peu plus loin.

_ la mère de Nioviel n’est pas Gondorienne, il y a 13 ans, une guerre entre les terres elfiques et Dol Guldur vint jusqu’aux portes du village de sa mère, et elle avait été la seul à partir vers notre pays, les autres préférant aller vers Foncombe. Quand elle est arrivée ici, elle était en piteuse état, comprenez : traverser la moitié de la Terre du Milieu à pieds et sans provisions qu‘un couteau/poignard elfique, ce n’est pas à la porté de tout le monde. Je l’ais vu arrivé devant les portes et je l’ais emmené à la maison du Guérisseur.
Un mois plus tard, nous étions ensemble, et en remerciement à la maison des Guérisseurs qui l’avait sauvé, elle décida d’y faire sa carrière. La suite et simple, Nioviel est naît, et pour ne pas oublié ses racines, sa mère lui donna un nom elfique, et en mourant, elle lui a donné comme héritage le poignard.
Je pense que ses oreilles commencent à prendre la forme pointus, mais pour cela, je pense que vous vous y connaissez mieux que moi…

Soudain, un général portant les couleurs et le blason des elfes apparut avec Nioviel.

_ Bienvenue ! Merci d’avoir répondue à notre appel de détresse.

Invité

Après de nombreuses heures, voir des jours d'attentes, le nazgûl décida de retourner auprès de son maître. La bataille de la Porte Noire faisait rage et Sauron le grand veut que tous ses serviteurs soient présents. Pendant quelques jours, Ulairë avait resisté à l'appel du sang des victimes sur le seuil du Mordor et ses efforts avaient payé. Il s'avait à présent que si son maître comptait attaquer Minas Tirith, il serait obligé de réunir plus de troupes que ce qu'il avait déjà, car bien plus de renforts que lors de la dernière grande guerre étaient venus aider le Gondor. Pour finir, brûlant d'envie, la créature sinitre partit vers l'est, venant rejoindre la bataille...

P'tit Nouveau Nombre de messages : 192 Date d'inscription : 16/10/2007

Peu de temps après la phrase de Guillemot qui avait laissé la reine elfe abasourdi, Nioviel revint donc avec les troupes elfes et la jeune fille alla se placer aux côtés de la dame elfe. Justement, c'est à ce moment-là que les picotements à ses oreilles reprirent, cependant, il était étrange de voir les oreilles de la jeune fille. Elles avaient gardé leur forme arrondie, mais étaient toutes roues à cause de la jeune fille qui ne cessait de se gratter à cet endroit. Cependant, on voyait bien une espèce de boule qui s'était formée à chaque extrémité de ses oreilles et qui semblait vouloir percer la peau. Pendant quelques minutes encore, la jeune fille se gratta sans trop faire attention puis poussa un gémissement de douleur aiguë. Elle s'éloigna du groupe, les larmes aux yeux à cause de la douleur, en se tenant les oreilles. Elle alla s'asseoir sur un banc à une centaine de mètres des autres qu'elle avait atteint en courant. Elle semblait souffrir terriblement des oreilles et sanglotait dans son coin.

Je poussais un soupir de soulagement, apparement Guillemot ne m'en voulait pas de m'être ainsi mêlée d'une chose qui ne me concernait pas. Nioviel apparut avec le reste de mes archers, le sourire au lèvres, elle se tint debout à ma droite. Je souriais de son attitude, mais mon sourire ainsi que le sien s'estompèrent bien rapidement ... Elle partit en courant et moi je regardais interrogeante Guillemot, lui faisant un signe de tête, je lui fit comprendre que j'allais voir ce qui n'allait pas, bien que je m'en doutais ... Je laissais donc le conseiller s'expliquer avec mes elfes et je jetais un regard respectueux envers Aragorn et le chef de l'armée des Morts. Je courrais dans la direction par laquelle s'était échapée Nioviel et ne tardait pas à la trouver pleurant sur un banc. Je m'asseyais à côté d'elle, en la prenant dans mes bras.

Surtout ne vous inquiétez pas jeune fille, la douleur que vous ressentez partira d'ici quelques jours. Je vous donnerais une lotion si l'on m'apporte les herbes nécessaires et vous verrez que vous aurez bien moins mal aux oreilles. Ce n'est que passager.

Je regardais les larmes de douleur couler sur les joues pâles de Nioviel, j'eus tellement envie de pleurer avec elle, mais les larmes ne sortaient pas, un sourire triste s'afficha sur mon visage. On pouvait apercevoir nettement une légère transformation sur ses oreilles, elle ne tarderaient pas à être pointues comme celles des elfes. Nioviel ne pouvait voir cette transformation mais elle la sentait.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 192 Date d'inscription : 16/10/2007

Effectivement, les picotements s'étaient transformés en des crises de douleur passagers qui faisaient très mal à la jeune fille. De sa vie, elle n'avait encore jamais connue une telle souffrance mais tenta de résister à la douleur, ce qui eut pour résultat l'arrêt de ses pleurs pour quelques secondes à peine. Nioviel se demandait bien ce qu'il pouvait bien se passer avec ses oreilles et ne pu s'empêcher de voir ses sanglots redoubler alors que la douleur avait quadruplée d'intensité. Apparemment, les oreilles étaient en train de devenir pointus bien trop vite que prévu et la douleur était telle que la fillette fut au bord de l'évanouissement. Un adulte aurait pu résister à la douleur comme si on était en train de lui tirer les oreilles au point de les arracher, mais un enfant de l'âge de Niuoviel ne pouvait pas tenir le coup longtemps. Après plusieurs minutes sans paroles pendant lesquelles elle gémit de douleur, Nioviel finit par perdre connaissance et tomber évanouie sur les genoux de Elenwë.

Tout bascula en un instant, Nioviel qui tentait désesperement de lutter contre la douleur s'évanouit, la souffrance de la petite fille devait vraiment être insupportable, je n'ai jamais connus d'autres enfants mi-humains mi-elfes c'est pour cela que je ne savais réellement ce qu'endurait Nioviel mais avec l'expérience tout se lit sur le visage et moi même je commençais à avoir la tête qui bourdonnait. Je relevais l'évanouie, la prenais délicatement sur mes bras et essayais de l'emmener chez son père. Je faisais un détour par la maison des guerrisseurs qui ne m'étais plus inconnue et allongeais Nioviel sur un des lits. Expliquant sans trop de détails l'état dans lequel elle était des guerrisseurs lui injectèrent quelques lotions pour apaiser sa douleur. Tout passait par mes mains évidemment, certains médicaments pouvait s'avérer dangeureux pour sa santé bien fragile. On lui donna des soporifiques pour qu'elle se repose, parlant dans son sommeil, je la déplaçais à nouveau vers ma chambre cette fois-ci, ne sachant où était celle de Nioviel. Je la couchais doucement sur mon lit, lui carressant son visage et la laissant se reposer. J'allais ensuite chez un vendeur d'herbes diverses et variées, j'achetais les herbes dont j'avais besoin pour une meilleure convalescence pour Nioviel, les secrets de préparation de certains produits médicaux elfes ne se transmettaient que de génération en génération et ceux que je connaissais étaient principalement issus de ma mère et moi même. Je retrouvais Guillemot par le plus grand des hasards.

Votre fille messire le conseiller, votre fille est bien mal en point. Je l'ai emmené à la maison des guerrisseurs et comme elle a besoin de repos elle est endormie su mon lit. Je lui ai acheté des potions qui la soulageront. Le problème est simple mais cela reste un problème tout de même. Venez avec moi, je vais vous expliquer.

Pendant que j'emmenais Guillemot à ma chambre, je lui expliquais la transformation que subissait son enfant. Le pauvre était alarmé et quel ne fut son soulagement de voir sa fille encore sous l'effet des médicaments endormissants.

Ce n'est qu'une très mauvaise phase, vu la vitesse à laquelle ça avance je lui donne trois jours et elle sera sur pieds sans plus aucune crainte de nouvelle transformation, plus de maux, plus de casse têtes.

Ma chambre était située un peu en hauteur et la vue était magnifique, disposée de telle façon que les fenêtres donnaient le matin, sur le lever du soleil et le soir sur le coucher du soleil. Mes armes disposées sur une table, mes affaires de voyage sur une autre, des herbes le long de mes armes, j'avais une cruche d'eau à ma disposition. Je tendais une chaise à Guillemot qui s'assait dessus regardant sa fille. Je m'imaginais les difficultés qu'il dut rencontrer lorsque il se trouva seul avec son enfant et ses responsabilités de conseiller, les temps sont durs. Je fabriquais ma lotion guerrissante, des herbes coulaient tandis que d'autres flottaient à la surface du bol que j'avais demandé, j'étais totalement absorbée par mon travail qui demandait un peu de concentration.

D'autre part le général des archers.

Je suis honoré de faire votre connaissance conseiller de Minas Thirit, je vous suis totalement reconnaissant d'avoir prit soin de notre reine.
Mes archers sont à votre disposition, il suffit de les appeler et ils seront là. Si je peux me permettre, je vais leur donner la permission de se reposer.

Si tôt dit si tôt fait. Les archers au quart de tour disparurent de la circulation restant tout de même à proximité au cas où Damouiré, leur général, leur donnerait ordre de paraitre. Discutant de choses et d'autres, Damouiré expliqua brièvement son point de vue sur l'attaque qui pourrait avoir lieu, expliquant les manières de combattre des elfes il précisa qu'il y avait d'excellent épéistes s'il y en avait besoin. On voyait chez Damouiré un sens très aigü de ce qui concernait et tout ce qui touchait les attaques, il était net, précis, il ne faisait aucune faute et n'en pardonnait aucune. Son sens de la tactique était très pointu et jamais une flèche ne l'avait trahit. Brun et mystérieux, reservé mais imposant, Damouiré était le général parfait, la fierté des archers elfes de Nevrast. La reine de Nevrast apparut et il s'effaça immédiatement voyant son regard, il partit rejoindre ses hommes regardant s'éloigner sa reine avec l'homme.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 192 Date d'inscription : 16/10/2007

Tout au long de la journée, la petite fille connue des transformation pendant son sommeil. Ayant vécue les premières années de sa vie en temps qu'humaine, elle prenait réellement l'apparence d'une elfe, maintenant qu'elle rentrait dans l'adolescence. Selon toute logique, elle vivrait normalement en continuant de grandir comme une elfe et une fois arrivée à l'âge adulte, elle ne vieillirait plus, restant ainsi vivante pendant de longues années. Mais elle n'en était pas là, pour le moment, juste avant qu'Elenwë termine sa potion, ses oreilles prirent leurs formes pointus et resteraient ainsi. Il fallait passer des pommades spéciales elfes pour faire en sorte qu'elles ne se fragilisent pas, car c'est grâce à ce détail que l'ouïe de Nioviel pourra se développer. Dans le même temps, sans que personne ne puisse le voir à cause de ses paupières fermés, ses yeux commencés à prendre des teintes bleus-argentés, une couleur typique des elfes. Les traits de son visage enfantin s'affinaient à vue d'oeil et elle devenait encore plus belle, d'une beauté innocente. Jamais un humain à part Guillemot n'avait vu d'elfes enfants, car ceci les gardaient secrets car ils y tiennent énormément. Cependant, la reine de Nevrast devrait se hâter d'appliquer ses remèdes car les oreilles de la jeune fille ne s'adapteront pas à l'organisme de la jeune fille sans les pommades cités plus tôt. De plus, ses gémissements pendant son sommeil reprirent de plus belle.

Je poussais un "ah !" de soulagement, j'avais enfin fini ma potion. Je fouillais dans mes affaires et en sortait un pot de crème, je l'ouvrais, l'observais sans trop être sûre de mon geste.
*Ne tentons pas le diable*
Je m'approchais du lit où était allongée Nioviel, des gémissements de douleur refaisaient surface. Avec l'aide de Guillemot, on la mettait assise et je lui faisait boire la lotion préparée avec attention. On voyait les transformations que la petite subissait, c'était à peine si je l'eus reconnu, les traits de son visage s'étaient affinés et ses oreilles étaient déjà conformes à celle de la forme des elfes. Je soupirais souriante.

Je ne sais pas trop quoi dire ... Ce ne doit pas être très facile de voir son enfant subir un tel changement ! Si je peux me permettre .. de quelle instruction a-t-elle bénéficié ?

Une idée germait petit à petit dans mon esprit, je ne voulais pas trop m'avancer dans mes ambitions mais la petite Nioviel en faisait tout à fait partie. J'observais la jeune fille, je prenais un crayon et dessinais les traits dont elle bénéficiat il n'y a que quelques heures puis les traits qui se dessinaient à présent sur son visage. Soupirant à nouveau, j'observais Guillemot.

J'espère que tout ira bien pour vous. Toutes les lotions, potions, crèmes qui pourront l'aider à supporter la transformation, je les lui donnerais, elle ne souffrira plus, ou bien moins qu'elle ne souffre maintenant. Surtout ... surtout.

Ce sourire, ce sourire triste me montait au visage, je ne voulais pas me prononcer, je me souvenais de ce que j'avais appris à ma fille et ce qu'elle était devenue à présent. J'aurais voulu courir, loin, loin de toute civilisation et loin de tout. Mais mes jambes m'en empêchaient. J'avais hâte de voir Nioviel réveillée, ce qui ne devait tarder à arriver.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 192 Date d'inscription : 16/10/2007

Effectivement, maintenant que les pommades, potions, lotions et médicaments elfiques en tout genre d'Elenwë avaient été donnés à la jeune fille, elle se sentait beaucoup mieux et dormait enfin tranquillement. Toutes ses douleurs prirent un peu de temps à guérir et pendant que Guillemot était à son chevet et qu'Elenwë était en train de la déssiner, elle continua à dormir, se reposant après tant de souffrance. Enfin, trois heures et demie après le début de la crise, Nioviel reprit conscience et ouvrit ses yeux bleus-argentés. Ce regard surpris d'ailleurs son père, car il était bien plus sage, bien qu'on y constatait encore une lueur enfantine. Au départ, la petite ne dit rien, car elle s'habituait à son organisme qui avait beaucoup changé. La première chose qu'elle remarqua, ce fut la douleur, moins forte mais qu'elle ressentait dans tout le corps, comme si elle était courbaturée dans tout le corps. Ensuite, elle fut étonnée par les sons qu'elle entendit, beaucoup plus nets et précis, si bien qu'au départ, elle se demanda si ce n'était pas le fruit de son imagination. Vint ensuite son odorat, qui lui aussi s'était beaucoup développé et maintenant, elle pouvait à présent sentir beaucoup de choses qu'elle n'avait encore jamais remarqué auparavant, ce qu'il la fit éternuer. Ce fut ainsi d'ailleurs que les deux adultes remarquèrent son réveil. Mais avant qu'ils ne réagissent, elle ouvrit donc les yeux et constata à quel point elle voyait les choses dans les moindres détails, comme si elle avait des yeux neufs, des yeux d'aigles. Toutes ses émotions la submergèrent et elle fut incapable de dire le moindre mot...

Je dessinais avec un crayon sur un feuille de papier vierge, après avoir dessiner Nioviel, mon imagination suivit son cours et m'ammena à dessiner un endroit particulier qui me rapellait vaguement des souvenirs mais je n'arrivais pas à me souvenir exactement ce dont il sagissait. Je m'assoupis vautrée confortablement dans l'un des fauteuils de ma chambrette. Mes yeux clignèrent d'eux même et une image floue apparut puis disparut, je sombrais dans l'abîme du royaume des rêves. De toute mon existence j'avais eu des rêves aussi nombreux que les excursions que j'ai pu faire peu importent les excursions faites, le nombre et les endroits où je suis allée, simplement les excursions pouvaient être aussi simple que le jour où j'ai du grimper une grille pour rejoindre Turgon. C'était un des épisodes des plus drôles de ma vie ... peu importe, je rêvassais doucement, c'était surement la vue de Nioviel endormie qui me fit cet effet. Un éternuement se fit entendre et je sursautais de ma place, encore engourdie, j'avais du dormir deux petites heures. J'ouvrais les yeux d'abord dans le vague puis je vis l'enfant réveillée, je ne pus m'empêcher de sourire lorsque je la vis prendre connaissance de ses membres qui lui semblaient nouveaux. Moi qui suis née elfe, je ne savais pas ce qu'elle ressentait vu que j'ai toujours vécut avec des sens évolué mais Nioviel paraissait abasourdie. Prenant garde, je murmurais

Avez vous bien dormis Nioviel ? Il faudra que votre père vous explique quelques petites choses. mmh ... bien, vous avez l'air en forme !

Je regardais d'un oeil discret Guillemot, je décidais de m'éloigner un peu, je prenais place à l'autre bout de la pièce et préparais encore quelques incantations, la guerre se préparait et sans aucun doute j'aurais besoin de quelques petites lotions guérissantes ou boustantes, je soufflais enfin, enfin, un peu d'action dans ma vie de reine, mais je n'étais pas au bout de mes surprises ... Une éducation était à refaire, je jetais un coup d'oeil aux jeunes gens assis sur mon lit, souriant de la touchante image, je reprenais mon travail minutieux consistant à trier chaque brin d'herbe et associer des quantités exactes de chaque espèce d'herbe à d'autres quantités d'eau, de terre et autres minéraux. Je chantonnais à voix basse à peine perceptible, c'est une manie de chanter lorsque j'ai besoin de concentration. Tilt !!! Je songeais déjà à observer minutieusement le corps de Nioviel pour vérifier qu'aucune lésion n'était apparue mais aparemment tout était normal.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 192 Date d'inscription : 16/10/2007

Nioviel se redressa sur son lit après quelques instants à essayer de se faire à ses nouveaux sens. Elenwë semblait s'être endormie pendant qu'elle l'avait veillé et son père semblait impassible, complètement abasourdi par les évènements récents. La jeune fille ne savait que faire, car malgré sa nouvelle apparence elfique, il n'y avait que l'éducation apportée par les elfes eux-mêmes qui lui permettraient de faire d'elle une jeune fille à l'esprit vif et à l'intelligence incroyable. C'était encore la jeune fille humaine dans le corps d'elfe, qui regardait son père avec ses magnifiques yeux si beau que l'on s'y perdait. Elle le regarda en silence, attendant ces explications dont Elenwë avait parlée. Elle resta la patiemment.

[ Je pense que l'on ne peut pas faire grand chose temps que Guillemot ne reponds pas, maintenant :s ]

(désolé d’avoir été absent)

Guillemot, connaissant quant à lui la médecine des rôdeurs, aida au mieux Elenwë et plus tard, il fut le seul à être éveiller quand Nioviel retrouva connaissance, ses traits du visage nouvellement formé, Guillemot lui dit en l‘enlacent :

_ Tu est si ravissante Nioviel !

Puis, sentant le regard interrogatif de sa fille, Guillemot lui révéla les racines de sa mère.

_ Nioviel, je dois maintenant te dire quelques chose. Ta mère, qui t’a donné ton nom et ta dague, était une elfe qui avait trouvait refuge ici après la destruction de son villages par les armées de Dol Guldur. Pendant son douloureux voyage, une maladie ressemblant à la Grande Peste, qui à frappé la Terre du milieu il y a maintenant plusieurs siècle, la touché et plusieurs mois plus tard se fit sentir en elle se qui lui donna la mort… Tu a hériter de sa dague mais aussi de ses origines, te donnant maintenant les traits des elfes…

P'tit Nouveau Nombre de messages : 192 Date d'inscription : 16/10/2007

La jeune fille resta bouche bée à cause de ces révélations qui allaient changer beaucoup de choses dans sa vie. Ainsi donc, elle était une elfe, comme la dame qu'elle admirait tant... Au départ, elle eut du mal à y croire et se gratta les oreilles, puis sursauta que leurs extrémitées étaient pointues et recouvertes d'une pommades collante qu'ils les rendaient plus uniforme avec le reste de ses oreilles. Elle se toucha ainsi le visage et regarda ses mains, qui elles étaient devenus comme neuve, douce comme celles d'un nouveau né. Elle ne put dire le moindre mot, trop abasourdie par la nouvelle qu'il la bouleversée au plus haut point. Elle n'était pas le moins du monde gênée par sa race nouvellement découverte, plutôt satisfaite d'ailleurs de son apparance. Le seul problème, c'était d'entendre la drôle de voix qu'avait son père, qui semblait troublé et ne pas en croire ses yeux. Elle espérait qu'il s'en remettrait. Elle finit par voir Elenwë, dans un coin de la pièce, en train de préparer une quelquonc potion mais n'ouvrit pas la bouche, car trop de pensés se bousculaient dans son esprit...

Je préparais mes affaires quand je n'entendis plus murmurer dans la pièce j'ai compris immédiatement qu'ils s'étaient dit ce qu'ils avaient à se dire. Prenant mon courage à deux mains je me levais, hochais légèrement la tête puis me tournais vers les deux jeunes gens ébahis l'un autant que l'autre. Souriante, je m'approchais du lit sur lequel je m'assis une jambe pliée en dessous de l'autre qui dépassait du lit. Nioviel découvrait encore son nouveau corp, prenant une légère inspiration, j'expirais doucement comme soupirant, je m'éclaircissais la gorge puis regardais Guillemot.

Je sais que ce n'est peut-être pas le meilleur moment que je choisis mais j'ai certaines suggestions à faire.

Je jetais un clin d'oeil remplis de malice à Nioviel puis regardais avec beaucoup de respect Guillemot.

Si vous l'acceptez, après la bataille que nous allons mener

Je me mordis la lèvre pourvu que je n'eusse pas fait d'inattention

je ... j'aimerais ... j'aimerais entreprendre l'éducation de Nioviel. Je sais que cela peut vous paraitre anodin mais, comme c'est devenu en apparence une elfe j'aimerais beaucoup lui enseigner notre savoir, nos traditions, notre langue, notre manière de vivre. Mais si vous acceptez elle devra me suivre à Nevrast car je ne peux rester eternellement ici.

Je sentais mes joues s'enflammer, ce père qui avait vu sa fille changer en une journée qui prenait à peine ses repères et voilà que je mêlais l'éducation elfique à tout cela. Cependant je me sentais comme en devoir de le faire, lorsqu'elle grandira elle devra posséder un minimum de connaissances elfiques et qui à part un ou une elfe ne pourrait-il mieux les lui enseigner ?!

Surtout ne vous pressez pas, je serais patiente.

Je souriais tandis que l'heure et la situation ne prêtait pas à sourire. Un soulagement dans mon coeur se fit sentir et me voilà libérée de mon joug de sentiment enfouis depuis des millénaires. Puissent mes aïeux me venir en aide !

P'tit Nouveau Nombre de messages : 192 Date d'inscription : 16/10/2007

Comme pour illustrer les paroles de l'elfe, l'alarme retentit. Les armées de Sauron étaient aux portes de la cité. A présent, il fallait que les deux adultes partent se battre. La jeune fille le savait et pour la première depuis son réveil, prit la parole de la même voix que celle qu'elle avait avant la transformation, une voix d'enfant :

"-Allez-y, je sais que vous devez y aller. Je connais ce qu'il faut faire quand on est attaqué. Je vais aller me mettre à l'abri, papa... Fait attention."

Elle dit ça d'une voix calme où la peur n'était pas présente. Elle fit un saut pour se remettre debout, ce qui lui fit ouvrir des yeux ronds, étonnée de sa soudaine agilité, même si seul un ou une elfe pourrait lui apprendre à faire le genre de choses que les elfes savent faire. Elle jeta un dernier regard à son père puis saisit sa dague dans sa main droite et partit en courant...

[ Je crois que ce sujet est fini, lorsque vous serait partit, il n'y aura plus rien à faire dedans, allaz vous battre maintenant ! ]

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