Le terrier : Repère de la Compagnie Noire [RP réservé]

P'tit Nouveau Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 09/02/2008

Mes affaires étaient prêtes, mon cheval se reposait et je le surveillais d'un oeil, mon faucon s'éleva dans les airs comme attiré par quelque chose, il s'était envolé ... vers où ? pour quelle raison ? Peu importe, tant que mon cheval était avec moi.
Je n'arrivais pas à dormir, l'anxiété de ce départ, atteindre un but pour partir en guerre, tout cela ne me plaisait guère, c'était comme un mauvais pressentiment qui me poursuivait. Dans le calme -relatif, certes- de la nuit j'observais les étoiles et le ciel noir dans lequel elles regnaient. Cette image me calma, et alors qu'appuyé sur un poteau de bois qui servait de limite pour un enclos vide, je décidais de m'entrainer, me dégourdir les muscles, les bras mes jambes ... Je passais de l'autre côté de la barrière et dans le noir complet, je tirais de mon fourreau de cuir mon épée elfique. Passant ma main gauche sur ma ceinture je sentais mes poignards puis mes fléchettes, un sourire puis, je fermais les yeux. Je sentais le calme m'envahir, puis par des gestes fluide, ordonnés je commençais à faire tournoyer mon épée dans les airs, dans mon dos devant moi ... j'entendais chaque mouvement de mon épée, nous formions alors une entité, chaque fois qu'elle fendait l'air j'entendais un son qui lui était particulier. Elle chantait, à sa façon ...
La concentration que je vouais à mon entrainement rapide ne me fit pas retenir mon regard sur Thirit qui était à une centaine de mètres de là, dans son coin à profiter d'un léger repos après une journée de labeur. Il ne pouvait vraiment me voir car il se tenait un peu trop loin, Mais il faut dire que mon attention ne lui était pas portée. Je délaissais mes craintes et sentiments dans mon combat contre le vide et l'inconnu.
Je relevais ma tête et vis Tilbio s'approcher d'une ombre qui, après que je me remettais de sa vue, n'était autre que le capitaine. Je ne voulais pas les déranger et c'est pourquoi après m'être machinalement arrêté de "m'amuser" je me dirigeais vers la tente de ma mère. L'aube n'allait pas tarder à subvenir et je voulais m'assurer de son état afin qu'elle puisse parvenir à destination sans dommages.
Je me dirigeais vers sa tente passant non loin des deux hommes, je savsis qu'ils m'avaient remarqué et bien que l'envie m'en rongeais je continuais mon chemin faisant semblant ne pas les avoir remarqué.
J'entrais dans la tente poussant doucement le rabat blanc, je posais mon sac sur une chaise et vint m'installer près du chevet de Kir afin de la regarder mieux. Ses épaules étaient un peu découvertes et je vis alors une grosse entaille, je tendais ma main afin de la guérir mais je me retins de peur de voir la même scène que plus tôt dans la soirée.

Kir sentit une odeur puis, ses oreilles lui confirmèrent ses doutes ... son fils était en avant pour sa tente. Elle l'avait l'aissé entrer sans bouger, c'est à peine si elle respirait ... elle se rappela des paroles qu'il avait alors prononcé lorsqu'elle l'avait à moitié agressé. Elle sourit, ouvrit les yeux doucement mais ne bougea pas, elle avait encore une fois sentit le mouvement de la main d'Artarhys qui changea d'avis au dernier moment. Il était là ... assis tout près d'elle, une respiration saccadée, il craignait quelque chose.
Kir s'assit sur le rebord du lit tandis que le demi-elfe voulut probablement lui faire signe de se recoucher, l'elfe elle, lui fit comprendre qu'elle était têtue et qu'elle ne lui obéirait dans aucun cas. Ses poignets tournés vers la toile de la tente, on aurait dit qu'elle avait les mains coupées car simplement pliées. Elle mit ses pieds sur le bois, ayant donc ses genoux au niveau du visage, elle mit son menton dessus et attrapa ses pieds avec ses mains. Assise ainsi en boule, avant de commencer à parler elle se rappela de Saresh dont la présence lui manquait.

Excuse moi ... Tu sais, ce ne fut pas une journée très simple pour moi, mais il faut me comprendre. J'ai été chamboulée de partout et finalement je me suis battue alors que je n'aurais pas du, enfin pas tout de suite.

Kir souriait, ses yeux brillaient de bonheur, elle regardait son fils comme une personne exceptionnelle et extraordinaire.

On n'aura pas le temps tout de suite mais il faudra bien qu'on se raconte un peu nos vies, toi surtout, tu sais avoir un fils du jour au lendemain qui a vécu des choses sans que tu ne le saches, c'est très particulier comme sensation.

Elle se leva s'approchant de ses affaires déjà rangées et prêtes pour un départ imminent. Elle les prit, les mit sur son dos et le ciel commença à s'éclaircir, leur départ allait s'effectuer bientôt. En sortant de la tente, Kir jeta un coup d'oeil en arrière pour voir ce que faisait Artarhys, lui faisant un signe de la main pour qu'il la suive, l'elfe s'en alla en avant pour aller voir les chevaux.

Y m'faudrait un ch'val ... ouaip ... un ch'val, et un beau !

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Le soleil pointa le bout de son nez doucement alors que Thirit n’avait toujours pas bougé.
Le camp contrairement à lui était en effervescence : Le camp avait été démonté, les chariots reconstruits en bas du plateau. Le soleil devait s’être levé depuis 2h lorsque la colonne se mit en marche.
Thirit avait donnée l’ordre que chaque soldat marche avec sa division et non en ordre dispercé. Un moyen de renforcer les liens autant que de pouvoir réagir plus rapidement à une quelconque attaques…
Quand à lui, il chevaucha avec sa première division en tête de colone, suivant le chemin tracé sur sa carte et écoutant les observations de ses éclaireurs…

[La suite à FondCombe]

P'tit Nouveau Nombre de messages : 77 Date d'inscription : 26/11/2007

*Hanna était dos a la porte de sa tente lorsque Thirit y entra elle n'osa pas parler et se fut lui qui le fit. ''très beau combat'', non se n'était pas un beau combat. Elle n'aurait pas du essayer de voir les capacités de son adversaire, elle aurait du la mettre à ses pieds aussitôt le combat commencé. Mais elle n'avait ni envie de discuter de cela, ni même de rien d'autre. Il passa doucement ses mains glacé dans son dos et se mit à défaire son corset. Sans un mot, sans un mouvement elle le laissa faire. Son joli corset blanc et rose pâle était fichu, ne restait plus qu'à le jeter et cela l'énervait car elle l'aimait, il était vachement confortable. Le capitaine nettoya sa plait et il la retourna vers lui, elle plongea son regard dans le siens mais préféra garder le silence. De toute façon de quoi pouvait-elle lui parler? Se n'était qu'un homme après tout. Et elle avait autant que lui envie d'être seule à présent.

Elle inclina respectueusement la tête et il sorti. Elle tourna les talons et sortie une sacoche de cuire. Normalement elle était toujours sur sa monture mais depuis qu'elle était dans la compagnie elle préféra la garder près d'elle. À l'intérieure se trouvait en faite un arc conventionnel qui était démonté, c'était avec celui-ci qu'elle s'était battu la toute première fois contre les forces du mal. Il y avait son carquois, mais celui-ci s'attachait à sa ceinture, elle le sorti et le mettrait plus tard. Elle monta aussi ses flèches faite exprès pour son arc elle en fit une centaine, cela lui prit environ une heure, mais elle fut très fière de son travail. Elle retira ensuite une seconde sacoche de la première. Dans celle-ci se trouva des fioles. Elle en prit une qui contenait, elle le savait, un champignon classé comme très nocif pour la santé, celui-ci prit en grande quantité rendait fou n'importe qui et pouvait même mener à la mort. Rare était ceux qui connaissait son effet médiale, si on l'utilisait en très petite quantité et mélangé à autre chose. Elle sortie une seconde fiole remplit au tiers d'un liquide rouge et opaque, elle y rajouta quelques goute de champignon nommé l'ergot de seigle, puis elle mélangea le tout. Après une bonne minute elle avala le mélange et perdit conscience. Durant cette perte de conscience, le cœur s'était soucier seulement de organes vitaux. Le reste du corps avait pu se régénérer plus facilement, se qui avait aidé ses plait à se refermer. Elle ne reprit conscience qu'au petit matin alors que Rhamir rangeait déjà ses affaires pour venir en aide à son officier. Lorsque ses souvenirs se remirent en place dans sa tête elle se vêtis et lui donna un coup de main pour préparer ses affaires. Elle ne ressentait plus aucune douleur seulement un malaise et une envie de gerber. Elle chargea son étalon. Elle surveilla Kir d'un œil distrait et savait que Rhamir et Bastien s'occupait du reste des hommes. Elle fit tout pour rester à l'écart de Thirit mais sa tête était perdue dans ses pensées*

[suite à fondcombe Wink

]

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

[Retour de FondCombe]

Malgré la victoire, la troupe de Mercenaire n’était pas encore prêt à fêter la victoire. La perte de leurs frères d’armes était encore trop fraiche…
C’est donc en silence que les quelques 5500 Mercenaires encore valide et leur 1500 frères blessée sont revenue sur le plateau. Il fallut plusieurs heures pour que le campement soit enfin finit. Le soleil était haut dans le ciel.

Thirit la mine fatigué monta sur une table au centre du campement et clama d’une voie forte et claire :

Mercenaires de la Compagnie Noire !
Vous vous êtes bien battus et la victoire à été notre !
Ce soir, nous fêterons cette bataille et boirons à la santé de nos frères tombés. D’ici là, reposez vous, le repos du guerrier est plus que mérité pour chacun de vous !

Il redescendit, salua quelques Mercenaire et alla se reposer dans sa tente…
Thirit avait encore plein de chose à réglé, mais ce n’était pas le moment…

P'tit Nouveau Nombre de messages : 77 Date d'inscription : 26/11/2007

*Hanna avait chevauché jusqu'au campement sans mot. Ses sentiments se mélangeait entre la nostalgie de quitter un endroit qui avait été son premier vrai foyer et la joie de le quitter sans y avoir rencontré ceux qui jadis avaient compté pour elle. Cette histoire était du passé et plus ses pas la ramenait vers la montagne et plus ses idées devenait flou. Pourtant une chose restait claire, fondcombe était du passé pour elle. Malgré cela elle garda un silence plus que respectueux.

Lorsqu'ils arrivèrent près de la montagne elle fit tourner les reines de sa monture et décolla quittant la colonne de mercenaire. Personne ne sembla avoir remarqué. Elle fit un tour rapide comme pour assurer un périmètre de sécurité, mais au fond elle avait besoin de se changer les idées, de partir en solo et au galop cela lui faisait beaucoup de bien. Elle parcourut la plaine verdoyante faisant courir sa monture aussi vite qu'elle le pouvait sans exagérer. Ses cheveux voletaient au vent, un sourire satisfait enjolivait maintenant son visage. Elle rentra au bercail et alla retirer la scelle de sa monture avant de mettre la main à la pâte pour le campement.

Alors qu'elle et 4 vaillant guerrier finissait de monter une tente le capitaine monta debout sur une table. Sans lui faire attention ils continuèrent leurs besogne, mais très vite hanna se rendit compte qu'il parlait et que les autres l'écoutaient. Elle se retourna pour le voir et entendit la fin du discourt. '' Ce soir, nous fêterons cette bataille et boirons à la santé de nos frères tombés. D’ici là, reposez vous, le repos du guerrier est plus que mérité pour chacun de vous ! '' Boire en l'honneur des mort victorieux... Quelle barbarie. Elle se remit au travail et très vite tout fut terminé.

Elle retourna près de son étalons préférant sa compagnie à celle des hommes. Elle le comprenait certes beaucoup mieux que ses hommes étranges qui buvaient comme des trou pour fêter une victoire ayant causé des pertes irremplaçable autant physique que mental. Fondcombe ne sera plus jamais comme avant, pensa-t-elle. Eux, cette bande de brute sans cervelle ne le comprenait même pas. Seule la victoire leurs importaient. Tout en réfléchissant elle avait entrepris de faire une toilette complète à son animal toute en lui offrant quelques pommes qu'elle avait subtilisé plus tôt dans la matinée.

La remise en question s'imposa d'elle-même. Pourquoi était-elle ici. Parmi ses gens qu'elle ne comprenait pas et qui ne la comprenait pas non plus. Que cherchait-elle? Jadis, alors qu'elle n'était qu'une enfant elle c'était battue avec ferveur contre le mal. Mais en vieillissant, elle avait découvert que le bien ne pouvait exister sans le mal. Elle avait alors décidé de ne plus se mêler de ses batailles sans fin et sans importance à ses yeux. Une femme ne pouvait changer le monde seule. Elle avait parcourut la terre du milieu cherchant un but et elle avait finis dans une armé de mercenaire. Au début elle avait apprécier le semblant de liberté que lui laissais le capitaine. Et se grade qu'elle avait eut en claquant des doigts. Mais elle commençait à se lasser, il était temps pour elle de tourner la page. Pourtant on ne quittait pas la compagnie vivant.

Les heures avaient passé et la cloche pour le souper se fit entendre. Elle connaissait la règles, tous le monde devait obligatoirement être présent lors du souper. Mais se soir sa chaise resterait vide. Elle donna sa dernière pomme à sa monture et se faufila entre les tentes de façon à ne pas être vu. Elle sortie du campement n'allant pas très loin. Elle s'assit le dos contre la pierre rocheuse de la montagne et les pieds balançant dans le vide. La solitude lui manquait.

Invité

[Hum.. Etant seigneur de ces terres et capitaine rodeur depuis de nombreuses années, je demanderai la permission de pouvoir y accéder, car je n'ai pas de RP à faire si ce n'est sur mes terres. Faire un RP seule serait périlleux. Tu disais je crois Tirith avoir le plaisir de faire un Rp avec moi (Ancalìmë^^)]

Faramir prince d'Ithilien quittait la grande citadelle du Gondor. Il étit monté sur Astengo, chevaldu Gondor qui l'avait toujours suivi. Il repenssait à la douce main d'Eowyn, dans les maisons de guérison, au frais soleil du matin en Gondor et le coucher du soleil d'Henneth Annun. En cette journée du quatrième âge de la Terre du Milieu, la soleil respendissait, caressant les pousses d'athélas, de galenas ou de niphredil. Il pénétra dans le pays d'Ithilien. Ce pays n'avait plus de secrets pour lui. Chaque grotte, chaque caverne, chaque bois, chaque pont. La rivière Anduin coulait, face aux monts de l'ombre. Son cheval avançat au pas, sur les chemins sinueux du pays de la Lune. Minas Morgul répendait son ombre. Il se rendit une journée à Henneth Annun, près du Lac Interdit. Il crut réentendre des pieds clapotants dans l'eau. Il se ressaisit et monta dans la caverne cachée; Ses hommes s'affairaient. Les stocks de nourriture avaient ét renouvelés, et les armes étaient affués. Le soleil allait se coucher une fois de plus ici, derrière la cascade. Il sourit. Il s'endormit sur sa couche. Le lendemain matin, avant l'aube, il se leva. Il fit parer son cheval et emmena une trentaine de rangers avec lui. Il les réppartit tout le long de la route du sud.
Faramir monta en haut du'n arbre. Soudain, de lourds pas retentirent, faisant trembler le sol. Il y eut des murmures de "mumakil!". Soudain, de la route se fit voir u gigantesque animal. D'une masse gigantesque, il se mouvait. Les flèches sifflèrent, visant la tête de la bête. Les suderons affolés se cachèrent derrière leurs bouclier, apeurés. Le mumak fut abattu d'une flèche dans l'oil.
Faramir laissa ses hommes aller se reposer. Il était à cheval. Toujours vers la rouute du sud. Il venait de traverser la croisée des chemins. La tête du roi avait été remise. Quelques lieux plus loins, il atteint un ravn, une profonde combe. De là des ruisseaux coulait d'en haut d la vallée, sinueusement à travers les rochers s'écoulant. Des tentes avaient ét dressées en bas. Il fronça les sourcils. Etait-ce une oeuvre de l'ennemi? Il laissa son cheval aller. Il attrapa une racine sortante, et l'attrapit. Il sauta agilement, jusqu'à une petite plate-forme. Il descendit facilement, jouant des pieds et des mains. Il pavint à arrriver tout en bas de la vallée. Une forme était assise sur un rocher. Il s'approcha doucement d'elle, son arc bandé.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Spoiler:

Le repos avait fait du bien. Il avait put dormir presque 5h avant que l’un de ces officiers ne vienne le réveiller. Il le salua avec respect, et commença à lui expliquer son lot de nouvelles :
Murgen était revenue avec l’argent, le double de ce qu’il devait percevoir à l’origine. Ça c’était le bon coté. Le mauvais était que 45 Mercenaires de plus étaient morts des suites de leurs blessures même si les autres étaient presque entièrement rétablis.

Rapidement, il distribua ses ordres que son officier partit faire exécuter. Mettre le trésor en lieux sûr, s’occuper de reformer les escouades, nommé les nouveaux officiers pour remplacer ceux tombés au combat, et organiser le repas du soir.

Quelques minutes avant l’heure de la veillé, Thirit sortit de sa tente, salua certain de ses hommes, salua la bravoure de certain… Un petit coup de pouce au moral.
Le capitaine ne se sentait pas vraiment d’attaque pour ce diner, mais il été nécessaire pour le moral des troupes. Et l’expérience lui avait apprit que laisser une armée se morfondre était la première naissance d’une défaite…

Il chercha du regard Hanna mais ne parvint pas à la trouver. Néanmoins, il trouva Ramhir.
Le Capitaine l’interpela d’un signe et alla la rejoindre.

Où est Hanna ?...

Le sous officier ne répondit rien, se qui pour Thirit signifiait qu’elle avait quitté le camp en douce.
Enervé, le Capitaine attrapa le Mercenaire par le bras et lui intima :

Va la chercher, et ne me fait pas croire que tu ne l’as pas retrouvé, je sais que tu trouve toujours un moyen d’avoir un œil sur elle.
Ramène-la au camp, et explique lui que son Rang l’oblige à être présente même si elle ne le veut pas !
Et fait vite !

Il le poussa plus qu’il ne le relâcha et tourna les talons.
Quelle idiote ! Elle devait être présente devant ses hommes pour qu’ils la voient impassible et heureuse de la victoire !

P'tit Nouveau Nombre de messages : 77 Date d'inscription : 26/11/2007

~ Je rêve son visage je décline son corps. Et puis je l'imagine habitant mon décor. J'aurais tant à lui dire si j'avais su parler. Comment lui faire lire au fond de mes pensées?...

*Hanna était assise adossé au mur fixant l'horizon chantonnant les paroles d'une merveilleuse chanson en elfique qu'elle avait apprise quelques années au par avant. Soudain des bruits pas se firent entendre. Elle laissa échapper un soupire. Un espion, un homme selon les mouvements. Il ne semblait pas être un espion? Un de ses hommes? Il était trop bruyant pour être un elfe... Elle n'était pas certaine pourtant qu'il fit parti de la compagnie. Ses sens n'était pas encore totalement rétablis depuis la bataille. Hanna ne pouvait se permettre une erreur de calcule mais pourtant elle était sur qu'il n'était pas son ennemi. Elle ne bougea pas et ne dégaina même pas sa seule arme. Elle tendit les mains devant elle et murmura lorsqu'elle le vit bander son arc, sans toute fois reconnaitre le visage*

~ Je n'ai point d'arme, homme, baiser la vôtre. Je ne suis pas une menace...

*Elle leva un regard tendre vers lui. Son visage lui était familier. Mais se n'était pas un homme de la compagnie. Elle lui sourit et se redressa laissant ses mains bien en vu pour qu'il ne l'attaque pas. Hanna était méfiante de nature mais cet homme avait plus peur d'elle que l'inverse. Il redoutait une guerre au fond de lui même si rien ne le laissait savoir. Il émanait de cette homme la confiance d'un meneur, Hanna n'avait aucune crainte, pour elle son heure n'était pas venu. Ses mains ne lui enlèverait pas la vie, et l'heure n'était pas venu de sonner. Bien qu'elle n'aurait pas résisté*

~ Je ne sais se que vous cherchez mon seigneur mais vous ne le trouverez pas ici, vous êtes sur les terres de la compagnie noire, compagnie de mercenaire. Si vous tenez à la vie, où à votre liberté, sauvez vous, ne restez pas ici...

*Elle lui sourit timidement et poursuivit*

~ Vous êtes jeunes, vous avez la vie pour vous... Partez, rejoignez celle qui fait battre votre cœur. Mais ne vous engagez pas ici.

*Elle entendit des bruits de pas. Reconnaissance ceux-ci elle se retourna pour leur faire face. Personne n'était à l'horizon. Il était encore loin. Mais garce à ses sens sur développé elle pouvait entendre approcher un homme à plusieurs pieds à la ronde. Elle regarda l'homme ne sachant si elle devait le mener à son chef où le laisser partir. Elle attendit qu'il prenne lui même la décision. Elle attendit avec patience.*

Encore à Fondcombe ...

Au milieu de toute cette cohue, les soldats saignaient et se plaignaient mais même ceux qui étaient gravement touché tentaient de gémirent le moins possible et aidaient les soignants et soldats à combattre. Elenwë l'avait emmené plus loin vers des ruelles pour parler en tête à tête avec Kir-Thelassis mais Thirit est venu les trouver assez rapidement, l'elfe sentit ce besoin qu'Elenwë avait à lui confier quelque chose mais son regard n'en disait pas plus long. Kir décida donc de ne pas prêter attention à son supérieur, ce qui aurait des conséquences, certes mais elle n'y pensait même pas, ces années de solitudes l'avaient complètement fait oublier la vie sous commandement.
Alors que le soleil s'en allait, se couchant derrière tous ces nuages grisaillants, laissant tout juste un bande rose-orange très lumineuse, la reine de Nevrast la fit frémir en mentionnant un livre dans lequel elle avait trouvé quelque information sur Kir et son ancien amant. Qu'en valait-il encore de lui ? Ce pouvait-il qu'il soit encore vivant ? Toutes ces questions soudain affluaient dans sa tête et l'elfe la relevait avec difficulté et se rendit compte que la reine n'était plus là. Avait-elle donc si longuement pensé ? Non, surement pas ! A son bonheur complet la bataille était terminée, ainsi donc Elenwë était repartie dans son royaume et elle n'avait pas pu en savoir plus long sur ce livre ... la cause de ses maladies antérieures, dès qu'il s'ouvrait son passé refluait et la rendait souvent hors de vie, juste dans un état comateux. Mais là n'était pas le problème, pour l'instant.
Secouant ses longs cheveux blonds en les défaisant, Kir les fit tomber sur ses épaules et regarda le ciel se laissant transporter par des idées, réflections mais surtout par la douce brise effleurant ses joues rosies. Tout en prenant tout son temps pour se glisser jusqu'à un endroit relativement vide pour siffler son cheval mais comme il ne vint pas tout de suite, l'elfe prit le temps de choisir une gourde par terre visiblement remplie d'eau, la demoiselle en avait une bien pleine dans son sac mais elle l'avait complètement oubliée. Elle but le contenu de la gourde de telle façon à ce qu'on aurait dit qu'elle n'avait pas bu depuis des mois entiers. La journée avait été rude et ses forces allaient bientôt lui manquer ... Son fidèle destrier arriva enfin et elle se hissa sur son dos, toujours rongée par des questions sans sens pour son état actuel. Elle partit hors de la ville le visage face au vent et disparut dans les secondes venant dans le sous bois non loin de là. Une fois à l'intérieur les minutes s'écoulèrent aussi vite que le flux du ruisseau qu'elle se mit à suivre.

Ithilien, à l'extrémité du camp

Le cheval de kir était à présent une entité pour elle, ils faisaient un lorsqu'ils étaient proches l'un de l'autre, il en était toujours ainsi avec les animaux qu'elle aprivoisait. Ce fameux cheval à qui elle ne donnait pas de nom de peur de briser sa liberté, (prise par elle maintenant mais elle ne s'en rendait pas compte) l'animal la mena donc à travers des chemins tortueux, difficiles mais sûrs et rapides jusqu'au repère où les deux êtres s'étaient trouvés. Il la déposa et alla dans la direction opposée, probablement trouver un coin où la verdure était plus tendre et encore plus abondante que là. La jeune femme s'asseya pensive ...

*

Une ombre se faufile à travers les cageots, elle frissonne puis se rapproche du campement, dangeureusement. Serait-il possible que la compagnie n'ais pas remarqué cet individu ? Et s'il s'avérait être un ennemi ... Pfiut ! L'ombre disparait voyant une troupe s'approcher de trop près et se faufile dans une tente qui pour l'instant lui est destinée. Un objet tombe, s'en suit un juron et une elfe sort de la tente armée jusqu'aux dents et le regard pendu dans l'air dédaigneux et méchant. Kir, n'ayant pas dormi depuis quelques jours ou en tous les cas très peu, se glissa dans les rangs de la compagnie trouvant un terrain vide où un entrainement pourrait se dérouler. Elle regarda les alentours ne voyant personne qui pourrait la déranger, elle prit son arc (arc trouvé) puis le banda et avec extrême justesse tira dans le creux d'un arbre mort. L'arbre tressaillit puis un fêlure s'y installa, à la moindre mauvaise secousse il risquait de tomber, il était vieux trapu, petit et donc sans danger apparent pour les mercenaires.
Soudain, une idée traversa l'esprit de Kir, son visage s'illumina et elle courut dans tout le camp pour trouver son fils après avoir remit son arc dans son dos accompagné de flèches dans un carquois. Ses yeux le trouvèrent assez rapidement, il était en train de fabriquer quelque chose ou en train de rafistoler un objet mais l'elfe ne l'avait même pas vu. Elle courut dans sa direction, et quand elle se trouva enfin face à lui, elle lui demanda d'appeler son faucon.

Invité

Faramir écouta l'elfe. Car s'en était une, née dans les lointains âges du temps. Faramir avait déjà vu des elfes, beaucoup même. Galadriel, Elrond, Celeborn, Elladan, Elrohir, Arwen... Et beaucoup d'autres. Mais celle-ci était plus particulière que les autres. A la fois sage et guerrière, contrairement à d'autres qui s'enferme dans des hautes tours, pour consulter les étoiles. Dans cela étaient tombés les rois du Gondor, se souciant plus de leurs ancêtres que leur descendance. Les héritiers d'Elendil tombèrent, jusqu'à ce que les surintendants gouvernent.
Après, on pourrait penser que les elfes (pour les esprits les plus tordus) aient poussés les hommes dans la chute ou qu'il saient influencés (dans la pensée courante) influencés les hommes trop faibles pour tenir.
De toutes façons, les rois du Royaume Réunifié gouvernaient le monde des hommes.
- Je n'ai point d'arme, homme, baiser la vôtre. Je ne suis pas une menace... Je ne sais se que vous cherchez mon seigneur mais vous ne le trouverez pas ici, vous êtes sur les terres de la compagnie noire, compagnie de mercenaire. Si vous tenez à la vie, où à votre liberté, sauvez vous, ne restez pas ici...
Vous êtes jeunes, vous avez la vie pour vous... Partez, rejoignez celle qui fait battre votre cœur. Mais ne vous engagez pas ici.

Il écouta attentivement ses paroles, mais ne baissa pas sa garde. L'ennemi était rusé, et usait de tous ses moyens pour tromper les peuples libres. Mais plus il réflechissait, plus il doutait de sa pensée. Il termina par abaisser son arme. Qu'était-ce la compagnie noire? Des mercenaires... Il en avait déjà entendu parlé. Ils avaient combattus pour le Mordor à Edoras, et pour les elfes à Imladris. Mais il n'en savait plus. L'elfe lui conseillait de s'en aller, mais la curiosité menait Faramir, ainsi que le devoir de "savoir". Il parla enfin.

- Vous parlez sagement. Mais mon coeur me dit autre chose. Vous me prévenez de ma mort, mais moi je dis que des centaines de soldats patrouillent dans les terres sauvages, et que votre camp est depuis longtemps connu par les Rôdeurs d'Ithilien. Vous me reconaissez surement... Ou encore que vous voyez en moi quelque chose de familier.
finissons les secrets. Je me nomme Faramir, prince du pays d'Ithilien et capitaine du Gondor.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 09/02/2008

Les jours passaient depuis l'attaque chez les elfes et plus le temps allait, plus je me plaisais au sein de la compagnie. Jamais seul, plus ou moins bien accompagné et sous l'aile protectrice d'un elfe absolument génial. Tilbio m'avait expliqué depuis la formation de la compagnie jusqu'au moment où j'y suis entré les changements nets, puis les traditions restées depuis la création et surtout l'histoire de Thirit. Il n'en n'avait pas l'air comme ça mais l'officier de ma division en savait long sur beaucoup de sujets, plus que je ne le savais déjà. Il me servait d'épauleur, de professeur et surtout de confident. Nous passions des soirées à discuter lorsqu'il n'avait pas grand chose à faire et il m'apprenait des centaines de faits, me donnait des leçons et m'entrainait jusqu'à en perdre haleine. Le temps allait et nous nous rapprochions, le temps allait et je m'améliorais question combat mais aussi guérison. J'avais un contact permanant avec ma mère, je la voyais très souvent et l'observais à longueur de journée lorsque je n'étais pas accablé de travail.
Je venais de terminer un long entrainement, ma chemise me gênait un peu à cause de la chaleur. Je me retrouvais donc torse nu, et entre les mains mon gant avec lequel j'attrapais mon oiseau habituellement, j'y mettais de la viande pour l'appeler pour le nourrir et prendre des nouvelles fraiches quand un visiteur vint me voir. Je n'avais pas levé la tête immédiatement, j'attendais une quelconque réaction de l'interlocuteur et lorsque j'entendis la voix de ma mère un sourire se dessina tout naturellement sur mon visage. Bien que sa demande me parut particulière je décidais de la lui accorder avec plaisir même. Je sifflais donc l'oiseau qui fit irruption dans le ciel aussitôt que j'eus fini de siffler. Je regardais -les yeux plissés à cause de la lumière - la bête voler, elle tournoya dans les airs avant de fondre sur mon bras. Je riais de bon coeur et le tendis à ma mère après avoir murmuré quelques bonnes paroles à l'oiseau.

Prends en bien soin, c'est un animal auquel je tiens énormément, c'est tout ce que je te demande.

Je souriais, j'étais très intrigué par l'utilisation qu'elle en tirerait mais je n'osais même pas lui poser la question. Je tournais la tête la voyant se fondre dans la décor, mon regard se posa alors sur la tente du capitaine. Qu'en était-il de lui ? Que nous préparait-il ?!

Kir s'en allait doucement après avoir prit le faucon sur une de ses mains, elle jeta un coup d'oeil remerciant le dunédain puis elle s'en alla riant aux belles paroles du jeune homme. On ne voyait que son ombre sur le sol et on ne sentait qu'un léger vent alors qu'elle passait à côté, tellement pressée qu'elle ne fit même pas attention aux gens l'entourant, les évitant de justesse. L'elfe s'isola dans un coin reculé du camp où peu de personnes viendraient la trouver. De là, elle sortit un bout de vieux papier, une plume et un vieux pot remplit d'encre et elle se mit à écrire une lettre, celle-ci fit deux pages, d'une belle écriture et d'un langage bien formé ... Le faucon avait regardé kir faire avec un oeil un peu curieux, une fois chose faite, l'elfe prit une patte de l'oiseau accrocha tant bien que mal le message et murmura à son oreille la destination et le nom du destinaire du message. L'elfe souriait bêtement, ravie de son affaire, elle sortit du recoin et se fondit dans la masse allant à rejoindre la tente du capitaine. Cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu et puis, rien de tel que d'aller narguer son supérieur lorsque l'humeur y est. Elle entra poussant le rabat de la tente repéra un fauteuil relativement vide, c'est à dire qu'il n'était pas engorgé sous un tas de feuilles ou d'habits ou encore d'armes ... elle s'assit et attendit une réaction de la part du capitaine. Mais le confort du fauteuil la fit presque somnoler et la fatigue l'atteignait peu à peu, lui faisant perdre toute envie de tanner Thirit. Mais elle prononça d'une voix lente et presque douce :

Alors capitaine ?! Quels sont encore tes plans ? Dans quelle guerre est-ce que tu vas nous mener cette fois-ci ?

Loin de connaitre les plans véritables du jeune homme, kir s'endormait presque.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 77 Date d'inscription : 26/11/2007

*Hanna regardait au loin, le magnifique pays de l'ithilien, elle y avait passé beaucoup de temps alors qu'elle n'était qu'une enfant. Elle regardait l'homme devant elle qui tenait toujours son arc. Dans un passé lointain elle se souvint de son visage, de ses ordres qu'il lançait à ses hommes du haut d'une corniche qui surplombait un lac. Un lac sacré, mais pour qui? Faramir avait bien vieillit. Il ne semblait pas effrayé bien que légèrement méfiant. Elle lui sourit lui trouvant un petit coté charmant. On ne lisait en lui aucun cruauté, comme chez les hommes qu'elle avait trop souvent côtoyé. Il émanait de cet homme un désire d'une connaissance qu'il ne pourrait jamais atteindre, pourtant... Lorsqu'elle eut terminer de parler, il lui fit comprendre qu'il n'avait pas l'intention de partir. Elle inspira pour se redresser et laissa tombé un soupire lourd de sens.

Au camp, les soldats devaient fêter mais elle n'avait pas envie de se mêler au réjouissance bien que cela faisait partie de son devoir. C'était se qui l'énervait le plus dans les traditions de la compagnie. Elle détestait fêter une victoire, encore plus lorsqu'elle y avait perdu des frères. La nostalgie la gagnait une fois de plus. Mais elle ne s'y laisserais pas faire. Elle réfléchissait rapidement à la situation et examinait les portes de sortie. L'homme était l'héritier, donc le nouveau roi, de l'ithilien... Par ailleurs il était un guerrier, de se fait il était un capitaine du Gondor, que faisait-il ici? Elle n'en avait que faire. Un de ses hommes approchait elle le savait, il venait la chercher pour Thirit probablement. Elle roula les yeux au ciel. Si elle revenait avec cette homme elle aurait une excuse. *

~ Je sais qui vous êtes. J'ai longuement épier vos fait et geste alors que je n'étais qu'une enfant. Mais trêve de bavardage, si vous voulez me suivre je vous mènerais à mon commandant. Mais ne vous laissez pas avoir par ses belles paroles....

*Sur ce, elle lui fit un clin d'œil et tourna les talons. Elle gravit doucement la pente pour se rendre de nouveau à son campement. Elle n'avait pas prit la peine de se présenter car un nom ne représentait pas une personne. Il représentait qu'une facette, celle que l'on voulait bien montré. Elle gravit le petit chemin de pierre, peu sur et surtout très étroits, sans difficulté et avec lenteur pour ne pas semer le visiteur. Très vite ils rencontrèrent un homme, qui se courba devant Hanna. Elle lui sourit et avant qu'il n'ai pu ouvrir la bouche pour lui transmettre les ordres du Capitaine.*

~ Je sais, j'arrive. Va prévenir Thirit que nous avons un roi parmi nous, fait vite.

*Rahmir tourna les talons et se précipita vers l'endroit où était le capitaine. Hanna accompagna Faramir jusqu'au camp. De là elle lui demanda*

~ Désirez-vous quelques chose mon seigneur? De l'eau peut-être? Un peu de vin?

*Puis elle se dirigea avec lui vers la tente du Capitaine...*

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Après avoir prit par à quelques préparatifs, le capitaine était retourné à sa tente.
Plus que quelques heures avant le coucher du soleil et le début des festivités. Il était temps pour lui de se reposer un petit peu. Il y avait de grandes chances qu’elles durent jusqu’au petit matin.
Alors qu’il allait s’allonger, il sentit un courant d’aire passer dans sa tente.
Le capitaine pivota lentement pour découvrir Kir qui prenait place dans l’un de ses fauteuils.
Soupirant doucement, il lui répondit d’une manière calme :

Mes plans ? Tu les connaîtras en temps voulut.
Pour le moment, nous allons fêter la victoire, et dans deux jours nous partirons pour un nouveau contrat, un contrat de très très longue durée…

Tu en seras plus en même temps que tout le monde, ce soir…

C’est alors que Rahmir entra, lui annonçant le retour d’Hanna.

Avec un roi ?
Putin elle ne peut vraiment pas faire les choses comme tout le monde ?!
Très bien, dit lui de l’amener ici avec tout les égards du à son rang.

Il pivota vers Kir :

Et toi, taches de rester tranquille pour une fois…

Invité

Faramir regarda la dame l'amener jusqu'à la tente du commandant de la compagnie Non, après tout il devait s'en aller! Il avait fort à faire en Gondor. Il salua respectueusement le capitaine, et après avoir discuter quelques heures avec lui s'en alla. Le soleil était bien bas, le crépuscule arrivait. Il s'élança vers le nord, peut-être vers minas Tirith, Cair Androps ou encore ailleurs où la nécessité était plus importante. Ses cheveux châtains volant derrière lui, son épée et son arc rangés, il s'en fut, laissant ici ce qu'il devait laisser.

Kir était encore assise dans le canapé lorsqu'un homme arriva, il la tira de ses rêveries mais ne voulant pas déranger son capitaine pour des futilités, l'elfe préféra partir, se tenir hors de portée de celui-ci ne pourrait qu'être meilleur.
Pour ce qui était des plans de Thirit, certes la curiosité la dévorait mais elle était préoccupée par autre chose ce qui détourna son attention d'une affaire visiblement très importante. Mais le fait qu'il lui annonce qu'ils allaient - à nouveau- partir pour une guerre ne l'enchantait aucunement, elle aurait préféré en ces moments là garder sa liberté pour n'assister à aucune guerre et marcher dans les terres vides de la terre du milieu, se promener et marcher ainsi durant des heures, quel autre plaisir ?! Elle aurait pu rendre visite à ses amis, passer des heures à discuter des affaires qu'elle avait faites etc ... mais il n'en n'était rien, elle était engagée dans cette compagnie à moitié contre son gré et à présent elle ne pouvait s'en défaire.
Elle sortit donc de la tente laissant les deux hommes discuter de tout et de rien se cognant violemment contre l'épaule du visiteur, lui un roi ?! elle grogna mais ne s'attarda point, autrement elle se serait fait remonter par Thirit qui lui avait gentiment demandé de ne pas causer de dégats.
Elle s'éloigna dans un endroit vide pour attendre la fin de la journée, elle mmonta sur une butte pour admirer la vue que l'on pouvait avoir de l'Ithilien et, comme par enchantement l'oiseau qu'elle avait envoyé à son ami lui revint. Kir s'étonna de sa rapidité et soupçonna en conséquences sa présence en Ithilien mais elle n'y fit point attention, lasse de tout, de rien, elle se coucha sur le sol et admira béate le ciel attendant la soirée.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 09/02/2008

Je ne sais plus très bien en quoi avait consisté ma journée cette fois là mais je me souviens très bien du soir ...
Dans la matinée Tilbio m'avait demandé un service, m'occuper des chevaux, il savait très bien qu'en matière d'animaux j'étais l'un des plus agiles et donc, me confier leur entretien était la meilleure des choses à faire. Le fait est qu'il n'osait pas trop me confier des corvées et me demander de faire quelque chose de temps en temps ne me faisait guère de mal surtout si j'y prenais du plaisir.
Dans l'entourage proche de ma division, je m'étais fait des amis proches avec lesquels je passais beaucoup de temps et nos soirées consistaient à nous raconter des épisodes de notre vie ou encore leurs nombreuses conquêtes. Je m'amusais beaucoup à les écouter parler tandis que moi tapi dans l'ombre je regardais et eux m'appelaient Petit Ange car je ne racontais jamais rien sur moi et quand venait mon tour de raconter une quelconque histoire, je sortais mon visage du coin d'ombre dans lequel je me plaçais et souriant je leur racontais encore un épisode type de ma vie, qu'elle soit durant mon enfance ou durant ces brèves dernières années. Je m'amusais aussi à leur raconter les recherches que je faisais sur ma mère avant de l'avoir trouvée ici ...
Tiens, d'ailleurs où était-elle ? Je passais bien plus de temps avec Tilbio et mes amis qu'avec elle ? Non, non il fallait remédier rapidement à cet état ! Le crépuscule tomba alors et des mouvements de soldats se rassemblaient tandis que moi, je cherchais des yeux celle qui 'avait engendré ma vie.

[hrp- Je m'ennuie un peu niveau rp, j'espère que cela ne vous dérangera pas si j'en fais quelques un avec vous ^^']

*Le vent soufflait doucement sur la plaine verdoyante de l'Ithilien. Le soleil était couché depuis quelques heures déjà. Les oiseaux chantaient timidement pour accompagner le bruit du vent dans les feuilles des arbres. Il y avait aussi la respiration rapide d'une enfant, le bruit de ses petites bottes martelant durement le sol. Elle semblait fuir, mais fuir quoi? Ses vêtements était tâché de sang de boue et d'une substance gluante qu'elle ne connaissait pas.

Kassandra se précipitait, courant droit devant elle, évitant tant bien que mal de regarder en arrière. Elle était très loin de chez elle, loin de ses parents et surtout loin de sa sœur adorée. Des larmes roulait sur ses joues laissant des marques sur sa peau brunis par la terre. La petite avait 6 ans et demi, presque 7. Elle avait toujours aimé l'aventure mais cette fois elle était allé un peu loin et elle c'était totalement perdu. Elle avait perdu sa famille, et elle avait continuée de parcourir ses terres. Jeni l'avait avertie que de monter dans la charrette était dangereux. Pourquoi ne l'avait-elle pas écoutée?!

Elle courait toujours à en perdre halène espérant plus que tous avoir semé les deux hommes à l'allure louche qu'elle avait croisée quelques minutes plus tôt. Elle se retourna scrutant l'obscurité lorsque soudain son pied se prit dans une petite roche bien incrusté dans le sol. Elle fut projeté dans les aires, elle leva les bras pour protéger son visage et elle retomba lourdement sur le sol. Elle resta allongée une minute, puis après maintes efforts elle se redressa, elle redit autour d'elle plus attentivement et aperçut dans la montagne de la lumière. Sans réfléchir, elle se releva et se remit à courir vers cet espoir, un faible espoir mais un espoir. Peut-être trouverait-elle des gens gentils, qui lui donnerais de l'eau et de la nourriture? *

P'tit Nouveau Nombre de messages : 77 Date d'inscription : 26/11/2007

* Hanna avait conduit le prince du Gondor, Faramir, dans la tante du commandant de la compagnie. Lorsqu'elle tira la porte pour le laisser entré avant elle comme le voulait la coutume, elle fut immédiatement agacée par la présence de Kir dans la tante. Non pas qu'elle fut de trop dans cette discutions mais Hanna fut légèrement agacée par le fait qu'elle se retrouve seule avec son capitaine dans la tante de celui-ci. Pourtant, malgré la jalousie qui montait en elle, elle conserva son calme et ne laissa rien paraitre de ses sentiment étrange. Elle salua sa soeur d'arme poliment lorsque celle-ci sortie et en profita pour faire les présentation entre Faramir du Gondor et Thirit.

Puis lorsque ce-ci fut fait, elle s'inclina avec respect et sorti de l'endroit, elle parti dans le camp à la recherche de Kir, qu'elle finit par trouvée dans un endroit un peu reculée ou peu d'homme allait. Elle vit un oiseau virevolter non loin d'elle et admira le spectacle un instant. Elle avait toujours aimée les oiseaux, ceux-ci représentait la forme de liberté la plus envoutée et pourtant que ferait-elle avec des ailes alors qu'elle était enchainée à cette stupide compagnie? Elle s'approcha de Kir et toussota légèrement pour que celle-ci se redresse. Elle fit de nouveau quelques pas en sa direction. Elles n'avaient pas encore eu la chance de vraiment discuter depuis leurs petits combat. Mais Hanna avait quelque chose à lui remettre et elle préféra le lui dire en Elfique*

~ Je ne te dérangerais pas longtemps, je voulais simplement te rendre se qui t'appartiens et je crois que tu la amplement mérité...

*Elle sorti de sa ceinture le poignard de la jeune femme, elle l'avait nettoyé pour qu'il soit brillant et le lui tendit de façon à se qu'elle puisse s'emparer facilement de la poignée. Une fois ce-ci fait elle lui fit un clin d'œil et tourna les talons.

Elle tourna un coin et tomba nez à nez avec Loïc, un de ses meilleurs espions et cavalier.*

~ Tiens! Loïc! Je suis heureuse de te voir, j'ai une mission importante pour toi. Prend dix de mes meilleurs cavaliers et allez faire un tour des les environs. J'ai une désagréable sensation, peut-être quelque chose que j'ai mangé mais je préfère m'assurer que nous ne sommes pas en danger...

*Elle parcourut de nouveau le campement et aperçut Faramir en sortir. Elle se dirigea vers la tante du capitaine et y entra. Il y était toujours, couché sur son lit, fatigué de toute cette agitation.*

~ Vous vouliez me voir, capitaine?

*Elle s'approcha doucement de lui et attendit, qu'il parle. Sur son visage on lisait l'inquiétude et dans ses yeux une crainte indéniable. Cependant elle préféra garder le silence.*

Kir était allongée dos contre le sol chaud, la végétation abondante mais particulière à cette région la faisait rêver elle avait vu en partant de la tente de Thirit, Hanna, elle avait en fait vu dans le regard de la jeune femme beaucoup de colère, de ... jalousie ? Non, c'était peu probable pensait l'elfe mais elle garda cette hypothèse bien au chaud dans son esprit, pensant relever un de ces jours une autre preuve de jalousie. Il faut dire que le jeune femme ne sut pas tout de suite d'où venait ce sentiment mais elle le comprendrait plus tard ... bien plus tard. Pour l'instant alors qu'allongée elle entendit un toussotement non loin d'elle, Kir, ferma les yeux espérant être épargnée de compagnie mais elle les rouvrit bien vite lorsqu'elle reconnut la voix d'Hanna.
L'elfe se releva et regarda ébahie l'autre jeune femme, très étonnée de la phrase d'Hanna et de son geste, Kir se rasseya regardant son poignard auquel elle tenait tant avec admiration et un léger sourire au lèvre, elle en oublia son hypothèse. Elle regarda au loin Hanna parler à un homme, intriguée l'elfe pensait un instant à le suivre ... tête de mule ... elle se leva mit son arme dans sa ceinture, le sourire pendant aux lèvres elle descendit de la colline en courant et prit un cheval que son fils brossait.

- T'inquiète je vais te le rendre

Elle lança un clin d'oeil, ce qui lui fit penser encore à Hanna qui avait fait ce même geste ...
S'élançant au travers du camp, elle attrappa par le cou le jeune homme auquel Hanna avait parlé et lui chuchota

- Je pars avec vous ... ça fait longtemps que je n'ai pas chassé !

Ne pouvant même pas se résigner car elle ne lui en laissa pas le temps, elle rejoignit le petit comité qui allait sortir chercher quelque chose dont on ne connaissait même pas l'existence.
Le cheva de Kir hennit et se cabra, l'elfe le calma rapidement et le groupe s'élançait dans les plaines.
Après quelques minutes, l'elfe se détacha du groupe qui s'était éparpillé en quelque sorte sur les terres, ils formaient un brochette à laquelle aucun détail ne pouvait échapper. Kir repéra rapidement quelque chose et elle s'élança en avant, une petite fille barbouillée à souhait était là, courant dans la plaine vers la montagne. L'elfe s'arrêta à sa hauteur, la regarda sévèrement tandis que le reste du groupe la rejoignait, à eux tous ils entourèrent la petite qui était à bout de forces.

-Qui es-tu et que fais tu ici ? Ce n'est pas un endroit bien sain pour de jeunes enfants de ton âge ! - sa voix se radoucit alors ...-
Viens ne t'inquiète pas, je vais te donner à manger et te nettoyer et tu me diras comment-est-ce que l'on peut trouver tes parents.

Kir se trouva très triste, elle se rendit compte après cet altercation avec l'enfant qu'elle n'était plus aussi gentille et douce qu'avant ... est-ce qu'un épisode aussi bizarre qu'elle avait vécu ces derniers mois pouvait rendre une personne aussi différente qu'elle ne l'était à la base ? Cela parut particulier à l'elfe, elle descendit de son cheval souriant, compatissante à l'enfant et lui tendit la main pour qu'elle vienne avec elle.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Spoiler:

P'tit Nouveau Nombre de messages : 276 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2007

Thirit était un peu agar lorsque Hanna pénétra de nouveau dans la tente.
Sa santé se dégradait rapidement ces derniers temps, et il avait du retenir de violente quintes de toux lors de sa discussion avec le prince du Gondor.
Cette discussion n’avait pas été très intéressante, le Capitaine n’avait fait que parler stratégie avec Faramir et le rassurer en lui annonçant le départ imminent de ses hommes.

Lorsque Faramir quitta enfin la tente, au grand soulagement de Thirit celui-ci s’écroula sur son lit, épuisé et à bout de force.
Sa fatigue était telle qu’il ne se souvenait déjà plus de toute la conversation et encore moins du pourquoi il avait demandé à voire Hanna qui venait de franchir le seuil.

Relevant un visage fatigué, le Capitaine esquissa un faible sourire et lui répondit de sa voie toujours aussi froide et neutre bien qu’un peu plus faible :

Je viens d’apprendre que notre ami Saresh demande à me voir.
Je ne suis pas d’humeur, je voudrai que tu t’occupes de le renvoyer d’où il vient avec gentillesse, nous sommes dans le même camp que lui maintenant, mais il ne rentre pas dans mes plans…

Prépare ensuite le camps, nous devons lever le camps à l’aube demain matin, nous avons en longue route à faire. Et je te conseil de te reposer, car nous allons devoir nous plier à pas mal d’exigences pour diverses cérémonie, s’endormir ferai mauvaise figure devant nos futurs hôtes…

Ne voulant rien rajouter de plus et laisser une pointe de suspense, il se tourna pour disposer son sabre sur un socle prévue à cette effet et s’asperger le visage avec un peux d’eau fraiche.

P'tit Nouveau Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 09/02/2008

Allongé sur ma paillasse dans ma tente, je me demandais quelle serais notre prochaine étape. Si nous allions repartir bientôt en guerre ou pas, si ... des bruits se firent entendre au dehors, des bruits de chevaux au galop. C'était souvent que l'on pouvait en entendre mais malheureusement, pas si près de l'endroit où je séjournais. Je regardais au dehors et juste au moment où je sortais la tête de la tente, je vis Kir-Thelassis passer juste à quelques centimètres de moi, j'avais sentis son parfum sous le coup de vent à cause de la rapidité du cheval, elle m'avait dit qu'elle me le rendrait plus tard mais peu m'importait à vrai dire. Ce n'était pas mon cheval, mais pourquoi donc est-ce qu'un cheval lui était-il nécessaire ? S'il y avait des entrainements on m'aurait prévenu comme d'habitude !
Je me demandais ce qu'il se passait, je sortais de la tente entièrement, et me dirigeais vers Tilbio assit non loin de là sur un tonneau de bois. Il avait l'ar songeur, lui savait ce qu'il s'était passé, et il me répondit brièvement, contrairement à son habitude. Des suspicions vinrent me hanter. Allait-elle s'échapper ? Je me souvenais encore de la façon dont elle était entrée dans la compagnie, elle ?! Ma mère bien sûr.
Le camp s'agitait particulièrement, comme une excitation fébrile passait de personnes en personne et cela m'inquiéta. Etait-ce le temps simplement qui allait changer ou bien une nouvelle que je n'aurais pas encore apprise ? Un nouveau contrat ? Des rumeurs couraient sur le fait qu'on allait devoir bientôt partir, ainsi mes soupçons étaient fondés ! De toute façon jamais mon intuition ne m'avait trompée, ainsi en était-il.
Au loin le soleil brûlant tapait sur nos épaules et nous, nous étions tous en quelque sorte fatigués.
Je m'accroupissais mettant main contre terre, les chevaux s'étaient arrêtés un peu plus loin dans la plaine. Que se passait-il ? Je rentrais vite dans ma tente, préparais mes affaires comme l'avait finalement ordonné Tilbio et, une fois la chose faite, j'allais tranquillement et l'air complètement naif vers l'enclos des chevaux que je gardais habituellement. Assis sur la barrière de bois je regardais au loin, attendant l'arrivée des chevaux et de la troupe qui s'en était allée. J'espérais parler à ma mère de notre départ ... l'air pensif je restait béat, là au milieu de la cohue à observer les faits et gestes de chacun.

Dans la journée tous avait était calme l'accention fut longues très longues.Il avait la chance car l'ombre du flan de al montagne les cachait i lmontère sans probleme arriver en haut se fut une tache bien plus difficil les jambes en sang Saresh mit sa main sur la dernière pierre et se leva pour observer si quelques mercenaires.Une chance pour Saresh aucun n'était la il se leva et marcha en direction de l'enclos il vue alors un hommes asser jeune il se tenait dérrière lui Mazal et Boris l'avait laisser partir et l'attendait en bas.Soudain Artahrys sentit une lame froide passer sur son coup Saresh habattu Artahrys au sol et lui boucha la bouche rapidement.Il lui dis doucement et en chuchotant.

-Ou est Kir..

à se moment il eu un haut de coeur en passant à la tonne de mercenaire qui venait de passer dérrière lui sans le voir... Il enleva sa main et lui hurla de nouveau.

-Ou est t'elle!

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