Cimetiere militaire

La réaction d'Alix lorsqu'elle s'exprima envers son oncle était passable, mais de là, à avoir une réaction pareil de la part de son oncle. JAMAIS cette idée lui serait passé par la tête. Les yeux grands ouverts, la bouche à demi ouverte, le corp figer sur place, elle écoutait le discourt d'Imrahil. Regardant autour, tout le monde SANS exception était incliner devant elle. Ça ne prit pas de temps que ses joues devinrent écarlates. Par ailleurs, personne ne pouvait savoir comment la princesse se sentait. Le désir de fuire était tellement grand qu'elle ne pouvait plus contrôler les tremblements qui commencèrent à lui parcourirent les membres. Elle avait aussi envie de frapper son frère surtout quand il appela son père. Elle ne lui laissa que percevoir un sifflement entre ses dents:

Je te hais Kerwin. Tu vas le regretter sois en sûre..

Attendant son père, elle aurait TRÈS bien pu fuire, mais son frère ce tenait derrière elle, il aurait pu la rattraper n'importe quand. Piaffant sur place avec crainte et mal aise, son désir de fuire n'avait jamais été aussi intense. Le vent faisait virevolté sa robe de même que sa cape et ses longs cheveux bruns presque noirs.

*Respire Alix ! Respire ! Ce n'est... que ton père... ton père !!! Rah !!! Je dois me sauver d'ici ! Et tout de suite ! Je ne peux pas rester, je ne peux pas le voir, je... Rah ! Tu ne peux pas, alors du calme... IMPOSSIBLE ! Si jamais je le déçois !? Ou encore qu'il réagisse mal !? Pourquoi je ne suis pas morte moi... Pourquoi aujourd'hui !? Pourquoi !? Parce que je l'ai choisi... inconsiemment... JE NE SUIS QU'UNE IDIOTE ! JE NE SUIS PAS PRÊTE ! En plus comme ça ! Je suis la seule debout avec mon frère ! Non mais !!!*

Tout ce bousculait dans sa tête, partager entre le fait de rester par "politesse" et le fait de fuire à toute allure sur le dos de Luna par manque de courage. Tremblant déjà énormément, ils devinrent pires lorsqu'elle vit son père sortir de la tente. Son coeur battait la chamade, il doubla de battement lorsque le regard imposant de son père croisa le sien... Ses jambes ne la tenaient pratiquement plus debout, le fait d'entendre la voix de son paternel lui donnait la nausée tellement l'émotion était présente.

Elle se laissa serré dans les bras de son père à sa grande surprise et à son grand soulagement également. Pourquoi ? Parce qu'elle s'attendait à un sermon de la mort ou encore d'un regard assassin, mais le fait que ce soit un simple et douce étrinte de la part de son père qu'elle aimait tant la rassura au plus haut point. Lorsqu'il parla en elfique, elle ne comprit que le mot "Merci" formalité qu'elle avait apprise avec l'elfe qui lui avait fabriqué son arc et tout ce qui allait avec. Elle en déduit qu'il remerciait le ciel qu'elle soit encore vivante. La princesse prit son courage à deux mains et parla le plus clairement qu'elle le put, sans toutefois regarder son père dans les yeux.

Ce.. ce n'était pas de sim... simples vacances... plutôt... une cho... chose que je de... devais faire pour moi... et ... et pour maman... mê... même si elle au... aurait voulu que je res... reste auprès de... Kerwin et... et de toi pa... pa... Et... si je t'en... t'en aurais fait pa.. part... Tu.. tu n'aurais surement... surement pas accepter... sans.. sans que je sois accom..pagner de soldats... Ou de qui... qui que ce soit d'autres...Et... et je ne se... serais pas de... devenu ce que je... je suis aujourd'hui...

Sa gorge était noué et sa tête lui faisait des siennes. Trop de choses se bousculait, mais elle arrivait à les remettres en place lorsqu'elle parlait. Cependant, elle bafouillait ÉNORMÉMENT, mais ça importait peu. Il eut ensuite l'intervention de Targrid, auquel elle devait répondre.

Ce... ce n'est pas gra.. grave Targrid... Je... je ne vous en v... veux pas... La... la plus part.. des gens... je.. je crois... n'aurais ja... jamais penser que... que j'aurais eu... eu l'air d'une rô... rôdeuse... En... en plus, mon... mon physique à lé... légèrement évo.. évoluer depuis le... le temps...

Toujours aussi rouge qu'au début, elle tremblait toujours attendant une quelconque réaction. Elle voulait absolument fuire, même si elle s'avait que ce n'était pu possible désormais... Du moins, pour le moment.

Kerwin regarda sa mère s'approché, exactement comme dans ses souvenirs. Tout cela le troublait énormément, ses émotions était en perpetuel conflits entre eux. Il ne savait pas s'il était triste de l'avoir perdu a jamais, joyeux de la revoir au moins une fois apres tant d'années. Ce qu'il savait par exemple c'est qu'il était extremement confut de la situation. Puis sa mère lui apprit qu'elle avait déja rendu visite a sa soeur lors de sa mort, la mort a laquelle Kerwin avait tout fait pour caché l'énorme peine qu'il avait eut, afin de paraitre fort et digne de son titre. Il regarda sa soeur, qui avait déja vécu cela une fois auparavant, puis il vit naitre dans ses yeux des larmes qui restait sur ses yeux refusant de coulé. Il ressentit alors la peine qu'elle ressentait, mais il se controla cependant. Lorsqu'elle lui dit qu'il était devenu un habile combattant il ne savait que dire, tout ce qui sortit de sa bouche furent des murmures gênés que sa mere et sa soeur purent cependant entendre.


- merci.. j..je... je t'aime maman..


Puis la main de sa mère éflleura délicatement sa joue rependant non seulement sur sa joue mais tout en lui une chaleur réconfortante, le faite de la presence de sa mère, malgrer que consciamment il ne doutait point de la presence de sa mère, inconsciamment il n'était pas certain que ce soit une hallucination, mais la chaleur qui se rependit en lui confirma sa presence, malgrer qu'il n'en eut jamais douté, selon lui.

Il était déja au courant qu'il allait vivre plus longtemps qu'un humain normal, ce fut un des sujets de leurs longue discution d'une nuit lors du voyage vers Nargothrond, Il écouta tout de même tout ce qu'elle disait avec une grande attention, puis une fois qu'elle eut terminé il fut sur le point de lui repondre lorsque sa soeur se jetta sur lui en sanglots. Surpris de ce faite, quoi que c'était la deuxieme fois, il l'a serra tout de même dans ses bras avec tendresse. il passa sa main dans ses cheveux délicatement avant de "flatter" son dos pour tenter du mieux qu'il le pouvait de la réconforté, il ne savait pas quoi lui dire non plus, il n'avait rien a dire, il fallait seulement qu'elle laisse la peine sortir, puis il repondit a sa mère, d'une voix beaucoup moins gêné que precedamment


- Je n'ai pas peur de la mort, a vrai dire je ne peux pas me permettre de dire cela, mais ce que je veux dire c'est que je l'accepte, depuis.. ta mort..... et la disparition d'Alix, j'accepte le destin.


Il fit une courte pause avant de se demandé s'il devait posé la question qui trottait dans sa tête depuis quelques secondes déja. puis il décida finalement de le faire

- Maman, vas-tu seulement nous rendre visite a tout les 7 ans ? Car le faite de te revoir m'a donné espoir de te revoir encore, ne prend pas cela comme une reproche, mais comme une esperance seulement..


Il avait gardé sa soeur dans ses bras tout au long qu'il parlait, tentant de la réconforté lors des pauses qu'il prenait, et même en parlant. Esperant qu'elle aille mieux, il tentait de son mieux de ne pas démontré la tristesse qu'il éprouvait, face a la mort de sa mere qui revenait brutalement dans ses souvenirs, et face au chagrin de sa soeur, auquel il ne pouvait rien faire.

Alix était toujours contre son frère qui lui jouait dans les cheveux. Elle tentait, tant bien que mal, à se contrôler, elle et ses émotions. Avec le temps, elle avait arrêté de pleurer ou de démontrer énormément d'émotions. Elle avait grandi et était devenu mature plus vite qu'elle n'aurait dû. Regardant à travers ses mèches de cheveux sa mère, elle l'a voyait de seconde en seconde disparaître de plus en plus. Ne voulant pas la voir une seconde fois disparaître sans crier gard, elle se retira doucement de son frère. La princesse lui donna un baiser sur la joue. suite à cela, elle se dirigea vers Luna et grimpa en selle. Dos à sa mère et avant de partir elle murmura une courte phrase, la voix nouée.

Je t'aime maman...

Puis, quitta en sifflant pour qu'Étincelle suive. Dans un pas entre le trot et le gallop, elle quitta. La louve suivait bien sagement Alix, qui ne c'était pas retourné pour voir sa mère qui allait disparaître d'un moment à l'autre. Elle continua sa route jusqu'à ce qu'elle ne ressente plus du tout la présence fantômatique de sa défunte mère. Des larmes silencieuses continuaient de glissé le long de ses joues rosés. L'air frais balayait l'endroit. Une fois assez loin, elle ralentit le pas jusqu'à ce que Luna marche. Le croissant de lune éclairait à peine les pas de la jument qui était désormais sorti du campement. Une fois suffisament éloigné, elle descendit du dos de la jument. Elle prépara un simple petit campement, comme elle le faisait à son habitude. La princesse prépara un feu, désella son destrier et commença à préparer de la nourriture assise en indien. Luna c'était couché derrière la jeune femme, fidèle à ses habitudes. Quant à Étincelle, elle soupira fortement, la tête accoté sur la cuisse de la princesse. La louve ressentait la tristesse d'Alix. Elle la regardait piteusement préparer la viande. Lix la regarda à travers ses mèches de cheveux qui brillaient grâce aux flammes.

Ne me regarde pas comme ça, dit-elle en un murmurre et un soupire. La louve chigna pour démontré à tel point elle était tête de mûle et qu'elle savait que la jeune femme était triste. Tant fait pas pour moi, ça va aller... Ça va passer... Demain tout ira bien... Je crois...

Elle resta, alors là et mangea sa viande sans appétit. Étincelle c'était blotti contre Luna et Alix était devant le feu, le regard perdu et ses pensés ailleurs. Enmitoufflé dans sa cape, recorquivré sur elle-même, elle réfléchissait. Plus tard, elle dû se résigner à dormir, mais elle ne trouvait évidemment pas le sommeil. Elle observait tranquillement le ciel étoillé, en se perdant à nouveau dans ses pensés et souvenirs.

Kerwin regarda sa mère, et les évenements qu'elle lui montrait. La tête legerement baissé. Il écouta aussi ce que sa défunte mère avait a dire. L'heure, qui sait quand elle va arrivé, qui sait lorsque la mort décidera que c'est finalement la fin. Il ne savait pas quoi dire, il ne savait pas où il en était. L'image de sa mère s,affaiblissait de plus en plus. c'était ainsi dire bientôt qu'elle partait comme elle l'avait elle-même mentionné, il serra legerement les poingts, comme il aurais voulu avoir la capacité de combattre la mort, combattre ce monstre a la faux. Combattre le destin. Puis sa soeur se retira délicatement de ses bras, et lui donna un baisé sur la joue, Kerwin baissa encore legerement la tête, trop d'évenement en si peu de temps étaient survenu. Puis il vit qu'Alix partait, il garda la direction dans laquelle elle était partie en tête puis se retourna vers sa mère qui était sur le point de disparaitre.

Maman, va. Je veux te revoir le plus tôt possible, il faut que tu garde des forces. Je pense a toi. Ne t'en fait pas, je m'occuperai d'Alix, sa vie passera avant la mienne.


Kerwin se dirigea lentement, et tête basse, vers son cheval, une fois arrivé a celui-ci, il prit ses gantelets d'armure et les enfila, ayant completement oublier sa blessure qui avait rapidement cicatricé lorsque sa mère lui avait donné la sensation de bien être. Il grimpa donc en scelle. Puis lança un dernier regard a sa mère avant surement longtemps. Et il parti au galop en direction d'où Alix était partie. Une fois arrivé sur les lieux il l'a regarda au loin, assise, enroulé autour de sa cape, surement pas a son plus haut point moral. Il s'approcha du petit campement puis débarqua de Héro, il le flatta legerement puis se dirigea vers Alix.


Ce ne sont pas des épreuves facile que la vie met sur ton chemin, mais il faut tout de même les surmonté.. Il se fait tard, te sent tu prête a galopé jusqu'a Cair Andros, ou tu prefere campé ici, ou que l'on aille a l'intérieur de la maison des seigneur d'Anfalas ?


Puis il attendit sa reponse, patiemment, il parlait sans vraiment d'émotion si ce n'est la désolation et le consolement, il parlait avec un calme que peu de gens lui connaissaient.